samedi 3 novembre 2012

Trierweiler Hollande Royal : Ce triangle vaudevillesque qui stupefie la presse anglophone



Deux chipies et un couillon


Intrigues amoureuses au Palais
Lassé des frasques tapageuses de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, les Français ont opté pour François Hollande comme leur prochain président. Mais l'homme qui a fait campagne en tant que «Monsieur Normal».
Il a été finalement pris au piège entre deux femmes dans un psychodrame tordu qui dure depuis 20 ans !
 Avec un seul tweet, le scandale a éclaté.

Article complet en français (version Google Traduction)

Article original :
The Intrigue Between François Hollande, Ségolène Royal, and Valérie Trierweiler—France's Most Famous Love Triangle | Vanity Fair



Les petites phrases à retenir

« Hollande, après tout, était supposé être "l’homme normal", celui qui ne serait pas un pervers fou comme Dominique Strauss-Kahn ».


« Les amis du couple [Hollande-Royal] disaient toujours qu’il était beaucoup plus talentueux et intelligent qu’elle », (Ali Baddou, journaliste pour Canal Plus).


« Elle n’était pas très curieuse », Thomas Legrand, éditorialiste pour France Inter, au sujet de Valérie Trierweiler.


« Les Français peuvent accepter qu’un homme soit entre deux femmes à une seule condition : que ce soit clairement lui le maître, qu’il tire les ficelles. »


« Pour le moment, aux vues de son image écornée, Hollande est devenu le bouc émissaire de la France. »


« Ironiquement, tout ce que Valérie Trierweiler a fait c’est avoir donné un beau coup de pouce à son ennemie jurée. »



Un charisme de douanier
François Hollande, au centre de l’un des triangles amoureux les plus politiques depuis de longues années », continue l'article, l'auteur est apparemment atterré de voir que les Français ont confié leur vote à cet homme au look et aux manières « dignes de celles d’un douanier » et dont la promesse électorale était d’être « plus chiant que quiconque ».





Medée is burning France ! (oh la la )
Avant F. Hollande était un père de famille normal, mais ça c'était avant !


Dans son édito au vitriol qui accompagne l'article, Graydon Carter compare également Valérie Trierweiler à Médée qui, dans la mythologie grecque, est associée à l’idée de vengeance meurtrière– pour faire court : Médée a multiplié les meurtres après avoir été délaissée par son compagnon, Jason.

Tout en souhaitant "Bonne chance" (en français dans le texte) au nouveau chef de l'Etat, Graydon Carter juge encore, lapidaire :

Ce type de scandale aurait anéanti une carrière aux Etats-Unis.

Voilà pour l’édito, donc. 

Only the beginning...


Ce vaudeville n'a pas d'importance sauf que la communication de l' Etat passe une partie de son temps à gérer ce problème... 
Le service de communication de l'Elysée a demandé à François Hollande de ne pas serrer la main de Ségolène Royal lors de sa venue à l'ONU, il est parti par une porte dérobée pour ne pas la croiser. 
L'Elysée se met tout seul dans des ennuis...ridicules.

Médiacratie qui ne se cache plus
Valérie Trierweiler est journaliste politique et son employeur Paris-Match publie des articles sur des personnalités que la dame a cotoyé intimement sans que le public le sache. 
C’est un problème déontologique important que cette collusion poussée entre la presse et la politique. Les dindons de la farce sont les Français qui ont bien le droit de savoir qui dirige dans les coulisses du pouvoir.
Car quand cette "journaleuse" de Paris Match écrit sur son amant alors qu’il se prépare au combat final pour la présidence de la République, là ce n’est pas déontologique...

Valerie Trierweiler : la première détestée de France

Vanity Fair et le "triangle amoureux" François Hollande - 

Ségolène Royal - Valérie Trierweiler - Lelab Europe1




Le triangle amoureux Hollande-Royal-Trierweiler vu par Vanity Fair

Hollande-Royal-Trierweiler : les Américains moquent ce "triangle amoureux" - Terrafemina




Syrie : Que ceux qui veulent une Guerre civile en France regardent ces images

Mieux vaut être tué au combat en Syrie que de finir prisonnier



Coté rebelles

L'ONU et des ONG internationales ont déjà accusé régime et rébellion de "crimes de guerre et contre l'Humanité" en près de 20 mois d'un conflit qui a fait plus de 36 000 morts selon l'OSDH.

