samedi 29 septembre 2012

Thomas Fabius, fils du ministre des Affaires étrangères visé par une enquête pour "tentative d'escroquerie et faux"


J'aime cette justice à deux vitesses !

"condamné en juin 2011 à 15 000 euros d'amende, dont 10 000 avec sursis, pour abus de confiance par le tribunal correctionnel de Paris", autrement dit, à rien, comme tous les fils ou filles d'anciens ou de très hauts fonctionnaires.
Dans ces milieux, tout n'est pas blanc, justice pour tous, c'est un mythe !
Et cela est depuis des lustres !


Thomas Fabius. (LE FLOCH/NIKO/SIPA)
Thomas Fabius. (LE FLOCH/NIKO/SIPA)
Thomas Fabius, fils du ministre des Affaires étrangères, est visé par une enquête préliminaire pour "tentative d'escroquerie et faux" à la suite d'une plainte, a-t-on appris vendredi 28 septembre de sources judiciaire.
A l'issue d'une enquête préliminaire, le parquet peut décider de classer sans suite la plainte, de désigner un juge d'instruction pour enquêter plus avant ou de citer directement à comparaître devant un tribunal.
Selon la source judiciaire, la justice française a fait en août dernier une demande d'entraide internationale aux autorités du Maroc dans le cadre de cette enquête. La nature précise des faits susceptibles d'être reprochés à Thomas Fabius n'a pas été précisée.
Une autre source proche du dossier en France a pour sa part précisé que les faits reprochés dataient de novembre 2011.

Déjà condamné en 2011 pour abus de confiance

L'enquête, ouverte par le parquet de Paris en mars 2012, a été confiée à l'office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) après le dépôt d'une plainte en décembre 2011, selon la source judiciaire qui n'a pas donné plus de précision.
Interrogé, l'avocat de Thomas Fabius, Cyril Bonan, n'a fait aucun commentaire. Egalement sollicité, l'entourage du ministre n'a pas souhaité "commenter cette affaire à caractère privé". Contacté par l'AFP, un haut responsable du ministère marocain de la justice s'est également refusé à tout commentaire.
Dans un autre dossier, Thomas Fabius avait été condamné en juin 2011 à 15.000 euros d'amende, dont 10.000 avec sursis, pour abus de confiance par le tribunal correctionnel de Paris, dans le cadre d'une procédure de "plaider-coupable", procédure destinée à éviter un procès à condition que l'intéressé reconnaisse sa culpabilité et accepte la peine proposée.

Tuerie de chevaline : un irakien normal ?


Histoire normale d’un mec normal qui naît à Bagdad

Un conte sur l’affaire de l’Irakien tué en Savoie avec ses proches, à propos de laquelle les médias parlent toujours d’une « famille normale » :
Dans les années 70, sa famille immigre au Royaume-Uni pour raison politique. Normal ! En 2002, cet irakien obtient la nationalité britannique. Normal ! En 2002 juste avant que l’Angleterre n’attaque l’Irak ! Normal ! Il s’avère que le mec est un chef d’entreprise, ingénieur-consultant qui bosse dans les satellites… Normal ! Son dernier client était l’entreprise SSTL, Surrey Satellite Technology Ltd, entreprise travaillant pour l’agence spatiale britannique et faisant partie du groupe EADS, complexe militaro-industriel français. Le job normal quoi ! Le mec, il habite avec toute sa famille dans un quartier aisé de la capitale londonienne dans une maison cossue d’une valeur minimum d’un million d’euros ; mais il aime aller en France régulièrement pour aller faire du camping avec sa caravane. Normal !
Toute la famille est sous surveillance des services secrets britanniques, normal ! Le mec, il décide juste au moment de la rentrée scolaire et du business, en septembre, de partir en vacances avec toute sa famille. Normal ! Il part avec sa voiture, prend le ferry pour aller dans un camping français en Haute-Savoie, mais sans sa caravane qui, elle, est restée en Angleterre. Normal ! Par contre, le mec, en plus de son passeport britannique, il prend également son passeport irakien pour aller en France ! Normal ! Ah oui, y a aussi la grand-mère dans la voiture…et. elle, elle a un passeport suédois. Normal ! Bon, le mec, il arrive avec toute cette famille dans un camping près d’Annecy un lundi matin et le mercredi après-midi, il emmène toute la famille faire une petite excursion (sans oublier mamie suédoise) dans la montagne, en prenant soin d’emmener tous les bagages dans sa voiture. Normal !
Et le mec, une fois arrivé sur le parking de cet endroit isolé en pleine montagne, il a même pas le temps de dire ouf et d’arrêter le moteur de la voiture qu’il se fait buter, lui, sa femme et la grand-mère au pistolet-mitrailleur. Normal ! Chacun avec une balle dans la tête.…Normal ! La voiture, elle, est restée intacte, sans avoir reçu de balles.…Normal ! Ah oui, quand même, la voiture, elle a un pneu dégonflé……Normal ! Ah et puis, tant qu’on y est, y a aussi à côté de la voiture un cycliste français qui s’est fait buter en même temps. Normal !
Le cycliste, il bossait pour Cezus du groupe Areva dans le secteur des combustibles nucléaires. Normal ! Alors, pour résumer la situation, le cycliste français d’Areva, l’ingénieur britannique d’origine irakienne bossant à la fois pour l’agence spatiale anglaise et EADS, sa femme et puis la grand-mère irakienne avec un passeport suédois se sont fait buter par un ou plusieurs pros de la gâchette avec 15 douilles retrouvées, mais la gamine de 8 ans, elle, elle s’est uniquement fait tabasser et est toujours vivante.…Normal !
Juste après la tuerie, y a un témoin qui se pointe. Normal ! Lui aussi, c’est un cycliste. Normal ! Lui aussi, il est britannique. Normal ! Et c’est un ancien de la Royal Air Force. Normal ! Quand il arrive sur les lieux, la voiture est toujours en marche, la gamine titube encore, debout, mais les agresseurs, eux, ont disparu…Normal ! Après avoir secouru la gamine et appelé les secours à 15h48, le cycliste anglais de la RAF casse la vitre du conducteur pour rentrer dans la voiture, au lieu d’ouvrir simplement la portière…Normal ! Les secours arrivent sur place, constatent le décès des 3 adultes dans la voiture sans remarquer la présence d’une deuxième gamine de 4 ans à l’arrière aux pieds des 2 passagères. Normal ! L’enquête est tout de suite confiée à des experts parisiens au lieu des experts lyonnais quasiment sur place…Normal ! Les experts parisiens (qui eux sont pros et réactifs) arrivent sur la scène du crime 8 heures après le premier appel au secours. Normal ! Et là, parce qu’ils sont de vrais bons experts, ils découvrent la deuxième gamine de 4 ans dans la voiture. Normal !
Tandis que les policiers d’Annecy, eux, ils ont cherché cette deuxième gamine pendant des heures dans la montagne sans la trouver. Ben ouais, puisqu’elle s’était cachée dans la voiture !!! Normal ! La gamine de 8 ans, elle, elle a été déclarée morte dans un premier temps, puis en vie et sauvée dans un deuxième temps, et enfin, dans un troisième temps, plongée dans un coma artificiel pour une seconde opération médicale lors de la conférence de presse du procureur d’Annecy…Normal !
Toujours à cette conférence de presse, le procureur nous explique qu’il faut être prudent, qu’il n’est pas sûr de l’identité des victimes, que l’enquête commence tout juste. Par contre, il nous présente le déroulement des faits avec précision, intégrant d’office la version du cycliste britannique. Normal ! Une dernière news nous apprend que l’ingénieur irakien d’EADS était aussi un cycliste passionné, tout comme le cycliste français d’Areva et le cycliste britannique de la RAF !… Normal ! Personne ne pense au Mossad. Normal ! Bref, pas de quoi en faire un gruyère, c’est juste une histoire normale de 3 cyclistes en balade en Haute-Savoie !…
Pour en savoir plus sur le Mossad

