jeudi 20 décembre 2012
Terre promise des Russes en Israël
Après la chute du rideau de fer, les Juifs de l'ancienne URSS figuraient parmi les premiers à bénéficier « de la liberté nouvellement et chèrement acquise ».
Soucieux d'améliorer leur niveau de vie et d'offrir un meilleur avenir à leurs enfants mais aussi par crainte de l'antisémitisme et de la situation en Russie jugée instable, de nombreux Juifs optèrent pour l'émigration.
D'abord dirigée vers les États-Unis, celle-ci se réorienta en 1990 suite au durcissement dans la politique d'immigration américaine et par un développement important de l'activité de l'Agence juive en ex-URSS. Cette dernière dépêcha en Russie et dans les pays de l'Est plusieurs centaines d'émissaires pour recruter des volontaires juifs pour l'émigration vers Israël.
Entre 1989 et 2002, ce furent ainsi plus de 900 000 russes qui immigrèrent en Israël à partir de l'Union soviétique et agrandirent la Communauté russe d'Israël déjà forte d'environ 120 000 personnes. Ils forment aujourd'hui la première communauté juive du pays.
Marion Sigaut - Russes errants sans terre promise par ERTV
Syrie : La France a trahi la politique « arabe » de De Gaulle
Bassah Tahhan dénonce la guerre contre la Syrie
Bassam Tahhan est professeur français d'origine syrienne en littérature arabe. En 2006, il a enseigné à l'école secondaire Henri IV à Paris . Tahhan préconise une réforme protestante dans l'Islam . Il définit un «islam protestant ».(Bassam Tahhan - Wikipedia, the free encyclopedia)
Intervention de Bassam Tahhan, lors de la Conférence internationale de l’Institut Schiller du 22 novembre 2012 à Floersheim, Allemagne.
Pour Bassam Tahhan, la guerre menée aujourd’hui par l’Occident contre le Moyen-Orient est une vraie croisade. Mais pas uniquement ; cette guerre illustre la fin du monde unipolaire que les Etats-Unis tentèrent d’imposer à la chute du mur de Berlin. Aujourd’hui, qui gagnera la bataille de Syrie gagnera la première bataille d’un monde redevenu bipolaire, où l’Occident sent bien qu’il est en train de perdre la main et qu’il faut de vraies guerres pour s’imposer à la Russie, à l’Iran et à leurs alliés.
Bassam Tahhan décocha ces flèches les plus virulentes contre la France, revenue à ses vieux démons des Croisades, mais aussi au partage de la région sous les accords Sykes-Picot. Connaissez-vous le général Gouraud ? a-t-il lancé à la salle. C’est lui qui a conduit la conquête de la Syrie dans les années 1920. A la tête des troupes françaises, il a bombardé et occupé Damas, alors que ce pays venait d’élire démocratiquement un parlement qui projetait la création d’un Etat qui représenterait tout le Proche-Orient. Et devant la tombe de Saladin, un grand symbole pour les Arabes car c’est lui qui libéra Jérusalem des croisés, il s’est écrié : « Nous revoilà Saladin ! » Une référence on ne peut plus directe aux Croisades.
Si nous continuons le parallèle, ce sont tous les chrétiens, toutes les minorités du Proche-Orient qui sont menacées. Pourquoi ? Parce que la politique occidentale joue la carte de l’orthodoxie ultra-sunnite contre les chiites qui, à mon sens, sont porteurs d’un message révolutionnaire, en tant que minorité qui a été persécutée à travers l’histoire. On nous dit que le Pape devrait s’excuser auprès des musulmans en raison des croisades. Honnêtement, s’il devait s’excuser, c’est auprès des chrétiens d’Orient, car c’est après les croisades que la majorité d’entre eux ont été convertis de force à l’islam. Les chroniqueurs rapportent aussi qu’à la prise de Jérusalem, les croisés étaient fiers de voir le sang arriver jusqu’en haut des pattes de leurs chevaux. Et qui avaient-ils massacré ? Les chrétiens et les juifs de Jérusalem !
Bassan Tahhan a, dans ce contexte, fustigé la France pour avoir trahi la politique « arabe » de De Gaulle, dont l’inspiration venait surtout de François 1er. Pour prendre l’Empire Habsbourg à revers, François 1er s’allie aux Turcs et signe avec Soliman le Magnifique le traité des Capitulations. Ce traité accorde aux Français des conditions préférentielles pour commercer avec l’Empire turc et confie à François 1er la protection des lieux saints et la sauvegarde de toutes les minorités.
