vendredi 30 novembre 2012

Ces nouvelles armes russes qui ont dissuadé Israël d'envahir Gaza

La Résistance a enregistré une victoire militaire nette qui est allée au-delà du fait d’empêcher Israël d’atteindre ses objectifs. Dès les premières heures qui ont suivi l’assassinat du chef militaire du Hamas Ahmad Jaabari, l’État hébreu avait annoncé ses objectifs : détruire les stocks de missiles, anéantir la chaine de commandement de la Résistance et récupérer la dissuasion. 

 les cadres supérieurs de la Résistance palestinienne n’ont pas été sérieusement affectés par les attaques israéliennes. De plus, les stocks de missiles restent très importants et jusqu’à la dernière minute, les roquettes ont continué à s’abattre sur Israël. La Résistance a fait preuve d’une grande maitrise de la chaine de commandement et d’un fort soutien populaire. À l’annonce de la trêve, Israël n’avait atteint aucun de ses objectifs, il a vu sa force de dissuasion reculer et sa théorie sur la possibilité de gagner des guerres avec l’aviation, définitivement enterrée. 

Certains missiles sont tombés à 80 kilomètres de la bande de Gaza, alors qu’Israël avait bâti toute sa stratégie sur le fait que les roquettes de la Résistance ont une portée maximale de 40 kilomètres. Ce facteur inattendu dans la confrontation a montré un nouvel échec israélien au niveau de la collecte des renseignements et une grande confusion, qui a frôlé parfois le désordre, dans l’organisation du front intérieur. 


9M133 Kornet
9M133 Kornet
9M133 missile à lanceur
TypeMissile anti-char
Lieu d'origineRussie
Service de l'histoire
En service1994-présent
Utilisé parVoir les utilisateurs
Historique de la production
DesignerKBP Instrument Design Bureau
FabricantKBP Instrument Design Bureau
Le coût unitaireChaque système de lanceur (avec 10 missiles) coûte $ 875.000 USD (2008)[ 1 ]
Variantes9M123, 9M123-2, 9M123F, 9M123F-2
Spécifications (9M133)
Poids27 kg (29 kg avec tube de lancement)
Longueur1200 mm
Diamètre152 mm

Ogive1000-1200 mm RHA [ 2 ] après la pénétration ERA avec Tandem HEAT ,thermobarique
Poids WarheadChaleur 7 kg, 10 kg d'équivalent TNT thermobarique
Détonation
mécanisme
Fusée percutante

Envergure460 mm
Propergol fusée à carburant solide
Opérationnelle
plage
100-5500m
D'orientation
du système
SACLOS faisceau laser équitation
Directeur
du système
Deux surfaces de contrôle
Précision5 mètres

9M133 Kornet - Wikipedia, the free encyclopedia

Le système de missiles antichars Kornet-E est "le favori incontestable" du stand de l'agence russe d'exportation d'armements Rosoboronexport au salon international de défense IDEF-2009 à Istanbul, a annoncé jeudi à RIA Novosti le représentant de la centrale, Anatoli Aksionov.
(30/04/2009)


01/04/2009
PALESTINE : LE HAMAS POSSEDERAIT DESORMAIS DES MISSILES ANTICHAR LOURD KORNET

De fabrication russe et mis en service pour la première fois en 1994, le missile antichar lourd Kornet est une arme mobile et fiable permettant de détruire à distance tous les types de blindés modernes, de jour ou de nuit et dans n’importe quelles conditions météorologiques. Son système de guidage laser permet même d’atteindre les hélicoptères volant à basse altitude. 


France et Qatar en première ligne en Syrie


Il y a deux ans, Al Qaïda ne pouvait pas aligner plus de cents dégénérés prêts à mourir pour sa cause.
Aujourd’hui, ils sont des milliers.
Ouais ouais la démocratie tout ça...

La France et ses alliés produisent des kamikazes d’Al Qaïda, et l’émir du Qatar est le chef occulte d’Al Qaïda.
Al Qaïda est actionnaire de Lagardère, Vinci, Vivendi, Total, LVMH, Barclays et la City, et bientôt EADS et AREVA.