La France coule parce qu'elle a bradé son indépendance

Et vous faites encore confiance à tous ces traîtres ?

Pour avoir "le choix" en matière de "cohésion et [de] convergence des caps des grands domaines de la politique", il faudrait commencer par le commencement, à savoir que l’État français se réapproprie les manettes du pouvoir que les différents gouvernements depuis quarante ans se sont évertués à déléguer à divers organismes internationaux, UE en tête ; le tout à coups de modifications de la Constitution exécutées en catimini et entre soi (Traité de Lisbonne) ou après toute une campagne de propagande bien orchestrée par la quasi totalité des "élites" politiques et médiatiques aux ordres des puissants lobbies qui contrôlent les instances dirigeantes de l’UE (Traité de Maastricht).

 "Le président de la République veille au respect de la Constitution (...). Il est le garant de l’indépendance nationale (...)" 
 Extrait du titre II de la Constitution de la Vème République.

 Et que les traîtres et les sots ne viennent pas m’objecter qu’il est également écrit plus bas qu’il est tout autant le garant "du respect des accords de Communauté et des traités" puisque les derniers traités signés et ratifiés - et ne parlons pas de la réintégration dans l’OTAN - sont incompatibles avec le premier devoir du président en tant que "garant de l’indépendance nationale".

 Et vous faites encore confiance à tous ces traîtres ! Oh, juste une fois tous les cinq ans me direz-vous, mais on se ravise de plus en plus vite ! Mais pour déçus que vous êtes, vous vous refusez toujours à voir la réalité profonde : la social-démocratie n’est qu’un leurre, elle n’est qu’un système qu’ont concocté les oligarchies transnationales financières et industrielles pour spolier en toute légalité les richesses des Peuples et des Nations.

 Pensez-vous vous sérieusement que la France, aujourd’hui au bord de la faillite et de la ruine nous dit-on, n’a pas tous les atouts pour être forte et indépendante ? N’a-t-on pas les cerveaux, les bras, la terre, la mer ? N’est-on plus capables de fabriquer des écrans plats, d’inventer les énergies de demain, de nous nourrir sans détruire les sols, de gérer notre monnaie, notre économie, nos frontières ? Sommes-nous devenus en quelques décennies à peine un si petit pays dénué d’atouts et peuplé d’enfants incapables de génie et d’innovation ?

 Évidemment non : nous avons tout ici, et ce que nous n’avons pas nous pourrions sans problèmes l’acheter à d’autres Nations. Le pétrole, le gaz ? Une France indépendante, forte et sûr d’elle-même s’engagerait dans de nouvelles alliances ou renforcerait ses liens avec de grands pays producteurs d’énergies tels que la Russie, l’Iran ou le Venezuela. Mais non, l’Oncle Sam nous dit que ce sont de mauvais régimes et qu’il vaut mieux s’approvisionner auprès d’une grande démocratie comme l’Arabie Saoudite !

 Réveillez-vous, vous étiez hier encore un grand pays au sol fertile, une grande Nation enviée et souvent immitée, une immense Culture. Cette France c’était vous. Ouvrez les yeux, il sera peut-être bientôt trop tard quand les charognards auront arraché les derniers lambeaux de chair de la vieille carcasse France. De votre chair.

Je ne suis pas anti parlementariste mais...


Sans revenir sur les 10 % de Bartolone ( c’est un leurre politicien) je vous informe d’une étude parue en juin 2012, par l’IFRAP.

Voici quelques chiffres tirés de cette étude.

En allemagne il y a 620 députés pour 83 millions d’hbts (soit 1 pour 134 000 habitants). En France il y a 577 députés pour 65 millions d’hbts ( soit 1 pour 112 000 habitants).

- le budget du Bundestag est de 421 millions d’Euros

- celui de l’assemblée nationale de 539 millions (pour 45 députés de moins)

L’assemblée nationale française offre une rémunération moyenne brut de 7 700 euros par mois et par agent. C’est 77 % de plus que par fonctionnaire du Bundestag allemand.

Tout confondu, les rémunérations annuelles des députés en France  forment un total de  162 millions d’euros , en Allemagne de 140 millions d’Euros.

De plus en france, les députés français bénéficient d’une réserve parlementaire venant d’une enveloppe distincte du buget de l’assemblée nationale. (sorte de subventions pour les projets locaux à la disposition des députés).

Un député de la majorité peut espérer entre 150 000 et 200 000 euros !
Un député de l’opposition de 30 000 à 50 000 euros.
Un président de commission 300 000 euros.
(Il y a eu un cas ou le député a obtenu plus de 1,5 millions d’euros de réserve parlementaire.)


Autre détournement dénoncé, des députés profiteraient aussi de l’IRFM pour se constituer un patrimoine immobilier, faisant passer sur l’enveloppe le crédit lié à l’achat d’un logement, qui servira ensuite de permanence parlementaire. Sauf que lorsque le crédit est remboursé, le local en question n’appartient pas à la République, mais à l’élu. 



Irréformable !

