jeudi 13 septembre 2012
François Hollande demande à Attali un rapport sur "l'économie positive et responsable" pour dans un an
François Hollande a demandé jeudi à Jacques Attali de rédiger un rapport sur "l'économie positive et responsable", qu'il a souhaité voir remettre dans un an. Lors du précédent quinquennat, l'économiste avait remis deux rapports sur la croissance à Nicolas Sarkozy.
François Hollande par Slate-Fr
François Hollande par Slate-Fr
Benghazi : les émeutiers ont ils sodomisé l'ambassadeur ?
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traduction Google du rapport |
Selon l’agence de presse libanaise Tayyar.org, citant des sources de l’AFP, l’ambassadeur américain en Libye Christopher Stevens aurait été sodomisé avant d'être abattu par les hommes qui ont attaqué le consulat américain deBenghazi mardi.
L’ambassadeur américain en Libye Christopher Stevens et trois Américains ont été tués lors d'une attaque dans la nuit de mardi le 12 septembre 2012 au consulat américain de Benghazi, a également annoncé mercredi un haut responsable du ministère de l'Intérieur libyen à l'AFP. Les sources ont indiqué que « l’ambassadeur a été tué et son corps a été exhibé d’une manière similaire à ce qui s’est passé quand Kadhafi a été tué ».
Le Libyan Free Press rapporte également que l’ambassadeur Stevens a été sodomisé avant d’être tué :
« Libye – l’ambassadeur américain à Benghazi a été sodomisé et exécuté par ses propres marionnettes d’Al-Qaïda ».
Kadhafi avait déjà subi ce genre de sévices
les canons à propagande tirent de tous les côtés :
USA: l’attaque de Benghazi en Libye était planifiée
http://www.romandie.com/news/n/_USA_l_attaque_de_Benghazi_en_Libye_etait_planifiee_40130920120001.asp
http://www.romandie.com/news/n/_USA_l_attaque_de_Benghazi_en_Libye_etait_planifiee_40130920120001.asp
‘It Makes Me Sick’: Actress in Muhammed Movie Says She Was Deceived, Had No Idea It Was About Islam
The script she was given was titled simply Desert Warriors.
“It was going to be a film based on how things were 2,000 years ago,” Garcia said. “It wasn’t based on anything to do with religion, it was just on how things were run in Egypt. There wasn’t anything about Muhammed or Muslims or anything.”
http://gawker.com/5942748
http://gawker.com/5942748
NIZAR SARIELDIN: Well, these groups are moved by clerics outside the country. They have no control of them. They take their orders from outside the country, so they are Salafis with the radical Salafist group, and they are moved by certain clerics. And they are on channels, on satellite, so everybody watched them. When they got this—get this order, they go out and do what they asked for. So, what they moved them, actually, a channel, a program and a channel called Al Nas, People, and it’s a religious Sunni TV.
L'être humain possède 7 sens méconnus qu'il maîtrise mal
LES SENS SUPÉRIEURS DE L'HUMAIN
Les sens supérieurs sont au nombre de 7, ce qui fait un total de 12 sens si l'on y ajoute les 5 sens connus de tous.
Ainsi on retrouve dans ses sens supérieur :
- la télépathie, phénomène déjà bien connue. il s'agit de la faculté de percevoir les pensées d'autres entités et les autres aspects de la personnalité ;
Ainsi on retrouve dans ses sens supérieur :
- la télépathie, phénomène déjà bien connue. il s'agit de la faculté de percevoir les pensées d'autres entités et les autres aspects de la personnalité ;
- la bilocation ou multi-location (ou possibilité de plusieurs manifestations holographiques simultanées, en plusieurs endroits, dimensions voire densités différentes). Ce sens n'est réellement et totalement développé et maîtrisé que chez les Avatars et au-delà ;
- la possibilité de changer de forme de manifestation, un sens lié à la deuxième densité (et donc au-delà) ; docteur manhattan
- la faculté de projeter sa conscience, même dans un endroit éloigné et instantanément. Ceci peut aussi se développer avec plusieurs projections simultanées, sans qu'il y ait de limitations et sans que la Conscience soit dans un état de confusion ;
- Les deux derniers sens ne concernent ici que les Avatars totalement réalisés c'est à dire 12 brins d'ADN totalement activés), les Rishis (Pure Conscience Lumineuse en 5° densité) et les Eckars. Un de ces sens permet la dé-manifestation (passer de l'état d'Avatar à la Pure Conscience Lumineuse) et l'autre sens permet la manifestation d'un Rishi dans les densités de manifestation, les 4 premières (c'est la faculté de prendre une forme de manifestation).
