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Le ministre allemand de la Défense, Thomas de Maizière, a rejeté les pressions israéliennes pour faire capoter la livraison de deux sous-marins à l'Egypte, dans un journal allemand, samedi. "Aucun pays au monde n'a de droit de veto sur les décisions du gouvernement allemand", a répondu le ministre au Frankfurter Rundschau sur la vente probable de deux sous-marins d'attaque à propulsion classique de la classe Type 209 à l'Egypte. Interrogé spécifiquement sur les pressions israéliennes visant à empêcher ce contrat de se réaliser, il a juste répété "personne n'a de droit de veto". Il a ajouté, au sujet de l'Egypte: "le pays n'est pas aussi stable que je le souhaiterais", tout en précisant immédiatement que c'était là un avis personnel et qui n'a rien à voir avec "une possible transaction sur des sous-marins". Les ventes d'armes aux pays étrangers doivent être validées par une commission de sécurité fédérale dont les débats et les décisions restent confidentiels. Le site internet de l'hebdomadaire Der Spiegel écrivait mardi que cette commission devrait réexaminer la vente, malgré son premier feu vert en novembre 2011. L'accord entre l'Allemagne et l'Egypte pour la livraison de deux sous-marins de type 209, fabriqués par Thyssenkrupp, avait été dévoilé par le commandant en chef de la Marine égyptienne, Oussama Al Gindi il y a deux semaines dans un journal égyptien. Quelques jours plus tard, le quotidien israélien Yediot Aharonot avait fait état, en citant des sources gouvernementales, d'"une dégradation considérable des relations entre Israël et l'Allemagne" à cause de ce projet. Le gouvernement allemand avait alors nié dans la presse allemande cette dégradation des relations, tout en refusant de commenter les informations sur la vente prévue. | |||
samedi 15 septembre 2012
l' Allemagne à Israel : Aucun pays n'a de droit de veto sur le gouvernement allemand
Pussy Riot et l’innocence des musulmans : c'est pas pareil peut être ?
La Shoah, Pussy Riot et l’innocence des musulmans
Pussy Riot et l'innocence des musulmans ont un point commun : une atteinte au sacré selon le croyant.
Mais deux traitements médiatiques différents. Les Pussy Riot ont eu la sympathie et la tendresse des médias occidentaux.
Jugeant leur arrestation comme excessive sinon un signe de plus de la dictature de poutine. Par ailleurs certains n'hésitent pas à parler de « régime de Poutine ». Bien sûr, toute la litanie sur la liberté d'expression a été récitée, psalmodiée, chantée avec des points d'orgue concernant la « main de fer » de Poutine qui sévit.C'était l'occasion rêvée pour taper sur le fameux « régime de Poutine ».
Peu de temps, vient le filme, très médiocre, les innocences des musulmans. Le titre n'est pas en rapport avec l'objet du film. Parce que celui-ci décrit la vie ou des aspect de la vie du prophète des musulmans et non les musulmans, et parce que l'islam est une construction faite par les compagnons du prophète et des hommes de loi qui ont décidé de tracr les lignes du dogme. Rationnellement, l'islam n'est pas seulement le prophète et sa vie, c'est surtout des ajouts et des suppressions au dogme pour s'assurer la prise du pourvoir, laquelle à façonner les sociétés musulmanes. C'est une parenthèse, l'objet de l'article n'est pas l'islam, le dogme, et encore moins la vie du prophète.
Il est curieux de constater la veulerie des médias occidentaux face aux mouvements des masses en colère, aux protestations officielles des représentants des pays musulmans (l'Arabie Saoudite et la Qatar deux grands pourvoyeurs de manne financière aux islamistes radicaux, sont comme d'habitude en retrait des protestations et très discrets) qui bien qu'ils condamnent à minima les morts et les destructions matérielles prennent fait et cause contre le film.
En effet, ces médias se sont érigés en procureurs contre l'atteinte à la liberté d'expression des Pussy Riot, elle est plus sacrée que le sacré religieux des croyants chrétiens, orthodoxes qui plus est. Ces mêmes médias font profil bas et parlent d'islamophobie prenant position aux côtés des musulmans face à la création artistique (ils ne la jugent pas en tant que création artistique minable, une « daube », mais bien comme une agression contre l'islam). Il faut dire qu'une production anonyme (même américaine, et encore on ne sait pas de quelle origine, c'est fort probable que ce soit un Copte, et c'est pire), des acteurs pas glamours n'aident pas à prendre leur défense et se mettre de côté de la liberté d'expression. Ce n'est pas comparable avec les caricatures du prophète. Il y a eu une solidarité corporatiste des journalistes et des caricaturistes, une solidarité qui s'exerce spontanément et de préférence si les auteurs sont connus reconnus dans leur milieux, un peu à la manière d'être solidaire avec les otages journalistes.