Au moins 28 soldats ont été tués jeudi au combat ou froidement exécutés par les rebelles qui s'étaient emparés de leurs positions près de Saraqeb, a rapporté l'OSDH. Après la diffusion de la vidéo, les Etats-Unis ont exhorté les rebelles à respecter les lois internationales régissant les conflits et la Grande-Bretagne s'est dit "profondément préoccupée". Un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a déclaré pour sa part que "s'il s'agit de massacres avérés", la France "condamne avec fermeté".



Coté Assad


Cette diffusion intervient deux jours après celle d'une vidéo montrant des exactions commises par des insurgés.

Une première vidéo qui, selon le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane, a été tournée en juillet dans la région de Lattaquié (nord-ouest), montre un homme en treillis militaire brandissant une oreille et un couteau en riant face à la caméra.

"Voilà l'oreille d'un chien, on va leur donner une leçon", dit l'homme, faisant allusion aux rebelles.





Une guerre civile est toujours sale, pendant une guerre civile ne tombez JAMAIS prisonniers ! (ou alors attendez vous à vivre PIRE QUE LA MORT)...

Incroyable : François Hollande plus pro Israël que Nicolas Sarkozy



"Il y aussi la tentation pour l'Autorité palestinienne d'aller chercher à l'Assemblée générale de l'ONU ce qu'elle n'obtient pas dans la négociation... Seule la négociation pourra déboucher sur une solution définitive à la situation de la Palestine", a jugé le président français
N'ALLEZ PAS COMME ISRAEL EN 1947 À L'ONU ALLEZ NÉGOCIER AVEC TONTON BENJAMIN...
CA VAUT SON PESANT D'OR !!!!!!


François Hollande envoie un signe très négatif pour la lutte légitime du peuple palestinien pour la création d’un Etat et le respect de ses droits fondamentaux en recevant officiellement le Premier ministre israélien alors que cet Etat est en situation permanente de violation du droit international.

De plus, M. Netanyahu a annoncé l’alliance de son parti le Likoud avec l’extrême-droite israélienne aux prochaines élections législatives et va se rendre sur les lieux des assassinats perpétrés par Mohamed Merah, profitant de ce drame qui a touché la France, à des fins politiciennes.

Un réel changement, exprimant une politique internationaliste de gauche, eût été de condamner les agissements du gouvernement israélien envers le peuple palestinien et d’engager la France de manière forte dans le soutien pour la reconnaissance d’un Etat palestinien à l’ONU, dans ses frontières de 1967, en restant ferme sur le droit au retour des réfugiés et sur toutes les conditions de la viabilité de cet Etat, notamment concernant les ressources en eau. 

En parallèle, il est primordial de faire pression sur l’Etat d’Israël en menant une campagne de sanctions économiques internationales, jusqu’à ce que le gouvernement respecte le droit international et mette fin au régime ségrégationniste qui règne dans les territoires contrôlés et occupés.

Un coup de tonnerre
Qui l’eût cru ? Le président Nicolas Sarkozy s’était longtemps présenté en ami d’Israël, en ami de son premier ministre Benyamin Netanyahou. Il avait accéléré le rapprochement avec cet Etat sur tous les plans, aussi bien politique, militaire, policier, qu’économique. Il ne faisait d’ailleurs que suivre l’impulsion donnée par Jacques Chirac à partir de 2004 (l’histoire du tournant pro-israélien de la politique étrangère française reste à écrire). C’est un ministre de son gouvernement, Bernard Kouchner, qui avait porté, en décembre 2008, le « rehaussement » des relations entre l’Union européenne et Israël.

Pourtant, à la fin de son mandat, Sarkozy avait pris conscience du fait que Netanyahou ne voulait la paix à aucun prix. En novembre 2011, en marge du sommet du G20 à Cannes, il confiait : « Je ne peux plus le voir, c’est un menteur. » Quand l’Autorité palestinienne avait demandé la reconnaissance de l’Etat palestinien, en septembre 2011, la France avait certes refusé de l’appuyer au Conseil de sécurité, mais Sarkozy avait demandé que la Palestine puisse bénéficier d’un statut d’observateur, au même titre que le Vatican ou la Suisse (avant son adhésion à part entière à l’ONU). Il restait à voir comment allait se comporter le nouveau président français.