Pour finir, Bassam Tahhan profita de son intervention en Allemagne pour tenter de remuer le seul pays occidental qui ait refusé de prendre part à la guerre contre la Libye, pays que les analystes disent traversé actuellement par un fort courant pacifiste. « L’Allemagne est un pays important. Il faut qu’elle se décomplexe de la Deuxième Guerre mondiale et se donne les moyens de sa puissance économique. Je ne vois pas pourquoi elle n’est pas représentée au Conseil de sécurité mondiale. Nous sommes en train de construire un nouveau monde. »
Bassah Tahhan dénonce la guerre contre la Syrie: « Nous (...)
Syrie : En réponse aux Patriots de Turquie la Russie pointe ses Iskander vers la Jordanie et Israël
Le plan secret de la Russie : le déploiement du missile Iskander M 9K720

A bord des vaisseaux de guerre russes, à savoir le Novotcherkassk, le Saratov et le navire MB-304, près de 300 marins. En plus, 24 Iskander M 9K720. Ces missiles de croisière, conçus pour ce genre de conflit, créent la panique dans le camp occidental et/ou ennemi de la Syrie. Pire, ces missiles Iskander -12-, ont été pointés en direction de la Turquie, le reste vers la Jordanie et Israël.
Vladimir Poutine a néanmoins rassuré les Américains de ne pas mettre entre les mains des militaires de Bachar al-Assad, ces armes. D’un autre côté, le déploiement de ces missiles, considérés comme les plus puissants au monde, sont là pour rassurer le régime de Damas. D’une part, dissuader le régime d’utiliser ses armes chimiques, et d’autre part, d’empêcher que les islamistes puissent prendre le pouvoir en Syrie. Du coup, on s’achemine vers une entente entre « grands ».
Pour le camp occidental, la Russie prépare une transition pacifique en Syrie, avec en ligne de mire l’éradication de la vermine terroriste. Mais, du côté russe, c’est toujours le silence. Dans cette nouvelle évolution de ce conflit syrien, il est clair que les Russes agissent, sans faire de bruit comme le camp occidental qui use et abuse d’un langage guerrier entre menaces et salmigondis, qui sont en réalité de l’esbroufe.
La Russie veut donc que Bachar al-Assad en finisse avec les terroristes et négocie avec l’opposition pour une vraie sortie de crise, tandis que le camp occidental a peur que le régime ne s’effondre, in fine, en faveur des extrémistes islamistes. Aussi bizarre que ça puisse paraître, quant à l’évolution sur le terrain et la mainmise islamiste sur le conflit, côté rébellion, l’Occident préfère finalement le régime de Bachar al-Assad sans vouloir le déclarer de peur de reconnaître sa défaite.
Les Russes auraient donner à Assad un mois pour faire le nécessaire sinon…
Nous ne connaissons pas la suite mais, ce serait qu’il quitte le pouvoir. Néanmoins, il sera assuré d’une protection pour lui et sa famille…Ce n’est qu’une supposition de notre part.
Retraites en faillite : La situation est catastrophique
François, il manque 5 milliards pour les retraites
source : ( Le jour où la France s'arrêta de payer )
"François, comme tu le sais, aujourd’hui, c’est le jour des retraites. On doit sortir 5 milliards à 11 heures. C’est-à-dire maintenant. Il nous en manque deux. C’est pas bien méchant, mais… faudrait que tu débloques les fonds tout de suite pour nous aider.”
source : ( Le jour où la France s'arrêta de payer )
"François, comme tu le sais, aujourd’hui, c’est le jour des retraites. On doit sortir 5 milliards à 11 heures. C’est-à-dire maintenant. Il nous en manque deux. C’est pas bien méchant, mais… faudrait que tu débloques les fonds tout de suite pour nous aider.”
Une impossible réforme des retraites
On croirait presque à de la surprise dans les petits papiers qui se succèdent dans la presse, sur un mode mélangeant la gravité et l'euphémisme à la grosse louche : malgré la réforme de Sarkozy en 2010, zut et flûte, les régimes de retraite vont rester déficitaires.
Pourtant, cela fait des années que différents économistes, blogueurs ou analystes un peu sérieux de la vie française se font l'écho d'une préoccupation grandissante sur ce sujet, et il y a quelques mois déjà, des articles relayaient les difficultés grandissantes et les cris d'alerte poussés par les caisses de retraite sentant leur fin proche (L'AGIRC et l'ARRCO puisant actuellement dans leurs réserves afin d'assurer le paiement des pensions.)
Et d'après leurs calculs, elles seront épuisées en 2017 pour l'AGIRC et 2020 pour l'ARRCO (et ça, si la situation reste stable, ce qui propulserait la France tout entière à Disneyland).
