vendredi 7 décembre 2012

Arnaud Montebourg a battu Jean-Marc Ayrault à la bataille de Florange


Le duel
La déclaration de Jean-Marc Ayrault n'a pas été convaincante.
Le premier ministre a donné l'impression qu'il s'exprimait plus pour tacler son ministre du redressement productif que pour défendre l'accord conclu avec Mittal.

La charge d’Ayrault est mal passée.
"Ayrault a humilié Montebourg, le moment était gênant", assure un député :
"C'était assez rude"
"Il a été inutilement dur.
S'il voulait qu'il s'en aille, il ne s'y prendrait pas autrement".


Moins d’une semaine après s’être fait recadrer par le premier ministre, Arnaud Montebourg se voit massivement soutenu par les sympathisants de gauche, selon un sondage CSA pour BFMTV, paru jeudi. 
Pas moins de 71 % des sympathisants de gauche souhaitent son maintien au gouvernement. 
Au total, 48 % de Français souhaitent qu’il reste au gouvernement, 36 % préférant qu’il parte.



Hollande lâche Ayrault
François Hollande n’a pas apprécié le désaveu du Premier ministre. Et il reçoit samedi matin à l’Elysé un Arnaud Montebourg furieux et tente de déminer la situation.
Le ministre menace de partir, mais le chef de l’Etat veut éviter une démission, car Arnaud Montebourg séduit l’électorat le plus à gauche.

Le ministre du Redressement productif pose alors deux conditions à son maintien dans le gouvernement

-réhabilitation du repreneur potentiel

- maintient de la solution de la nationalisation temporaire.

 Il quitte le palais présidentiel avec l'engagement d'un communiqué de Matignon dans l’après-midi.


En fin de matinée, Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg s’entretiennent par téléphone (échange "très houleux").
Le passif entre les deux hommes est profond. Arnaud Montebourg répète qu’il veut démissionner.
Matignon dégaine son communiqué à 15 heures. 
Le Premier ministre y salue l’action de son ministre qui n’a pas "ménagé sa peine".
-"Ce n’est pas ce que je voulais, car ni le repreneur ni la nationalisation ne sont évoqués ! ", lance Arnaud Montebourg" .

Edouard Martin dissuade Montebourg de démissionner
« Moi, je dis bravo , il a mouillé sa chemise », a dit Edouard Martin, délégué CFDT du site.
Ses proches, mais aussi le délégué CFDT d’ArcelorMittal, Edouard Martin, tentent de dissuader Arnaud Montebourg de démissionner.
Enfin ce dernier obtient gain de cause de l’Elysée. Il pourra rectifier le tir sur TF1 et parler de repreneur "sérieux" et surtout brandir l’arme de la nationalisation.
Une petite revanche sur Jean-Marc Ayrault....


Une fracture...
Montebourg apparaît comme une victime du tournant
libéral imposé par François Hollande.

Il y a derrière cela un problème politique. Le fond de l'affaire est qu'au sein de ce gouvernement et du PS , plusieurs visions coexistent en matière de politique économique.


A l’Assemblée, le ministre en difficulté a été ovationné sur les bancs de la gauche. 
Tout comme la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann l’avait été à
l’université d’été du PS à La Rochelle, en août, quand elle avait évoqué la « renationalisation de Florange ».


Face à la violence de la crise, tous les socialistes savent qu’il faut
en venir à des solutions radicales. Face à des patrons voyous, il faut employer les grands moyens. » « Entre favoriser une
nationalisation transitoire ou se laisser berner par un groupe mondial au vu et au su de 65 millions de Français, moi, j’ai
choisi », lance un conseiller ministériel.




Ayrault assiégé
Ces lignes divergences se sont exprimées au grand jour et de façon non coordonnée. Ajoutez à cela le caractère fougueux d'Arnaud Montebourg, celui très terne de Jean-Marc Ayrault, et le résultat est un vrai pataquès.
Montebourg mis le feu avec son verbe, Ayrault s'est retrouvé piégé.


François Hollande, en se hissant sur une camionnette aux côtés des syndicalistes de Florange le 24 février, a fait de ce site un symbole.
Aujourd'hui, le président Hollande traine ce symbole comme un boulet.

Vassalisation : Est il juste que les européens payent pour le développement des entreprises et économies étrangères ?



L'Union européenne s'enferme dans un système de subventions avec des règles de marchés dont les effets sont très violents. Pendant ce temps de très nombreux Etats ont recours à des fonds souverains pour sécuriser leurs entreprises (surtout pour des marchés stratégiques). 