Al Qaïda dicte sa loi à nos dirigeants et nos élites.
Voilà où nous en sommes arrivés en moins de deux ans !

Le seul qui lutte aujourd’hui contre Al Qaïda, c’est Bachar al Assad et son armée héroïque (l'ultime laîc !).
En France, les patriotes doivent se lever pour renverser ces salauds qui ont vendu la France aux pires ennemis de la civilisation.

C’est ça le message. Ça va prendre du temps, mais quand ça arrivera au cerveau des peuples, ça risque de provoquer quelques questions gênantes qui nécessiteront quelques mensonges savants...


Un GRAND PAS vers le terrorisme dans le transport aérien 

Un petit pas vers une pseudo démocratie (Islamo-salafiste) mais un Grand pas vers le terrorisme ou la grande criminalité contre le transport aérien international... ! Celui ou l'état vient d'exécuter cette livraison d'armement anti-aérien, stupide et affreusement criminel, portera à ne pas en douter une très grand responsabilité criminelle de toutes les utilisations faites par le surplus de cet armement ; En effet, après les exemples internationalement connus et autrement fulgurants de l'utilisation faite par le surplus de l'armement livré à la Libye, ayant servi à la scission du Mali, et toutes les attentes de reconnaissances et d'amitiés attendues par les occidentaux, soldés par la mise à sac barbaresque de l'ambassade américaine à Tripoli et l'exécution toute aussi barbaresque de l'ambassadeur pourtant fervent souteneur du CNT lybien, il est indubitablement certain, qu'après la prise en mains de la Syrie par ces mouvements islamistes salfistes intégristes, ces missiles auront des utilisations revendicatives, contestataires ou hautement révolutionnaires intégristes dangereusement criminelles à l'encontre de tout le transport aérien international, et de tout le trafic aérien israelien en particulier. Il serait indispensable que des actions d'investigations journalistiques mettent au grand jour l'acheminent et les expéditeurs coupables de ces livraisons.



Medvedev ne marche pas...

Une déclaration importante – et faite au Figaro – du Premier ministre russe Dimitri Medvedev, selon laquelle le soutien de la France à la nouvelle coalition de l’opposition radicale syrienne est « tout à fait inacceptable au regard du droit international« , et que la demande par Paris de lever l’embargo sur les livraisons d’armes à l’opposition est « très discutable« . Et Medvedev de remémorer aux lecteurs du Figaro (et donc à Hollande et à Fabius) certains points de droit international : « Je rappelle que, selon les principes du droit international approuvés par l’ONU en 1970, aucun  État ne doit entreprendre d’action visant au renversement par la force du régime en place dans un pays tiers« . Le chef du gouvernement russe, et président du parti majoritaire Russie unie, n’a pas la cruauté de citer le cas de l’Irak, ou celui plus récent, de la Libye. Mais enfin les lecteurs du Figaro, s’ils ne sont pas trop lobotomisés par leur admiration de Sarkozy et de Juppé, auront rectifié d’eux-mêmes.

Une chose est sûre, Medvedev, qu’on présente souvent en France comme plus sensible aux sirènes occidentales que Poutine, n’est pas moins ferme que lui sur ce sujet. 

Téhéran doit être détruite !


source : Geopolintel






L’Iran doit être « détruit » : en tant que théocratie nationalitaire il est voué à être « normalisé »... En tête des agendas politiques, l’inscription volontariste de l’Iran au rang des démocraties libérales est donc à l’ordre du jour... Car l’Iran est appelé, volen nolens, à se fondre dans le grand chaudron des sociétés éclatées dans lesquelles la segmentation du marchés atteint son paroxysme (minorités ethniques, confessionnelles, sectaires et sexuelles, femmes, jeunes, enfants, la publicité s’adressant à ces derniers dès l’âge de deux ans, l’âge de leur scolarisation précoce...) afin de pouvoir pleinement être intégré au marché unique, autrement dit le « système-monde ».

