mardi 2 octobre 2012

Sous Hollande aussi on enferme les enfants !


Ce qui était odieux sous Sarkozy l’est tout autant sous Hollande 


Le sentiment amer d’être floué en plus. Sous Hollande aussi, on enferme les enfants !


Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que l’interdiction de la rétention des enfants promise par le candidat François Hollande et mise en application, à sa façon, par le ministre Valls montre ses limites.

Deux enfants, l’un de deux mois et demi, l’autre de trois ans et demi sont emprisonnés avec leurs parents au centre de rétention du Mesnil-Amelot sur ordre du préfet de la Sarthe, Pascal Lelarge. Il s’agit d’une famille afghane. Les parents ont fait 10 mois de marche à pied au travers de l’Afghanistan et du Pakistan pour fuir. Avant d’arriver en France, ils ont traversé la Hongrie où ils ont été contrôlés (ce qui fournit le prétexte à leur expulsion vers ce pays en vertu de la procédure dite Dublin 2[1]). Déboutés de l’asile, ils ont été assignés à résidence. C’est pour ne s’être pas présentée à l’heure et avec leurs bagages au rendez-vous fixé pour l’expulsion qu’ils ont été arrêtés sur leur lieu d’assignation à résidence et enfermés au Mesnil-Amelot. Mais ils sont allés pointer pour plus tard dans la matinée et les jours suivants (sauf une fois le père pour raison médicale). « Seuls seront dispensées du centre de rétention, les enfants dont les parents se laisseront volontiers expulser » écrivions-nous lors de la publication de la circulaire de Manuel Valls du 6 juillet censée « interdire » la rétention des enfants. La preuve est faite, et de façon bien sordide.

Le médecin du CRA vient de délivrer des certificats d’incompatibilité avec la rétention aux enfants. Pour l’heure, le ministère s’assoit dessus.

Tout est « normal » dans cette affaire : le respect des engagements du président de la République, l’âge des enfants emprisonnés, le respect des préconisations médicales et la destination de la famille, l’Afghanistan d’où les troupes françaises sont évacuées parce que trop dangereux d’y rester…

Pour faire savoir au ministre, au premier ministre et à l’Elysée ce que vous pensez de leur normalité, voir coordonnées en fin de message

C’est à la dure qu’il faut les élever !

Le ministre de l’Intérieur et ses services ont des conceptions très fermes de l’éducation des tout petits enfants. Qu’on en juge.

Une jeune femme roumaine, a été interpellée il y a trois jours et conduite au CRA du Mesnil-Amelot. Or, elle allaite son enfant de 11 mois. Pas de problème : chez Valls, on pratique le sevrage à la hache. Le lait maternel ? Terminé ! Maman est en prison et le petit, qui, semble-t-il a beaucoup de mal à s’adapter au biberon dans ces conditions spéciales, avec papa.

Le médecin a délivré un certificat d’incompatibilité avec la rétention ce qui a semble-t-il, conduit la préfecture à la libérer. Mais il n’empêche ! Trois jours d’enfer pour la mère et l’enfant, sous Hollande, c’est normal !


[1] La procédure dite Dublin 2 prévoit que les demandeurs d’asile doivent déposer leur demande dans le pays européen par lequel ils sont entrés dans l’Union européenne. S’ils changent de pays, ils peuvent être renvoyés vers ce premier pays mais ce n’est pas une obligation, le pays d’accueil, ici la France, ayant toujours la possibilité d’accorder l’asile.

Ce qui était odieux sous Sarkozy l'est tout autant sous Hollande - RESF - BELLACIAO


Mariage gay : du travail de socialiste !

C'est pas une histoire de c..
Pourquoi ne parler d'égalité que dans le cas d'une union sexuée. Le Pacs est interdit aux membres d'une même famille jusqu'au troisième degré. Au niveau des impôts, en voilà une inégalité. Que l'on crée un Pacs non sexué qui permettent à deux personnes, même de la même famille, de vivre ensemble et de partager les dépenses, des contraintes, les responsabilités, les impôts... On verrait ainsi plus de personnes âgées prises en charge par un membre de leur famille célibataire. L'Etat perdrait en recette mais y gagnerait sur le budget dépendance et maison de retraite. En clair, ce serait reconnaitre une sorte de coresponsabilité entre deux êtres. Sans que l'Etat ne se mêle d'histoire de c... 


Pour tout le monde les mêmes droits !
Les couples doivent tous avoir les mêmes droits et charges, pas plus, pas moins. Mais tous les couples, pas seulement les conjoints, mais ceux qui vivent ensemble quelle qu'en soit la raison, parent-enfants, cousin-cousine, frère-sœur, amies ou amis. Quand on partage le quotidien, le logement, les factures, tout ce qui fait l'ordinaire de la vie, pourquoi certains devraient-ils payer plus que d'autres ? Ce projet de loi est incomplet car il n'est destiné qu'à une certaine catégorie de personnes - et de toute façon, c'est l'emploi du terme " mariage " qui est choquant. Il faut trouver un autre mot et ne pas détourner " mariage " de son sens premier.

Le vieux mariage dans le collimateur
Ce projet de loi, loin de constituer une ouverture de droits pour les personnes homosexuelles, s'emploie à vider l'institution du mariage civil et son cadre légal de sa signification. Est-ce bien cela que veulent les français ? 
Drôle d'égalité que d'offrir aux homosexuels une coquille vide en gage de lot de consolation. 
Et il est étonnant de voir un gouvernement socialiste, qui en économie fustige les méfaits du libéralisme, encourager dans le domaine social la possibilité pour chacun d'agir comme il l'entend, sans se préoccuper des conséquences pour les autres et la société : bref, promouvoir une mentalité ultra-libérale !

