jeudi 25 octobre 2012

François Hollande adore faire des blagues mais là on rit jaune !

Le paquebot lancé à pleine vitesse

source : Le Blog de Thierry Desjardins


François Hollande nous avait promis le changement et certains avaient été assez naïfs pour le croire sur parole. En écoutant, ce soir, les informations, ils ont dû être déçus.

On nous a, en effet, annoncé, dans l’ordre : une augmentation dramatique du chômage (comme tous les mois, depuis 17 mois), une aide de l’Etat à une banque (la banque de Peugeot-Citroën, en plus !), une grève d’Air France et de la SNCF (à la veille des vacances), un incident de séance à l’Assemblée Nationale (entre le Premier ministre et l’opposition), la fermeture d’une usine automobile (il est vrai en Belgique), une décision aberrante de la justice (qui a condamné Jérôme Kerviel à payer près de 5 milliards d’€ à la Société générale) et une baisse générale des températures (ce qui n’est pas étonnant un 24 octobre


On avait l’impression que le pauvre David Pujadas s’était trompé de prompteur et qu’il lisait un texte vieux de deux, trois ou quatre mois, voire presque d’un an ou deux. Rien ne change. Le chômage continue à monter, l’Etat à renflouer à la va-vite des « canards boiteux », les syndicalistes à emmerder les vacanciers, nos parlementaires à faire les guignols, les usines à fermer et la justice à faire n’importe quoi.


Pour ce qui est du chômage, le ministre de travail, Michel Sapin, a eu une comparaison malheureuse. « Le chômage, a-t-il dit, c’est comme un paquebot lancé à pleine vitesse. Il est difficile de l’arrêter ». Les amis du « capitaine de pédalo » devraient éviter ce genre de métaphores maritimes et savoir que quand, en pleine tempête, un paquebot va droit vers des récifs, avec un équipage qui a le mal de mer et reste les bras ballants, il y a de fortes chances pour qu’il sombre corps et biens. Même si le ministre du Redressement productif s’est affublé d’une marinière bretonne.


En face de ces 4,5 millions de chômeurs toutes catégories confondues (et c’est, bien sûr, ce chiffre-là qu’il faut retenir) Sapin va dire que le gouvernement a prévu, pour les jeunes, des emplois bidons payés par l’Etat et pour les vieux des rôles d’assistantes maternelles dans les entreprises. Pipeau que tout cela puisque pour faire baisser le chômage, il ne sert à rien de truquer les chiffres avec des emplois bidons mais qu’il suffit « simplement » de faire redémarrer l’économie en relançant l’innovation et la consommation, c’est-à-dire en réformant de fond en comble et la fiscalité et le code du travail.


Puisqu’ils sont incapables de faire face à la situation, on a envie de leur conseiller de s’adresser à un vieux, ayant de l’expérience, à un ancien grand patron de l’industrie par exemple et ce, précisément, dans le cadre des contrats de générations, et de lui demander quelques conseils de bon sens pour faire changer de cap au rafiot qui va droit à la catastrophe.


Seulement voilà, ça aussi c’est déjà fait et refait. Et le rapport Gallois va vite se faire dévorer par les rats dans les soutes.


Par moments on pourrait presque s’attendrir. On ne le savait pas mais il parait que François Hollande adore faire des blagues. Sa candidature était donc une blague de potache. Il savait parfaitement qu’en face de DSK il n’avait aucune chance. Et que d’ailleurs, au cas où DSK déclarerait forfait, ce serait évidemment Martine Aubry qui serait la candidate de la gauche.


Malheureusement pour lui, une suite de catastrophes a transformé sa mauvaise blague en cruelle réalité. Et le voilà, sans s’y être préparé, sans aucune idée ni aucune expérience, projeté sur un trône chancelant sous le regard sévère de ses sujets qui ont fini de l’acclamer.


Et, comme a dit Sapin, le paquebot est lancé à pleine vitesse…



Le paquebot lancé à pleine vitesse | Le Blog de Thierry Desjardins

En zone euro, la dette publique de plusieurs Etats (même l' Allemagne) est devenue hors de contrôle


En zone euro, la dette publique de plusieurs Etats atteint des sommes inimaginables



Plus personne ne contrôle quoi que ce soit !


1- Médaille d'or : dette publique de la Grèce : 300,807 milliards d'euros, soit 150,3 % du PIB.

2- Médaille d'argent : dette publique de l'Italie : 1982,239 milliards d'euros, soit 126,1 % du PIB.

3- Médaille de bronze : dette publique du Portugal : 198,136 milliards d'euros, soit 117,5 % du PIB.

4- Dette publique de l'Irlande : 179,718 milliards d'euros, soit 111,5 % du PIB.

5- Dette publique de la Belgique : 382,922 milliards d'euros, soit 102,5 % du PIB.

6- Dette publique de la France : 1832,599 milliards d'euros, soit 91 % du PIB.

7- Dette publique de Chypre : 14,939 milliards d'euros, soit 83,3 % du PIB.

8- Dette publique de l'Allemagne : 2169,354 milliards d'euros, soit 82,8 % du PIB.

http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-24102012-AP/FR/2-24102012-AP-FR.PDF

Hausse des dettes dans la zone euro

Par Les Echos | 25/10 | 07:00


La dette consolidée des Etats membres de la zone euro a augmenté au deuxième trimestre à
90 % du produit intérieur brut (PIB) contre 88,2 % du PIB au premier trimestre.
La Grèce, pays le plus endetté de la zone euro, a vu sa dette diminuer au deuxième trimestre à 300,807 milliards d'euros, soit 150,3 % de son PIB, contre 340,906 milliards d'euros (158,8 % de son PIB) un an auparavant.

Baisse de l' activité économique

"les perspectives d'activité à douze mois n'ont pas été aussi faibles depuis le début de l'année 2009, c'est-à-dire au plus fort de la crise provoquée par la chute de Lehman Brothers".