Par ailleurs, ceux-là mêmes qui ont défendu la liberté d'expression ne se sont pas gênés de licencier des humoristes parce qu'ils ont cru naïvement qu'ils avaient une liberté d'expression à toute épreuve.
Le négationnisme et le blasphème, deux poids deux mesures.
Au-delà des contestations pacifiques ou violentes, le monde musulmans demande à l'Occident et notamment à l'Europe de légiférer en condamnant le blasphème et l'atteinte au sacré. Il a pour cela un argument de poids. Si la négation du génocide des juifs par les nazis est réprimé pénalement pourquoi ne serait-il pas de même pour le blasphème et l'atteinte au sacré des musulmans ? Dans les deux cas, nous sommes face à la liberté d'expression, bien que la première discute des éléments historiques contemporains alors que la deuxième s'exprime aussi sur des éléments historiques outre des aspects purement dogmatiques. Nous sommes devant une contradiction flagrante qui pousse à la surenchère.
En effet, la liberté d'expression a été sacrifiée dans un cas pour protéger la mémoire des juifs, tandis qu'elle a été valorisée quand il s'agit de la mémoire sacrée des musulmans. Ce Thème a été largement débattu par les médias et les intellectuels dans le monde arabo-musulman, et il est encore une fois de plus sur le devant de la scène intellectuelle musulmane suite aux réactions massives contre le film l'innocence des musulmans. Que répondre à ce genre d'argument ? La liberté est une et ne peut avoir une appréciation à géométrie variable.
Mais deux traitements médiatiques différents. Les Pussy Riot ont eu la sympathie et la tendresse des médias occidentaux.
Jugeant leur arrestation comme excessive sinon un signe de plus de la dictature de poutine. Par ailleurs certains n'hésitent pas à parler de « régime de Poutine ». Bien sûr, toute la litanie sur la liberté d'expression a été récitée, psalmodiée, chantée avec des points d'orgue concernant la « main de fer » de Poutine qui sévit.C'était l'occasion rêvée pour taper sur le fameux « régime de Poutine ».
Peu de temps, vient le filme, très médiocre, les innocences des musulmans. Le titre n'est pas en rapport avec l'objet du film. Parce que celui-ci décrit la vie ou des aspect de la vie du prophète des musulmans et non les musulmans, et parce que l'islam est une construction faite par les compagnons du prophète et des hommes de loi qui ont décidé de tracr les lignes du dogme. Rationnellement, l'islam n'est pas seulement le prophète et sa vie, c'est surtout des ajouts et des suppressions au dogme pour s'assurer la prise du pourvoir, laquelle à façonner les sociétés musulmanes. C'est une parenthèse, l'objet de l'article n'est pas l'islam, le dogme, et encore moins la vie du prophète.
Il est curieux de constater la veulerie des médias occidentaux face aux mouvements des masses en colère, aux protestations officielles des représentants des pays musulmans (l'Arabie Saoudite et la Qatar deux grands pourvoyeurs de manne financière aux islamistes radicaux, sont comme d'habitude en retrait des protestations et très discrets) qui bien qu'ils condamnent à minima les morts et les destructions matérielles prennent fait et cause contre le film.
En effet, ces médias se sont érigés en procureurs contre l'atteinte à la liberté d'expression des Pussy Riot, elle est plus sacrée que le sacré religieux des croyants chrétiens, orthodoxes qui plus est. Ces mêmes médias font profil bas et parlent d'islamophobie prenant position aux côtés des musulmans face à la création artistique (ils ne la jugent pas en tant que création artistique minable, une « daube », mais bien comme une agression contre l'islam). Il faut dire qu'une production anonyme (même américaine, et encore on ne sait pas de quelle origine, c'est fort probable que ce soit un Copte, et c'est pire), des acteurs pas glamours n'aident pas à prendre leur défense et se mettre de côté de la liberté d'expression. Ce n'est pas comparable avec les caricatures du prophète. Il y a eu une solidarité corporatiste des journalistes et des caricaturistes, une solidarité qui s'exerce spontanément et de préférence si les auteurs sont connus reconnus dans leur milieux, un peu à la manière d'être solidaire avec les otages journalistes.
Par ailleurs, ceux-là mêmes qui ont défendu la liberté d'expression ne se sont pas gênés de licencier des humoristes parce qu'ils ont cru naïvement qu'ils avaient une liberté d'expression à toute épreuve.
Le négationnisme et le blasphème, deux poids deux mesures.
Au-delà des contestations pacifiques ou violentes, le monde musulmans demande à l'Occident et notamment à l'Europe de légiférer en condamnant le blasphème et l'atteinte au sacré. Il a pour cela un argument de poids. Si la négation du génocide des juifs par les nazis est réprimé pénalement pourquoi ne serait-il pas de même pour le blasphème et l'atteinte au sacré des musulmans ? Dans les deux cas, nous sommes face à la liberté d'expression, bien que la première discute des éléments historiques contemporains alors que la deuxième s'exprime aussi sur des éléments historiques outre des aspects purement dogmatiques. Nous sommes devant une contradiction flagrante qui pousse à la surenchère.