La polution technologique est bel et bien là pour vous empécher de trouver dans vos sens le sens de votre existence
On assiste a un réveil des consciences qui déstabilise le système dominant alors le calendrier s'accéllère .........,
Barack Obama a suivi de près la politique de son prédécesseur le Président George W. Bush
Michael Hayden, ancien chef de la CIA : la guerre contre le terrorisme d’Obama est identique à celle de Bush, mais avec plus de morts. (Wired)

David Kravets
Selon l’ancien directeur de la CIA de Bush, Michael Hayden, en matière de tactiques employées dans la « guerre contre le terrorisme », le Président Barack Obama a suivi de près la politique de son prédécesseur, le Président George W. Bush – que ce soit pour les enlèvements extrajudiciaires (renditions), les assassinats ciblés, les secrets d’état, Guantanamo, ou l’espionnage à domicile.
« Mais permettez-moi de répéter mon idée : malgré les fréquentes mélodrames au niveau politique, l’Amérique et les Américains ont trouvé une position médiane confortable où ils savent ce qu’ils attendent de leur gouvernement et ce qu’ils sont prêts à accepter de la part de leur gouvernement. C’est ce consensus concret qui est à l’origine d’une telle continuité entre deux présidents si différents, George W. Bush et Barack Obama, lorsqu’il s’agit de gérer les conflits, » a déclaré Hayden vendredi lors d’une conférence à l’Université du Michigan.
Hayden s’est exprimé deux mois avant les élections du 6 novembre, où Obama, Démocrate, se présente à sa propre réélection face à Mitt Romney. Ses remarques confortent ceux qui s’intéressent au sujet et que beaucoup avaient déjà compris : en ce qui concerne la guerre contre le terrorisme, la politique d’Obama ne diffère pratiquement pas de celle de Bush.
Hayden, qui a supervisé l’emploi de techniques de torture par la CIA contre les détenus et l’extension des activités de la NSA dans le domaine des écoutes illégales sur des citoyens américains, a avoué son scepticisme initial à l’égard d’Obama. Il a aussi publiquement critiqué l’administration en 2009 pour avoir rendu public les rapports de l’ère-Bush qui tentaient de redéfinir la torture comme des « techniques d’interrogatoire poussées ».
Mais Hayden, au cours d’une conférence qui a duré près de 80 minutes diffusée sur la chaîne C-SPAN, a dit qu’Obama a adopté les positions de Bush. Bush et Obama ont tous les deux déclaré que le pays était en guerre. Que l’ennemi était al-Qaeda. Que la guerre était de nature globale. Et que les Etats-Unis devaient porter le fer en territoire ennemi, où qu’il soit.
« Nous avons donc deux présidents, le Congrès US et le système judiciaire des Etats-Unis qui sont tous fondamentalement en accord avec ces quatre phrases, » a dit Hayden.
Quelques instants plus tard, Hayden a ajouté :
« Et c’est pour cela que nous assistons à cette continuité entre deux hommes très différents. Le Président Bush et le Président Obama. Nous sommes en guerre, les assassinats ciblés se poursuivent. En fait, si on examine les chiffres, les assassinats ciblés ont augmenté sous Obama. »
Hayden a dit que tel était le cas car, sur un des aspects où leurs politiques différent, Obama a fait fermer en 2009 des « trous noirs » (centres « non-officiels » de torture et de détention - NdT) de la CIA et a fait baisser d’un cran la torture des détenus, mais qu’au lieu de capturer les présumés « combattants ennemis, » le Président Obama les tue.