Bové avait raison : les OGM c'est vraiment de la merde !

En Inde, le doux rêve des OGM vire au cauchemar

Les mots ont un sens | LMOUS


Début mars, Monsanto a pour la première fois reconnu que son coton Bt génétiquement modifié n'était pas efficace, les insectes ayant développé des résistances. Pire, de nouveaux ravageurs jusqu'ici inconnus en Inde ont fait leur apparition. Qui sème le vent...


Devant l'évidence, Monsanto a fini par admettre (une première !) que son coton Bt génétiquement modifié, censé lutter contre le ver de la capsule en secrétant son propre insecticide, est en passe de devenir totalement inefficace. De récents rapports indiquent en effet que le ravageur a développé des résistances. Et comme une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, la variété Bt a permis à d'autres "ravageurs majeurs", jusqu'ici inconnus en Inde, de se développer, "entraînant des pertes économiques importantes" indique l'un des rapports.



Les rêves sont doux, les faits sont têtus...

Autorisées depuis 2002 en Inde, ces cultures OGM recouvrent aujourd'hui 90% des surfaces cotonnières du pays. Pas franchement étonnant puisque Monsanto promettait au chaland de tripler ses rendements, jusqu'à 1500 Kg par hectare, et de réduire les coûts de production en limitant les quantités de pesticides épandues. Las, le miracle tant attendu n'a pas eu lieu. Il tourne même au cauchemar. Les semences OGM coûtent aujourd'hui près de cent fois plus cher que les graines classiques. En 2009, le rendement moyen était de 512 Kg par hectare, bien loin des promesses affriolantes de Monsanto. Et il ne cesse de chuter, d'année en année.


Les résistances développées par les ravageurs obligent en outre les agriculteurs à multiplier les épandages d'insecticides (comme aux Etats-Unis d'ailleurs), jusqu'à 13 fois plus qu'auparavant dans certaines régions, selon Vandana Shiva, une physicienne devenue militante de la défense de l'environnement. Et autant de frais supplémentaires : +30% en moyenne entre 2007 et 2009. Plus de 200.000 paysans indiens se sont suicidés au cours de la dernière décennie, selon les statistiques du gouvernement. Un fléau souvent attribué à l'endettement des agriculteurs ayant opté pour la biotech (voir la vidéo).

Monsanto a réponse à tout

Du côté de Monsanto, on reste serein : "la résistance est naturelle et attendue" a déclaré - sans rire - la multinationale dans un communiqué. Curieux, jusqu'à présent, elle se refusait à évoquer cette possibilité. Et puis finalement, les paysans indiens ne récoltent-ils pas les fruits de leur incompétence ? Puisqu'ils ne respectent pas les "zones refuges" et qu'ils ont utilisé de façon "trop précoce des graines de coton Bt non approuvées", affirme la firme. Mais rassurez-vous, il n'y a pas de raison de paniquer pour autant, car Monsanto a trouvé la parade absolue : une nouvelle variété de coton OGM débarque ! De seconde génération, cette fois, c'est du solide : elle allie deux types d'insecticides. Ouf ! On est sauvé ! Et les charançons n'ont qu'à bien se tenir...

Comme un maçon qui construit sa maison sans toit, en se disant qu'il ne pleuvra pas... Mazette ! Il a plu et il faut tout reconstruire ! Mais cette fois-ci, c'est sûr, il ne pleuvra plus...

En Inde, le doux rêve des OGM vire au cauchemar

la non rénégociation du TSCG fait exploser la gauche pro Hollande

Pagaille à tous les étages !
Vous croyez qu'ils vont se tenir tranquille ?

François Hollande était un leurre ça se savait . 
Du coup les 52 % de Français (dont les manifestants ultra gauche anti TSCG) qui ont appelé "à faire barrage" à la Droite dite Ultra libérale en portant au Pouvoir un incompétent notoire...se retouvent fort dépourvus !

Pas renégocié ! (Ayrault)
"D'un point de vue juridique, si vous prenez la ligne exacte de la phrase qui sera soumise à la ratification, non, le traité n'a pas été renégocié"
( JM Ayrault interrogé dans l'émission Des paroles et des actes)

Du coup ces pauvres cocus (à l'insu de leur plein gré) ont la Gauche bobo et mollassonne, plus l'austérité laxative qui tourne en rond "toutes taxes déployées".
 Ceci dit, hors l'incongruité de la "Présidence" Hollande", et son approche d'une vision passéiste de l'austérité, stupidement et essentiellement "taxatoire" (l'imagination et le courage ce n'est pas pour maintenant !... ), il faudrait essayer de faire comprendre à ces "indignés ideologico- professionnels", que de toutes façons l’austérité la vraie, celle incluant une réduction des déficits, des coûts du travail , une réduction raisonnée de trop de régimes spéciaux inéquitables et dispendieux est inévitable. 

Surtout en attendant, l'avènement de syndicats authentiquement apolitiques et représentatifs, ne vivant non plus de prébendes et autres magouilles mais de leurs adhérents. Cette austérité là est incontournable... 

Où est donc passé le dernier rapport (Mai 2012) à ce sujet ?... 
Il est désormais indispensable que les organisations de salariés, dites représentatives vivent exclusivement des cotisations effectives de leurs vrais adhérents. Ce qui suppose qu'il leur faudra pour cela devenir des "acteurs utiles et avisés" d'un vrai et primordial dialogue social, mais non plus des provocateurs corporatistes très minoritaires quand ce ne sont pas purement et simplement véritables agents électoraux de la Galaxie multicartes de Gauche. 