C’est donc bien le système qu’il faut changer pour mettre fin au carriérisme et népotisme politique qui gangrène la démocratie qui d’ailleurs n’est qu’un leurre mais permet d’être à la tête d’un état non pas pour ses compétences mais pour sa capacité à se faire élire à l’aide des surfaces financières qui les accompagnent et à la naiveté des électeurs qui pensent encore qu’un bulletin de vote peut changer la politique qui ne se fait pas là où on croit

Une révolution peut aussi passer par l’esprit et un vrai changement ne pourra se faire que par une réforme des idées avant d’être actée

Etienne Chouard dans ses conférences nous donne les clés qui permettrait de rendre le pouvoir au peuple


Etienne Chouard - Chercheur en cause des causes par rikiai

Robert Fisk : Les États-Unis ont alimenté le scorpion al-Qaïda et maintenant il mord l'Amérique


The Independent | News

Un de mes amis m’a appelé de Damas ce week-end et c’était très décapant. « Vous savez, nous sommes tous désolés pour Christopher Stevens. Ce genre de chose est terrible et il était un bon ami de la Syrie. Il comprenait les Arabes. » Je ne l’ai pas interrompu, me doutant de ce qui allait suivre. « Mais nous avons pour cela une expression en Syrie :

« Si vous nourrissez un scorpion, il finira par vous piquer. » Son message ne pouvait être plus clair.
Les États-Unis ont soutenu en Libye l’opposition contre le colonel Kadhafi, ont aidé l’Arabie saoudite et le Qatar à verser des espèces et à fournir des armes aux milices, et ont maintenant récolté la tempête. Les « amis » libyens de l’Amérique se retournent contre eux, l’ambassadeur Stevens est assassiné en même temps que ses collègues à Benghazi, et un mouvement anti-américain soutenu par al-Qaïda a traversé le monde musulman.

Les États-Unis ont alimenté le scorpion al-Qaïda et maintenant celui-ci a mordu l’Amérique. Et si Washington soutient aujourd’hui l’opposition contre le président syrien Bachar al-Assad, aidant l’Arabie saoudite et le Qatar à verser des espèces et à fournir des armes aux milices (y compris les salafistes et al-Qaïda), ils seront inévitablement piqués par le même « scorpion » si Assad est renversé.

Le sermon de mon ami n’était pas tout à fait sur la même ligne que celle du gouvernement syrien. L’argument d’Assad est que la Syrie n’est pas la Libye, et que les Syriens, avec leur histoire, leur culture, l’amour de l’arabisme, etc… ne veulent pas d’une révolution. Mais la fureur arabe contre l’obscène petite vidéo anti-prophète d’Hollywood a provoqué le même choc que si l’on réécrivait l’histoire de l’Occident.

Les médias américains ont déjà inventé une nouvelle version dans laquelle l’Amérique aurait soutenu le Printemps arabe et sauvé la ville de Benghazi – lorsque ses habitants étaient sur le point d’être tués par les monstrueux voyous de Kadhafi – et a été poignardée dans le dos par les traîtres arabes dans la ville même qui a été sauvée par les États-Unis.

Le vrai récit, cependant, est différent. Washington a soutenu et armé les dictatures arabes depuis des décennies, et Saddam était l’un de nos favoris. Nous avons beaucoup aimé Moubarak d’Égypte, nous avons adoré Ben Ali de la Tunisie, nous sommes encore passionnément amoureux des États autocratiques du Golfe, les stations d’essence finançant maintenant les révolutions que nous choisissons de soutenir – et nous avons fait, pendant au moins deux décennies, des sourires à Hafez al-Assad, et même, un court instant à son fils Bachar.

Donc, nous avons sauvé Benghazi avec notre puissance aérienne et le monde arabe devrait nous aimer… Nous avons ignoré de quoi étaient faites les milices libyennes que nous avons soutenues – tout comme Clinton et La Haye ne s’attardent pas aujourd’hui sur le contenu de l’Armée Syrienne Libre. Nous ne prêtons pas attention aux avertissements d’Assad sur les « combattants étrangers », comme nous avons largement ignoré les salafistes qui circulaient parmi les braves qui ont combattu Kadhafi.

Remontons encore plus loin, et nous avons fait à peu près la même chose en Afghanistan après 1980. Nous avons soutenu les moudjahidins contre les Soviétiques sans prêter attention à leur théologie et nous avons utilisé le Pakistan pour leur acheminer des armes. Et quand certains d’entre eux se sont métamorphosés en Taliban et ont alimenté Oussama ben Laden et la piqure de scorpion du 9/11, nous avons crié au « terrorisme » en nous demandant pourquoi les Afghans nous « trahissaient ». La même histoire que hier, lorsque quatre soldats américains des forces spéciales ont été tués par leurs ingrats « stagiaires » de la police afghane.

La tragédie de ce cycle pathétique des événements est que le régime d’Assad est horrible et que ses hommes de main de la police secrète ont torturé et tué des milliers d’innocents. Ses agents ont commis des crimes de guerre et la guerre civile en Syrie consume une génération qui devrait plutôt construire une nation plutôt que la détruire. Et la Turquie a maintenant pris le rôle du Pakistan comme réserve d’armes et centre de villégiature et de loisirs pour les moudjahidins venus de Syrie. La Turquie devient-elle le Pakistan du Moyen-Orient ?

La guerre de la Syrie est en train de prendre des allures de guerre du Liban de 1975 à 1990 :

sympathisez avec les Palestiniens et vous êtes alors anti-chrétiens, ayez peur parce que vous êtes chrétien, et vous êtes alors pro-israélien. En Syrie, les snipers du gouvernement sont des tueurs d’enfants. De l’autre côté de la ligne de front, le sniper de l’Armée Syrienne Libre est plus romantique, il se marie à une infirmière de première ligne, trop désolé que la famille ne puisse pas assister à la noce… La simple suggestion que l’opposition puisse avoir commis des atrocités, fait qu’un journaliste se voit demander – comme cela m’est arrivé – combien il est payé par le service de renseignement syrien de la mukhabarat.
Ainsi vont les choses au ministère de Home truths (célèbre émission de la BBC – NdT). Quand il a été assassiné, Oussama Ben Laden était un has-been. Aucun arabe révolutionnaire n’arborait son portrait.

Mais cette organisation misérable a décidé de présenter la note. C’est pourquoi al-Qaïda ce week-end a appelé les Égyptiens à poursuivre leurs manifestations contre la vidéo anti-musulmane. Ainsi qu’à Benghazi. Le scorpion est donc au milieu des gentils. Tout ce que dont vous avez besoin est d’un cinglé à Hollywood. Et d’un peu d’hypocrisie.