« Nous avons fait en sorte qu’il est devenu tellement délicat sur le plan politique et difficile sur le plan juridique que nous n’essayons plus de les capturer, » a dit Hayden. « Nous avons choisi une autre option, nous les tuons. Cela dit, je n’ai pas de problème de conscience avec ça. »
Dans la liste des cibles d’Obama, on trouve même des citoyens américains (adorable phrase typiquement americano-arrogant - NdT).
Hayden a noté qu’Obama avait fait campagne en promettant de fermer le centre de détention de Guantanamo et d’apporter plus de transparence dans le gouvernement.
Obama n’a pas fermé Guantanamo et continue de recourir au « secret-défense », souvent invoqué devant les tribunaux lors des procès intentés contre la politique gouvernementale de guerre contre le terrorisme.
« Malgré une campagne électorale basée sur une promesse très forte de transparence, le Président Obama, et là encore je pense qu’il a raison, a eu recours à l’argument de secret-défense devant différents tribunaux, autant que le Président Bush, » a dit Hayden. Il a souligné qu’il approuvait les invocations par Obama du secret-défense puisque Hayden lui-même a été appelé à témoigner en faveur du gouvernement dans certains procès.
Hayden a souligné aussi qu’Obama, en tant que sénateur élu de l’Illinois en 2008, avait voté en faveur de la légalisation du programme secret de Bush d’espionnage sans mandat judiciaire mis en œuvre au lendemain des attentats du 11 Septembre 2001. La mesure a aussi accordé l’immunité aux compagnies de télécommunications US contre toute poursuite pour complicité dans ce programme d’espionnage.
La loi autorise le gouvernement à mettre en place, sans mandat, des surveillances sur les conversations téléphonique et les courriers électroniques des Américains à partir du moment où l’une des deux parties de la communication est supposément située à l’extérieur des Etats-Unis. Les communication peuvent être interceptées « pour recueillir des informations à l’étranger ».
« La loi FISA a non seulement légalisé pratiquement tout ce que le président Bush m’avait demandé de faire, sous son autorité en tant que commandant en chef, mais a aussi largement étendu les pouvoir de la NSA dans ce domaine, » a dit Hayden.
Cette loi, connue sous le nom de FISA Amendments Act, expire à la fin de l’année. L’administration Obama a dit que sa plus haute priorité en matière de renseignement était d’obtenir la reconduction de cette loi devant le Congrès US, malgré les promesses de la campagne de 2008 d’agir en faveur de la protection de la vie privée.
Quant à la prochaine élection, Hayden a dit qu’elle pourrait ne rien changer, du moins en ce qui concerne la politique de lutte contre le terrorisme. Il a semble-t-il confirmé que le groupe de rock the Who avait raison en chantant « meet the new boss, same as the old boss » (je vous présente le nouveau patron, pareil que l’ancien patron).
Hayden, qui a dit qu’il était conseiller pour la campagne présidentielle de Romney, a dit que ce dernier ne changerait lui non plus pas grand chose à la politique de son prédécesseur.
« Si on projette vers le futur, » a dit Hayden, « je pense qu’il y aura une sorte de continuité entre Romney, s’il est élu, et son prédécesseur. »
David Kravets
http://www.wired.com/threatlevel/2012/09/bush-obama-war-on-t...
Michael Hayden, ancien chef de la CIA : la guerre contre le terrorisme d'Obama est identique à celle de Bush, mais avec plus de morts. (Wired) par David Kravets
« Mais permettez-moi de répéter mon idée : malgré les fréquentes mélodrames au niveau politique, l’Amérique et les Américains ont trouvé une position médiane confortable où ils savent ce qu’ils attendent de leur gouvernement et ce qu’ils sont prêts à accepter de la part de leur gouvernement. C’est ce consensus concret qui est à l’origine d’une telle continuité entre deux présidents si différents, George W. Bush et Barack Obama, lorsqu’il s’agit de gérer les conflits, » a déclaré Hayden vendredi lors d’une conférence à l’Université du Michigan.