Et surtout n'oubliez pas que c'est la faute de tout ce que vous voudrez sauf de l' Euro ! (jamais responsable ni coupable).

L’ex collaboratrice de Julien Dray mise en examen pour braquage !


La pourvoyeuse en montres de Julien DRAY ?

Quatre personnes soupçonnées d’être impliquées dans des braquages survenus à Quimper et Lorient, viennent d’être mises en examen et écrouées. Parmi elles, selon Ouest-France qui donne l’information, une jeune femme, Samira Zaoui, qui était l’assistante parlementaire du député socialiste Julien Dray au moment des faits.

Bravo !
Attachée parlementaire gangster présumée, conseiller municipale blanchisseuses et évasion fiscales présumée, les femmes s'émancipent à la vitesse grand V sous la V ème république. On peut dire que la nouvelle génération politique féminine fait fort. C'est quand la prochaine étape une députée tueuse en série présumée ?

Entre Harlem Désir et Jean-Marc Ayrault condamnés par la Justice, l’élue Verte impliquée dans un blanchiment d’argent, Fabius éclaboussé par le scandale du sang contaminé, et le reste, c’est la série noire à gauche! Quel bel exemple pour le peuple que ces gens influents à la morale douteuse!



Une information qui demande à être vérifiée, puisque Dray est amateur de montres de grand prix.
Lien PaSiDupes (2007) : " Dray: "Touche pas à ma montre" ! "


Jérôme Cahuzac s'est par ailleurs fait   délester de montres de valeur. Lien PaSiDupes : " Cahuzac se fait cambrioler les 300 m2 de son appartement parisien " 

La question est maintenant de savoir si le ministre du Budget a bien soigneusement  gardé les factures.
Mediapart et Libération ne devraient pas manquer de nous tenir informés.


La Grèce a t elle été le seul pays à "tricher" sur les chiffres de son budget ?




Italie
Loin de là... "Dans tous les pays, les chiffres de la dette et du déficit ont toujours un petit halo de comptabilité créative", résume Henri Sterdyniak En 1996, l'Italie a eu recours à des swaps avec la banque américaine JP Morgan pour réduire artificiellement son déficit, selon le New York Times. De manière plus "classique", Berlusconi a "cédé pour 10 milliards d'euros les droits d'entrée dans les musées nationaux à une société financière, qui reçoit en échange 1,5 millard d'euros par an pendant 10 ans", explique l'économiste de l'OFCE.  

Mais l'Italie et la Grèce ne sont pas les seuls à recourir à des emprunts masqués pour satisfaire les critères de Maastricht. 

Allemagne
En 2004, Goldman Sachs et Deutsch Bank ont réalisé un montage financier pour l'Allemagne appelé "Aries Vermoegensverwaltungs". Selon l'économiste Felix Salmon, l'Allemagne aurait ainsi emprunté à des taux largement supérieurs à ceux du marché, uniquement pour éviter que la dette n'émerge dans les comptes publics. 

France
La France n'est pas en reste. Selon Henri Sterdyniak, "au début des années 2000, elle a émis des emprunts et a inscrit le remboursement des intérêts à la fin d'une période de 14 ans." 

Tout cela est franchement dramatique, que reste t il de tangible dans ce système... Tout le monde triche, tout le monde dissimule, peut être faut il que la crise finalement aille encore plus loin ?

Les fraudeurs au pouvoir !


Une dernière précision concernant les acteurs derrière ces mascarades sur la dette Grecque:  
au moment où ceci se passait, c'était un certain Mario Draghi qui était à la tête de Goldman Sachs Europe, oui oui.

Le même Mario Draghi qui de 1993 à 2001 a présidé en Itlaie le Comité pour les privatisations en tant que DG du ministère du Trésor chargé des privatisations!

Depuis 2006 Mario Draghi est gouverneur de la Banque Centrale Italienne (nommé par BerlusCONi) et, encore plus fort, depuis le 10 Février 2010 on a appris que l'Italie allait proposer ce même Mario DRAGHI commme successeur  de TRICHET à la tête de la BCE.
Rien de moins !

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE6191YR20100210

L'Europe a donc son PAULSON... Franchement tout cela est cousu de fil blanc est-ce que certains doutent encore de la prise de contrôle progressive des principales manettes par ces réseaux d'escrocs de haut niveau ?.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mario_Draghi


Ca commence à faire quelques remous sur le CV de mario Draghi, au point de devoir "démentir".  

http://www.news-banques.com/grece-draghi-na-rien-a-voir-avec-les-operations-de-goldman-sachs/012117040/

On apprend par ailleurs qu'il "préside le Forum de stabilité financière qui a été transformé par le G20 en Conseil de stabilité financière. En d'autres termes, il a la main haute sur les réformes de la régulation"... ENCORE UNE FOIS un étrange mélange des genres après son passage chez Goldman Sachs!

http://www.forex.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=1892&Itemid=50

Dans la foulée de la consanguinité politico-financière déjà évoquée avec Goldman Sachs, une autre grande Banque d'affaire recrute un autre grand
politique: JP Morgan se fera conseiller par... Tony BLAIR !

http://www.zonebourse.com/JPMORGAN-CHASE-4831/actualite/JPMORGAN-nomme-Tony-Blair-conseiller-a-temps-partiel-437509/





Le prix de la trahison : 46.000 € par mois pour Papandreou

Le prix Nobel de l’infamie 2012 est attribué à M. Papandréou pour sa reconversion comme professeur à Havard remunéré 46.000 €/mois 