Francis Ros – L’armée hébreu vient de mettre fin précipitamment à ses bombardements de la bande de Gaza, quant au ministre de la Défense, Ehoud Barak, celui-ci vient de faire valoir ses droits à la retraite. N’est-ce pas le signe d’un net reflux des ambitions expansionnistes d’Israël et donc d’un renoncement implicite à toute agression contre l’Iran ?

JMV. Regardons les choses en face. Gaza a été pilonnée, l’aviation et les drones israéliens ont y semé la mort et la désolation. Certes, l’escalade s’est arrêtée assez vite, mais qui est nommément désigné comme le premier responsable de ces tragiques événements ? Téhéran ! M. Fabius, ci-devant ministre des Affaires étrangères ne s’est pas gêné pour accuser l’Iran, « ce pelé, ce galeux d’où nous vient tout le mal » [Les Animaux malades de la peste] de « porter une lourde responsabilité dans l’affaire de la bande de Gaza », ceci en ayant notamment fourni des « armes à longue portée au Hamas ». M. Fabius étant particulièrement déconnecté, comme la plupart des énarques, ne connaît apparemment pas le sens du couple de mots « longue portée »… mais l’expression fait « riche ». Ainsi s’est-il répandu le 22 novembre sur Radio Monte-Carlo et BFMTV où il a désigné la cible ultime : « L’Iran est indirectement impliqué dans plusieurs conflits graves dans cette région… les missiles à longue portée de 950 kg qui peuvent atteindre le centre d’Israël et les villes du sud du pays sont fournis par l’Iran ». Des missiles qui n’ont causé au demeurant aucune victime dans le centre d’Eretz Israël malgré leur supposée formidable létalité ! A contrario nombreux ont été à Gaza les morts et les blessés dus à des bombes réputées « intelligentes » ! Bref, l’arrêt de l’offensive sur Gaza, la démission (ou l’éviction) d’Ehoud Barak ne changent rien sur le fond. Certains vont même jusqu’à se demander si les « rats » ne se mettraient pas à quitter le navire, surpris qu’ils sont par une annonce intervenant cinq jours après la fin de l’opération « Colonne de nuées » autrement nommée en français « Pilier de Défense ». Certes l’actuel ministre israélien de la Défense, ancien premier ministre de 1999 à 2001, militaire le plus décoré du pays qui en janvier 2011 a tourné le dos au Parti travailliste pour rallier le cabinet de Benyamin Netanyahou, était considéré jusqu’à ce lundi 26 novembre comme le numéro 2 du gouvernement… âgé de soixante-dix ans il ne quittera cependant pas ses fonctions d’ici les élections législatives du 22 janvier 2013. Mais il est encore trop tôt pour savoir ce que cache ou dissimule ce départ impromptu… de graves désaccords au sommet de l’État hébreu à n’en pas douter et des révisions politiques – forcément « déchirantes » imposées de l’extérieur ou par l’effet d’un simple « retour au réel » ? La question se pose : Israël a-t-il trop présumé de ses forces ? Ses méfaits et son hybris ne sont-ils pas en train de le rattraper ? Désormais la coupe est-elle pleine ? Reste que nous pouvons compter sur le Likoud, génétiquement parlant, et sur ses épigones néoconservateurs de Washington, pour ne pas savoir ni ne vouloir s’arrêter à temps.