Hayden s’est exprimé deux mois avant les élections du 6 novembre, où Obama, Démocrate, se présente à sa propre réélection face à Mitt Romney. Ses remarques confortent ceux qui s’intéressent au sujet et que beaucoup avaient déjà compris : en ce qui concerne la guerre contre le terrorisme, la politique d’Obama ne diffère pratiquement pas de celle de Bush.
Hayden, qui a supervisé l’emploi de techniques de torture par la CIA contre les détenus et l’extension des activités de la NSA dans le domaine des écoutes illégales sur des citoyens américains, a avoué son scepticisme initial à l’égard d’Obama. Il a aussi publiquement critiqué l’administration en 2009 pour avoir rendu public les rapports de l’ère-Bush qui tentaient de redéfinir la torture comme des « techniques d’interrogatoire poussées ».
Mais Hayden, au cours d’une conférence qui a duré près de 80 minutes diffusée sur la chaîne C-SPAN, a dit qu’Obama a adopté les positions de Bush. Bush et Obama ont tous les deux déclaré que le pays était en guerre. Que l’ennemi était al-Qaeda. Que la guerre était de nature globale. Et que les Etats-Unis devaient porter le fer en territoire ennemi, où qu’il soit.
« Nous avons donc deux présidents, le Congrès US et le système judiciaire des Etats-Unis qui sont tous fondamentalement en accord avec ces quatre phrases, » a dit Hayden.
Quelques instants plus tard, Hayden a ajouté :
« Et c’est pour cela que nous assistons à cette continuité entre deux hommes très différents. Le Président Bush et le Président Obama. Nous sommes en guerre, les assassinats ciblés se poursuivent. En fait, si on examine les chiffres, les assassinats ciblés ont augmenté sous Obama. »
Hayden a dit que tel était le cas car, sur un des aspects où leurs politiques différent, Obama a fait fermer en 2009 des « trous noirs » (centres « non-officiels » de torture et de détention - NdT) de la CIA et a fait baisser d’un cran la torture des détenus, mais qu’au lieu de capturer les présumés « combattants ennemis, » le Président Obama les tue.
« Nous avons fait en sorte qu’il est devenu tellement délicat sur le plan politique et difficile sur le plan juridique que nous n’essayons plus de les capturer, » a dit Hayden. « Nous avons choisi une autre option, nous les tuons. Cela dit, je n’ai pas de problème de conscience avec ça. »
Dans la liste des cibles d’Obama, on trouve même des citoyens américains (adorable phrase typiquement americano-arrogant - NdT).
Hayden a noté qu’Obama avait fait campagne en promettant de fermer le centre de détention de Guantanamo et d’apporter plus de transparence dans le gouvernement.
Obama n’a pas fermé Guantanamo et continue de recourir au « secret-défense », souvent invoqué devant les tribunaux lors des procès intentés contre la politique gouvernementale de guerre contre le terrorisme.
« Malgré une campagne électorale basée sur une promesse très forte de transparence, le Président Obama, et là encore je pense qu’il a raison, a eu recours à l’argument de secret-défense devant différents tribunaux, autant que le Président Bush, » a dit Hayden. Il a souligné qu’il approuvait les invocations par Obama du secret-défense puisque Hayden lui-même a été appelé à témoigner en faveur du gouvernement dans certains procès.
Hayden a souligné aussi qu’Obama, en tant que sénateur élu de l’Illinois en 2008, avait voté en faveur de la légalisation du programme secret de Bush d’espionnage sans mandat judiciaire mis en œuvre au lendemain des attentats du 11 Septembre 2001. La mesure a aussi accordé l’immunité aux compagnies de télécommunications US contre toute poursuite pour complicité dans ce programme d’espionnage.
La loi autorise le gouvernement à mettre en place, sans mandat, des surveillances sur les conversations téléphonique et les courriers électroniques des Américains à partir du moment où l’une des deux parties de la communication est supposément située à l’extérieur des Etats-Unis. Les communication peuvent être interceptées « pour recueillir des informations à l’étranger ».
« La loi FISA a non seulement légalisé pratiquement tout ce que le président Bush m’avait demandé de faire, sous son autorité en tant que commandant en chef, mais a aussi largement étendu les pouvoir de la NSA dans ce domaine, » a dit Hayden.