Washington a déclaré à contrecœur qu’on ne peut pas interdire la vidéo car cela mettrait en danger la liberté d’expression – le même et éternel discours sur la liberté que justement les dictateurs arabes à la solde de l’Amérique interdisent à leurs peuples depuis tant d’années.

Robert Fisk: Al-Qa'ida cashes in as the scorpion gets in among the good guys - Robert Fisk - Commentators - The Independent


La crise espagnole fragilise l'équilibre démocratique de l' après Franco




Mariano Rajoy a présenté jeudi à ses ministres les grandes lignes d'un budget tout en austérité pour 2013 - malgré une légère hausse des pensions de retraite, comme c'était attendu (lire le détail des mesures ici). L'opération ne devrait pas suffire à calmer les inquiétudes sur la santé du pays, alors que son premier ministre se refuse toujours à demander un prêt en bonne et due forme à Bruxelles, en dépit de la pression des marchés financiers.

La crise semble s'être encore accélérée cette semaine. En l'espace de trois jours, la Catalogne a annoncé des élections anticipées qui pourraient déboucher sur un référendum d'«auto-détermination», une mobilisation d'«indignés» contre l'austérité s'est vueviolemment réprimée à Madrid par les forces de l'ordre, tandis que deux régions de taille, l'Andalousie et la Castille-La-Manche, ont demandé à Madrid des prêts d'urgence pour éviter le défaut.
Mariano Rajoy le 2 juin à Sitges. © Reuters.Mariano Rajoy le 2 juin à Sitges. © Reuters.

Dans cette Espagne à la dérive, observée à la loupe depuis Bruxelles, c'est le socle démocratique du pays tout entier qui se trouve malmené. Le marasme économique se double d'une crise politique inédite depuis le retour de la démocratie. De l'effondrement des deux grands partis politiques aux revendications indépendantistes, passant par les affaires de corruption qui éclaboussent la justice et le roi, tout se passe comme si les institutions nées pendant la « transition », ouverte après la mort de Franco en 1975, étaient à bout de souffle.

« La fin brutale du miracle économique espagnol est en train de remettre en question l'intégralité du pacte de la transition », assure Joan Subirats, professeur de sciences politiques à l'université autonome de Barcelone. Il fait référence à cette période charnière, de 1975 (fin de la dictature) à 1982 (arrivée du socialiste Felipe Gonzales au pouvoir), durant laquelle l'Espagne se dote d'une constitution (en 1978), reconnaît l'« autonomie » de ses régions et fixe les règles du jeu d'une démocratie encore bégayante.
Constat identique pour Josep Vicent Boira, géographe à l'université de Valence, auteur d'un livre de référence sur l'effondrement de la région de Valence, l'un des épicentres du séisme en cours: « Il y a la crise économique, violente, mais il existe une autre crise, liée à ce que le modèle installé par la transition est aujourd'hui périmé. La transition a crée des synergies qui ne fonctionnent plus. C'est particulièrement évident sur le plan institutionnel, dans les relations entre Madrid et les communautés autonomes ». 

Dans un essai collectif très remarqué, publié en début d'année à Madrid, le journaliste Guillem Martinez estime, lui, qu'une bataille décisive et salutaire s'est ouverte, avec la crise, et le surgissement des «indignés»: la «culture de la transition», officielle, étatique, serait menacée par l'irruption d'une culture politique nouvelle, plus horizontale. Il raconte comment les années de la transition ont eu pour effet de « désactiver » la culture et sa dimension contestataire, afin de « créer de la stabilité politique et de la cohésion sociale ». Aujourd'hui, tout cela serait remis en question.  

Les fondements de la démocratie espagnole, dessinés il y a trente ans, seraient en train de craquer de toutes parts. Jusqu'où? Le scénario d'un affaissement «de type grec», sur fond d'inégalités galopantes, est-il crédible? Passage en revue des institutions clé qui flanchent, ces jours-ci, en Espagne.

« L'Espagne est de plus en plus menacée par un scénario à la grec »

Premier des héritages de la transition à se fissurer: le bipartisme, censé assurer la stabilité de la vie politique. Le système électoral a toujours favorisé les deux grandes formations nationales - le parti socialiste (PSOE) et le parti populaire (PP, au pouvoir). « Il s'agissait à l'époque d'éviter le multipartisme, pour favoriser la gouvernabilité de l'Espagne, rappelle Fernando Vallespin Oña, de l'université autonome de Madrid. Incontestablement, cela a marché. Mais aujourd'hui, tout cela prend l'eau: les deux grands partis perdent leur soutien populaire à grande vitesse, les Espagnols les jugeant coupables de tous les maux ».

Les élections générales de novembre 2011 avaient déjà illustré la tendance, les deux partis ne totalisant «que» 72% des voix, contre 83% lors du scrutin de 2008. A présent, si l'on en croit le sondage Metroscopia publié par El Pais en septembre, ils ne rassemblent plus qu'un total de… 55% d'intentions de vote. Les socialistes traversent une grave crise identitaire, divisés sur l'héritage Zapatero. La droite au pouvoir, elle, subit le contre-coup de sa politique d'austérité.
« L'Espagne est de plus en plus menacée par un scénario à la grec, où personne ne remporte véritablement les élections, où personne n'a les marges nécessaires pour gouverner », s'inquiète Irene Martin, professeur de sciences politiques à l'université autonome de Madrid, par ailleurs spécialiste de la Grèce. « Mais il faut nuancer: nous sommes encore loin d'Athènes, où les hommes politiques ne peuvent même plus aller déjeuner dans des lieux publics de peur de se faire insulter. Ce n'est pas le cas ici. »

Et d'insister: « Le problème espagnol, ce n'est pas que le PP dégringole dans les sondages. C'est plutôt qu'on ne voit pas l'alternative. En novembre, ce n'est pas le PP qui a gagné. C'est avant tout le PSOE qui a perdu. » Des formations plus modestes profitent certes de l'effondrement des deux grands partis - les centristes de UPyD (en nette progression), les écolo-communistes de IU, ou encore certains partis régionaux, comme Compromis, à Valence, qui séduisent des déçus du PSOE. Mais une alternative peine à émerger à l'échelle nationale.