L'Union européenne connait une crise majeure où les populations sont étranglées par l'augmentation croissante des impôts et une récession grandissante. Est-il judicieux, normal, juste que les européens payent pour le développement des entreprises et économies étrangères ? Peut-on encore justifier les attaques (et souvent destructions) dont sont victimes les entreprises européennes, du fait des subventions, par les fonds d'investissements étrangers (souverains ou non) ? L'Europe peut-elle se permettre de fragiliser encore son tissu économique intérieur en étranglant les citoyens et en abandonnant les entreprises ?


À l'heure de cette crise sans précédent, on est droit de s'interroger sur les choix économiques de l'Europe. L'industrie est en chute libre, le commerce extérieur des pays européens est plus que défaillant et le marché de l'emploi périclite dangereusement. L'usage de vingt années de marché commun démontre que le système économique (monnaie unique forte, cadre règlementaire européen de la concurrence, aides d'Etats, …) de l'Union avantage clairement le plus fort, ne laissant aux Etats membres restants d'autre choix que de creuser les déficits afin de maximiser le commerce extérieur du plus performant. Le dumping fiscal et social fausse la concurrence et met en péril toute l'économie européenne.
L’autisme entretenu par le discours libéral exporté des Etats-Unis

Face à des enjeux stratégiques de redéfinition de l'économie, le reste du monde s'arme et recourt massivement à un protectionnisme étatique, parfois à peine déguisé. La sécurisation des industries nationales devient une règle, les attaques de concurrents se font de plus en plus agressives et violentes. Pourtant l'Union européenne s'accroche, comme un naufragé à un morceau de plomb, à une politique économique intérieure suicidaire : le libre-échange extrême associé à une concurrence exacerbée et dangereuse pour les entreprises européennes.


En effet l'investissement et l'obtention de subventions sont régis par une logique de solidarité (sans doute justifiée si elle est réfléchie) entre les territoires. Tout cela implique que si les entreprises de l'ouest n'investissent pas dans les régions de l'est, le concurrent (pouvant être étranger à l'Europe!) obtient les subventions européennes s'il investit dans les pays de l'est de l'Europe, pouvant alors bénéficier de dumpings fiscaux et/ou sociaux. L'investisseur étranger bénéficie alors d'un avantage majeur pour attaquer les marchés intérieurs de ses concurrents de l'Europe de l'ouest sans aucune barrière douanière. Sous couvert de solidarité entre Etats membres, les contribuables de l'ouest financent généreusement les subventions et donc les investissements d'entreprises n'ayant aucun lien avec l'Europe. La Chine peut ainsi bénéficier de subventions européennes lorsqu'elle a investi, avec son fond souverain, en Europe de l'est. Il ne faut surtout pas oublier qu'une subvention n'est autre qu'une aide financière en don réel faites à partir des fonds publics, eux-mêmes entretenus par les contribuables européens. Ce système contre-productif est clairement une pure perte financière.


Il serait temps de profiter de cette crise pour faire évoluer les règles des aides d'Etat et autres carcans afin de permettre la construction de véritables politiques industrielles communes. La création d'un fond souverain européen ne peut-elle pas enfin être envisagée comme une solution pertinente et viable ?

Coalition internationale en vue d'une invasion de la Syrie





Sarkoland en folie
Pas de doute , la France est bien devenue le laquais des USA , on le savait déjà quand Sarkozy avait raccroché le pays à l’OTAN .
Ce n’est pas surprenant que les Socialistes suivent la même voie quand on voit la composition de leur gouvernement …
Les USA ont été mis à genoux au Vietnam par un petit peuple de quelques millions d’ habitants , la Syrie peut le faire aussi , elle n’est pas seule à lutter contre la voyoucratie internationale !


Syrie: « l’arme chimique est un prétexte »

Le gouvernement syrien craint que les puissances occidentales ne tentent de justifier une intervention terrestre en Syrie en avançant l’argument d’une possible utilisation d’armes chimiques contre les opposants au président Bachar al Assad. Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Faiçal Makdad, a estimé aujourd’hui, dans une interview à la chaîne de télévision libanaise Al Manar, que les informations citant des responsables du renseignement américains et européens sur un possible recours aux armes chimiques par l’armée syrienne étaient « du cinéma ».
Source: Le Figaro

Syrie : des militaires français rencontrent des rebelles
Ils cherchent à établir «une image exacte» de l'insurrection, en vue d'éventuelles livraisons d'armes...


