mercredi 7 novembre 2012
La Grèce entre fureur et divisions avant un nouveau tour de vis
«Ils me rendent malade. Assez, assez, assez!"
«Nous ne les laisserons pas détruire le pays."
"Ils ont pris tout ce que nous avons - notre argent, nos emplois, nos vies - et ils ne s'arrêteront pas jusqu'à ce qu'ils aient achevé de satisfaire les Européens», a déclaré Popi Alexaki, 40 ans, ancienne infirmière dans un cabinet de dentiste qui a perdu son emploi en Août.
Les Grecs cherchent un moyen de dénoncer un gouvernement qu'ils accusent d'épargner les riche du pays de la douleur de la crise tout en approfondissant une récession qui a effacé un cinquième de la production du pays
Samaras coincé
Le Gouvernement de coalition en Grèce espère surmonter ses propres divisions et défier la fureur des manifestants aux portes du parlement, mercredi, pour faire passer un plan d'austérité nécessaire pour assurer une injection d'aide et éviter la faillite.
Au programme, des compressions budgétaires, des hausses d'impôts et encore une réformes du travail accompagnée de réductions de salaires.
Le plus petit parti de la coalition conservatrice-libérale s'oppose à ces mesures, laissant Le Premier ministre Antonis Samaras avec une marge de seulement une poignée de votes.
Le vote est le plus grand test pour le gouvernement Samaras depuis son arrivée au pouvoir en Juin.
Un «oui» va donner de l'argent à Athènes pour consolider ses banques en difficulté et rembourser la dette venant à échéance fin du mois. Un «non» pourrait déchirer sa fragile coalition.
Juncker en décalage
Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe des ministres des Finances de la zone euro, dit que la Grèce n'avait pas d'autre choix que de continuer de douloureuses coupes dans son secteur public pléthorique.
«Nos amis grecs n'ont pas d'options ou de choix,» at-il dit depuis Singapour...et j'ai l'impression que les réformes sont de mieux en mieux comprise par les citoyens grecs."
Grande Pyramide de Gizeh : des questions génantes depuis des siècles
LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES
Que sait-on réellement sur la grande pyramide de Gizeh ?
Imaginez un film qui modifie à jamais votre vision du passé.
Imaginez que l’on découvre un pan oublié de notre Histoire.
Imaginez que cela puisse concerner notre avenir.
Imaginez que ce ne soit pas une fiction…
Voici tout ce qu’est LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES, l’enquête qui change le monde.
L'histoire enseignée dans les livres d'école est fausse et incomplète
La théorie de l'évolution ne laisse aucune place à d'éventuels géants humains. Des auteurs affirment toutefois que, loin d'être des créatures légendaires ou mythiques, les géants humains ont bien existé. Des découvertes d'ossements de géants sont périodiquement publiées, apportant de la matière aux tenants de ces thèses.(wikipédia)
Ils possédaient aussi des techniques et technologies (technologies ne veut pas forcément dire circuits électroniques, composants miniatures, logiciels et puissance de calculs...) qui n'ont pas encore été découvertes ni comprises; ou bien déjà découvertes mais pas forcément dévoilées au grand public ; ou directement sous nos yeux, mais on y prête aucune attention.
Beaucoup d'erreurs dans les tentatives de datations et d'estimations; le carbone 14 ne suffit pas à déterminer une période.
Et l'ego de beaucoup de scientifiques depuis 2 ou 3 siècles, voir depuis plus longtemps, qui refusent d'accepter l'idée qu'il pouvait y avoir des humains ou autres êtres plus intelligents qu'eux et qui refusent toutes possibilités, hypothèses, suppositions, théories et mêmes des faits et vérités qui ne se conforment pas à leur "pensée dominante"...
Exemple: les cartes de Piri Reis et d'autres cartes au fil des siècles montrent que certaines personnes (qui ? des savants ? des élites ? les gouvernants de l'époque ? d'autres personnes ?) détenaient des connaissances pas forcément publiques.
Dans la Grèce d'après c'est troc colocation et consommation à minima
Les néo-Grecs arrivent
de Cedric Citharel de Retour en Europe - Back to Europe
The new Greeks are coming
La dernière fois que je discutais avec l'un de mes voisins, quand je lui ai expliqué comment j'essayais de vivre, il m'a dit :
— Alors, tu es un néo-Grec !