La perte de crédit des grands partis rejaillit aussi, par ricochets, surle pouvoir judiciaire, un pur produit, lui aussi, de la période de la transition. Le tribunal constitutionnel, ravagé par des guerres partisanes entre PP et PSOE, est paralysé. La Cour suprême, acquise à la droite, s'est récemment illustrée en mettant hors jeu le juge Baltazar Garzon, au terme d'une procédure à l'origine lancée parce que Garzon enquêtait sur le passé franquiste de l'Espagne.

Dans ce contexte, la démission de Carlos Divar, premier magistrat espagnol, en juin, n'a rien arrangé. Président depuis 2008 de la Cour suprême, il est accusé d'avoir détourné 30.000 euros de fonds publics pour financer des dizaines de séjours à titre privé dans des hôtels de luxe en Andalousie. Après une longue polémique, qui a fait des ravages dans l'opinion pour l'image de l'institution, il s'est résigné à quitter son poste en juin.

Des scandales éclaboussent le roi

Plus surprenant pour l'Espagne, la monarchie, elle aussi, traverse une mauvaise passe, et connaît, depuis quelques mois, son lot de scandales - affaires de corruption comprises. L'institution n'est pas née dans les années 70, mais le prestige de l'actuel roi, Juan Carlos, arrivé sur le trône deux jours après la mort de Franco, doit beaucoup au rôle qu'il est censé avoir joué durant la transition (à tort ou à raison).

Aujourd'hui, c'est peu dire que son image est écornée. Il y eut en particulier l'épisode d'une luxueuse chasse à l'éléphant au Botswana en début d'année (en pleine cure d'austérité pour les Espagnols), qui avait obligé le roi à formuler des excuses publiques, et révélé au passage l'existence d'une maîtresse allemande.

Mais l'affaire «Iñaki Urdangarin» est de loin la plus gênante pour la monarchie: cet ex-handballeur professionnel, devenu duc en épousant l'une des filles du roi, se voit reprocher d'avoir détourné des fonds publics, vers ses sociétés privées, certaines basées dans des paradis fiscaux. Il a comparu plus de 20 heures devant un juge d'instruction en février dernier, et le dossier devrait rebondir très vite. Urdangarin risque la prison, d'autant que les révélations sur les montages financiers, les pressions et les emplois fictifs de ses sociétés ne cessent pas (la dernière en date, ce jeudi, ici). 
« S'il y a un roi, il n'y a pas de démocratie »« S'il y a un roi, il n'y a pas de démocratie »
« Le roi n'a pas de pouvoir politique en Espagne. C'est un monument national, mais il n'a aucun pouvoir concret, ses difficultés ne pèsent pas directement sur le jeu politique », relativise Fernando Vallespin Oña. « Par contre, il est tenu à l'exemplarité. Il va donc falloir que la monarchie se dépêche d'en finir avec le scandale Urdangarin. »

Alors, tout compte fait, revenir à la république? C'était l'une des revendications du mouvement «indigné» en 2011, et l'une des assemblées thématiques du collectif continue de se réunir, à Madrid, pour plancher sur l'«après-monarchie» (elle s'intitule «Prenons la Zarzuela», en référence à une luxueuse résidence du roi, dans les environs de Madrid). Mais il est difficile de dire si les Espagnols sont aujourd'hui plus nombreux, sous l'effet de la crise, à se dire républicains. Même à gauche, et même chez les plus progressistes, le sujet est loin de faire consensus, dans ce pays toujours très conservateur.

Reste le dossier le plus épineux du moment: les élans indépendantistes de la Catalogne, qui risquent de plonger le pays dans une nouvelle crise institutionnelle. Les subtils équilibres, qui régissent les relations entre Madrid et ses provinces, prévus dans la constitution de 1978, ont vécu. Les discussions sur l'«estatut» de la Catalogne, en 2010, étaient déjà très vives. « C'est un vieux débat, mais qui prend un sens nouveau en raison du contexte de crise », estime l'universitaire Josep Vicent Boira.

« L'Etat providence n'a plus les moyens »

Plus de 600.000 Catalans ont ainsi défilé le 11 septembre dans les rues de Barcelone, sous le slogan «La Catalogne, un Etat d'Europe». Un choc pour beaucoup d'Espagnols, pris de surprise par l'ampleur de la mobilisation. Depuis, le président de la Catalogne, Artur Mas, a annoncé des élections anticipées, le 25 novembre, qui pourraient ouvrir la voie, à terme, à l'«autodétermination» - concept ultra-flou, mais qui a suffi à électriser les débats. Le parlement catalan a voté ce jeudi, un texte appelant à la tenue d'un référendum sur le sujet, lors de la prochaine législature.

Lors de son investiture, en 2010, Mas avait déjà appelé de ses vœux une «transition nationale» pour la Catalogne, manière de dire que le cycle ouvert par la transition de la fin des années 70 s'achevait bel et bien.
Dans la manifestation «indignée», mardi 25 septembre à Madrid (lire en boîte noire). Dans la manifestation «indignée», mardi 25 septembre à Madrid (lire en boîte noire).

« Si les partisans de l'indépendance ont le vent en poupe, c'est grâce à la crise, décrypte Joan Suberat, de l'université autonome de Barcelone: le sujet n'est plus seulement identitaire, il touche au cœur des politiques de redistribution des richesses. Ces politiques sont en panne, parce que l'Etat providence n'en a plus les moyens, et que la social-démocratie est dans l'impasse. » De plus en plus de Catalans estiment en effet qu'ils contribuent trop à la solidarité nationale, par rapport à ce que Madrid leur distribue en retour. Les experts ont sorti les calculatrices, mais personne ne donne les mêmes chiffres. Le débat est quasiment impossible à trancher.

En attendant, le contexte s'est d'autant plus durci que le PP, au pouvoir à Madrid, appuyé par tout un pan de la presse de droite, d'ABC à El Mundo, milite, à l'inverse, pour une « recentralisation» des institutions, en réaction à la crise. Les deux bords semblent s'éloigner irrémédiablement.

Pour certains observateurs, ces manœuvres institutionnelles ne sont qu'une manière astucieuse, de la part d'un pan de la classe politique, de faire oublier la seule urgence du moment: la question sociale, et l'explosion du chômage. « C'est très révélateur de l'époque dans laquelle nous sommes, commente le journaliste Guillem Martinez.Il est plus facile aujourd'hui, pour les hommes politiques, de résoudre la question institutionnelle de l'Espagne, dossier sur lequel ils ont une vraie capacité d'action. Ce n'est plus le cas dans la gestion de la crise sociale, où ils sont à la peine. C'en est devenu tragique. » L'Espagne s'accrocherait à ses batailles institutionnelles d'un autre temps, pour éviter de regarder la crise en face.