En effet, la liberté d'expression a été sacrifiée dans un cas pour protéger la mémoire des juifs, tandis qu'elle a été valorisée quand il s'agit de la mémoire sacrée des musulmans. Ce Thème a été largement débattu par les médias et les intellectuels dans le monde arabo-musulman, et il est encore une fois de plus sur le devant de la scène intellectuelle musulmane suite aux réactions massives contre le film l'innocence des musulmans. Que répondre à ce genre d'argument ? La liberté est une et ne peut avoir une appréciation à géométrie variable.
Les hindous du Canada veulent organiser une projection publique du film anti islam
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Crédit photo : YouTube
Un groupe hindou de Toronto envisage de projeter le film controversé sur le prophète Mahomet, qui a déclenché des manifestations sanglantes au Moyen-Orient.
Ron Banerjee du Canadian Hindu Advocacy (Promotion des intérêts des hindous du Canada) a indiqué que le groupe espérait projeter le film plus tard ce mois-ci et qu'il est à la recherche d'une salle à Toronto qui pourrait accueillir près de 200 spectateurs. Il a ajouté que la sécurité serait renforcée et comprendrait des détecteurs de métal.
Le film a déclenché des manifestations en Égypte, au Yémen, enTunisie et en Libye, où l'ambassade américaine à Benghazi a été attaquée plus tôt cette semaine et l'ambassadeur et trois autres américains ont été tués.
«Un grand nombre de gens veut voir ce film, a ajouté M. Banerjee. Ce serait une projection privée et les spectateurs devront subir une fouille par palpation et passer par un détecteur de métal.»
M. Banerjee a ajouté que les organisateurs du festival international du film de Toronto (TIFF) ont refusé de projeter le film, qui décrit Mahomet comme un séducteur et un fou.
Il a ajouté que les salles torontoises étaient réticentes à projeter le film, car elle redoute les répercussions de la part de musulmans radicaux.
Le film a déclenché des manifestations en Égypte, au Yémen, enTunisie et en Libye, où l'ambassade américaine à Benghazi a été attaquée plus tôt cette semaine et l'ambassadeur et trois autres américains ont été tués.
«Un grand nombre de gens veut voir ce film, a ajouté M. Banerjee. Ce serait une projection privée et les spectateurs devront subir une fouille par palpation et passer par un détecteur de métal.»
M. Banerjee a ajouté que les organisateurs du festival international du film de Toronto (TIFF) ont refusé de projeter le film, qui décrit Mahomet comme un séducteur et un fou.
Il a ajouté que les salles torontoises étaient réticentes à projeter le film, car elle redoute les répercussions de la part de musulmans radicaux.
Les hindous dénoncent les violences
«Nous envisageons la possibilité de projeter le film dans un temple hindou», a précisé M. Banerjee vendredi. Les hindous sont furieux que des gens soient tués en raison de ce film.» M. Banerjee a confié que bien que le film ait été retiré de la circulation, il était «disponible de manière privée.»Certains extraits du film sont toujours disponibles sur Internet. Des extraits d'autres films qui pourraient offenser les catholiques et les hindous seront également projetés, a indiqué M. Banerjee.
«Au Canada, nous sommes tolérants et vivons dans la diversité et ils (les musulmans) vont tout simplement devoir tolérer des points de vue et des opinions divergents sans déclencher des émeutes», a expliqué M. Banerjee, ajoutant qu'il n'était pas préoccupé par d'éventuelles répercutions.
Manifestation pro-chiens
Vendredi, ce même groupe organise une manifestation durant laquelle les propriétaires de chiens pourront promener leur animal à l'extérieur de la mosquée Salahuddin de Toronto à l'heure de la prière.
Le groupe explique que cette manifestation est une réponse aux événements survenus lors d'une manifestation anti-Israël organisée par un groupe islamique devant l'édifice du parlement ontarien à Toronto, au cours de laquelle un juif a été arrêté pour avoir participé à une altercation, après avoir été bousculé alors que son chien avait reçu un coup de pied.
Certains musulmans fervents croient que les chiens ne sont pas propres et évitent ces animaux.
Le film controversé pourrait être projeté à Toronto
Le film controversé pourrait être projeté à Toronto
La Russie envisagerait d’envoyer des MiG-31 E pour protéger la Syrie contre l'OTAN
Des MiG-31 russes pourraient être livrés à la Syrie
Posté par Roland Machefer le 14 septembre 2012

Début septembre 2009, l’agence russe RIA Novosti affirmait que la Russie et la Syrie étaient en train de négocier la livraison à Damas de plusieurs chasseurs-intercepteurs russes MiG-31 E, information confirmée par le PDG du Groupe aéronautique unifié russe (OAK) Alexeï Fedorov dans une interview au quotidien Kommersant.