Face à une économie mondialisée très difficile et concurrentielle, les rapports entre Représentants salariaux et Patronaux deviendront de plus en plus tendus et complexes. 
D'où l’impérative nécessité d'un dialogue entre gens compétents, sincères et avisés, capables d'analyser, négocier, échanger, anticiper. Et enfin conclure des accords dégageant des perspectives à moyen et long terme. 
Ce n'est non plus en gesticulant, bloquant, manifestant en rond dans des conflits pourris par l'idéologie ou des intérêts politiques à court terme qu'on "adoucira" socialement et politiquement les effets douloureux de ce qui n'est déjà plus une crise passagère, mais tout simplement une mutation profonde et définitive de nos modes économiques et sociaux. 

Mélenchon et ses petits amis ou Hollande et ses montagnes de Taxes, ne sont pas et en tout cas plus, dans le sens de la marche de l'Histoire. Un point c'est tout !

Vote du TSCG : Hollande et le PS n'ont plus que l'UMP comme allié


"Diviser pour régner. "

"Les voix de la droite et du centre seront indispensables à un vote positif, nouvelle illustration des divisions que le pacte budgétaire creuse à gauche. "

- Jean-Marc Ayrault se dépense sans compter pour conjurer son sort car il devine que ses jours de Premier Ministre sont comptés et que le mécontentement d'une partie du PS va faire baisser sa cote de popularité déjà écornée. D'autre part son poste est convoité et il n'est pas certain qu'il tienne jusqu'en décembre 2012 comme il le croyait. "Diviser pour régner" n'est pas qu'un proverbe de Machiavel ! "Divide ut regnes ! ".


On comprend le malaise de monsieur Ayrault.

Dans l'opposition, monsieur Ayrault combattait cette mesure dans l'hémicycle. Aujourd'hui, le premier ministre demande un vote massif par sa majorité. De l'anti-sarkosyme à outrance pour dégager le président sortant, hélas les socialistes sont dans l'impossibilité d'adhérer derrière le chef du gouvernement. De plus le Front de gauche est dans la rue qui met à mal la cohésion gouvernementale. Et les petits verts de EELV, font barrage, ça promet un avenir radieux dans ce gouvernement.


Un débat surréaliste !



Le débat qui s’ouvre aujourd’hui à l’Assemblée est totalement surréaliste.
Jean-Marc Ayrault va présenter le Traité européen de stabilité que Sarkozy avait signé avec Angela Merkel et contre lequel François Hollande s’était déchainé en affirmant que ce texte imposait à la France la loi des marchés et des règles comptables à la prussienne. Il avait juré ses grands dieux que « moi, président » il n’accepterait jamais ce diktat, qu’il renégocierait ce traité et qu’il exigerait qu’aux objectifs de rigueur soient ajoutés des objectif de croissance.

L’idée du candidat Hollande n’était, évidemment, pas mauvaise. Pour sortir de la crise, un retour à l’équilibre des comptes est nécessaire mais un minimum de croissance est indispensable. Une austérité qui étouffe à la fois la consommation des ménages et les investissements des entreprises fait descendre les foules dans la rue et conduit à la catastrophe. On le voit en Grèce, en Espagne, au Portugal et en Italie. Il faut permettre à une économie de respirer un peu pour éviter le collapsus mortel.

Mais Hollande a totalement capitulé. Le Traité que défend aujourd’hui Ayrault est, au mot près, celui de Sarkozy, Giscard s’est amusé ce matin à le souligner, et la croissance n’apparait pas dans ce texte mais dans un vague autre texte plus ou moins additif.


Les députés UMP vont donc, très logiquement, voter comme un seul homme pour ce Traité sarkozien avec, bien sûr, un petit sourire. Et le Premier ministre est obligé de ramer comme un malheureux pour que « sa » majorité en fasse autant. Il sait déjà que ses « amis » (et ceux de sa ministre du Logement, Cécile Duflot) d’Europe-Ecologie-les-Verts vont voter contre et qu’un certain nombre de députés PS se sentent totalement ridicules d’avoir, par discipline, à voter pour un texte qu’ils ont éreinté devant leurs électeurs pendant toute la campagne des législatives.

Le problème aujourd’hui est moins de savoir si ce Traité est bon et même applicable que de constater qu’il s’agit, là, du reniement en bonne et due forme d’un des engagements majeurs du candidat Hollande. L’homme qui prétendait, sur les estrades, avoir pour seul ennemi le monde de la finance est devenu, une fois élu, un petit garçon qui obéit à la chancelière allemande et tremble devant les agences de notation.


On dira que le réalisme s’impose et qu’il faut savoir être pragmatique. Mais alors Sarkozy… avait raison et il ne fallait pas nous raconter n’importe quoi.

Il ne fallait pas proclamer qu’on allait sauver les entreprises, reconstruire l’industrie, l’automobile, la sidérurgie, et… nommer Montebourg ministre du Redressement productif qui doit finalement et piteusement entériner les fermetures de Florange et d’Aulnay-sous-Bois. Il ne fallait pas prétendre qu’on avait d’autres solutions pour régler le problème de la délinquance et… nommer Valls à l’Intérieur qui n’a rien trouver d’autre que de faire expulser par la force les Roms. Il ne fallait pas répéter qu’on allait réduire les dépenses et… nommer Peillon à l’Education Nationale qui veut embaucher 60.000 enseignants. Il ne fallait pas affirmer qu’on ne s’en prendrait qu’aux milliardaires et… attaquer les ouvriers qui font des heures supplémentaires et, maintenant, les retraités, les buveurs de bière et les fumeurs, etc., etc.

