dimanche 23 décembre 2012

Tapie révèle l' ingérence de Montebourg : "C'est très inquiétant parce que le motif est minable"


Comme disait Chirac, les emmerdes volent en escadrilles... 
Voilà que le Gouvernement est rattrapé a chaque entourloupe politico politicienne. 
Le Syndrome du Rainbow Warrior se profile comme l'Epée sur Damoclès. 
Remaniement salutaire en perspective ?

Les faits : (source Reuters)

Bernard Tapie affirme détenir un enregistrement démontrant que le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a essayé de bloquer son projet de rachat des journaux du Groupe Hersant médias (GHM), dans le sud de la France. 
L'homme d'affaires a avancé vendredi que l'appareil d'État s'était mobilisé pour l'empêcher de racheter ces titres et écarter le risque qu'il se lance dans la politique à Marseille. 
En réponse, Arnaud Montebourg a publié un communiqué assurant que "l'offre de l'alliance Tapie-Hersant n'a bénéficié d'aucun traitement de faveur ou de défaveur de la part de la République".

"Rendu fou de rage", selon ses propres termes, Bernard Tapie aurait alors essayé de contacter Arnaud Montebourg, sans succès: "Il ne m'a même pas pris en ligne" assure-t-il. 

Le ministre du Redressement productif a nié toute ingérence dans le dossier, via un communiqué dans lequel il maintient que "l'offre de l'alliance Tapie-Hersant n'a bénéficié d'aucun traitement de faveur ou de défaveur de la part de la République". 

Mais dans le Journal du dimanche, Bernard Tapie explique que le dirigeant du groupe de presse belge Rossel, qui lui disputait la reprise des journaux, lui a dit le contraire et qu'il l'a enregistré. 
"Ce n'est pas une cassette piratée ! On était plusieurs dans une pièce, il y avait des avocats, des banquiers, quand le patron de la société belge qui était lui aussi sur les rangs nous a téléphoné", raconte-t-il. "Il a alors dit noir sur blanc, lors d'une conversation que l'on a enregistrée, que la directrice adjointe du cabinet de Montebourg l'avait contacté pour le pousser à faire une offre d'achat", ajoute-t-il. "Il disait aussi qu'il n'avait pas d'argent, mais qu'elle l'assurait que la BNP le financerait ! 
Si ça, c'est pas un coup de pouce !"


Ayrault en profite pour tacler à nouveau Montebourg


Le premier ministre Jean-Marc Ayrault s'est réjoui  que les journaux du Groupe Hersant Médias (GHM) rachetés par Bernard Tapie "puissent continuer à exister"

Drôle de gouvernement où chacun tire dans les pattes de l'autre on a l'impression de voir l'émission tourner manège.

De gauche ou de droite vous êtes tous truandés par les politicards qui vivent à vos crochets.

A propos du surnombre effarent d’hommes élus inutiles, entretenant leur existence sur le dos des pauvres.

Nombre de conseillers régionaux 1644 : trois fois trop nombreux. 

Nombre de conseillers départementaux 3963 : inutiles faisant doublons avec les précédents ou l’inverse. De toute façon trop nombreux. 

Nombre de députés 577 : 3 fois de trop. 


Nombre de sénateurs : 343 : Napoléon à la création du sénat en 1802, il y en avait 140 seulement ! 

Et tous votent leurs propres revenus !

Sans parler des directeurs de cabinets, ministres qui sont bien au delà du nécessaire, des fonctionnaires-inspecteurs généraux de l’éducation nationale. 
Il y a quelques milliards d’économie à faire sur le budget annuel…...



Avec NANARD la question est trés simple :

Qui a intéret, ou pas intéret de le voir revenir dans le jeu ?

A Marseille, personne, car il va se présenter et devenir député-maire et cela sans aucune difficulté puisqu'il n'y auras personne en face.
A Paris personne non plus !
Parce qu' aprés aprés, ce seront les présidentielles, et là, en ne faisant que 10 ou 12%, il aura un coup d'avance et de ce fait c'est lui qui arbitrera la finale.

Désormais, ils TREMBLENT tous comme des carcasses. 
Le loup est revenu, et il va leur faire payer cash les coups tordus des années passées. 
Je pense que les mois de prison, il les a encore en travers...
Et, regonflé a bloc , j'aimerais pas étre a la place des élus en place qui lui ont mis la corde au coup.
On va se marrer !


Ce pauvre gouvernement va finir par nous rendre Tapie honnête et sympathique...

Maastricht : 20 ans ça suffit !


IL Y A 20 ANS  / MAASTRICH (1991/92) : Un carcan monétariste renforcé au lieu d'être démantelé.


Il y a 20 ans les premiers pas du Traité de Maastricht. Ceux qui le critiquaient n'avait pas tort de le faire !

I - Deux mots sur ces dernières années.

Les dispositifs instaurés dans la zone euro fin 2011 et début 2012, qui ont pour sigle Mécanisme européen de stabilité (MES)  et TSCG (1) permettent de frapper plus durement les peuples-classe de l'Union européenne. Ils ont été déjà abondamment critiqués par les économistes atterrés . Pierre KHALFA les voit comme "Economiquement absurde, démocratiquement et socialement inacceptable" in "L’ordo-libéralisme européen: MES, TSCG."

http://alencontre.org/laune/lordo-liberalisme-europeen-mes-tscg.html

Le FESF en 2010 est un fond de recapitalisation des banques et un embryon du MES.