Une TV russe annonce que la guerre contre l' Iran est imminente

« Nous sommes à un pas de la guerre », dit la Première Chaîne russe (Vidéo)

Vremya, le programme très écouté de la Première Chaîne de télévision russe (la plus grande audience en Russie) a fait passer dimanche un dossier de sept minutes, consacré à la menace de guerre qui plane sur le monde, avec un focus particulier sur l’Iran.
Le ton dramatique de ce reportage est mieux saisi en citant certaines parties du script ou en visionnant directement le programme :


« Cette semaine, dans le Golfe Persique, les préparatifs ont démarré pour une possible utilisation de la force. A en juger par les armements amassés, il se peut que l’on ne soit qu’à un pas de l’éclatement de cette guerre. Les manœuvres ont lieu dans le détroit d’Ormuz, au large des côtes iraniennes. Un record historique de navires de guerre venant de plus de 30 pays, dont les Etats-Unis, la Grande Bretagne et l’Arabie Saoudite, se trouve dans cette région ; bateaux de guerre, sous-marins et porte-avions, dont certains de classe Nimitz avec jusqu’à 70 avions de chasse à bord. Les participants ne cachent pas le fait que cette démonstration de force vise l’Iran. (…) Jamais des manœuvres d’une telle ampleur n’ont été menées jusqu’à présent. Avec les esprits surchauffés par la rhétorique belliqueuse, les flexions de muscles battent leur plein. »
Vremya montre ensuite un clip du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, exigeant que « les Etats-Unis établissent une ligne rouge, afin d’empêcher l’Iran de se doter des armes nucléaires ». « Certes », ajouta le reporter russe, « Washington a rétorqué qu’il déciderait lui-même s’il y avait lieu ou non d’établir une ligne rouge. Mais Israël insiste et fait des pressions. »
Après avoir passé en revue plusieurs problématiques comme le fait qu’Israël ne veut pas déclencher une guerre sans les Etats-Unis, alors que de son côté Obama a d’autres considérations électorales, la Première Chaîne a diffusé un entretien avec Alexei Arbatov du Centre pour la sécurité international de l’Institut IMEMO, pour qui : « La situation est extrêmement explosive. Je dirai que la crise est la plus aiguë que nous ayons connu depuis 20 ans. »
Le journaliste russe a aussi examiné le rôle des Saoudiens dans les « Printemps » arabes et la suite de leurs déploiements en Egypte et en Syrie, montrant qu’il s’agit là d’une instrumentalisation du pouvoir des Etats-Unis pour les besoins de la cause saoudienne. Il a aussi noté que : « Le Commandement interarmées états-unien ne brûle pas de désir de s’impliquer dans une guerre, arguant qu’un tel conflit n’est pas dans l’intérêt des Etats-Unis ». Il n’en reste pas moins, poursuit la Première chaîne, que « des guerres peuvent commencer à travers des provocations. » Le programme évoque ensuite plusieurs scénarios de guerre élaborés par Thierry Meyssan du Réseau Voltaire et par d’autres sources de renseignements, ainsi que les conséquences d’une telle guerre sur la Russie, notamment la perspective d’un exode de masse dans le Sud du pays.
Vremya a fait aussi le tour des manœuvres militaires russes, Kavkaz-2012, qui viennent de se terminer dans le Sud, et a cité les remarques de Vladimir Poutine, le 17 septembre, après avoir passé en revue les exercices :
« Aujourd’hui, comme dans le temps de Suvorov [héro militaire russe du XVIIIe siècle], ce n’est pas tant le nombre qui sera important au combat, mais les compétences. Je veux souligner que nous allons poursuivre dans cette voie. Nous allons renforcer les capacités de défense de notre pays. L’importance de votre travail et de votre service à la patrie ne peut que grandir. Vous avez eu un entraînement excellent et vous êtes des gens lettrés ; vous voyez ce qui se passe dans le monde actuellement, et le fait que malheureusement l’utilisation de la force dans les affaires internationales ne fait qu’augmenter. Tout ceci veut dire que nous devons être très prudents. Nous devons accroître les capacités de défense de la Russie. »

« Nous sommes à un pas de la guerre », dit la Première Chaîne russe (Vidéo)

Espagne : la police va t elle s'unir aux manifestants ?


ESPAGNE : DES POLICIERS SOLIDAIRES DES MANIFESTANTS


http://globalpresse.wordpress.com

Cela semble à peine crédible, mais des policiers espagnols ont ôté dimanche dernier leur casque en signe de solidarité avec les manifestants qui venaient crier leur colère contre la politique d’austérité menée par le gouvernement. Une attitude néanmoins peu suivie au niveau national, de nombreuses villes espagnoles ayant connu une répression féroce de la part des forces de l’ordre.

« Nous sommes également affectés par les coupes sombres dans les budgets. Nombre de nos familles vivent une situation insupportable », ont déclaré plusieurs agents de police. Le gouvernement de Mariano Rajoy s’est bien gardé d’ébruiter la nouvelle. Craignant une contagion du mouvement, il a décidé d’imposer des mesures disciplinaires contre ceux qui ont osé montrer leur solidarité avec les manifestants.

Les gestes de sympathie de la police vis-à-vis des manifestants étaient éloquents, certains agents allant jusqu’à s’asseoir aux côtés de ceux qui ont été mis à rude épreuve par la crise et l’austérité imposées par le gouvernement, engageant avec eux des débats dont l’avenir nous dira s’ils sont porteurs d’espoir. Pacifique, l’attitude des forces de l’ordre rompt avec l’idée qu’en eux habituellement les progressistes : « nous ne sommes pas ici pour charger les gens qui n’ont rien à se reprocher. Notre rôle est de réprimer les criminels, pas les gens honnêtes qui travaillent et qui sont pénalisés  ».

Les manifestants ont fini par demander la démission immédiate du gouvernement et de tous les parlementaires, responsables selon eux des politiques d’austérité et de démantèlement de services publics. Ne souhaitant pas s’arrêter en se bon chemin, ils souhaitent apporter de l’espoir au peuple espagnol et lui redonner la pleine maîtrise de son destin. Les forces de l’ordre, dont les représentants sont malmenés comme les autres travailleurs par les politiques antisociales, sont présentées par certains commentateurs comme la clé de voûte d’un possible changement de régime. Dans l’Internationale, célèbre chant révolutionnaire, Eugène Pottier n’écrivait-il pas déjà, en 1871 : « les Rois nous saoulaient de fumées, paix entre nous, guerre aux tyrans ! Appliquons la grève aux armées, crosse en l’air et rompons les rangs !  ». Il ne reste plus qu’à mettre ça en musique.