Dans son programme pour la présidentielle, Holande assurait : « Je prendrai des ini­tia­tives pour favo­riser, par de nou­velles négo­cia­tions, la paix et la sécurité entre Israël et la Palestine. Je sou­tiendrai la recon­nais­sance inter­na­tionale de l’État pales­tinien. » (Lire Dominique Vidal, François Hollande et le conflit israélo-palestinien, AFPS, 7 avril 2012.)

Dans une déclaration datée du 15 juin 2011, intitulée Le Parti socialiste appelle la France et l’Europe à reconnaître l’Etat palestinien pour avancer vers la paix et la réconciliation entre les peuples israéliens et palestiniens, le PS se prononçait donc pour la reconnaissance sans conditions de l’Etat palestinien, et ajoutait même :
« La communauté internationale doit convoquer au plus tôt une conférence de paix sur le Proche-Orient afin de fixer les paramètres de l’accord de paix israélo-palestinien et les engagements de la communauté internationale en matière de sécurité, d’aide économique et de coopération avec la région. »
Il n’était nullement question de reprendre les négociations bilatérales sans conditions...

Désormais au pouvoir, Hollande a totalement changé de discours. Déjà, lors de son intervention à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre 2012 (Discours du Président de la République à l’occasion de la 67ème Assemblée générale des Nations unies), la question palestinienne avait été à peine effleurée :
« Le statu quo que nous connaissons n’est pas une réponse. C’est une impasse. La France, là encore, j’en prends l’engagement, contribuera de toutes ses forces à restaurer les bases d’une négociation devant déboucher sur la coexistence de deux Etats, dont chacun sait bien qu’elle est la seule solution, pour qu’il puisse y avoir une paix juste et durable dans cette région. »

Et la visite de Netanyahou à Paris confirme l’alignement de la politique française, au-delà des habituelles réserves sur la colonisation, dont le caractère rituel serait risible s’il n’était pas dramatique (lire l’excellent éditorial du Monde [1er novembre], Israël-Palestine : l’Europe se renie. Je laisse de côté la question de la visite du premier ministre israélien à Toulouse en hommage aux victimes juives de Mohammed Merah, organisée par ceux-là même qui dénoncent « l’importation » du conflit israélo-palestinien en France et la communautarisation de la vie politique.)

Voici quelques extraits de la conférence de presse des deux hommes qui s’est tenue le 31 octobre (Conférence de presse conjointe du Président de la République et du Premier ministre israélien) :
Après avoir évoqué l’Iran, Hollande aborde le problème israélo-palestinien :
« Le second sujet, c’est le processus de paix. La France souhaite la reprise - sans conditions - des négociations entre Israéliens et Palestiniens. Avec le même objectif, celui que nous poursuivons depuis des années, pour ne pas dire depuis des décennies, c’est-à-dire deux Etats : l’Etat d’Israël avec la sécurité qui doit lui être garantie et l’Etat palestinien qui doit pouvoir vivre. »
« Ces négociations sont espérées et attendues. Je sais qu’il y a des élections dans quelques semaines en Israël, au mois de janvier. Il y a aussi la tentation pour l’Autorité palestinienne d’aller chercher, à l’Assemblée générale des Nations Unies, ce qu’elle n’obtient pas dans la négociation. Seule la négociation pourra déboucher sur une solution définitive à la situation de la Palestine. Voilà l’esprit qui a été le nôtre, le travail que nous avons engagé. »

Deux remarques.
La demande de reprise des négociations « sans conditions » est la copie exacte de la politique israélienne : négocier alors même que la colonisation s’intensifie ; négocier sans aucun cadre est la garantie, comme l’ont prouvé ces dix dernières années, que les discussions n’aboutiront à rien. C’est exactement ce que défend Netanyahou - faisons semblant de négocier...

Recul encore plus significatif : l’idée que l’Autorité palestinienne ne doit pas aller devant l’Assemblée générale des Nations unies pour demander la reconnaissance de l’Etat palestinien. Recul par rapport à Sarkozy, recul par rapport au programme du candidat, recul par rapport au programme du Parti socialiste, recul, surtout, par rapport au droit international, dont personne ne semble se soucier dès qu’il s’agit de la Palestine.

Dans un envoi fait en juillet 2011, j’avais noté que la France et Israël avaient renoué avec 1956, quand les gouvernements socialistes des deux pays s’alliaient pour attaquer l’Egypte et pour développer le programme nucléaire israélien. Est-ce cette alliance qui se consolide aujourd’hui entre un gouvernement de droite et le gouvernement socialiste ? 

Palestine : Hollande en recul par rapport à Sarkozy - Les blogs du Diplo