Cette loi, connue sous le nom de FISA Amendments Act, expire à la fin de l’année. L’administration Obama a dit que sa plus haute priorité en matière de renseignement était d’obtenir la reconduction de cette loi devant le Congrès US, malgré les promesses de la campagne de 2008 d’agir en faveur de la protection de la vie privée.
Quant à la prochaine élection, Hayden a dit qu’elle pourrait ne rien changer, du moins en ce qui concerne la politique de lutte contre le terrorisme. Il a semble-t-il confirmé que le groupe de rock the Who avait raison en chantant « meet the new boss, same as the old boss » (je vous présente le nouveau patron, pareil que l’ancien patron).
Hayden, qui a dit qu’il était conseiller pour la campagne présidentielle de Romney, a dit que ce dernier ne changerait lui non plus pas grand chose à la politique de son prédécesseur.
« Si on projette vers le futur, » a dit Hayden, « je pense qu’il y aura une sorte de continuité entre Romney, s’il est élu, et son prédécesseur. »
David Kravets
http://www.wired.com/threatlevel/2012/09/bush-obama-war-on-t...
Michael Hayden, ancien chef de la CIA : la guerre contre le terrorisme d'Obama est identique à celle de Bush, mais avec plus de morts. (Wired) par David Kravets
Pulvar Hollande Arnaud Rothschild et les 75% : le story telling de la rentrée
Audrey Pulvar : “ On nous prend pour des cons ? ”
Mais tous les hebdos ne virent pas leur cutie, loin s’en faut ! Si les annonces de dimanche dernier ont emballé “ Le Point ” et ne déplaisent pas foncièrement à “ L’Obs ” (“ L’Express ” n’en dit mot en raison de sa date de bouclage), elles ont carrément mis hors d’eux deux journaux. Hé oui ! “ François Hollande : le renoncement, c’est maintenant ! ”, titre, rageur, “ VSD ”. A cause de quoi ? De l’assouplissement de l’impôt à 75 % : “ en transformant la nouvelle tranche d’imposition à 75 % en taxe ponctuelle, indique le news, le chef de l’Etat a renoncé à l’une de ses mesures phares. En quatre mois, ce n’est pas la première fois ”, appuie-t-il. Même son de cloche — quoique un peu plus, comment dire ?,… marqué — aux “ Inrockuptibles ” où Audrey Pulvar explose littéralement de colère : “ Que fait la gauche au pouvoir ? Elle recule, écrit-elle. Les 75 % ? Oh, n’ayez pas peur, c’est juste pour deux ans hein, pas jusqu’en 2017 comme on se l’était dit en campagne… Et puis tous ces petits trucs du genre dividendes, intérêts, plus-values, stock-options, bref, les revenus du patrimoine, soit les deux tiers des revenus des grandes fortunes de France, eux, n’entreront pas dans le calcul. Il ne faut pas décourager la réussite. On nous prend pour des cons ? Pensez-vous ! ” Remontée, l’Audrey…
Le rabotage des 75 % vu des coulisses
Ah, ces cris, ces gesticulations ! Une analyse méthodique, sérieuse, chiffrée des avantages et des inconvénients des mesures annoncées dimanche par le président, c’est trop demander ? Visiblement. Aucun journal — pas même “ Challenges ” — ne s’y est collé. Que penser de l’assouplissement des 75 % ? Bah, c’est vous qui vous voyez, on vous laisse vous débrouiller tous seuls, hmmm ? En revanche, y’a pas de problème, on peut vous raconter le malaise qui a accompagné la décision finale de raboter l’impôt à 75 % : “ Les Inrocks ” l’ont fait. Embarqué dans le voyage officiel de François Hollande à Londres, le mag raconte que c’est juste avant la conférence de presse avec David Cameron qu’est arrivée “ sur les smartphones des conseillers et des journalistes, la rumeur d’un reniement : François Hollande serait prêt à rogner sur son engagement majeur de campagne pour ne pas braquer les très riches. La taxe à 75 % serait vidée de sa substance, dévitalisée. (…) Les collaborateurs de François Hollande sont rapidement encerclés par les journalistes. “ Ca vient de Bercy, grommelle l’un d’eux, mais rien n’est décidé, tout ce qui circule est bidon et non, le Président ne réagira pas ”. Pour un peu, on se croirait dans un roman policier, ou un drame, dis donc…