Hollande a fait toute sa campagne en affirmant que Sarkozy avait favorisé scandaleusement les riches, ses amis du CAC40, plonger les autres dans la précarité et le pays dans la récession. Quatre mois après son élection, les Français s’aperçoivent non seulement qu’on va droit vers les 5 millions de chômeurs (toutes catégories confondues), que si les riches sont effectivement matraqués, les autres le sont tout autant et, comble du comble, que les socialistes au pouvoir ne trouvent rien d’autre à faire que de reprendre à la lettre et en l’aggravant la politique de Sarkozy.


Certains se demandent si Sarkozy va, un jour, revenir dans l’arène politique. Mais il revient dès aujourd’hui à l’Assemblée et cette fois les socialistes vont voter, avec l’UMP, le Traité qu’il avait signé avec Angela Merkel ce qu’ils n’auraient jamais fait s’il avait été réélu.


Un débat surréaliste ! | Le Blog de Thierry Desjardins

Les 13 points effrayants du rapport de l' UE sur les centrales nucléaires



4 réacteurs dans 2 pays ont moins d'une heure de courant de

 secours (Black Out de plus d'1 heure = fusion du coeur!)

  • Une tempète solaire comme celle de 1859 pourrait entrainer la fusion de centaines de réacteurs nucléaires


    De nombreuses améliorations de sécurité après

     Tchernobyl n'ont toujours pas été faites (26 ans après!)

  • Seules 24 centrales sur 68 ont pu être contrôlées par la commission
  • Des exploitants ou des autorités locales ont également interdit l'accès de la commission à des réacteurs français et britanniques
  • Les réacteurs français ont été jugés les pires, avec des conditions bien pires que celles d'Europe de l'est (sic!)
  •  ''Virtuellement toutes les centrales ont besoin de meilleures mesures de sécurité''
  • Les centrales nucléaires allemandes ont des systèmes d'alarme sismiques insuffisants
  • Certaines normes de l'AIEA n'ont même pas été mises en oeuvre
  • L'Europe possède 134 réacteurs nucléaires pour 68 centrales dans 14 pays
  • Seuls 4 pays de l'UE rendent obligatoires un bunker d'opérations séparé pour les contrôles
  • Le manque d'achèvement des améliorations de sécurité a mis en cause le problème financier, avec la perspective d'un coût de 10 à 25 milliards d'euros pour que les exploitants règlent les problèmes des réacteurs
  • Les attaques terroristes ont été éliminées des stress tests de l'UE
  • 10 réacteurs ne possèdent aucun système d'alarme sismique 
SOURCE


Nucléaire en France : un tabou pour des raisons militaires

...NUCLEAIRE la bombe humaine par dailyslam Car enfin, qui viendra nous voir, quand une de nos centrales aura connu une défaillance, justement parce que la Commission Européenne ayant forcé EDF, extrêmement endettée, à vendre de l'énergie à perte vers des concurrents qui ne produisent rien, pour devoir faire du fric coûte-que-coûte avec une techn...


Le nucléaire, comme toutes les autres énergies polluantes n'a plus d'avenir économique

...est Fukushima qui a mis le feu aux poudres, mais pas Tchernobyl, ni Three miles Island, alors encore une fois, on constate que c'est lorsque que l'homme a des problèmes qu'il progresse, hélas !


Apocalypse 2012 : Faites entrer Fukushima !

...Faites entrer Fukushima ! L'accumulation de radiations et de retombées venant de ce volcan nucléaire toujours en éruption va avoir ses pires et durables effets à maintes reprises sur nos enfants et leurs propres enfants et petits-enfants. Il y aura des cancers, leucémies et Dieu seul sait quelles autres maladies insidieuses se déclareront en ...


Nucléaire en France : un tabou pour des raisons militaires

...NUCLEAIRE la bombe humaine par dailyslam Car enfin, qui viendra nous voir, quand une de nos centrales aura connu une défaillance, justement parce que la Commission Européenne ayant forcé EDF, extrêmement endettée, à vendre de l'énergie à perte vers des concurrents qui ne produisent rien, pour devoir faire du fric coûte-que-coûte avec une techn...


Apocalypse 2012 : Faites entrer Fukushima !

...Faites entrer Fukushima ! L'accumulation de radiations et de retombées venant de ce volcan nucléaire toujours en éruption va avoir ses pires et durables effets à maintes reprises sur nos enfants et leurs propres enfants et petits-enfants. Il y aura des cancers, leucémies et Dieu seul sait quelles autres maladies insidieuses se déclareront en ...


En Espagne les indignés cèdent la place aux Affamés

Tout d'abord, lisez cet article de Suzanne Daley paru dans le très sérieux New York Times (édition du 25/09) sous le titre "La montée de la faim en Espagne". La journaliste y décrit avec une certaine naïveté les victimes de la crise contraintes de faire les poubelles pour se nourrir.L'original est là, mais dans mon infinie bonté je vous en offre une traduction que j'espère meilleure que celle de Google. 
source : Signes des Temps - Les Nouvelles pour mar., 02 oct. 2012

Madrid : L'autre soir, une jeune femme bien mise était en train de fouiller dans une pile de cageots devant une boutique de fruits et légumes, fermée pour la nuit, de la banlieue ouvrière de Vallecas.

À première vue, elle aurait pu passer pour une employée du magasin. Mais non. La jeune femme était en train de chercher son prochain repas dans les poubelles du jour.