Capitaine Martin

Espagne : des policiers solidaires des manifestants «

La crise espagnole va t elle faire éclater l' Espagne et provoquer une nouvelle guerre civile ?


L'indépendance catalane se profile


http://www.eurotopics.net
Le parlement catalan a décidé jeudi à une large majorité d'organiser un référendum sur l'indépendance de la région après les élections anticipées du 25 novembre. Cette décision ouvre la voie à l'indépendance de la Catalogne, se réjouit le quotidien catalan El Punt : "La Catalogne dispose d'une majorité plus qu'absolue convaincue que la nation catalane a le droit de déterminer elle-même son avenir en toute liberté. Ceci ne relève plus de l'utopique, c'est déjà la réalité. Une évidence qui sera très probablement confirmée, voire amplifiée, lors des élections du 25 novembre prochain. Alors que l'Etat espagnol s'obstine à rappeler l'immuabilité de la constitution, la Catalogne avance prudemment et sans excès, mais de façon ferme et imperturbable. La décision d'hier, bien qu'elle n'ait qu'une valeur symbolique, revêt une grande importance politique. La voie est tracée."

rappel :
Le futur Franco ?
Un général espagnol risque la destitution pour avoir proféré des menaces d’intervention militaire contre la Catalogne. L’officier espérait ainsi contrer le projet controversé d’autonomie élargie de la région.

Le général José Mena Aguado estime que l’armée serait en droit d’intervenir en Catalogne. Il invoque l’article VIII de la Constitution qui stipule que “les forces armées ont pour mission de garantir la souveraineté et l’indépendance de l’Espagne”. Une souveraineté menacée, selon lui, par le projet d’autonomie élargie de la Catalogne. 

Les élites en Grèce ont volé des milliards depuis la crise : l' UE complice saigne les plus pauvres !

 Des politiciens grecs auraient blanchi 10 milliards
Par Dino Auciello. Mis à jour le 25.09.2012

Trois hommes politiques, dont l'actuel président du Parlement grec, sont impliqués dans une opération de corruption présumée. L'affaire de trop si les faits sont avérés.

Au delà de la Grèce il est vraiment temps de réfléchir à la mise en oeuvre d'une haute cour de justice qui à l'image des crimes contre l'humanité pourrait poursuivre dans l'Europe entière les dirigeants politiques pour "Crime contre la démocratie" avec tout les pouvoirs d'investigation et de police nécessaire. Nos démocraties sont en danger... Le jour ou elles disparaîtront par la cupidité de quelques uns nous assisterons probablement au plus grand crime contre l'humanité...

Toute la classe politique qui nous a créé 1700 millards de dette sont coupables de crime contre la société.
 5 millions de chômeurs dans la misère alors qu'ils ne cessent de détourner l'argent public, cf 1,5 millards mis à gauche par le sénat et qui empèche la cour des comptes de venir auditer, la cagnotte des députés, plus de 100 millions d'euros discrétionnaires tous les ans ! Certains s'achètent de l'immobilier à bon compte quand d'autres bien que salariés dorment dans des foyers !

La france a un énorme potentiel mais crève par son domaine public qui créé la dette, et gaspille à tour de bras. On n'est pas si loin des pratiques de la grèce, faut il rappeler que le france est le 23eme pays le plus corrompu d'après le dessus de l'iceberg de la classification internationale.

Il n'y a pas qu'en Grèce que la classe politique est pourrie : depuis des années, j'attends de savoir si toutes les gabelles que nous ont pondues nos élus, principalement sur la maison et l'automobile, sous prétexte de sécurité ou/et d'écologie (contrôles ou diagnostics techniques, détecteurs de fumée, triangles de sécurité, éthylotests, ...) ont servi à les engraisser, eux et leurs amis en finançant ces secteurs d'"activité" (pour les diagnostics immobiliers, l'investissement a du être très juteux).

Au fait, le scandale en Grèce a été découvert comment ? Ne me dites pas que c'est un courageux journaliste qui a découvert le pot aux roses ? si c'est le cas, il faudrait qu'il vienne expliquer ses collègues français comment il travaille ...

L'ancien directeur du FMI, le phénoménal DSK n'a rien fait pour empêcher cela, lui il n'a vu que les retraités grecs. On ne s'étonne plus des choix du ministre Moscovici qui a du mal à dissimuler les fils qui le relient à DSK. De Nicolas Sarkozy à Hollande le changement dans la continuité.
Demain ils enverront les CRS pour défendre la banque Lazard.

Et Hollande qui voudrait leur donner un répit de 2 ans pour commencer à rembourser !
Quelle naiveté coupable,  les grecs ne rembourseront jamais le fric qu'on leur a prêté , parce que ce fric , il s'est envolé !

Le gouvernement Ayrault flingue les auto entrepreneurs


Le gouvernement flingue les auto entrepreneurs… dans le dos!


Désormais, le dispositif d’auto entrepreneur sera aligné sur l’entreprise individuelle. Une parcelle de liberté en moins.

Ça y est, c’est fait. Le projet de budget 2013 du ministère du Travail prévoit « l’alignement du dispositif d’auto-entrepreneur avec celui d’entrepreneur individuel« , avec pour effet « de supprimer la compensation à la sécurité sociale qui était portée par le budget de cette mission« , d’un montant de 130 millions d’euros. Du coup, le dispositif n’a plus aucun intérêt.
Le gouvernement socialiste qui fait soit disant de la « concertation avec les partenaires » son leitmotiv, qui justifie son inaction dans bien des domaines par la « nécessité de la négociation », qui affirme être en rupture avec l’ancien gouvernement qui décidait tout seul, vient de tirer dans le dos des auto entrepreneurs sans aucune concertation. Oh, comme le rappelle la FEDEA (Fédération des Auto Entrepreneurs), Sylvia Pinel le ministre en charge de l’Artisanat avait promis une « large consultation visant à réformer le régime de l’auto-entreprise », et d’ailleurs, une date avait été arrêtée pour une première rencontre… lundi prochain!
Bien évidemment, dans un communiqué, la FEDAE déclare s’opposer à cette mesure et lance une pétition. Grégoire Leclercq et Cyrille Darrigade, les Président et Vice-président de la FEDAE, déclarent que « le régime d’auto-entrepreneur sera tué » car le gouvernement remet en cause son « pilier fondateur », à savoir qu’il bénéficiait d’une exonération de charges en l’absence de chiffres d’affaires.
Le « père » de ce statut, l’ancien secrétaire d’Etat aux PME de Nicolas Sarkozy, Hervé Novelli, est monté au créneau et a dénoncé   »coup qui risque d’être mortel pour les auto-entrepreneurs » car  »Une des innovations du système était de se distinguer du statut des entrepreneurs individuels, dont les cotisations ne sont pas assises sur le chiffre d’affaires ». « C’est un véritable contresens et c’est antisocial », a-t-il ajouté en soulignant qu’un auto-entrepreneur sur deux était à l’origine chômeur. « Cela va faire revenir le travail au noir. »
Nous avons déjà évoqué cet acharnement du gouvernement à l’encontre des auto entrepreneurs. Il n’y a pas un mot à retirer de ce que nous avons déjà écrit sur le sujet. Nous sommes dans l’irrationnel, dans la haine. Tuer un tel dispositif dans le contexte actuel et de cette manière ne peut pas s’expliquer par la raison.