Au cours de cette dernière crise, MM. Obama et Fabius n’ont au demeurant ni lâché ni désavoué Israël et son gouvernement, le Likoud. J’en déduis que cet arrêt du pilonnage aérien de Gaza, n’est en réalité qu’une sorte de « repli tactique » et que cela ne change en rien – au moins pour l’instant – quant à l’agenda occidentaliste visant à un remodelage en profondeur du Proche-Orient, Syrie, Liban, Iran… Même si nous nous plaçons dans la perspective encore lointaine d’une autosuffisance énergétique de l’Amérique du Nord grâce au gaz de schiste. Les enjeux énergétiques liés à la bataille de Syrie ou au littoral gazaoui – lequel jouxte la partie méridionale du « Léviathan », poche de gaz super géante dont Israël entend bien s’approprier la totalité – ne sont qu’une dimension du projet occidentaliste de reconfiguration de l’aire islamique. Un projet auquel l’Administration américaine n’est pas prête à renoncer, qu’elle soit « démocrate » ou « républicaine ». Trop d’efforts et de moyens ont été déjà consentis en ce sens, la guerre de Syrie est coûteuse en termes diplomatiques, le mouvement est amorcé, la coalition euratlantiste ne reviendra plus en arrière. Même si M. Obama, en raison de restrictions budgétaires, réduit la voilure le cap sera maintenu contre vents et marées.

Syrie, Liban, Iran, ces trois pays constitutifs de l’arc chiite – l’Irak peinant durement à se reconstruire - doivent être et seront brisés sauf circonstances exceptionnelles. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe aucune dissension au sein des états-majors politiques et militaires à Washington et Tel-Aviv. Paris comptant pour du beurre, les états d’âme des exécutants n’entrant en effet pas en ligne de compte ! Désaccords, non pas sur les objectifs à atteindre - la nécessaire destruction d’un Iran souverain fait l’unanimité - mais sur les moyens d’y parvenir et le calendrier : la force brutale préconisée par le Likoud et les Néoconservateurs, ou encore l’usure et la ruse, les manœuvres indirectes, la guerre subversive ou les révolutions internes !

Depuis des années, surtout ces derniers mois nous voyons les nuées monter sur l’horizon. Les orages ont rarement pour habitude de faire demi-tour… de même les machines infernales, une fois le mécanisme enclenché. L’Iran est voué à la destruction… sauf capitulation en rase campagne de ses élites dirigeantes. À ce titre il est vrai que des élections présidentielles auront lieu en Iran en juin 2013. Rien n’indique cependant que les nouveaux dirigeants pourraient réorienter - du tout au tout - l’actuelle politique de la République islamique, ni, que de l’autre côté M. Obama veuille se déjuger en acceptant de négocier directement avec la théocratie parlementaire iranienne.

FR - Mais pourquoi au final l’Occident est-il si acharné contre l’Iran ? Le nucléaire est-il la seule ou la vraie raison ?