Elle avait déjà trouvé une douzaine de pommes de terre ridées qu'elle avait jugées comestibles et les avait chargées dans un caddie*** posé à côté. "Quand on n'a pas assez d'argent", dit-elle, refusant de donner son nom, "c'est comme ça".

Cette femme, âgée de 33 ans, nous a dit qu'elle a travaillé une fois à la poste, mais que ses allocations chômage étaient terminées et qu'elle vit désormais avec 400 euros par mois. Elle squatte avec des amis dans un immeuble qui a encore l'eau et l'électricité, tout en récupérant "un peu de tout" dans les ordures après la fermeture des magasins, quand les rues sont sombres et tranquilles.

Des tactiques de survie comme celle-ci deviennent de plus en plus courantes ici avec un taux de chômage de plus de 50% chez les jeunes et de plus en plus de foyers avec des adultes sans emploi.

Les problèmes de mendicité sont en telle expansion qu'une ville espagnole a décidé de mettre des verrous sur les poubelles de supermarché dans un but de santé publique.

Dans un rapport datant de cette année, l'association caritative catholique Caritas annonce qu'elle a nourri près d'un million d'Espagnols affamés, plus de deux fois plus qu'en 2007. Ce nombre a encore augmenté de 65000 en 2011.

Alors que l'Espagne essaie désespérément d'atteindre ses objectifs budgétaires, elle a été obligée de suivre le même chemin que la Grèce, introduisant une mesure d'austérité après l'autre, supprimant des emplois, diminuant les salaires, les pensions, les allocations, alors même que l'économie continue à se contracter.

Plus récemment, le gouvernement a augmenté la TVA de 3 points à 21% sur la plupart des biens, et de 2 points sur la plupart des denrées alimentaires, rendant simplement la vie considérablement plus difficile à ceux qui étaient sur la corde raide.

Il n'y a pas de pause à attendre, puisque les gouvernements régionaux du pays, confrontés à leur propre crise budgétaire, sont en train de réduire les services gratuits, y compris la cantine scolaire pour les familles à bas revenus.

Pour un nombre croissant, la nourriture dans les poubelles aide à joindre les deux bouts.

Récemment sur le grand marché de gros des fruits et légumes à l'extérieur de cette ville, des travailleurs s'affairaient à charger les cageots dans des camions. Mais quasiment à chaque emplacement, il y avait des hommes et des femmes qui ramassaient en douce tout ce qui avait roulé dans le caniveau.

"C'est contraire à la dignité de ces gens que d'avoir à chercher leur nourriture de cette manière", dit Eduardo Berloso, de la municipalité de Giron, la ville qui a verrouillé les poubelles de ses supermarchés. [ndT : cf ici, c'est de l'espingouin)

M.Berloso a proposé cette mesure le mois dernier après avoir appris par des travailleurs sociaux et vu par lui-même un soir "le geste humiliant d'une mère avec ses enfants regardant autour d'elle avant de fouiller dans les poubelles"

Le rapport de Caritas a aussi révélé que 22% des foyers espagnols vivent dans la pauvreté, et qu'environ 600 000 n'ont strictement aucun revenu. On s'attend à ce que ces chiffres continuent à empirer dans les prochains mois.

Environ un tiers de ceux qui cherchent de l'aide, dit le rapport Caritas, n'avaient jamais eu recours à une banque alimentaire ou à une soupe populaire avant d'être frappés par la crise économique. Pour beaucoup d'entre eux, devoir demander de l'aide est profondément embarrassant. Dans certains cas, les familles vont dans les banques alimentaires des villes voisines pour que leurs amis et connaissances ne les voient pas.

Récemment à Madrid, alors qu'un supermarché s'apprêtait à fermer à Entrevias dans le district de Vallecas, une petite foule s'était rassemblée, prête à se jeter sur les poubelles qui n'allaient pas tarder à être amenées sur le trottoir. La plupart a réagi avec colère à la présence de journalistes. Au final, peu ont réussi à attraper quelque chose, les camions ayant évacué les ordures en quelques minutes.

Mais le matin, à l'arrêt de bus du marché de gros, des hommes et des femmes de tous âges attendent, chargés de leur récolte matinale. Certains prétendent qu'ils ont acheté les denrées, même si la nourriture ne se vend généralement pas aux particuliers ici.

D'autres avouent fouiller dans les poubelles. Victor Victorio, un immigré péruvien, dit qu'il vient ici régulièrement pour trouver des fruits et des légumes jetés aux ordures. M. Victorio, qui a perdu son travail dans le bâtiment en 2008, dit qu'il vit avec sa fille et qu'il rapporte à la maison ce qu'il trouve - aujourd'hui des poivrons, des tomates et des carottes. "C'est ma pension", dit-il.

Pour les commerçants qui travaillent ici, la vue de ces gens qui fouillent dans les déchets est dérangeante.

Ce n'est pas beau à voir ce qui arrive à ces gens", dit Manu Gallego, le directeur de Canniad Fruit. "Ça ne devrait pas être comme ça".

A Gijon, M. Berloso dit que son but en verrouillant les poubelles est de garder les gens en bonne santé, et de les obliger à aller chercher de la nourriture dans les banques alimentaires et les soupes populaires. Alors que des serrures sont installées sur les poubelles, la ville poste des employés municipaux avec des tickets expliquant aux gens d'aller s'inscrire aux services sociaux et aux banques alimentaires.

Il dit que 80 à 100 personnes tournaient régulièrement autour des poubelles avant qu'il n'agisse, avec une forte probabilité que bien plus encore n'aient besoin de la nourriture jetée pour survivre.

