jeudi 29 novembre 2012
Hollande Ayrault autant impopulaires que Copé Fillon
Le blayraut de l'ayrautport l'a achevé
De l'arrestation d'Aurore Martin au matraquage en direct des opposants à l'ayrautport de notre dame des Landes en passant par le pacte de con-petitivité c'est une politique libérale réprésive de droite affirmée
Ils ont remplacé subrepticement la politique sociale dite kénésienne de la demande par une politique ultra-liberale de l'offre en couinant à la révolution Copernicienne.
Ajouter le matraquage en direct par les CRS d'opposants pacifiques et vous avez toute la dimension de la trahison dont est capable et coutumier le PS. La fourberie se paie comptant dans les enquètes d'opinion. Elles se paie aussi à crédit avec les intérets au moment des consultations électorales
Le changement reste à construire, il ne pas tout attendre du politique.
Le monde associatif et la société civile possèdent des femmes et des hommes de grande qualité, d'honnêteté avec des idées novatrices.
Les députés et sénateurs sont nos salariés, il me semble indispensable de le rappeler.
L'offre des partis politiques n'est pas à la hauteur, aux citoyens de s'emparer non seulement du débat mais également des institutions pour créer le changement.
Les illusions sont mortes
"Réenchanter le rêve français" ? Il s' est bien foutu de nous !
Depuis 30 ans (voire 200 ans) les politiques nous enfument en entretenant des illusions.
L'état de grâce n'a duré que deux mois avec Flanby. Il n'y a pas d'illusions. Elles sont inventées par les braves gestionnaires de la société capitaliste, maniées comme des hochets par les larbins des riches et du Kapital comme Hollande et Sarkozy pour mieux sodomiser les travailleurs.
Hollande est un libéral-bourgeois de province, un illusionniste grossier avec ses formules de démagogue, il roule pour les magnats du Kapital et si un jour il y a des émeutes, une guerre civile, une révolution, on ne l'oubliera pas, lui, Aubry, Royal, DSK, Sapin, Lamy le parrain de la scélérate OMC, etc. Non, on ne les oubliera pas, les capitalo-larbins du PS, ils paieront aussi....
La flexisécurité du MEDEF c'est maintenant !
CDI intermittent que je leur ai dit !
« Avec la flexibilité ou “ flexisécurité ”, le Medef propose un véritable marché de dupes entre employé et employeur », constatent Guillaume Balas, secrétaire général du courant Un Monde d’Avance, membre du bureau national du Parti socialiste, et Delphine Mayrargue, secrétaire nationale à la formation au PS, qui demandent au gouvernement de réaffirmer « un certain nombre de principes fondateurs de l’ordre public social ».
A l’instar de l’ensemble des pays européens, la France est aujourd’hui ravagée par l’insécurité sociale. Chômage élevé, forte précarité, multiplication des plans sociaux, développement de la pauvreté : tous les indicateurs sont au rouge.
Ce contexte sert aujourd’hui d’alibi au patronat pour avancer ses solutions ultralibérales et exiger le démantèlement des droits sociaux. Dans cette vision, le risque n’est plus collectif, mais repose uniquement sur les salariés qui deviennent les seuls responsables de leur situation. C’est désormais à eux, et non à des réalités macroéconomiques, que l’on devrait imputer le chômage de masse ou le problème de compétitivité des entreprises.
Dans un tel contexte, les négociations sur l’emploi ne pourront en aucun cas déboucher sur un compromis équitable. Traiter de réformes dites structurelles dans une conjoncture très dégradée revient à fermer les yeux sur l’essentiel (la crise) et à agir dans une période particulièrement défavorable au salariat qui subit fortement la pression du chômage.
Nous en appelons au gouvernement pour qu’il réaffirme un certain nombre de principes fondateurs de l’ordre public social. C’est maintenant, au cœur de la crise, que doit être assurée la mise en sécurité sociale professionnelle des salariés.
« Donne-moi ta montre, je te donnerai l’heure »
Dans cette période, il est toujours utile de rappeler que le droit du travail n’est pas un outil de gestion de l’entreprise. Les protections garanties par celui-ci sont la juste contrepartie de la subordination salariale. L’oubli de ce principe fondamental déboucherait sur un grand bond en arrière dans les rapports sociaux.