L’UPR ATTRIBUE LE PRIX NOBEL DE L’INFAMIE 2012 À M. GEORGES PAPANDRÉOU, ANCIEN PREMIER MINISTRE GREC, « POUR L’ENSEMBLE DE SON ŒUVRE ET POUR SA RECONVERSION RÉCENTE COMME PROFESSEUR A HARVARD RÉMUNÉRÉ /MOIS ».
On a appris ce soir (23 octobre 2012) que M. Georges Papandréou, ancien premier ministre grec et toujours député du Parti socialiste (PASOK) à Athènes, va désormais donner des cours dans la prestigieuse université de Harvard (Massachusetts, États-Unis d’Amérique).
L’objet de ces cours sera de présenter aux étudiants son expérience de la crise économique et politique sans précédent, dont il a été le principal responsable pour son propre pays.
Selon la presse grecque, le salaire de ce nouveau professeur d’un type particulier sera de 46 000 € par mois.
Rappelons que M. Georges Papandréou, après avoir été dirigé la Grèce du 6 octobre 2009 au 11 novembre 2011, a laissé son pays dans une situation économique, financière et sociale tellement catastrophique qu’il n’en existe pas d’autre exemple dans l’histoire de la Grèce depuis la Deuxième Guerre mondiale.
Pendant que M. Papandréou va cumuler son salaire de député socialiste avec ses revenus de professeur de l’université de Harvard à 46 000 € par mois :
- l’économie grecque va connaître sa 6ème année consécutive de récession,
- les services publics sont en passe d’être quasiment entièrement privatisés en des mains étrangères,
- tous les acquis sociaux obtenus par les travailleurs grecs au cours du XXe siècle sont démantelés les uns après les autres,
- le patrimoine public du pays est vendu à l’encan et le gouvernement grec envisage même d’organiser la déportation de populations établies dans des îles de la mer Égée, afin de vendre celles-ci à des fonds d’investissement et à des établissements financiers anglo-saxons,
- le taux de chômage de la population grecque a atteint les 25 %,
- un nombre considérable de retraités ont vu leur maigre pension amputée du tiers ou de la moitié, et parfois même purement et simplement supprimée,
- la clochardisation de l’ensemble de la société grecque se poursuit à vive allure, de même que la montée en flèche de la pauvreté,
- la consommation d’antidépresseurs et les soins psychiatriques connaissent une hausse vertigineuse à travers tout le pays,
- le taux de suicides a augmenté de +18% en 2010 et encore de 25% en 2011. La Grèce est ainsi le pays au monde qui connaît la plus forte augmentation du nombre de suicides. La Grèce était un pays heureux avant l’euro puisqu’il avait jusqu’à récemment le taux de suicide le plus bas de tous les pays européens. Il est en passe de devenir l’un de ceux où il est le plus élevé.
Pour l’ensemble de cette œuvre remarquable, et pour le merveilleux cynisme dont fait preuve cet homme, qui se sert de la détresse humaine et de la misère épouvantable dans laquelle il a plongé tout son peuple pour engranger une fortune à titre personnel, l’UPR a décidé d’attribuer son Prix Nobel de l’Infamie 2012 à M. Georges Papandréou, politicien de nationalité grecque, « Européen convaincu » né le 16 juin 1952 à Saint Paul, États-Unis d’Amérique, et actuellement président en exercice de l’Internationale socialiste, dont fait partie le Parti Socialiste français

Exemple de trahison signé PASOK (parti socialiste grec) :

 Romaric Godin | 24/02/2012 
C'est peut-être un scandale d'ampleur européenne qui couve actuellement dans le bureau du procureur d'Athènes : le gouvernement de Georges Papandréou aurait invité l'Elstat, l'institut statistique grec, à surestimer le déficit 2009 pour mieux faire passer les réformes auprès du peuple grec.


Révélations !
L'affaire a débuté en septembre dernier lorsqu'une employée de l'Elstat, Zoé Gorganta, a révélé que le chiffre du déficit public de 2009 avait été gonflé artificiellement lors de sa révision à la hausse en novembre 2010 de 13,6 % à 15,4 % du PIB. Selon cette employée, qui a été immédiatement licenciée, ces chiffres auraient été aggravés à dessein afin que le déficit grec dépassât celui de l'Irlande, devînt ainsi un record dans la zone euro et pût faciliter dans les esprits grecs l'acceptation des mesures d'austérité douloureuses proposées par le gouvernement.


Notre médiacratie commence à comprendre que François Hollande est un nouveau Louis XVI !



De plus en plus de médias rejoignent l'analyse que Zebuzzeo vous livrait dès la campagne
FRANÇOIS HOLLANDE A TOUT D'UN LOUIS XVI !
Une révolution éclate quand un système donné est victime de ses contradictions internes. 
La précédente à substitué la bourgeoisie à la noblesse, grâce aux fonctionnaires qui remplacèrent les marquis, bailly et autres cadres honnis de la population. 
Elle nous aura couté 400 000 morts en France et 1 million en Europe à l'issue d'une guerre de 25 ans !!!