Mais les serrures de M. Berloso ont provoqué un tollé à travers l'Espagne, où la crise économique alimente de plus en plus de manifestations mettant en lumière la faim. Un groupe de maires et de syndicalistes dans le sud de l'Espagne, où le taux de chômage est très au-dessus de la moyenne, a récemment monté des opérations "Robin des bois" dans deux supermarchés, remplissant les chariots de denrées de base, et les pressant de donner plus de nourriture aux nécessiteux.

Plus d'une douzaine de personnes sont poursuivies pour vol après cette opération. Mais elles ne regrettent rien et bénéficient d'un immense soutien local. "Prendre de la nourriture pour la donner aux familles qui sont dans une situation très difficile, si c'est du vol, je suis coupable", a dit à la presse locale l'un des hommes, Francisco Molero, du syndicat agricole SAT.

Des politiciens disent que les serrures de Giron ne sont là que pour protéger l'image de Gijon. Dominée par des bâtiments médiévaux et par les pittoresques rues pavées d'un ancien quartier juif superbement préservé, la ville d'environ 100 000 habitants tire la plupart des ses revenus du tourisme.

"Les travailleurs sociaux ou les employés municipaux pourraient amener les gens vers les centres de distribution de nourriture sans avoir à verrouiller les poubelles," dit Pia Bosch, conseillère municipale socialiste à Giron. "C'est comme tuer une mouche avec un boulet de canon".

Le taux de chômage est encore relativement bas à Giron, tout au plus 14%, comparés aux 25% de la moyenne nationale. Mais de plus en plus de familles n'ont aucun revenu. Sur les 7700 chômeurs de Giron, M. Berloso dit que 40% sont maintenant en fin de droits. Nombre d'entre eux, dit-il, sont "des gens qui n'auraient jamais pensé se retrouver dans cette situation"

Ramon Barnera, qui dirige les programmes de Caritas à Giron, dit que l'organisation s'est rapidement rendu compte que cette honte était un facteur qui empêchait les gens d'aller demander de la nourriture. Alors il y a trois ans, Caritas a participé à la créations de sites de distribution de nourriture qui ressemblaient davantage à des supermarchés, et enlevé l'enseigne de l'association à l'extérieur du bâtiment.

"Nous avons souhaité un système qui donnerait de la dignité", dit M.Barnera. "Ce n'est pas facile pour les gens"

Juan Javier, 29 ans, venu chercher du lait, des, pâtes, des légumes et des œeufs dans un de ces centres de distribution, a été l'un des rares clients à s'exprimer sur le sujet. Ancien imprimeur, il est au chômage depuis deux ans. "Je préférerais avoir un travail", dit-il, "et ne pas être ici".

Dans une soupe populaire des environs, Toni Lopez, 36 ans, attend tranquillement un repas gratuit avec sa compagne Monica Vargas, 46 ans, esthéticienne. Le couple est depuis peu sans domicile après 2 mois de loyers impayés. "Nous avons toujours travaillé", dit M. Lopez. Nous sommes ici uniquement parce que nous sommes des gens corrects. Notre propriétaire frappait à la porte pour réclamer son loyer, alors nous lui avons dit "Voilà les clés".

M. Lopez, qui en ce moment travaille occasionnellement dans la cuisine d'un restaurant, dit qu'il a une sœur mais qu'il n'est pas allé lui demander de l'aide. "Je ne peux pas supporter de lui dire", dit-il. "Je m'en suis toujours sorti, j'ai toujours réussi à me débrouiller. Mais ça, c'est nouveau".
Intéressant de voir ces braves Américains s'apitoyer sur le sort de pauvres européens "victimes de la crise". 

Ce n'est certes pas nouveau, même en France on a déjà pu voir à la télé des reportages similaires. Et en France aussi, le restaurant et la banque qui ont le plus de nouveaux clients, ce sont "Les restos du cœur" et la Banque Alimentaire. Il semble tout de même que l'Espagne, avec son taux de chômage officiel qui est deux fois et demie le nôtre, soit en fait un indicateur avancé de ce qui nous attend. 

Car nous n'avons manifestement encore rien vu. 

En Espagne, c'est un gouvernement de droite, succédant à un gouvernement d'incapables de "gauche", qui exécute servilement les ordres des banksters et de leurs complices (Commission, BCE, FMI). Comme on le lit dans l'article, il a déjà appliqué tout un tas de mesures scélérates, comme l'augmentation de TVA préconisée par Sarkozy (et que Ayrault vient de rejeter provisoirement... on en reparlera d'ici un an ou deux). 

L'Espagne a déjà obtenu une aide financière, et tente par tous les moyens de différer la demande d'une nouvelle aide. Mais selon les observateurs avisés, elle y sera bientôt contrainte. Et les gentils sauveteurs ne viendront à son secours qu'en échange de nouvelles mesures dites "d'austérité", mais qui ne sont en fait que des traductions de la doctrine libérale. À ce compte-là, il n'y aura plus assez de poubelles pour tout le monde. 

En France, c'est un gouvernement de "gauche" qui a succédé à des incapables de droite. Le changement s'arrête là, car tous ensemble s'apprêtent à ratifier un nouveau traité (le fameux TSCG, alias "Traité Merkozy") qui non seulement privera les gouvernements nationaux de tout pouvoir budgétaire (et donc globalement de tout pouvoir tout court) mais les obligera, pour atteindre des objectifs aussi illégitimes qu'inatteignables, à prendre des mesures auprès desquelles les restrictions espagnoles passeront pour des sucreries. 