« Il y a près de deux ans, nous avons signé (avec la Syrie) deux contrats en même temps, un portant sur la livraison des MiG-29M et l’autre sur des MiG-31. Le premier contrat est en train d’être rempli, quant au deuxième, celui concernant les MiG-31, il n’est pas encore entré en vigueur. Des consultations continuent, mais son avenir n’est pas très clair. J’espère quand-même qu’il finira par être réalisé », a indiquait alors M. Fedorov.
Israël et certains pays occidentaux estiment que livrer des armes à la Syrie constitue une « menace pour la sécurité dans la région ».
Le MiG-31 E est un chasseur-intercepteur à grand rayon d’action capable de voler à 3.000 km à l’heure et doté de missiles air-air de longue portée (plus de 100 km). Il nécessite pour le piloter une formation relativement longue, ce qui signifie si les équipages de cette escadrille étaient des militaires syriens que ces derniers aient pu être formés en Russie depuis plusieurs mois. Son prédécesseur, le MiG-25, a participé au conflit israélo-arabe de 1973 et s’était avéré invulnérable à la DCA israélienne (voir ici).
C'est quoi le MIG 31 ?
À la fin des années 1960, devant l'apparition aux États-Unis de chasseurs de nouvelle génération et la situation alarmante dans laquelle se situaient les forces aériennes soviétique (VVS), le gouvernement lança plusieurs programmes dont ceux du Su-27, du MiG-29 et du MiG-31.
Le bureau d'études Mikoyan-Gourevitch débuta les travaux du MiG-31 à partir d'un avion destiné aux études sur le MiG-25 : le E-155M (E=Experimentalnyi). Le Foxhound était construit à Nijni Novgorod1. Initialement, l'avion portait le nom de MiG-25MP (projet 83 au sein de l'OKB MiG). Il était destiné à l'interception de tout type de cibles (chasseurs, bombardiers et missiles de croisières) à haute et basse altitude. Il reçut des turboréacteurs D-30F, version modernisée du D-30 qui équipait le Tu-134. Le prototype désigné E-155M fit son premier vol en septembre 1975. Il fut suivi par 8 avions de pré-production avant le lancement de la fabrication en série au tout début des années 1980.
Caractéristiques
Le MiG-31 est un avion biplace, avec la présence d'un opérateur radar pour assister le pilote dans sa mission. Le train d'atterrissage principal comporte deux roues en tandem, légèrement décalées. Les missiles air-air peuvent être semi-encastrés sous le fuselage et/ou emportés sur des pylônes sous les ailes. C'est un avion de quatrième génération ressemblant au MiG-25, dont il diffère cependant sur plusieurs points :
Les becs de bord d'attaque sont constitués de quatre sections.
L'aile possède une plus grande épaisseur à son emplanture et est également dotée d'apex.
Le 'Foxhound' est un des premiers chasseurs soviétiques possédant une perche de ravitaillement en vol dans le côté droit de l'avant du fuselage.
Pour une meilleure résistance aux hautes vitesses supersoniques, la voilure a été dotée d'un troisième longeron.
Déplacement des aérofreins vers le dessous des entrées d'air.
La roulette de nez se replie vers l'arrière et comporte deux pneus à basse pression.
Structure renforcée
Utilisation de nouveaux matériaux mieux adaptés aux vitesses avoisinant Mach 3.
source :wikipédia
Hyperinflation : Combien de temps encore avant son arrivée ?
Une question de temps
Une petite image vaut mieux qu’un long discours…

Entre août 2008 et août 2012, la BCE a injecté 849,8 milliards d’euros dans l’économie (essentiellement via les deux LTROs à 36 mois) ; soit un quasi-doublement de la base monétaire. Pourtant, contrairement à ce que prédit la théorie quantitative de la monnaie, nous n’observons pas d’accélération sensible de la hausse des prix.
La raison – exactement comme aux États-Unis – est extrêmement simple : cet argent est, dans son immense majorité, resté sur les comptes des banques auprès de la BCE (i.e. leurs comptes courants et/ou leurs comptes rémunérés). Fin-août 2012, ces réserves excédentaires (augmentées du solde des comptes rémunérés) atteignaient 746,3 milliards d’euros – 88% de l’injection monétaire des 4 dernières années.
Le 11 juillet, la BCE a eut beau cesser de rémunérer les dépôts des banques, rien n’y a fait ; elles se sont contenté d’arbitrer entre leurs comptes et l’argent est resté à la BCE. Toute la question tient en quatre mots :
Combien de temps encore ?