Comme je lui ai demandé ce qu'il entendait par là, il m'a fourni quelques explications.
Le Grec, c'est un type un peu magouilleur, bosseur, qui passe des heures à travailler pour faire vivre sa famille. Le néo-Grec, c'est un type qui n'a pas de boulot fixe, qui passe pas mal de temps au café, et qui se débrouille pour vivre, sans faire trop d'efforts.
J'ai pris ce commentaire comme un compliment, d'autant plus qu'il était fait avec le sourire, mais je lui ai tout de même demandé de m'expliquer son point de vue.
D'abord, ce qui caractérise le néo-Grec, c'est sa débrouillardise. Il travaille le plus souvent au noir, vit dans une collocation ou dans l'appartement d'un ami qui vit à l'étranger. Dans ce dernier cas, il s'occupe de l'entretien et paye les charges et les taxes. Beaucoup de propriétaires aiment mieux ça, plutôt que de laisser un appartement vide. Le néo-Grec rend facilement service à ses amis, et attend d'eux qu'ils lui trouvent des clients capables de le payer pour faire le même travail. Aller faire de la peinture chez un pote, en échange d'un repas et d'une bière, ne lui pose aucun problème, d'autant plus que ce même pote donnera son numéro à tous ses voisins qui voudront faire faire de travaux de peinture chez eux.
Autre caractéristique, du néo-Grec, il consomme a minima. Chez lui, il a une paire de baskets, une paire de chaussures d'été et une paire de chaussures d'hiver. Il ne les change que lorsqu'elles sont fichues.
Globalement, il ne passe pas longtemps à se demander comment il va s'habiller le matin puisqu'il ne dispose que d'un ou deux exemplaires de chaque vêtement. À chaque fois qu'il renouvelle un élément de sa garde-robe, il privilégie l'efficacité et la solidité sur le style et sur la mode ; c'est pour cette raison qu'on le trouve souvent habillé en jean, baskets, sweat à capuche.
Les néo-Grecs sont des hommes ou des femmes, ils peuvent avoir entre seize en quarante-cinq ans. On les regarde bizarrement parce qu'ils n'ont pas de projets. Acquérir une maison, fonder une famille, suivre une carrière, tous ces concepts sont totalement inaccessibles aux néo-Grecs qui cherchent avant tout à profiter du moment présent, sans se faire d'illusions sur l'avenir.
Personnellement, je trouve ces néo-Grecs assez sympathiques. Dans la grande tradition hellénique, ils placent la philosophie, l'art et la culture avant la productivité. La seule chose qui me chiffonne chez eux, c'est qu'ils s'adaptent à un système hostile sans chercher à changer les règles du jeu. Ils vivent à côté du système, mais proposent peu d'alternatives. Maintenant, quand j'y réfléchis, je me dis qu'ils ont peut-être raison, que ce système qui nous oppresse s'écroulera tout seul lorsque les néo-Grecs seront devenus assez nombreux et que les anciens Grecs seront trop fatigués pour le porter à bout de bras.
La France sévèrement critiquée par un rapport de l'OCDE sur la corruption
source : Le monde vu de Genève
La France traîne les pieds dans la lutte anticorruption
Paris est épinglé dans un rapport de l’OCDE qui cite l’exemple d’un groupe condamné en Suisse et blanchi outre-Jura.Correspondance à Paris: Jean-Noël Cuénod
La France est sévèrement critiquée par un rapport sur la lutte contre la corruption, publié hier à Paris par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique). Elle est accusée de traîner les pieds dès qu’il s’agit de réprimer ses entreprises et leurs dirigeants, accusés de corrompre des fonctionnaires étrangers. Parmi les experts qui ont examiné le cas français figurent deux Suisses, Olivier Thormann, procureur fédéral en chef, et Benjamin Auderset, de l’Administration fiscale fédérale. Le rapport de l’OCDE n’a pas étudié la corruption interne à la France, mais celle dite «transnationale» qui concerne les pots-de-vin distribués par l’entreprise d’un pays pour s’assurer des avantages dans un autre Etat «client».