Hollande a déjà promis de ramener le déficit budgétaire de la France à 3% en 2013. Personne n'y croit une seconde, et surtout pas lui. Le déficit 2012 étant prévu à 4.5% (et il sera certainement plus élevé), cela signifie qu'il faudrait trouver 30 milliards (c'est facile à retenir : 1%= 20 milliards) en 2013. Mais admettons. 

Ensuite, il faudrait revenir à 0 en 2017. En 4 ans, 60 milliards de plus. Ou plutôt de moins. Par rapport à maintenant, ça fait 90 milliards. Et attention, hein, pas une fois : tous les ans. 

Pour ceux qui sont fâchés avec les chiffres, qui confondent les millions et les milliards, quelques points de repère : 

- L'impôt sur le revenu, c'est environ 50 milliards. 
- L'impôt sur les sociétés, c'est 40 milliards. 

Dans un autre style ; 
- Le budget de l'éducation nationale, c'est 60 milliards. 
- La TIPP c'est 15 milliards : 

Vous saisissez l'énormité ? C'est comme si les banksters nous prenaient l'intégralité de l'impôt sur le revenu et de l'impôt sur les sociétés... 

Surtout que ce n'est pas fini. Si nous poursuivons le raisonnement, on remarque que jusqu'en 2017, il y aurait toujours un déficit, et donc une hausse de la dette. Celle-ci a monté de 600 milliards dans les 5 ans du quinquennat apocalyptique de Sarkozy pour dépasser les 1700 milliards. Mais d'ici 2017, il est plus que probable qu'on sera proche des 2000 milliards, soit plus de 100% du PIB. 

Or une clause du TSCG, moins connue que la fameuse "règle d'or", prévoit de ramener la dette à 60% du PIB, à raison de 1/20 de la différence tous les ans. Sur une différence de 800 milliards, ça nous fait dans les 40 milliards supplémentaires par an. 

90 + 40 = 130 milliards. 

Et ce n'est pas fini. Profitant lâchement de la montée, inéluctable dans ces conditions, du chômage et de la pauvreté, le patronat et l'UMP vont exiger et obtenir de nouvelles "baisses de charges" pour "améliorer la compétitivité". Un Nième plan voué à l'échec pour "créer des zemplois". Encore des milliards à lâcher que le peuple exsangue devra encore cracher. 

Enfin, last but not least, rappelons que notre dette est suspendue aux sautes d'humeur des banksters, des "agences de notation"... Nos taux actuels sont bas, mais le "service de la dette" (la cavalerie financière qui consiste à émettre de nouvelles obligations pour rembourser celles qui arrivent à échéance) nous coûte déjà dans les 50 milliards par an. Si jamais les taux d'intérêts doublaient (ils seraient encore inférieurs à ceux de l'Espagne ou de l'Italie), nous glisserions progressivement vers les 100 milliards. 50 milliards de plus. 

Il est donc tout à fait possible qu'en 2018, l'Etat soit plus léger de 150 milliards d'euros par rapport à maintenant, alors qu'il est déjà squelettique.

Comment Hollande, Ayrault et tous ceux qui soutiennent le TSCG, peuvent-il oser prétendre que c'est seulement imaginable ? 

C'est impossible, c'est ridicule, c'est une escroquerie, c'est une blague. 

Et pourquoi, ces 150 milliards par an : pour les donner aux banksters ! 

La semaine dernière, l'un des débats sans intérêt du jour était de commenter l'idée de faire payer des frais d'inscriptions aux étudiants en classe prépa. En effet, lorsqu'ils effectuent ces deux ans dans un lycée public, les étudiants ne déboursent pas un radis. L'idée en débat était d'abolir cette injustice qui fait que les étudiants de fac, eux, doivent s'acquitter d'une somme qui en France reste modeste (un peu plus de 180 euros si je ne m'abuse). 

C'est ce qui s'appelle "rationaliser". On va focaliser le débat sur l'antagonisme entre ces "privilégiés" de math sup qui ne déboursent pas un radis, au contraire du pauvre étudiant de fac qui vient pourtant sans doute d'un milieu moins favorisé. Mais en fait, ce débat et ces arguments n'ont aucune importance. La seule chose qui compte, c'est que même si cette "réforme" se faisait, les 180 euros de l'étudiant en classe prépa iraient immédiatement dans les poches des banksters avides. 

Et ça ne résoudrait pas le problème, car il n'y a pas un milliard d'étudiants en classes prépa pour trouver les 150 milliards en 2018. 

Revenons à l'Espagne. En plus de fouiller dans les poubelles, les Espagnols recommencent à descendre dans la rue. Oh, ne soyons pas naïfs, le Grand Soir est encore loin. Il y a déjà eu des zindignés l'an dernier, ils ont apporté une touche distrayante dans les JT, mais pour le reste, ils ont échoué. Partout. On a un peu parlé de ceux de Wall Street, mais là-aussi, c'est fini. En fait de révolution, l'Espagne a élu le conservateur Rajoy, trop heureux de mettre en place des "plans d'austérité", qui ressemblent tellement au paradis libéral auquel il aspire comme tous ceux de son espèce. 

En France, pour trouver les 150 milliards, il faudrait prendre des mesures considérablement plus dures que celles actuellement en vigueur en Espagne. 

La solution, la seule, je l'ai souvent évoquée ici, et pourtant les rares qui la préconisent n'ont pas de haut-parleurs assez puissants pour se faire entendre du peuple : il faut renier cette dette. L'auditer, constater que la majeure partie de ces 1700 milliards est le fruit d'une escroquerie, d'une connivence entre les banksters et des politiciens incompétents, irresponsables et corrompus (si vous en doutiez, jetez donc un œil à la liste des donateurs du "premier cercle" de l'UMP révélée par Mediapart, c'est édifiant). 