Cela incite à opérer un nouveau retour en arrière.

Il y a d'abord, on s'en souvient, le Traité de Lisbonne de 2009 qui a remplacé sous forme de "traité simplifié" le Traité constitutionnel européen repoussé en 2005. Ce qu'en pensait ATTAC : Traité de Lisbonne : les peuples bâillonnés

http://www.france.attac.org/articles/trait-de-lisbonne-les-peuples-b-illonn-s-0

Traité de Lisbonne, le passage en force - Attac France
http://www.france.attac.org/archives/spip.php/spip.php?rubrique1040

II - MAASTRICH (1991/92) :

Il y a aussi le Traité de Maastricht décidé fin 1991 , signé le 7 février 1992 et entré en vigueur en novembre 1993 . Cela fait déjà 20 ans maintenant que le statut juridico-politique de la "communauté européenne" était (mal) changé avec un traité au nom fort connu : Maastricht . Avant Maastricht, l'Acte Unique européen de 1986 avait mis en place un marché unifié où devaient circuler librement capitaux, biens et populations. C'était déjà un grand pas vers le concurrentialisme (2). Il manquait pour couronner le tout une orthodoxie monétaire en plus des marchés libres de l'AUE de 1986. Au libéralisme classique le néolibéralisme ajoute une méthode dirigiste pour "construire" le marché.

Le Traité établi au sommet de Maastricht fin 1991 transformait la « Communauté économique européenne » (CEE, née en 1957) en « Union européenne ». Si le nom de la première communauté européenne était explicite quand à sa portée, le nom de la seconde était lui plus hypocrite. En guise d'Union attendue des peuples et des citoyens on a eu plus concrètement une Union économique et monétaire (UEM). Les peuples d'Europe se trouvé peu à peu face à une machine strictement monétariste (les « critères de Maastricht »).

Ils ont eu en conséquence une BCE indépendante de tout pouvoir élu avec interdiction faite de soumettre la gestion de la monnaie à des préférences autres que celles des marchés financiers. Si les déficits publics ne peuvent plus être financés par des crédits des banques centrales (dont les taux d'intérêt pour les dépenses publiques étaient faibles) et si la politique libérale exclut aussi les hausses d'impôts, il ne reste que le recours aux marchés financiers. 

Si l'austérité dans les dépenses militaires au nom de la "lutte contre le terrorisme" était exclue alors l'austérité budgétaire ne pouvait qu'annoncer l'austérité sociale. Là on voit bien - petite parenthèse - que le néolibéralisme puise sa filiation idéologique chez Spencer et à sa lutte des places et non à Darwin et à la civilisation humaine. En 1997, à Amsterdam, un Pacte de stabilité et de croissance s'intégra au Traité, prolongeant à l'infini la logique de rigueur budgétaire. Notons à ce propos que dans le cadre de l'UE, la notion de déficit public est en fait plus large que le budget de l'Etat. Elle s'applique à l'ensemble des « administrations publiques ». (voir 3)

III - Que faire ?
Casser cette Europe et tout refonder

Christian DELARUE

1) MES et TSCG ou les traités jumeaux

Le MES a été décidé le 9 dec 2011 et est entré en vigueur le 1/7/2012

Comprendre le MES et le FESF (Libre Journal Décembre 2011 part 2) - Vidéo Dailymotion
http://www.dailymotion.com/video/xn9t5c_comprendre-le-mes-et-le-fesf-libre-journal-decembre-2011-part-2_news?start=373
Le 9 mai 2010 : la Commission confie au Conseil Ecofin une proposition de réglement permettant d’établir le Mécanisme européen de stabilisation financière (MESF).
Les 9 et 10 mai 2010, les ministres des finances des 27 états approuvent la création du MESF et du Fonds européen de stabilité financière (FESF) :
  • le premier, le MESF, est un organisme communautaire adossé au budget de l’Union européenne et n’est garanti « que » à hauteur de 60 milliards d’euros (auxquels s’ajoutent 30 milliards d’euros de garanties du FMI) ;
  • le second, le FESF, est un organisme inter-gouvernemental doté de 440 milliards d’euros de capital garanti (le FMI garantissant 220 milliards d’euros de plus, le capital garanti s’élève à 660 milliards d’euros).
Aussi, afin de « pérenniser » un mécanisme européen de stabilité, les dirigeants européens doivent modifier le Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). Validée par le Parlement européen, la modification de l’article 136 du TFUE est entérinée par le Conseil le 25 mars 2011. Elle devra, dans le même temps que le Traité MES, être ratifiée par les Parlements nationaux.
Le 2 février 2012, une deuxième version du traité a été signée afin d’y intégrer des nouveautés dans plusieurs domaines.
2) Le concurrentialisme
http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article2330

3) Lire "Dix ans, ça suffit !" de Catherine SAMARY (écrit en 2001)http://www.france.attac.org/archives/spip.php?article1776