Quand l' USS va tout va...
Le porte-avions américain "USS Eisenhower" est arrivé, près des côtes syriennes, avec, à son bord, 8.000 fusiliers marins.

Selon Farsnews, le porte-avions "USS Eisenhower", ayant, à son bord, 8 escadrilles d'avions de combat et de bombardiers et 8000 effectifs, mouille, près des côtes syriennes, pour prouver, une nouvelle fois, que les Etats-Unis se préparent à une éventuelle opération terrestre en Syrie.

Alors que le gouvernement d'Obama n'a parlé, jusqu'à présent, d'aucune intervention militaire, en Syrie, le "Times" a rapporté que l'armée américaine est prête à intervenir, dans les jours à venir, dans le cas où la Syrie utiliserait l'arme chimique.

Certaines sources prétendent que l'armée syrienne pourrait utiliser l'arme chimique contre ses opposants, dans les prochains jours ou prochaines semaines.

Selon d'autres sources, les terroristes pourraient, eux-mêmes, utiliser l'arme chimique, en totale coordination avec les Etats-Unis et leurs alliés, turcs, arabes, européens et israéliens, pour accuser, ensuite, Damas de l'utiliser, afin de se servir de ce prétexte, pour leur attaque contre la Syrie ; ce qui a été, également, le cas, pour l'Irak de Saddam, au sujet des armes de destruction massive, qui n'ont jamais été découvertes.

De même, Washington et ses alliés poursuivent un scénario similaire, pour l'Iran, en avançant une campagne de désinformation, au sujet de son programme nucléaire pacifique.


L'installation de batteries de missiles Patriot américains, allemands et néerlandais à la frontière syro-turque est avant tout une bonne excuse pour "justifier" l'envoi en Turquie de troupes américaines et européennes à la frontière de la syrie.
Les combats entre insurgés et loyalistes font rage près de Damas



La Turquie devenue la porte des combats
Des représentants de plusieurs groupes de l'opposition syrienne se sont réunis mercredi en Turquie dans l'espoir de resserrer les rangs et d'asseoir leur crédibilité afin d'obtenir une aide accrue des pays étrangers dans la lutte contre le président Bachar al Assad.

Cette rencontre secrète sur fond de rivalités et de division, à laquelle ont participé des représentants des groupes armés de l'opposition et des responsables de la nouvelle Coalition nationale, avait pour but de remanier les instances dirigeantes de l'opposition au régime de Damas, a-t-on précisé de source proche des discussions.

Les rebelles ont par ailleurs capturé une unité de soldats de l'armée de l'air, a ajouté Abou Nidal, en tuant et en emprisonnant des dizaines alors que d'autres se sont échappés.

Ces informations n'ont pu être vérifiées de manière indépendante, les médias étrangers ne pouvant accéder au pays.


L'Otan a accepté de déployer des batteries de missiles Patriot américains, allemands et néerlandais à la frontière syro-turque pour aider Ankara, membre de l'Otan hostile au président Bachar al Assad et qui accueille sur son sol des milliers de réfugiés syriens.

Cette décision va entraîner l'envoi de troupes américaines et européennes à la frontière syrienne pour la première fois depuis le début d'un conflit qui dure depuis mars 2011 et a fait quelque 40.000 morts.


Une intervention préventive se profile

Ce qui se profile, c’est une intervention « préventive ». Dans cette hypothèse qui paraît aujourd’hui prendre de l’épaisseur, les forces spéciales des pays constituant une coalition « ad hoc », c’est-à-dire non soumise à l’Otan, lanceraient des raids à partir de la Jordanie et de la Turquie pour se saisir des armes potentielles là où elles se trouvent, avant que toute potentielle « tentation » de s’en servir ait connu un début de réalisation.
La préparation d’une opération préventive n’est pas un mystère et, pour ne citer qu’elles, les forces spéciales françaises ont été mises en place discrètement en Jordanie à cette fin. Aussi bien pour participer elles-mêmes à une telle intervention que pour aider leurs homologues jordaniennes.
Cette intervention frappera des cibles « L » (pour leadership) par des missiles de croisière, concomitantes à une prise de contrôle des stocks chimiques, avant leur sécurisation puis leur transfert.
Après avoir appelé à ce que le régime syrien soit abattu rapidementle ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a une nouvelle fois menacé la Syrie, soutenant une intervention « massive et foudroyante » sans feu vert des Nations-Unies (ONU),  dans le cas où des armes chimiques ou bactériologiques constitueraient une menace.

Israël avait aussi affirmé au mois de Juillet 2012 vouloir intervenir en Syrie face à la « menace » des armes de destruction massive.