De Louis XVI, les Français ont gardé le souvenir, au demeurant injuste, d’un bon Roi victime des événements, maltraité par l’Histoire, emporté par une inéluctable Révolution. Et l’historiographie marxiste, qui conteste le rôle des hommes et croit à l’inéluctabilité des grands conflits historiques, a nourri cette perspective finalement indulgente pour le dernier des Capet. Le mythe de la révolution bourgeoise est au fond un hommage posthume rendu au monarque, comme s’il avait été le jouet de l’Histoire malgré lui.
La réalité était tout autre : Louis XVI n’avait guère de bienveillance pour son peuple, mais il avait vu juste sur un certain nombre de réformes à entreprendre : réduire les pensions versées aux nobles, réformer la fiscalité et la géographie administrative, réformer la bureaucratie. Le mouvement des physiocrates qui le talonnait en avait fait son fond politique : les sujets majeurs de l’Ancien Régime s’appelaient réforme fiscale, réforme de l’État et crise de la dette.
Ce qui manquait à Louis XVI, c’était l’esprit de décision: quand il entrevoyait une réforme nécessaire, il faisait un pas vers elle, et tout de suite la somme de difficultés à affronter pour parvenir à ses fins le faisait reculer.
Cette indécision, qui résonnait dans l’esprit des Français comme le signal de la faiblesse, eut raison de notre monarchie décadente. Ainsi, en convoquant les États Généraux le 1er mai 1789, Louis XVI eut l’intuition géniale que seule une consultation large permettrait de surmonter les résistances à une réforme fiscale, indispensable pour financer la dette. Mais, dans son souci de ne pas aller trop loin, il voulut placer ces États sous l’autorité de la noblesse qui ne représentait plus rien. Lorsque le Tiers État, lors de la fameuse séance du Jeu de Paume, refusa ce principe, Louis XVI céda.
Quelques jours plus tard, il rassembla des troupes loyalistes autour de Paris pour reprendre la situation en main. Mais le peuple prit la Bastille pour s’armer, et Louis XVI recula à nouveau. La monarchie se désagrégea peu à peu, à force d’atermoiements et d’indécision.
Comment ne pas voir que la France de François Hollande se promet aux mêmes affres ? François Hollande élu sur le principe d’une renégociation du traité budgétaire ? Quelques semaines suffisent à enterrer l’idée.
François Hollande élu sur la promesse d’une réforme fiscale majeure ? La loi de finances se limite à créer une contribution exceptionnelle pour quelques centaines de ménage, et le reste est oublié. Avait-il juré qu’une loi sur les licenciements boursiers protégerait les salariés contre des patrons voyous ? Il ne reste plus qu’Arnaud Montebourg pour défendre une forteresse fantôme où les futurs chômeurs vérifient jour après jour l’abandon dans lequel le gouvernement les laisse.
L’affaire du rapport Gallois constitue, de ce point de vue, une sorte de zénith dans la dénégation, le reniement, la velléité faite gouvernance.
Lors de la conférence sociale de juillet, le gouvernement avait annoncé un grand chantier sur la réforme du financement de la sécurité sociale. Le projet avait du sens. Dans un premier temps, les experts documentaient les différentes pistes possibles. Parallèlement, Louis Gallois devait établir la cohérenhttp://zebuzzeo.blogspot.fr/2012/03/la-revolution-francaise-20-avec.htmlce d’un transfert de cotisations vers l’impôt pour diminuer le coût du travail. Rappelons clairement que cette concomitance n’a jamais fait de doute, puisque le document de synthèse de cette conférence présentait la remise de ce rapport comme un préalable à la concertation qui devait rassembler, au premier trimestre 2013, les partenaires sociaux sur l’avenir du financement de la sécurité sociale.
La France connait une situation qui n'est pas sans rapeller ce qu’à connu Louis XVI quand il essayait désespérément de réformer le vieux royaume vermoulu. Louis "Capet" n’ignorait rien de l'ètat des finances royales mais sans pouvoir y changer quoi que ce soit, tellement les opositions étaient fortes. 

En route vers le prinptemps français avec François Hollande ?

...ois Hollande ? La France connait une situation qui n'est pas sans rapeller ce qu’à connu Louis XVI quand il essayait désespérément de réformer le vieux royaume vermoulu. Louis "Capet" n’ignorait rien de l'ètat des finances royales mais sans pouvoir y changer quoi que ce soit, tellement les opositions étaient fortes.  Le...


L'élection présidentielle de 2017 est-elle menacée ?

...ois Hollande : le dernier président ? ...si la révolution de 1789 est arrivée, c’est un peu en réaction aux divers corporatismes qui avaient  dévalués l’exercice du pouvoir monarchique de droit divin.                                                           Il est gentil nostre Roy... Mort lente... C’est bien pour cela que la cinquième Rép...


François Hollande : le dernier président ?

...si la révolution de 1789 est arrivée, c’est un peu en réaction aux divers corporatismes qui avaient  dévalués l’exercice du pouvoir monarchique de droit divin.                                                           Il est gentil nostre Roy... Mort lente... C’est bien pour cela que la cinquième République est  agonisante. Vouloir conserver s...


La désillusion Hollandaise c'est - 10 % par mois

...sera la révolution, elle suit souvent la désillusions.  Alors le PS aura contre lui la droite républicaine qu'il a assassinée de mensonges et de démagogie pendant des années, l'extrême droite qui les mettra tous dans le même sac, et le Front de gauche qui commence déjà à crier au loup et qui ne va pas apprécier le non remplacement de d...


Français de Hollande : c'est le coeur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser d’ètre dépensiers

Français !À l’appel de Monsieur le Président de l’Europe, Van Rompuy, j’assume à partir d’aujourd’hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l’affection de notre admirable économie qui lutte, avec un héroïsme digne de ses longues traditions boursières, contre un spéculateur supérieur en nombre et en capital ; sûr que, par sa magnifiqu...


Programme de SALUT PUBLIC pour la France après la chute de François Hollande

Le changement c'est maintenant ! « 100 jours pour redresser la France» - RÉSEAU VERCORS Politique Actu L'échec programmé des socialistes au pouvoir redonne des idées à de nombreuses forces dans le pays. Nouveau CNR, Nouveau CNR ... Mais aussi Réseau VERCORS, Réseau VERCORS ...ça parle, ça s'agite, ça se prépare. Le fond de l'air est bon....



Le Parti Socialiste a déjà intégré la chute de François Hollande

...Hollande Auteur : Gilles Devers - Source : Actualités du droit Hollande est parti en Afrique pour refaire le monde par de beaux discours, mais il est entrain de tout perdre en France. Les sondages sont en berne, et le premier vrai scrutin, au sein du PS, est cruel. Cinq mois à peine après l’élection présidentielle, les militants PS se dé...

Et si on appliquait le modèle allemand à la France d'en haut ?


Vive le modèle allemand ?