Avec la flexibilité ou «flexisécurité», le Medef propose un véritable marché de dupes entre employé et employeur, qui peut se résumer à : «Donne-moi ta montre (ta protection contre le licenciement), je te donnerai l’heure (les droits au chômage que tu as déjà, sans nouveau droit substantiel)».
Cette manœuvre tend en outre à consacrer une vision mercantile du travail où l’employé, ramené à une simple variable d’ajustement, n’a d’autre choix que de se prendre en main pour améliorer « son employabilité ». Mais tout n’est pas négociable : on ne négocie pas de contrepartie à la précarité ! Il faut au contraire mettre tout en œuvre pour la réduire.
Construire de nouvelles protections sociales
Sous la pression du chômage de masse, les formes de la mobilité professionnelle ont muté, avec une contraction des mobilités volontaires (démissions) et un développement des mobilités contraintes (licenciements, emplois précaires). De fait, le statut de l’emploi ne constitue plus un socle suffisamment stable.
Dans cette situation, il faut étendre les droits du travail (formation, ancienneté, congés...) au-delà de l’emploi et assurer la transférabilité d’un emploi à l’autre. La notion de parcours professionnel que nous souhaitons promouvoir relève d’une vision dynamique qui peut permettre un réel progrès social. Dans cette approche, la période de chômage ne constituerait plus une sortie du monde du travail mais une transition vers l’emploi. De même, dès lors que l’entreprise ne garantit plus « l’emploi à vie », il est de sa responsabilité d’assurer formation, maintien et développement des compétences de ses salariés. Il en va d’ailleurs également de sa propre compétitivité.
Enfin, gardons à l’esprit que trop individualiser les droits limite de fait les leviers d’intervention pour une politique publique de l’emploi. On ne peut donc ni s’engager à simplement équiper le salarié pour qu’il affronte seul le marché du travail, ni se contenter de telles mesures.
Comme le souligne l’OFCE, la lutte contre le chômage passe d'abord par une politique macro-économique ambitieuse (relance) et une politique industrielle volontariste.Certainement pas par un empilement de réformes structurelles qui ne résoudront rien.
Dans le contexte social actuel et en tenant compte des réalités économiques, nous devons bâtir un nouveau compromis social offrant de nouvelles protections. Il y a de la marge pour des négociations sociales, mais pas sur les bases viciées imposées par le Medef.
UMP : La Copé pleine courage Fillon !
Un Sarkozy peut en cacher un autre ! |
Machine à perdre
L’union fait la force, dit-on. Mais des forces antagonistes ne s’aimantent pas, elles se repoussent. Depuis 2007, l’UMP a perdu toutes les élections, y compris la présidentielle.Elle est même capable de perdre une élection interne : faut le faire !
Cela devrait les questionner, mais non, rien. Pas d’autocritique, encore moins d’état des lieux du sarkozysme. Pour leur salut, tôt ou tard, ils devront tuer le père et ses affidés qui les ont conduits dans cette impasse. Persuadé de gagner, il n’avait pas assuré « sa succession ».
La France Forte est devenue la Droite Morte. Et l’UMP Une Machine à Perdre.
Ploutocrates en folie
Les hommes sont ce qu’ils sont. On n’a que les politiques qu’on mérite. C’est parfois en temps de crise que certains se révèlent.Apparemment, le salut de ce parti ne viendra plus de ces Copé-Fillon, qui se sont sabodés, discrédités sur la place publique.
Sur ce point, droite-gauche, c’est bonnet blanc et blanc bonnet.
Comment, au 21ème siècle, nos hommes politiques en sont encore à trafiquer, à bourrer les urnes comme sous la 4ème République ou pire dans une République de facade ?
Ca en dit long sur leur confiance dans la démocratie et plus encore sur leur état d’esprit : des tripatouilleurs, des tricheurs à la petite semaine. Copé, rigide, droit dans ses bottes à la Juppé à qui il vient de faire un superbe bras d’honneur, se retranche derrière les sacro saints statuts et les résultats de la commision qui lui sont tout acquis, alors qu’il les a allègrement bafoués en se proclamant vainqueurs avant même la décision finale de la COCOE.
Fillon, sans doute floué, a aussi un orgueil démesuré et sous ses airs de Droopy, c’est peut-être le plus teigneux des deux.