Début décembre les régimes de répartitions étaient systématiquement en déséquilibre, et montrait de façon éclatante pourquoi la seule issue à ce problème traîné comme une mauvaise gangrène par le pays depuis des décennies résidait dans une solution amère : réduire les pensions et augmenter l'âge de départ.
On comprend qu'électoralement, ce n'est pas vendeur du tout. Et on comprend donc que l'actuel gouvernement se retrouve dans ses petits souliers quand il s'agit de faire perdurer ce système vermoulu : eh oui, les réformes Sarkozy, en 2010, étaient franchement insuffisantes, mais les actuels dirigeants n'avaient pourtant pas trouvé de mots assez durs pour condamner les affreuses mesures de la droâte socialoïde. Débinant les micro-retouches de l'UMP dans les retraites, ils doivent maintenant s'attaquer au gros-œuvre, sachant que politiquement parlant, les syndicats, les retraités, les salariés, les fonctionnaires et les professions à régimes favorisés sont déjà aux aguets.
Or, pour équilibrer le système de retraite, comme je le notais ci-dessus, il n'y a pas trente six façons de procéder : soit il faudra travailler plus longtemps, soit il faudra relever les cotisation, soit il faudra diminuer les pensions versées. Et bien évidemment, un mix de tout cela est envisageable, avec des proportions alchimiques dont on sait déjà qu'elles ne pourront, quoi qu'il arrive, ménager ni la chèvre, ni le chou, ni le sourire de la crémière qui va se prendre une bonne avoinée. Eh oui : toucher l'âge de départ ou diminuer les pensions, c'est en parfaite contradiction avec les discours des socialistes lorsqu'ils étaient dans l'opposition, et comme à l'accoutumée, en totale opposition avec leurs promesses de campagnes (mais là, on a l'habitude). Quant à relever les cotisations, on se délecte déjà des grimaces de Moscovici. Montebourg en frétille déjà.
Mais ceci ne suffira pas. Bien sûr, On peut tripoter un peu ces paramètres histoire de faire tenir les pensions quelques années de plus : par exemple et au hasard, on peut aligner tout le monde, fonctionnaires, élus divers et variés et autres privilégiés du rail ou de l'électricité, sur un seul système, celui du régime général, qu'on aura soin de rendre aussi simple et lisible que possible structurellement. On peut aussi tenter, comme le suggère Nicolas Doze dans la chronique qu'il a consacrée au sujet, de bricoler une retraite à points permettant au salarié de partir lorsqu'il jugera avoir acquis suffisamment de points, ces derniers étant convertis en monnaie au moment du départ et en fonction des conditions macro-économiques du moment.
Mais même avec ces ajustements (nécessaires au moins pour des raisons morales de justice et de réelle égalité entre les citoyens), le sort du système de retraites par répartition à la Française est déjà scellé : il s'effondrera (avec plus ou moins de fracas en fonction du nombre de personnes assujetties).
Ce serait bien trop horrible : des orphelins seraient jetés en pâture à Baal, des veuves seraient violées, les armées de Satan débarqueraient et en moins de 24h, ce serait la fin du monde (et ça nous amènerait pile poil vendredi 21, ce qui est très commode, finalement).
À l'évidence, les discussions qui s'engagent timidement de la part de ce gouvernement gêné aux entournures et se développeront en janvier sous les impulsions mollassonne du Conseil d'Orientation des Retraites se traduiront essentiellement par des calculs d'apothicaires, des négociations de marchands de tapis sur des modifications de petits paramètres rigolos, ici, là et là. Mais jamais, ô grand jamais, il ne sera question des pistes les plus sérieuses de refonte (alignement des régimes, ouverture à la concurrence, capitalisation).
S'il y a bien un mot dont nos socialistes ne sont pas avares, c'est celui de réforme. Quand ce n'est pas du calendrier scolaire, du contenu des enseignements, du code du travail ou de la Sécurité sociale, c'est de la société de consommation, du mariage ou du code du logement qu'ils vont s'occuper à grands coups joyeux de truelle législative. Ça n'arrête pas, et quand ce n'est pas "réforme", c'est "changement" pour faire plus actuel, plus "maintenant". Devant cette accumulation de réformes toutes régulièrement menées tambour battant, qui ont toutes, ensuite, été elles-mêmes suivies par d'autres réformes, personne ne semble s'arrêter pour noter que ça ne marche pas, que les gens qui les mènent n'en ont finalement jamais réussi l'ombre d'une, et que chaque équipe revient sur le travail de la précédente sans jamais améliorer significativement le résultat (puisque toutes décident qu'une réforme est indispensable).