Les politiciens UMP/PS, qui se disputent et se partagent successivement les places à l’Elysée, n’ont pas de solutions à apporter pour les raisons que l’on connaît : leur soumission aux puissances du Marché. Ils n’ont qu’un mot à la bouche : la référence du MODELE ALLEMAND.

Vinci Notre Dame des Landes et l' Ayrault port : 2000 hectares de nature en jeu

Notre Dame des Landes : S’ils perdent, nous perdons tous





On les appelle les « aménageurs » : vivant de béton et de pétrole, dont ils recouvrent les rares zones vertes encore existantes, ils « aménagent » les territoires pour que voitures et avions puissent transporter de tout et de rien.
La société Vinci par exemple, avec un chiffre d’affaire de 18 milliards, bétonne à tour de bras de tractopelles du Chili à la foret de Khimki en Russie. Quartiers rasés, forets dévastées, rien ne semble leur résister (il faut dire que Vinci s’implante à long terme en signant de juteux contrats avec les États pour gérer en concession ou en délégation des équipements d’utilité publique).
À Nantes, ce sont 2000 hectares de nature (une des plus importantes réserves d’eau de la région et l’habitat d’espèces en voie de disparition, mais aussi des terres agricoles nourricières depuis des centaines d’années) que les « décideurs » veulent détruire pour en faire un aéroport (le projet est plus large puisque le port proche va être agrandi, des routes et autoroutes vont être construites,...). Depuis 40 ans les habitants refusent ce projet ridicule. Depuis quelques années des maisons sont occupées, d’autres construites, des terrains sont cultivés,... des personnes vivent, se nourrissent et en nourrissent bien d’autres, apprennent à vivre ensemble tout en inventant par la pratique de nouvelles solidarités en faisant le choix de la lutte et de l’autonomie face à ce système qui les écrase, nous écrase, écrase la planète...



Mais les travaux de l’aéroport doivent bientôt commencer (il est sensé être opérationnel en 2017) et il faut « sécuriser l’intervention des entreprises » ! Et puisque l’État est au service des « aménageurs », depuis ce mardi 16 octobre, la ZAD (Zone À Défendre) est prise d’assaut par le préfet qui y a envoyé un millier de gendarmes, gardes mobiles, CRS, GIPN,... La zone est militarisée, hélicos, armures, gaz lacrymogènes, grenades assourdissantes,... protègent les bulldozers et tractopelles venus détruire toute vie sur ces espaces. Pour permettre cela, une immense zone de non-droit est mise en place sur la ZAD mais également les communes avoisinantes : contrôles d’identité, interpellations, interrogatoires sauvages, gardes à vue, fouilles des véhicules, coupure des réseaux GSM,... Les libertés les plus fondamentales n’existent plus, l’État les ayant suspendues pour permettre à Vinci de faire son sale boulot !

Nous tenons à exprimer toute notre rageuse solidarité avec les 200 personnes qui résistent activement à ces expulsions. Nous sommes heureux de lire leur détermination, leurs barricades, leurs réoccupations de maisons expulsées !! Bravo à vous pour votre force et votre courage !

Non, bien sur que non !! Les criminels ce n’est pas vous mais bien ceux qui vous criminalisent, alors que votre « seul tort est en réalité de refuser le monde que vous nous imposez. Un monde stérile nourrit d’OGM et de virtualité, où la terre est maintenue en vie artificielle à coup de produits chimiques. Ce n’est pas ce que nous appelons le progrès ! »

Le soutien local et international qui grandit de jours en jours nous réchauffe le coeur et vous fait savoir que vous n’êtes pas seuls, loin de là... Des terres zapatistes à celles des zadistes, la lutte pour la vie s’oppose à celle pour le pouvoir et le fric.

AmiEs zadistEs, surtout tenez bon, cette lutte ne fait que commencer, nous la menons ensemble, partout !!

Ce monde à besoin d’amour et de légumes, pas de béton et d’avions !!

Et pour reprendre vos propres mots : « Lorsque la loi et le pouvoir s’opposent à la vie, va à l’encontre du bien commun et qu’ils deviennent oppresseurs, la résistance est légitime. »


Informons-nous, informez-vous : http://zad.nadir.org
L’appel à actions au moment des expulsions :

« Dans un contexte où les aménageurs font face à de plus en plus de résistances, il semble nécessaire de s’organiser afin que la répression d’une lutte ne fragilise pas les autres. Nous vous invitons donc à vous mobiliser aussi chez vous, non pas pour affirmer votre soutien, mais votre solidarité, car vos luttes sont les nôtres.


Se rassembler, occuper un bâtiment, une rue, poser un tag ou une banderole, s’attaquer à des locaux, saboter un chantier, bloquer des axes de circulation, partir en manif sauvage, frapper des cibles dans des espaces inattendus,... Bref, autant de moyens possibles de faire déborder le conflit.



Guerre aux animateurs de la misère !

À nous de jouer ! »

Source : CSOA

La Grèce et l' Espagne face à un accord introuvable de la zone euro


L’actualité de la crise : DANS LEUR GENRE, DE VÉRITABLES ARTISTES ! par François Leclerc


source : Blog de Paul Jorion

Grèce suite mais pas fin !

Selon les fuites qui se sont multipliées, deux ans de délai seraient accordés pour revenir dans l’épure initiale du désendettement, réaliser les réformes requises – des déréglementations du marché du travail et de celui de l’énergie – et réaliser le programme de privatisation, dont le montant serait réduit de moitié. Restera toujours à financer cet allongement du calendrier, qui creuse un trou de 15 à 18 milliards d’euros… Il est désormais question d’une restructuration de dette prenant la forme d’une réduction des taux d’intérêt et d’un étalement des remboursements des prêts. Mais une grande confusion règne, ni la BCE, ni le gouvernement allemand, ni Bruxelles ne confirmant cette annonce faite devant le Parlement par Yannis Stournaras, le ministre grec des finances.