JMV – Le nucléaire n’est de tout évidence qu’un prétexte. Une grosse ficelle du même genre que les « armes de destruction massive » qui ont servi à tétaniser les opinions publiques occidentales et à lancer la croisade pour la démocratie en et contre l’Irak. Le 14 novembre dernier « Le Parisien » nous expliquait doctement que « selon les experts internationaux, le programme iranien se poursuit lentement mais sûrement malgré les sanctions économiques qui étranglent le pays. C’est une question de mois pour que Téhéran parvienne à ses fins », analyse un diplomate français. « Chaque jour qui passe nous rapproche peut-être d’une issue dramatique ». Observons que nul ne sait précisément qui sont « les experts internationaux » ni qui est le « diplomate français » ici mentionné. Tout cela n’est pas sérieux, mais c’est à l’image de ce que nous serinent quotidiennement grands et petits médias : une menace croît à l’Est qui est en passe de se muer en danger imminent. Conclusion : l’intervention est inéluctable. Répété mois après moi, semaines après semaines, années après années ce type de discours apparaît comme une fatalité et plus encore, comme une nécessité. La raison désarme devant tant de constance et d’énergie dans le prêche du malheur… et parce que dans nos magnifiques démocraties le peuple – de toutes façons désinformé à mort - n’est jamais consulté pour ce qui engage son avenir, l’opinion subit et accepte, toujours et encore. Et que pourrait-elle faire d’autre puisqu’elle ne dispose d’aucun choix alternatif possible ? Chacun sait pourtant que la possession d’une ou plusieurs têtes nucléaires ne feraient pas de l’Iran un adversaire redoutable face aux deux ou trois cents vecteurs de mort atomique que déploie Israël. Au fond, tout cela serait risible si ce n’était atrocement tragique. N’est-ce pas M. Rocard, l’ancien Premier ministre, qui, transverbéré par un trait de lucidité - mais à moitié goguenard et satisfait de lui-même comme seuls savent l’être les « égrotants » - s’exprimait ce dernier printemps en ces termes [[Libération 2 mars 2012] : « Nous avons une stratégie américano-anglaise… de torpiller toute possibilité de discuter sérieusement avec les Iraniens. Et même de faire un peu de provoc de temps en temps. Comme s’il s’agissait de préparer une situation de tolérance rendant acceptable une frappe israélienne. Dans cette hypothèse, la guerre devient une guerre irano-syrienne soutenue par la Chine et la Russie, comme on le voit à l’Onu, contre en gros l’Occident et ses clients. Et l’Europe se tait. C’est une affaire à millions de morts, l’hypothèse étant que ça commence nucléaire. Je connais bien ces dossiers et je n’ai jamais eu aussi peur. Nos diplomates ont perdu l’habitude de traiter des situations de cette ampleur et tous nos politiques jouent à se faire plaisir avec des satisfactions de campagne électorale. Ce qui est nouveau, c’est l’intensité des dangers par rapport à un état d’esprit futile. Autre nouveauté, ces dangers sont extérieurs, résolument mondiaux. Il n’y a que l’Amérique latine et l’Australie pour avoir une chance d’y échapper. Aucun grand pays, même la Chine ou les États-Unis, n’y peut quelque chose à lui tout seul. Il n’y a de réponse que dans une consultation mondiale attentive dont tout le monde se moque… Ça me rend malade ». L’agneau de la fable - innocent ou pas, là n’est pas la question – face au loup dominateur et sûr de lui, est forcément perdant : le premier démuni pollue l’eau du maître des lieux, l’autre manie la rhétorique sans appel du dominant. Iran/État-Unis, toutes proportions gardées, le schéma est à l’identique avec à l’arrivée, sans doute, le même résultat.

FR - Mais quels intérêts l’Iran menace-t-il concrètement ?

JMV - L’Iran ne menace personne mais barre le passage à une foultitude d’intérêts. Comme déjà dit, il ne faut pas réduire comme cela a été fait pour l’Irak, la question à sa seule dimension géoénergétique. Pour faire court disons qu’un processus d’unification global du Marché est en court et que l’Iran y fait obstacle. Après tout, il s’agit d’un pays où les prêts financiers taux usuraires sont interdits cela seul constitue un casus belli pour les potentats de la Finance mais pour tout le système. Où l’Iran se soumet, accepte sa conversion aux dogmes du Monothéisme du Marché, ou bien doit se résoudre à se voir effacé de la Carte du Temps. À prendre ou à laisser. Sauf miracle, révolutions, effondrement des nations occidentales sous l’effet de la crise systémique…

FR - Quelles sont, à votre avis, les issues possibles ? La guerre est-elle inéluctable ou encore évitable