Les bonnes âmes qui refusent de voir le caractère honteux de cette dette, qui pensent que c'est scandaleux, que les dettes sont faites pour être payées, peuvent au moins admettre que la réalité est têtue, et que l'arithmétique est indépassable : il est tout simplement impossible de rembourser cette dette, dont les montants sont désormais délirants. Tout comme il est impossible d'asservir le peuple au-delà d'une certaine limite. Celle-ci est probablement encore éloignée en France, (un peu moins en Grèce ou en Espagne), mais faites gaffe quand même... 


La montée de la faim en Espagne (et bientôt en France ?) -- Enfant de la Société -- Sott.net

Mazarine Pingeot : DSK est un monstre mais je pouvais pas le dire avant les élections


Mazarine Pingeot: « DSK est un monstre parfait »

mazarine_pingeot
Dans une interview au mensuel Technikart d’octobre, la fille de François Mitterrand et Anne Pingeot, Mazarine Pingeot, révèle s’être auto-censurée, en renonçant à diffuser un texte littéraire, qu’elle a rédigé lors de l’affaire DSK.
A noter que l’entretien a été conduit par Tristane Banon, qui a elle-même accusé DSK de viol, portant plainte contre lui en juillet 2011 avant que celle-ci ne soit classée sans suite en octobre 2011.
Mazarine Pingeot explique notamment l’objet littéraire conçu autour du huis-clos entre Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn, lorsque celui-ciétait assigné à résidence, à New-York :
« Ce que j’ai fait, c’est imaginer le tête-à-tête entre cet homme et sa femme, dans cet immense appartement, quand lui était assigné à résidence. L’angoisse, l’horreur de ce huis clos. Ca pourrait être une pièce de théâtre ! » 
Elle assure ne pas avoir « forcément renoncé à la chose », mais explique s’en être interdit la diffusion« Je me le suis interdit par rapport au PS, par rapport à moi, par rapport aux conséquences. »
Mazarine Pingeot dévoile encore dans cet entretien sa vision de DSK :
« Quand j’ai vu cet homme mal rasé, l’air hagard, menotté, j’ai aussi vu cet homme en qui je n’ai jamais cru, qui m’a toujours paru faux. Là, il y avait un moment de vérité, c’était SON moment de vérité. »
« J’ai une fascination pour les monstres. J’ai écrit sur une femme qui tuait ses enfants, c’était mon cinquième roman […] Le noir de l’âme humaine, c’est quelque chose qui m’intéresse d’un point de vue romanesque. Pour moi, DSK est un monstre parfait. Qu’il soit acculé à cette vérité, à la face du monde entier, c’est formidable d’un point de vue littéraire », conclut-elle.

Nouvelles videos de la repression ultraviolente en Espagne

De nouvelles vidéos de la répression à Madrid 
de : André FADDA (Bellaciao)
mardi 2 octobre 2012 - 09h24

JPEG - 66.1 ko
Ce sont des flics en civils qui sont pris suite à une charge de leurs collègues. A terre, sous les coups de la

 matraque, ils essaient de s’identifier en criant "soy compañero (je suis camarade, je suis camarade).

Ce sont ces mêmes flics en civil qui ont provoqué le déclenchement des charges et qui apparaissent sur les

 différents post déjà commentés sur Bellaciao, sauf que là on a en plus les images vidéos qui confirment.

Celle-ci est fimée par un free lance. Il détaille les différents moments. Ce sont des premiers plans, très

 impressionnants.

A un moment donné, un couple commence à recevoir des coups. Ils s’entrelacent pour mieux se protéger.

 Un flic cherche à les arrêter, les gens réagissent et s’en prennent à lui.

Autre moment. les gens se réfugient dans un bar. le propriétaire sort les protéger alors que les flics

 comptaient entrer dedans pour taper.

D’autres passages très forts. Un flic se retrouve isolé et trop "détaché" de ses camarades. Il panique et fou de

 rage tourne en rond.

Les flics chargent sur la principale gare de Madrid. La gare d’Atocha. Ils pénètrent dedans et foncent sur tout

 ce qui bouge ! voyageurs et manifestants, A l’intérieur de la gare ; ils tirent. Ils arrêtent des voyageurs et

 tirent sur d’autres. 

Sur le quai, un retraité protège son fils qui est en fauteuil roulant, il reçoit des coups !

Un journaliste se fait encercler, il montre sa carte de presse et une discussion s’engage, ils l’écartent vers un

 coin, et lui cassent la caméra sous la menace des armes. 

Vous apprécierez que les flics tirent les pelotes de gomme à tir tendu et non courbé.

A diffuser absolument. TRES IMPRESSIONNANT
C’est une retraitée qui s’est fait arrêtée lorsqu’elle enregistrait les images de la charge sur son iphone. 

Vous pourrez apprécier les méthodes des sbires du Capital. 

Les copains demandent de faire circuler partout où c’est possible. Faut faire savoir que la répression qui s’abat

 en Espagne n’est que le début. Le plus dur reste à venir. Les gens sont déterminés à résister.

La quarantaine de personnes arrêtées avaient été déférées devant un juge de l’Audience Nationale. Celui-ci a

 refusé de les passer en jugement considérant qu’elles exerçaient leur droit à la liberté d’expression. Le

 ministre a alors donné l’ordre de les transférer devant un autre juge !!! qui a ce dernier considéré qu’il y

 avait délit d’atteinte aux institutions de l’Etat de la part des manifestants.

Faites circuler. Brisons le mur du silence !