Quand “ François Hollande force la main de ses communicants ”
“ François Hollande est quand même interpellé sur le sujet, reprend l’hebdo. Regards noirs des hommes de l’Elysée. “ Rien n’est arrêté, il y aura des modalités ”, répond-il tranquillement, ce qui veut tout dire, c’est-à-dire rien. A peine vingt minutes plus tard, on devine que, prenant soudain conscience des dégâts potentiels d’une telle annonce en pleine bataille de reconquête de l’opinion, François Hollande a forcé la main de ses communicants — SMS d’un conseiller : “ En off, les 75 % seront appliqués. Les modalités sont à l’étude. Tant que les arbitrages ne seront pas rendus (au plus tard dans les quinze jours), les hypothèses circulant avant n’ont pas de valeur ” ”. “ Regards noirs ”, “ hommes de l’Elysée ”, “ dégâts potentiels ”, “ forcé la main ”, “ off ”… c’est pas qu’une impression : ça ressemble sacrément à un thriller politique, cet article.
“ Le trouble du chef de l’Etat est palpable ”
C’est pas fini. “ Le lendemain (…), poursuivent “ Les Inrocks ”, dans l’hélicoptère Super Puma qui le conduit en Savoie — oublié le président normal qui voyageait en train —, François Hollande a convié Thomas Wieder, journaliste au “ Monde ”. Le trouble du chef de l’Etat est palpable tout au long de l’entretien, qui porte sur son style de présidence. François Hollande se réfugie dans la posture du commentateur.
“ Un style, cela s’imprime au fur et à mesure ”, ajoute (le chef de l’Etat), évoquant aussi l’impréparation de son équipe gouvernementale : “ La plupart découvrent ce que c’est d’être ministre ”. S’il voulait donner du grain à moudre à ceux qui raillent son indécision et sa prudence, François Hollande ne s’y prendrait pas autrement, remarque le journal.
Une chose est sûre : on n’en a pas fini avec le “ Hollande bashing ”. Pas fini non plus avec le “ story-telling ”.
Retoquage des 75 % : Hollande a écouté son ami, le patron d’Axa
On se plaignait tout à l’heure de l’absence — notamment dans le magazine économique “ Challenges ” — d’analyse sérieuse du retoquage de l’impôt à 75 %. Dans leur chronique “ Double je ”, à la toute dernière page du journal, Pierre-Henri de Menthon et Airy Routier livrent pourtant sur le sujet une information qui mérite d’être relevée. “ Grâce à la révélation de la demande de naturalisation de Bernard Arnault en Belgique, écrivent-ils, François Hollande a vu s’ouvrir un boulevard pour s’expliquer sur sa “ taxe à 75 % ”. Elle sera un peu plus “ light ” qu’annoncé durant la campagne, mais moins “ trouée ” que ce que laissaient entendre les dernières fuites. Le dispositif finalement retenu — qui ressemble point par point aux aménagements suggérés en privé par Henri de Castries, patron d’Axa et camarade de promotion du président — devrait être suffisamment compatible avec leurs intérêts pour que les grands noms des affaires n’aient pas à s’exiler ”. Reniement ou pragmatisme ? A vous de voir.
Casse toi pôv Rothschild !
Un dirigeant de Rothschild & Cie nous explique ainsi que le siège de la banque pourrait être installé à Londres “ en un jour ”, sachant qu’une bonne partie du business y est déjà réalisée. Cette option a été évoquée très sérieusement dans le cénacle des associés-gérants de David de Rothschild avant d’être mise aux voix et remisée. Ce qui a permis à Edouard, demi-frère de David et actionnaire de “ Libération ”, de défendre à la télévision la une que consacre le quotidien à Bernard Arnault : “ Casse-toi riche con ! ” ”. Piquantes anecdotes…
Hollande traître ou héros ?
Audrey Pulvar - Les Inrocks