JMV - Obama veut ou voudrait temporiser. Sa préférence va aux stratégies indirectes, entre autres la subversion, l’étranglement par les sanctions, les révoltes populaires encouragées et soutenues de l’extérieur. Et cela marche. Les sanctions commencent à mettre l’Iran à genoux. Le peuple souffre. Les gens du Département d’État et les adeptes du smart power – le gros bâton subtil - comptent à ce titre sur un soulèvement de la population. De ce point de vue, pour le Département d’État, le président Ahmadinejad est devenu un personnage « contingent ». Il n’est plus le paramètre central. Les prochaines élections présidentielles pourraient en effet conduire à la tête des personnalités plus dures voire plus intransigeantes que l’actuel président. En tout cas, les stratèges de la terreur veulent d’abord priver l’Iran de ses bases avancées : celles du Liban, c’est-à-dire le Hezbollah ; de Syrie contre laquelle les coups de boutoirs se multiplient. En un mot, il s’agirait de ne pas aller trop vite en besogne, d’assurer les arrières, de déblayer le terrain et de faire le ménage avant de s’attaquer au sanctuaire iranien. Les autres, les faucons, veulent fondre sur la proie sûrs qu’ils sont de l’écraser sous leurs bombes en raison de leur infernale supériorité ; à savoir une maîtrise absolu des mers, de l’air et de l’espace… des espaces devrait-on dire puisqu’outre l’espace extra atmosphérique il est désormais question de guerre à outrance dans le cyberespace. Or les Occidentalistes sont déjà allés top loin. Ils n’ont d’ailleurs pas pour habitude de reculer. La Syrie mise à feu et à sang est un bon exemple de la détermination du camp israélo-américain, de leurs alliés, commensaux et satellites. Ils iront donc jusqu’au bout. Sauf que nul n’est vraiment assuré du résultat. Une victoire militaire coûtera de toutes façons cher, même si ce n’est pas à court terme. Car nul ne peut impunément et indéfiniment défier voire mépriser une communauté internationale en pleine mutation… Communauté des nations à présent traversée par les courants invisibles d’une information non filtrée véhiculée par la Toile. Dans l’actuel contexte de crise systémique, personne ne peut exclure non plus des révoltes en Europe et aux États-Unis. Une hypothèse qui devient chaque jour de moins en moins absurde pour ne pas dire de moins en moins « improbable ». L’hybris des maîtres du monde est telle qu’ils croient encore pouvoir contenir ou canaliser des mouvements populaires de grande ampleur. L’histoire certes se répète souvent, mais c’est refuser de tenir un compte exact des transformations sociétales en cours ou déjà accomplies. L’intelligence et la culture des dirigeants occidentaux promus par le cirque médiatique et le bastingue démocratique, ne sont plus à la hauteur des défis actuels. Sur ce point nous sommes entièrement d’accord avec Michel Rocard. Mais pas pour les mêmes raisons. En vérité, sauf miracle, nous irons à l’abîme parce que ces gens veulent y aller et ont décidé de nous y emmener avec eux, assurés qu’ils sont de n’avoir pas à payer le prix du sang versé. Le sang des autres, bien entendu.



Entretien conduit pour Geopolintel par Francis Ros
Iran, la destruction nécessaire - Geopolintel