Lisez aussi:

L'Iran et la bombe nucléaire : ça dure depuis 1993 !


Extrait d’un article de M. DJERRAD Amar

Depuis tout ce temps que l’on diabolise sans fin l’Iran, l’heure en fait n’est plus du tout de se demander si ce pays est « capable », « pourrait » ou est « sur le point » d’avoir cette funeste arme nucléaire, mais de conclure s’il « l’a ou ne l’a pas ». En effet, les capacités et la puissance du pays lui permette, depuis des années, de la fabriquer avec autant d’entrain et de volonté qu’il le fait avec la fabrication de ses armes défensives modernes et ses avancées dans la recherche scientifiques.

Pour illustrer nos propos, voici ce qui se disait déjà entre 1993 et 2000. Que disent-ils de nouveau et d’exceptionnel 11 années après ?:

– « 24 février 1993 : le directeur de la CIA James Woolsey affirme que l’Iran était à huit ou dix ans d’être capable de produire sa propre bombe nucléaire, mais qu’avec une aide de l’extérieur, elle pourrait devenir une puissance nucléaire plus tôt. »

- « Janvier 1995 : le directeur de l’agence américaine pour le contrôle des armements et le désarmement John Holum témoigne que l’Iran pourrait avoir la bombe en 2003. »

- « 5 janvier 1995 : le secrétaire à la défense William Perry affirme que l’Iran pourrait être à moins de cinq ans de construire une bombe nucléaire, bien que “la rapidité… dépendra comment ils travaillent pour l’acquérir” (‘how soon…depends how they go about getting it.’) »

- « 29 avril 1996 : le premier ministre israélien Shimon Peres affirme qu’”il croit que d’ici quatre ans, ils (l’Iran) pourraient avoir des armes nucléaires”. »

- « 21 octobre 1998 : le général Anthony Zinni, chef de l’US Central Comand affirme que l’Iran pourrait avoir la capacité d’envoyer des bombe nucléaires d’ici cinq ans. “Si j’étais un parieur, je dirais qu’ils seront opérationnels d’ici cinq ans, qu’ils auront les capacités.” »

- « 17 janvier 2000 : Une nouvelle évaluation de la CIA sur les capacités nucléaires de l’Iran affirme que la CIA n’exclut pas la possibilité que l’Iran possède déjà des armes nucléaires. L’évaluation se fonde sur la reconnaissance par la CIA qu’elle n’est pas capable de suivre avec précision les activités nucléaires de l’Iran et ne peut donc exclure la possibilité que l’Iran ait l’arme nucléaire. »

Selon ces analyses cela fait donc au moins 10 ans que l’Iran aurait dû posséder cette arme. Pourquoi les mêmes refrains farfelus et les mêmes menaces en 2011 soit 11 ans plus tard ?


sources issues des archives AFP (aujourd'hui introuvables sur le net mais présentes sur : http://afp.pressedd.com )

1993 :
- Bonn dément vouloir aider l'Iran à acquérir une technologie nucléaire  
29/12/1993 (AFP) - BONN, 29 déc - Le gouvernement allemand a démenti mercredi que l'Allemagne...

- Israël demande aux Tchèques de ne pas vendre technologie nucléaire à Iran  
13/12/1993 (AFP) - JERUSALEM, 13 déc - Le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin a demandé lundi ...
©- AFP Economie - (210 mots))
- Israël demande à la République tchèque de ne pas exporter de technologie nucléaire vers l'Iran JERUSALEM, 13 déc  

- Washington justifie le monopole israélien sur l'arme nucléaire au Proche-Orient  
04/12/1993 (AFP) - LE CAIRE, 4 déc - Les Etats-Unis ont justifié le monopole israélien sur l'arme...
©- AFP Général - (315 mots)

- Le mauvais temps a gêné une mission de l'AIEA en Iran, selon un porte-parole  
03/12/1993 (AFP) - VIENNE (AIEA), 3 nov - Les mauvaises conditions atmosphériques ont empêché une...

1995 :



- L'Iran aura une bombe atomique "primitive" d'ici l'an 2001, selon Israël  
26/12/1995 (AFP) - JERUSALEM, 26 déc - Le ministre israélien des Affaires étrangères, Ehud Barak, a estimé mardi, lors d'une rencontre avec le président kazakh Noursoultan Nazarbaiev que l'Iran disposera d'une bombe atomique "primitive" d'ici à l'an 2001, en attirant des spécialistes de l'ex-URSS.
©- AFP International - (489 mots))



- L'Egypte relance la polémique sur les capacités militaires d'Israël  
25/12/1995 (AFP) - LE CAIRE, 25 déc - Le ministre égyptien des Affaires étrangères Amr Moussa a relancé lundi la polémique sur les capacités nucléaires d'Israël, avertissant que cette question pourrait bloquer les perspectives de paix au Proche-Orient.

1996 :

- Israël inquiet des ambitions nucléraires et du potentiel militaire de l'Iran  
03/12/1996 (AFP) - JERUSALEM, 3 déc - Le ministre israélien de la Défense Yitzhak Mordehaï a déclar...
©- AFP International - (225 mots))

2000 :

- Téhéran récuse un rapport de la CIA sur ses capacités nucléaires militaires.  
18/01/2000 (AFP) - TEHERAN, 18 jan (AFP).
©- AFP International - (280 mots))