Alors que les groupes économiques français déploient une intense activité dans les secteurs où la corruption transnationale est monnaie courante (armement, télécommunication, pétrole, transport), le rapport s’étonne du faible nombre d’enquêtes pénales. Depuis 2008, la justice française n’a lancé que trente-trois procédures dans ce contexte et prononcé que cinq condamnations, quatre personnes physiques et une seule personne morale. Et encore s’agissait-il d’affaires de moindre ampleur, concernant de moyennes entreprises et ne portant que sur des pots-de-vin situés entre 90 000 et 228 000 euros. De plus, les fautifs n’ont écopé que de modestes peines de prison, toutes assorties du sursis. L’amende la plus «lourde» n’a pas dépassé 10 000 euros.
Le cas Alstom et la Suisse

Le rapport compare ce traitement avec celui dont a bénéficié le groupe français Alstom, leader mondial dans la construction de centrales thermiques et de réseaux ferroviaires. «Ce groupe a fait l’objet à l’étranger de plusieurs décisions administratives ou judiciaires définitives pour des faits de corruption d’agents publics étrangers», relève l’OCDE. Le Mexique, l’Italie et la Banque mondiale ont pris des sanctions contre Alstom, de même que la Suisse, précise le rapport: «Le 22 novembre 2011, une ordonnance pénale était rendue par le Ministère public de la Confédération dans laquelle une filiale suisse du groupe a été reconnue coupable de ne pas avoir pris toutes les mesures d’organisation raisonnables et nécessaires pour empêcher le versement de pots-de-vin à des agents publics étrangers (…) en Lettonie, Tunisie et Malaisie».
Et en France? Rien. Ou alors si peu. Deux informations ont été ouvertes par la justice d’outre-Jura contre Alstom, sur la base des informations fournies spontanément par la Suisse dans cette même affaire. Les deux enquêtes pénales se sont conclues par des non-lieux, c’est-à-dire l’abandon des poursuites. Commentaire du rapport de l’OCDE: «Le fait que seules deux informations judiciaires aient été ouvertes à ce jour, laisse interrogateur sur le degré d’investissement des autorités de poursuites françaises en la matière».
Cela dit, les rapporteurs saluent les efforts produits par la France pour enrichir son arsenal anticorruption et citent en exemple une loi nouvelle protégeant les salariés qui dénoncent des faits de corruption dans leur entreprise. Toutefois, cet arsenal mérite d’être complété et, surtout, appliqué de façon plus décidée.
Le secret-défense
L’OCDE met en lumière deux obstacles qui peuvent entraver la lutte contre la corruption, la dépendance des Parquets vis-à-vis du gouvernement et le recours au «secret-défense». En France, les Parquets (procureurs généraux, de la République…) décident de l’ouverture ou non d’une instruction pénale et en définissent le champ d’investigation. Leur pouvoir est donc décisif. Or, ils sont hiérarchiquement liés à un organe politique, le Ministère de la justice.
Quant aux «secret-défense», il a permis d’éteindre maints dossiers brûlants, dont l’affaire Elf.
La France traîne les pieds dans la lutte anticorruption : Le monde vu de Genève
Après les élections américaines, place à la Grèce et sa dette titanesque
source : Le blog de Stéphane Montabert
Le tonneau des Danaïdes
Pour les Européens, l'affrontement entre Barack Obama et Mitt Romney pour la présidence des Etats-Unis offre un passe-temps distrayant. Mais l'événement médiatique américain permet aussi de cacher une actualité autrement plus pressante du côté d'Athènes...
Le problème? La dette, encore et toujours.
Les Grecs ont passé depuis longtemps les étapes plaisantes du "partage des fruits de la croissance", de "l'effort de redressement", de la quête de "compétitivité" et autres escroqueries sémantiques dans lesquelles se vautrent avec délice les politiciens des quelques pays pensant encore avoir une marge de manoeuvre.
Pour les Grecs il ne reste plus que la dette à payer, et elle ressemble de plus en plus à un mur:
La Grèce ayant bénéficié de deux lignes de crédit de quelque 240 milliards d'euros au total de la part de l'UE et du FMI, a vu mécaniquement sa dette croître.Et ce d'autant que les fondamentaux économiques du pays s'effondrent et que le programme de privatisations, censé aider le pays à la résorber, a pris un énorme retard.