Les rumeurs se font également insistantes à propos du dispositif proposé par le gouvernement allemand, qui consisterait à ne débloquer dans l’avenir les fonds du plan de sauvetage qu’en fonction des réductions effectives du déficit, et à mettre le gouvernement sous surveillance permanente, ce qui a été immédiatement dénoncé comme une menace de faire du pays un simple protectorat, ce qu’il est déjà dans les faits devenu.

178 milliards de trou en Espagne

Une bagarre a lieu à propos de la valorisation des actifs douteux transférés à la bad bank. La Commission souhaite que celle-ci soit la plus basse possible, afin d’attirer au capital de la structure de défaisance des investisseurs privés qui ne se bousculent pas, et qui pourraient ainsi avoir l’espoir de faire de bonnes affaires. Toujours dans l’espoir de ne pas accroître la contribution européenne. Mais cela aurait comme conséquence d’augmenter les besoins financiers des banques ainsi que la pression sur leurs actionnaires et créanciers, ce dont Madrid ne veut donc pas.
Le gouvernement espagnol est pris entre deux impératifs contradictoires : baisser cette valorisation pour attirer les investisseurs privés (l’aidant à partager le financement du capital de 90 milliards d’euros de la bad bank) ou la laisser élevée afin de ne pas augmenter les besoins de financement des banques, qu’il doit assumer. La discussion est d’autant plus serrée que les estimations publiques des besoins de recapitalisation des banques sont notoirement sous-estimées et que la Banque d’Espagne annonce régulièrement un chiffre plus élevé de créances douteuses en leur possession. On en était à 178,5 milliards d’euros à la fin août dernier.

Blog de Paul Jorion » L’actualité de la crise : DANS LEUR GENRE, DE VÉRITABLES ARTISTES ! par François Leclerc

Valérie Trierweiler muselée pour sauver François Hollande



Fallait-il museler Valerie Trierweiler ?