Cette révolte sociale qui gronde contre le gouvernement Ayrault


Alors que la crise bas son plein (et qu’elle n’est pas près de finir de part sa nature même), désolé de me répéter, mais les chiffres sont là. Et comme je l’ai déjà dit, la précarité touche 1 Français sur 8 dans sa chair, et quand on parle de vulnérabilité en 2012 ce sont 50.000 familles de nos compatriotes qui se retrouvent à la rue… Alors que paradoxalement, comme on l’a vu récemment, l’argent coule à flots pour des Salafistes en Syrie. En France, les expulsions continuent. Ainsi le 27 novembre (aux portes de l’hiver) à l’aube, de l’ancienne clinique de Pacé en Bretagne ce sont 250 personnes (dont de nombreux enfants en bas âge), migrants en situation régulière ou demandeurs d’asile, qui ont été expulsés par les forces de l’ordre, malgré la trêve hivernale
À notre Dames-des-Landes après les échauffourées le constat est aussi amer. Un médecin présent le week-end dernier a même dû alerter le préfet, tant les blessures infligées par les forces de l'ordre étaient graves. Après des mois de palabres les ouvriers de Florange sont déterminés comme au premier jour et font face au discours halluciné de Mme Parisot, tandis que simultanément un à un les emplois français sont délocalisés à cause de la réglementation européenne. Nous faisons face docilement à cette dernière, qui est tapie comme une bête immonde dans l’ombre des traités internationaux, prête à sauter sur la France pour lui imposer LÉGALEMENT sa prochaine pilule de diktat libéral. Le climat dans le royaume de France se tend franchement… Les gens sortiraient- ils de leur léthargie morbide ? Il faut donc que cette manifestation du 1erDécembre (et celles qui suivront...), soit l’occasion de rappeler unanimement haut et fort nos revendications.
Car sachez que le temps est compté…, Ceci avant que le reste de nos institutions et moyens légaux ne soient eux aussi « détournés » et « neutralisés », et que plus rien ne soit possible individuellement et collectivement… Du reste avez-vous déjà eu à faire face à un virus informatique ?
Alors cela vous sera d’un grand enseignement…
Amicalement,
F.
manif1.jpg
Une manifestation des chômeurs et précaires aura lieu le 1er décembre à Paris, à l’appel des associations et collectifs de chômeurs et précaires, de Stalingrad à Place de Clichy. « Aujourd’hui, la proportion de chômeurs non indemnisés n’a jamais été aussi élevée pendant que l’on subventionne les entreprises avec des milliards de dégrèvements et de cadeaux fiscaux », alerte le collectif Les CAFards. Basta ! relaie leur appel.
Ce rendez-vous du premier samedi de décembre est organisé depuis la fin des années 90. A l’époque déjà, la gauche était aux manettes. Des mobilisations successives exigeant l’indemnisation de tous les chômeurs, une hausse de 1 500 F des minima sociaux et l’ouverture du droit au RMI aux moins de 25 ans, avaient culminé lors de l’hiver 1997/98, avec des occupations d’ASSEDIC, d’ANPE, de mairies, de CAF, de centres d’action sociale municipaux et d’autres locaux partout en France.
Le gouvernement avait alors concédé la création d’un « fonds d’urgence sociale » [1] avant d’envoyer partout la police expulser les occupants. Devançant les surenchères travaillistes de Sarkozy [2], le premier ministre de l’époque, Lionel Jospin, avait osé déclaré : « Je préfère une société de travail à l’assistance »... [3]
Aujourd’hui, la proportion de chômeurs non indemnisés n’a jamais été aussi élevée (seuls 41% des chômeurs reçoivent une alloc’ de Pôle emploi), pendant que l’on subventionne les entreprises avec des milliards de dégrèvements et de cadeaux fiscaux, au nom de la « compétitivité », Hollande annonce que l’austérité sera mise en œuvre par les collectivités territoriales, et, déjà, des présidents socialistes de conseils généraux se vantent de supprimer le RSA à des centaines de personnes, comme en Ariège...
Formatés par la haute école de commerce, défenseurs acharnée de l’économie, c’est-à-dire de la politique du capital, nos dirigeants préfèrent financer des grands projets à la fois inutiles et nuisibles, tel l’aéroport de Notre Dame des Landes, rendre plus « productifs » les outils d’un contrôle social destiné à nous enfermer dans la concurrence [4] et à clore l’horizon que de subordonner leur action aux besoins et aux aspirations de la population.
Bien que cette manifestation du 1er décembre, devenue « traditionnelle », fasse principalement figure de rituel mémoriel un peu vide, désincarné, cette échéance reste pour les vaincus que nous sommes, comme le montre chaque jour, un moment qui témoigne de l’existence d’une dissension face à la barbarie inégalitaire qu’implique la domination de l’argent roi. Un jour, à nouveau, c’est sur la tête des rois que nous marcherons.
En solidarité avec le « Collectif des mal logés acharnés », soyons nombreux à participer à la MANIFESTATION de CHÔMEURS et PRÉCAIRES du 1er Décembre.
Rendez-vous Samedi à 14h, à la Rotonde de Stalingrad, M° Jaurès ou Stalingrad. Amenons pancartes, musique, casseroles, tracteurs…
Les CAFards, collectif de chômeuses et précaires
Source : Cip-Idf

NOTES

[1] La création de ce fonds d’urgence avait permis de constater que des centaines de milliers de pauvres qui en faisaient la demande étaient totalement inconnus des services sociaux, pour un aperçu de cette réalité aujourd’hui : Économie du non-recours : 1 650 000 pauvres boudent le RSA.
[3] Voir un tract de l’époque : À gauche poubelle, précaires rebelles.
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