Comment un pays aux bons soins du FMI et de l'Union Européenne - dont la compétence n'est plus à prouver - peut-il encore se débattre dans la dette? C'est à n'y rien comprendre. On serait même tenter d'en accabler le peuple grec, tiens.

Depuis maintenant quelques années, la Grèce est soumise à un régime de cheval de réduction de ses dépenses publiques - en théorie, comme nous le rappelle l'éditorialiste de Contrepoints. La réalité est un petit peu plus compliquée.
Pour améliorer son bilan comptable, l'Etat grec dispose de plusieurs méthodes qu'on peut grosso-modo regrouper en trois catégories:
- La réduction "globale" des dépenses ;
- La privatisation de secteurs d'activité ;
- La hausse de la fiscalité.
Or, il se révèle que ces trois leviers n'ont rien d'équivalent. Le premier - baisser les rentes, salaires et émoluments de tous ceux qui dépendent de l'Etat - a l'avantage de répartir l'effort sur tout le monde. La pilule est difficile à avaler mais s'impose à l'aide de slogans à base de "partage" et de "solidarité". Les obstacles restent nombreux, notamment législatifs, face à des populations vulnérables comme les retraités.
Démocratiquement, l'approche est dangereuse, et incompatible avec le niveau de réduction concret qu'il faudrait atteindre pour que la méthode soit efficace.
Deuxième levier, le seul qui soit libéral et qui finira par s'imposer par la force des choses une fois la faillite consommée, revient à réduire le périmètre de l'Etat. Pour utiliser un vocabulaire employé dans le privé, l'Etat arrête de s'immiscer dans des secteurs d'activité non-essentiels pour ce recentrer sur ses activités de base, c'est-à-dire les fonctions régaliennes de justice, police et armée. Le reste, il le laisse à la société civile.
Dans une optique de retraite ordonnée (ce qui n'est évidemment pas le cas pour une faillite brutale) les pans du secteur public à l'abandon devraient être revendus. Il s'agit alors de renverser des forteresses du syndicalisme local pour les rendre au marché libre. Ce n'est pas simple: d'abord, ces bastions sont défendus par des gens ayant le secteur privé en horreur ; ensuite la revente prend du temps ; et enfin, la valorisation de ces ventes est souvent décevante.
Peu de clients se pressent au portillon pour acquérir rubis sur l'ongle des secteurs d'activité sinistrés par des décennies de mauvaise gestion étatique. Les investisseurs privés, vils capitalistes, espèrent acheter pour gagner de l'argent, certainement pas se ruiner pour acquérir à prix d'or des ateliers obsolètes garnis d'un personnel acrimonieux. Entre ce que l'Etat pense détenir et le prix auquel il parvient éventuellement à vendre, il y a un monde.
Cette situation se vérifie en Grèce. Le pays devrait ainsi lever 8,8 milliards d'euros d'ici la fin de l'année 2015, au lieu des 19 milliards qu'Athènes s'était engagée à lever en contrepartie d'une aide internationale. D'après un rapport, l'objectif "à long terme" de réaliser 50 milliards d'euros de recettes grâce aux privatisations est "repoussé".
Reste la troisième solution, celle de facilité par excellence: la fiscalité. En ce moment, les contribuables grecs en voient de toutes les couleurs, mais les veinards avec un emploi ne sont pas les seuls à être de la fête. Les pauvres et les chômeurs n'ont même pas la consolation d'échapper aux prélèvements obligatoires, devant s'acquitter de 23% de TVA sur tout ce qu'ils arrivent encore à consommer...
La Grèce (et une bonne partie de l'Europe, France incluse) ayant dépassé le point d'équilibre de laCourbe de Laffer, elle expérimente très concrètement la sagesse populaire selon laquelle trop d'impôt tue l'impôt.
La Grèce s'apprête donc à vivre une sixième année de récession consécutive - moins 6,5% de PIB cette année. Et je prédis sans peine une belle continuité de la trajectoire jusqu'à ce que les Allemands disent Nein et provoquent une faillite avec pertes et fracas.
Au vu des échéances électorales outre-Rhin, le mot fatidique devrait être prononcé en 2013.