AGNES MAILLARD   »Voilà l’objet du délit : un peu moins de 140 caractères sur le réseau social où tout le monde balance un peu tout et n’importe quoi. Franchement, c’est un non-événement absolu. Mais ce qui l’est moins, ce sont les réactions immédiates sur le réseau, des cris d’indignation, des accusations de règlements de comptes, de faute politique grave, d’absence d’un très hypothétique devoir de réserve et j’en passe. »…
Pourquoi ai-je décidé de republier ici cet article d’Agnes ? Parce que je crois qu’obnubilé par les circonstances politiques et les émotions partisanes, Quidam Lambda n’a pas pris conscience du problème social FONDAMENTAL qu’il soulève quant a la place de la femme dans la société politique… et la société tout court.  Donc, une deuxième chance… ) Votre éditeur
Voilà donc une femme indépendante, autonome, qui lie sa vie avec un homme politique. Elle n’est pas la première, elle ne sera pas la dernière. Tant que François Hollande avait une envergure de flanc au caramel, tout le monde s’en foutait un peu de la nana avec laquelle il s’envoyait en l’air et de mon point de vue, c’est très bien comme cela et cela aurait pu continuer longtemps. Mais voilà, un troussage de domestique plus tard, et François est propulsé dans une campagne présidentielle à laquelle il n’osait même plus rêver le matin en se rasant, face au type le plus détesté de la Véme République. Et même comme ça, il passe juste, mais il passe et nous voilà avec un couple non marié à l’Élysée, ce qui est effectivement un grand changement, juste après le premier bébé présidentiel. C’est dire si on aime le changement, quand même, hein !
J’ai déjà dit que la personnalisation outrancière de la vie politique me sort d’autant plus par les trous de nez qu’elle débouche nécessairement sur sa pipolisation, c’est-à-dire le siphonnage de tout débat d’idées ou de société au profit d’une hystérie incantatoire autour de la personnalité — réelle ou supposée — du personnel politique. Autrement dit, c’est la condition indépassable pour pouvoir remplir du papier et des tuyaux multimédias par un fatras de déclarations sans aucune espèce d’importance pour noyer le poisson politique et masquer le fait que tout ce petit monde avance sans projet de société, sans marge de manœuvre et n’est qu’un troupeau d’exécutants à la solde d’instances décisionnaires non démocratiques. En gros, ça nous occupe, nous distrait et ne nous mène nulle part.
Donc, tout comme je me contrefoutais de Sarko, ses tics, ses vannes de pompier pyromane et son Sarkoshow vain et pitoyable, je me bats les steaks de Hollande, de sa photo sous-ex, de son régime (de sa diète, comme disent nos cousins d’outre-Atlantique à l’accent charmant), ses costards et sa prétendue simplicité (cela s’appelle juste du marketing politique ou comment on vous a fourgué la normalité de ce type comme argument de vente pour le job de Président) et encore plus de sa gonzesse. Ce qui m’intéresse, comme toujours, ce sont les actes, les décisions politiques et pour l’instant, de ce point de vue là, c’est loin d’être la fête du slip ; de vagues promesses et de la réforme conditionnelle qui ne remettent absolument rien en question des désastres sociaux de l’équipe Sarko, qui se contentent de petites opérations cosmétiques à la marge. Sur les retraites, par exemple, où l’on modifie quelques dispositions périphériques sans toucher à l’essentiel, ce qui revient à prendre acte du recul définitif de l’âge légal de la retraite.
Donc, on imagine à quel point j’ai été à la fois étonnée et indifférente quant au brouhaha médiatique vain qui a entouré l’arrivée de la copine du monsieur de l’Élysée. Je m’en fous. Je me fous d’ailleurs complètement qu’elle continue à exercer son métier de journaliste. Tout comme tout le monde se fout généralement de savoir que la majorité des organes de presse grand public de ce pays appartiennent à des amis intimes de l’ex-président. En terme d’influence, d’impartialité et de déontologie, je ne vois pas trop pourquoi la femme qui couche avec un homme politique est moins légitime pour continuer à bosser dans la presse que le gars qui est parrain du fils du président. À moins que la sujétion idéologique passe plus par les fluides sexuels que par les flux financiers, ce dont je doute fort.
Donc, passons encore ces tristes affaires où l’on considère par défaut qu’une femme journaliste perd forcément son indépendance d’esprit dans le lit d’un homme politique, alors que la relation inverse n’est jamais évoquée, à croire qu’il n’existe pas de femmes en politique ou que les hommes sont biologiquement immunisés contre la sujétion sexuelle ou financière. Et venons-en donc au vif du sujet : la place de la femme.
Parce qu’en gros, tout est là : la femme, cet éternel faire-valoir de l’homme public, cette assistante dévouée, image de marque de son seigneur et maître auquel elle doit soumettre son indépendance, qu’elle soit financière ou idéologique.
Ce que l’on reproche, dans un premier temps, à la copine du président, c’est d’avoir exprimé publiquement (enfin, pas pendant une conférence de presse, mais sur son compte Twitter) sa préférence pour un candidat. Ce qu’elle a parfaitement le droit de faire, il me semble, non ? De toute manière, en terme de conneries diverses et variées postées sur les réseaux sociaux, la dernière législature nous avait habitués à du grand n’importe quoi et à quelques belles saillies bouffonnes. Bref, on s’en fout. Pendant ce temps, ce qui est important, c’est le bordel en Grèce et en Espagne, le discours de l’Officiel devant le Conseil Économique et Social où il annonce grosso modo que la purge pourra commencer dès la fin de la pantalonnade électorale législative, ce genre de chose.
Mais voilà, ce qui intéresse le landerneau, c’est que la copine du Président n’a pas su rester à sa place, celle de la bonne potiche dont on peut détailler à longueur d’éditoriaux insipides et vains les efforts de toilette. Ce qui intéresse le microcosme politicomédiatique, c’est de casser de la femelle récalcitrante et en tant que féministe, ça finit par m’intéresser aussi. Et voilà comment je me suis retrouvée à défendre la copine du Président sur Twitter alors même que sa vie et son œuvre m’indiffèrent profondément. Parce que soudain, devant la violence des réactions, il m’est apparu que ce qu’elle venait de transgresser, c’est cet ordre bien établi qui, sous des discours paritaires de façade, entend bien verrouiller encore quelques bonnes décades la place des nanas loin de la sphère publique, loin des places stratégiques où tout se décide, sauf dans l’ombre du monsieur, sauf dans le jeu des confidences sur l’oreiller, toujours dans la bonne vieille époque des Putains de la République et des pourvoyeuses discrètes d’enfants cachés. La femme de l’homme public n’a pas le droit d’avoir ses opinions propres et sa liberté d’expression s’arrête là où commence le plan marketing du conjoint tout-puissant. Je rappelle que la question de la dépendance idéologique des femmes à leurs maris avait été la principale raison qui avait permis aux vieux cons cacochymes de repousser tant et plus le droit de vote des femmes. Les femmes n’ayant que l’opinion de leur mari et maître, leur donner un bulletin de vote revenait à permettre à l’homme marié de voter deux fois.
Ne rigolez pas, c’est encore tout frais, cette histoire de suffragettes et les préjugés sexistes qu’elle sous-tendait, comme cette stupide affaire de tweet le souligne.
Que les attaques contre la nana du président soient essentiellement sexistes ne fait pour moi aucun doute, comme en témoigne la nature des critiques qui lui sont faites. Mais plutôt que de m’épuiser à draguer les boues sordides du web encombrées depuis hier de propos inintéressants au possible, je vais juste porter à votre connaissance le malheureux papier pondu par un ennemi de classe que j’apprécie tout de même parfois et par ailleurs (les fautes sont d’origine).