Buisson ou De Gaulle ?
Le seul point positif de ce pataquès électoral, c’est que cette crise intestine va peut-être permettre de clarifier définitivement l’orientation du premier parti de droite, qui se trouve miné dans ses fondements par une ligne de fracture, non pas hydraulique, mais politique et idéologique.Contrairement à l’image qui émane de ce vaudeville médiatique, nous ne sommes pas dans la posture, voire dans l’imposture, mais bien dans le disque dur, une crise d’identité qui touche à son ADN : Aujourd’hui qu'est ce que l’UMP ?
La ligne Buisson qui lorgne clairement du côté de l’extrême droite ou la ligne plus traditionnelle, humaniste et gaulliste, comme l’ont voulus ses pères fondateurs ?
Tant que cet abcès ne sera pas crevé, tranché, ce parti ne s’en relèvera pas. Il ressemblera à un vilain canard boiteux, pour ne pas dire un canard sans tête qui continu de courir uniquement animé par ses terminaisons nerveuses.
L'UMP se trouve face à un choix cornélien vaut-il mieux perdre une élection que perdre son âme ? Rappelez-vous la phrase de Guaino : « la défaite morale engendre inéluctablement la défaite politique »
Clash à Bruxelles guerre à l' UMP : La France mal barrée
Le personnage Hollande
Comme quand il était premier secrétaire du Parti socialiste autrefois, son inertie attise l’agressivité de ses concurrents qui, ne parvenant pas à s’en prendre à lui, finissent par s’entre-dévorer...
Fidèle à lui-même, Hollande a également choisi d’être illisible pour achever de désorienter ses contradicteurs !
Là c'est vraiment inquiétant. On en connait tous des gens comme ça dans notre entourage : autour d'eux c'est un champ de ruine mais ils sont tellement gentils...
Comme frappé de stupéfaction face à l’augmentation vertigineuse du chômage à laquelle il répond par la création d’emplois de colleurs de timbres dans les associations et les collectivités locales, notre gouvernement est désemparé.
Van Rompuy : retour à la semaine des 40 heures sans augmentation de salaire
La divine providence socialiste, plus connue sous le nom de conflit Copé / Fillon, a épargné à Hollande et le constat médiatique de son fiasco européen à l’occasion du dernier sommet consacré au budget de l’Union les 22 et 23 novembre.
Arrivé à Bruxelles pour pourfendre la perfide Albion et l’isoler diplomatiquement, François Hollande a rapidement baissé pavillon. Ne pouvant plus compter sur le soutien de Merkel, il n’a pu contrer Cameron qui persiste à réclamer des coupes drastiques dans les budgets européens.
Peu à peu, cette philosophie prévaut et l’on voit Herman Van Rompuy concéder le retour à la semaine des 40 heures pour les fonctionnaires européens, sans augmentation de salaire.
Obnubilé par la défense de la Politique agricole commune (PAC), Hollande a cru obtenir un effort budgétaire de la part de Van Rompuy en sa faveur. Mais ce geste s’est aussitôt traduit par une coupe envisagée de 13 milliards d’euros dans les budgets d’investissement prévus pour les grandes infrastructures et la croissance. Donc par une remise en cause directe du pacte qui a justifié la ratification du traité "Merkozy" que le candidat normal dénonçait avant son élection. L’incohérence règne.
Ces négociations n’ont de toute façon rien donné, le sommet ayant été ajourné et les décisions renvoyées à 2013, si elles sont prises un jour. Notre président n’a alors trouvé qu’à singer une fois de plus Mitterrand en parlant de "donner du temps au temps".
Mal barrés
Entre Flamby, 1er du nom, qui se la roule en attendant que les impôts rentrent et que la croissance nous tombe du ciel et les deux autres pingouins de l'autre bord qui se tirent dans les pattes... on a plus aucune issue possible...
Il faudrait un grand coup de balai et virer tous ces dinosaures ronds de cuirs, qui ne pensent qu'à leur égo et qui se foutent pas mal de la situation économique du pays.
En attendant les entreprises vont crever les unes après les autres en 2013, avec une consommation en berne, le bâtiment à l'arrêt et l'automobile en chute libre.
Comme dit Flamby, il faut laisser le temps au temps... amis nouveaux chômeurs, le changement c'est maintenant !