Pour convaincre les plus réticents, ce petit tour d'horizon ne serait pas complet sans un graphique évocateur:

(source)
Vous la voyez, la belle courbe atteignant 120,5% d'endettement en 2020? Moi pas.
L'explication est évidente: l'économie grecque se délite à un tel rythme que le désendettement poussif de l'Etat ne suit pas - et ne peut pas suivre. L'économie héllène décroît plus vite que la dépense publique, le rapport entre l'une et l'autre empire. Résultat, la dette "exprimée en pourcentage du PIB" augmente continuellement.
La courbe ci-dessus inclut l'ardoise de 107 milliards d'euros gentiment effacée par le secteur privé (ou semi-privé, disons, dès lors qu'on parle de banques en Europe...) en 2012.
En conclusion:
- La Grèce va encore faire un défaut de paiement. Très bientôt.
- Le secteur privé ayant déjà été lessivé, la prochaine douloureuse sera provisionnée par les fonds européens ou internationaux (FESF, MES, FMI, ajoutez votre acronyme favori ici). On va voir ce que valent leurs garanties lorsqu'il faudra les activer.
Pas sûr qu'Athènes tienne jusqu'à la réélection de Mme Merkel, d'ailleurs.
A Notre Dame Des Landes rien de nouveau !
A Niort, une rue rebaptisée Notre-Dame-des-Landes
La Grande rue Notre-Dame rebaptisée en impasse Notre-Dame-des-Landes par solidarité avec ceux des leurs qui se battent contre l'implantation d'un aéroport de cette commune de Loire-Atlantique, proche de Nantes.
Le "FarWest" attend son heure à l'abri des barricades
Des gros convois (une quinzaine de fourgons CRS , plus une vingtaine de fourgons de gardes mobiles) "protégeant" pelleteuses de la DDEMarcher dans le maïs, les bauges, les forêts. Se déchirer avec les barbelés. Chercher les sentiers passables. Retrouver les amis, les complices. Habiter la nuit. Devenir la nuit, l’esprit de la nuit, qui hulule, qui se déplace comme une nuée pour envelopper les gendarmes, ceux qui refluent et réembarquent dans leurs fourgons, envahis par la crainte de l’inconnu, qui dissout les corps constitués et leur infuse un commencement de panique. Soudain, une impulsion de rage en nous...
Zone A Défendre - Tritons crété-e-s contre béton armé
Dans le Morbihan manifestation pour l'exil politique de Jean Marc Ayrault (port)
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Jean Marc Juppé ou Edith Ayrault ? |
Nous, collectif de citoyens morbihannais, exprimons notre plus vive inquiétude pour le devenir de notre premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Nous avons conscience que, après son opération de sauvetage des pigeons du CAC40, après sa sortie sur le bienfondé d'un débat sur le retour au 39h de travail hebdomadaire et surtout après le marasme de son opération « César » face aux irréductibles de Notre Dame des Landes pour imposer son « ayraultport » au Nord de Nantes, il serait difficile de justifier son maintien à Matignon. Et nous sommes des gens de bon sens : nous n'en demanderons pas tant !
Cependant, que serait le sens de l'hospitalité sans faille des Bretons si nous n'étions pas capable de nous émouvoir à la vue d'un pauvre homme, rejeté de sa terre d'origine (quand on provoque une guerre civile dans sa région, il faut s'attendre à ne plus y être le bienvenu...), abandonné de ses meilleurs amis, raillé de tous ?
Dans notre infinie bonté d'âme, nous souhaitons donc demander à François Hollande de bien vouloir lui accorder l'exil politique vers la presqu'île de Rhuys, à Sarzeau, là où il possède une résidence secondaire. Nous sommes bien convaincus qu'en faisant ce geste historique, la Bretagne sauverait à la fois un homme, mais aussi et surtout le pays tout entier de la ruine à laquelle ce gouvernement le mène si sûrement.
Notre bonté a cependant des limites, et, pour la sécurité publique de notre région, nous exigerons qu'en contrepartie de cet asile paisible où il finira ses jours en paix, Jean-Marc Ayrault ne puisse plus jamais, mais alors jamais, faire de politique.
TOUS ET TOUTES A SARZEAU POUR DEMANDER L'EXIL POLITIQUE DE JEAN-MARC AYRAULT !