Par Samuel, mardi 12 juin 2012
Valérie Treiweiler vient de commettre une énorme faute politique. Un merveilleux cadeau pour l’opposition, des ennuis à répétition pour François Hollande, avec un processus de réaction en chaîne, car on voir mal Ségolène rester les bras ballants avec un truc pareil, alors qu’elle lutte pour sa survie politique. Et le tout au pire moment, entre les deux tours des législatives…
Je rappelle l’objet de l’ÉnÔrme faute politique de la dame : un tweet de soutien pour un candidat socialo aux législatives. À la limite, si elle avait annoncé qu’elle soutenait un candidat FN, j’aurais compris que cela provoque quelques remous dans le marigot, tout en rappelant qu’elle aurait parfaitement le droit de ne pas du tout penser comme son mec. Quant à l’idée même de faute politique sur Twitter, j’invite tout un chacun d’aller se payer quelques bons fous rires sur les comptes de notre ancienne équipe gouvernementale : il y a là quelques bonnes pépites du genre.
Il est évident que Valérie règle ses comptes privés avec Ségolène.
Ceci est une assertion sortie du slip du narrateur. Il faut d’ailleurs toujours se méfier des évidences !
La nouvelle femme qui flingue l’ex, un grand classique. Que Ségolène Royal et Valérie Trierweiler s’expliquent vigoureusement, voire en viennent physiquement aux mains dans un cadre purement privé, c’est leur affaire.
Donc, en guise d’analyse, on passe directement en mode cliché, avec option crêpage de chignons. Parce que bien sûr, tout ce que les femelles savent faire dans la vie, c’est se battre pour le mâle dominant.
Mais que la vie privée du président et de sa famille aient des répercussions politiques, c’est autre chose. Cela révèle au grand jour ce que certains savaient, c’est que la situation « familiale » et notamment conjugale de François Hollande est compliquée.
Ce qui a des répercussions politiques, ce n’est pas la vie privée du président, c’est le fait que les journalistes se soient emballés sur ce petit os à ronger. Quant à dire que le président a une vie compliquée, cela implique qu’il transgresse la normalité nuptiale telle qu’elle est pensée par le commentateur, alors même que les couples en union libre et les familles recomposées sont devenus la norme dans notre société. Non, Hollande n’a pas une vie familiale compliquée, pour le coup, il en a même eu carrément bien banale et comme la plupart des adultes de notre pays, il gère sa polygamie verticale, autrement dit, ses ex.
Visiblement, il aime les harpies dominatrices.
Mais où serais-je allée pêcher l’idée de cette polémique est sexiste, hein ?
Chacun ses goûts et le SM, entre adultes consentants, n’est pas illégal. On voit ici, indirectement, la psychologie profonde de François Hollande, et on se demande s’il est vraiment taillé dans l’étoffe dont on fait les grands présidents (trop tard de toute façon…).
Je vous la résume avec mes mots à moi, pour que les choses soient bien claires pour tout le monde : un mec qui ne domine pas son gynécée, en gros, c’est qu’il n’a pas assez de couilles pour diriger un pays. Vous pouvez tenter de trouver une autre idée cachée dans cette fine analyse du père Authueil qui a déjà été nettement moins lamentable que ça.
En deuxième lecture, on comprend aussi qu’on n’est pas prêts d’avoir des femmes aux postes à responsabilités, postes à cojones !
Et en plus, il semble incapable d’empêcher les deux femmes de sa vie de se crêper le chignon en public.
Mais puisqu’on vous dit que le règlement de compte contre Valérie Treiweiler n’est pas sexiste !
Si en tant que président de la République, il n’a pas l’autorité pour empêcher sa compagne de sortir des trucs pareils en plein entre-deux-tours d’une élection cruciale, c’est grave et inquiétant pour la suite. A chaque visite officielle, on pourrait courir le risque de voir Valérie Trierweiler envoyer son verre à la figure de la femme d’un chef d’Etat étranger, ou quitter brusquement une manifestation officielle en claquant la porte…
En fait, c’est plutôt l’idée qu’en tant que mec, il devrait avoir autorité pour museler sa gonzesse, comme au bon vieux temps où les femmes juraient obéissance le jour de leur mariage. Voilà, ça c’est dans l’ordre des choses. Après, en tant que président, je ne pense pas qu’il ait une quelconque autorité pour empêcher quiconque d’exercer la liberté d’expression dans notre pays !
Une femme qui s’exprime ! C’est donc forcément une hystérique instable qui ne sait pas tenir son rang et qui va lui faire honte devant tout le monde. Elle n’a pas d’opinion, elle n’a pas de cerveau, elle est juste capable de réactions émotionnelles incontrôlables. C’est donc bien une femelle !
Deuxième problème majeur : la « première dame » fait de la politique. Et elle n’a pas attendu longtemps ! Pourtant, l’histoire très récente comme très ancienne montre bien qu’il n’est jamais bon que la femme du chef, que ce soit la légitime ou la favorite, exerce une quelconque influence sur la conduite des affaires du pays.
La copine du président n’est rien de spécial. Même si elle était sa femme, d’ailleurs. Cette manie de mêler les conjointes à l’apparat officiel a un relent monarchique que j’ai toujours trouvé nauséabond. Les femmes de présidents doivent parler chiffons, cuisine, couture et faire gentiment la charité pour montrer qu’elles ont du cœur. Elles sont donc bien des faire-valoir. Et n’ont pas le droit coutumier d’avoir une vie intellectuelle, professionnelle ou politique propre. On se souvient d’une certaine princesse qui s’était rebellée contre son statut de plante verte et qui l’avait assez cher payé. En gros, la place de la femme est bien la question centrale de cette histoire. Qui se préoccupe de la place de monsieur Merkel ?
Valérie Trierweiler vient d’envoyer un message que même Cécilia Sarkzoy n’aurait pas osé envoyer. Après ça, on va lui prêter une influence décisive, voir sa patte dans des nominations, des renvois, des choix politiques. Elle aura beau démentir, le mal est fait, elle a ouvert la boite de Pandore.
Ce qui est certain aussi, c’est que je ne comprends pas le cabinet élyséen de la nana du président. Après oui, il y a des chances qu’il parle boutique avec elle, tout comme il doit aussi en parler avec ses potes, sa famille, ses proches.
Pour François Hollande, c’est une épine dans le pied pendant 5 ans. Comme si l’exemple de son prédécesseur n’avait pas suffi…
Très immédiatement, François Hollande est devant un énorme problème. Il va devoir, publiquement, remettre de l’ordre dans sa vie privée.
Remettre de l’ordre dans sa vie privée… je vous laisse bien lire et bien savourer ses mots. Une femme qui pense et qui s’exprime, c’est forcément le bordel, l’anarchie, c’est la perte du contrôle de l’homme….
Ce n’est jamais agréable, mais quand en plus c’est dans l’urgence, quand tout part en vrille entre les deux tours d’une élection, c’est horrible. En plus, trancher entre les deux femmes est quelque chose devant lequel il a sans doute toujours reculé et fuit (comme tout homme normalement constitué). Il va également devoir gérer la fureur du fan-club de Ségolène. Et si par malheur pour Hollande, Ségolène est élue députée et dans la foulée présidente de l’Assemblée nationale, ça va être l’horreur s’il n’a pas purgé le problème. Déjà qu’elle est ingérable en temps normal, si en plus elle a un compte très personnel à régler, Ségolène Royal va être infecte.
Ah ben oui, une femme qui réglerait de supposés comptes personnels, c’est forcément infecte. Alors qu’un homme, c’est rationnel, c’est propre, c’est civilisé et ça ne pense jamais avec ses gonades !
Madame Trierweiler, au nom de toute l’opposition, merci de tout coeur !
Samuel, au nom du mouvement féministe entier, je te remercie pour cette belle saillie !