vendredi 7 septembre 2012

Une exoplanète "proche" de la Terre : Avatar c'est maintenant !


Une exoplanète « habitable » à 50 années-lumière de la Terre ?


Publiant leur découverte dans la revue Astronomy & Astrophysics, des astronomes européens de l'observatoire ESO ont établi l'existence d'au moins une nouvelle exoplanète potentiellement habitable près d'une étoile située à 49 années-lumière de nous. 

La liste des planètes potentiellement habitables s'allongent une nouvelle fois. Comme ils l'expliquent dans la revue Astronomy & Astrophysics, des astronomes européens viennent en effet d'en découvrir une nouvelle grâce au spectographe HARPS, spécialement affecté à cet usage, qui équipe l'European Southern Observatory (ESO) de La Silla au Chili. D'après les informations dévoilées, cette 'super-Terre' orbite autour de l'étoile du type naine rouge Gliese 163 et se trouve à 49 années-lumière de notre planète dans la constellation de la Dorade, visible depuis l'hémisphère sud. 

Baptisée Gliese 163c, la nouvelle exoplanète aurait une masse 6,9 fois supérieure à celle de la Terre et un rayon 1,8 à 2,4 fois supérieur à celui de notre planète, d'après les calcules effectués par les scientifiques. Elle orbiterait autour de son étoile en 26 jours et recevrait d'elle 40% d'énergie lumineuse de plus que la Terre n'en reçoit du Soleil. Quant à sa constitution principale (eau ou roche), elle reste pour l'heure incertaine. "Nous ne connaissons pas les propriétés de l'atmosphère de Gliese 163c, mais, si l'on suppose qu'il s'agit d'une version réduite de l'atmosphère terrestre, sa température de surface pourrait être d'environ 60°C", ont indiqué les chercheurs cités par Sci-News. La planète pourrait donc présenter une température compatible avec d'éventuelles formes de vie extrêmophiles. 

Néanmoins, le potentiel habitable des planètes orbitant autour de naine rouge est l'objet d'un véritable débat dans la mesure notamment où ces étoiles sont plus actives et que leur vent stellaire s'avère bien plus érodant pour les atmosphères planétaires. Des facteurs qui pourraient exclure un potentiel de vie pour les petites planètes mais pas pour celles dont l'atmosphère est plus épaisse. "La mission Kepler de la NASA a détecté 27 exoplanètes potentiellement habitables parmi plus de 2.300 exoplanètes qui attendent d'être confirmées. Certains de ces corps semblent beaucoup ressembler à la Terre. Malheureusement, ils sont bien plus loin que Gliese 163 et il sera quasiment impossible de déterminer si ce sont vraiment des mondes habitables avec les futures observations", expliquent encore les chercheurs. 

Néanmoins, "les analyses statistiques des données de Kepler suggèrent que ces planètes sont très communes dans la galaxie. Aussi, beaucoup d'autres mondes ressemblant à la Terre attendent d'être découverts dans notre voisinage solaire, tel que Gliese 163c", estiment-ils. D'ailleurs, cette planète n'est pas la seule identifiée puisque l'équipe a également détecté une plus grande planète, Gliese 163b, en orbite beaucoup plus étroite autour de Gliese 163, dont elle fait le tour en une période de 9 jours. Une troisième planète - dont l'existence n'est pas confirmée - pourrait également être en orbite autour de l'étoile, mais beaucoup plus loin.

http://fr.sott.net/articles/show/9431-Une-exoplanete-habitable-a-50-annees-lumiere-de-la-Terre

Après Merkozy voici Homer ou comment François Hollande capitule


François Hollande se lie les mains à l’Europe



Qu’il s’agisse de politique extérieure, de politique intérieure, d’économie ou de relations avec les instances européennes, le quinquennat socialiste semble déjà s’inscrire dans la continuité du précédent, avec une légère différence cependant : les marchés et la crise de la zone euro dictent l’agenda de François Hollande.



Jean-Marc Ayrault a ainsi expliqué à la télévision que la réduction de la dette publique (qui avoisine les 2000 milliards d’euros) sera la priorité du gouvernement, et que tant que les prêts ne seront pas remboursés par l’État, il ne soutiendra ni l’investissement, ni la recherche, ni l’éducation, ni l’aménagement du territoire. C’est dit !



L’assainissement de la dette publique devient un véritable obstacle de plus en plus difficile à surmonter. Selon le groupe financier Bloomberg, le premier ministre français aurait déclaré que les prévisions de la croissance devraient être revues à la baisse pour 2013 : « j’ai l’honnêteté de dire aux Français que la prévision initiale d’1,2 % (de croissance du PIB, NDLR) sera très difficile à atteindre, et il est probable que les chiffres soient plus bas encore dans toute l’Europe ». Ces déclarations confirment le rapport public publié mi-août par la Banque de France, selon laquelle une phase de récession économique allait toucher toute la zone euro, Paris n’étant pas en reste.



Le contrôle des finances publiques est devenu la priorité de François Hollande, alors que la croissance devrait reculer de 0,1 % au troisième trimestre, un pourcentage identique à celui du second trimestre. La France n’est donc pas loin d’être officiellement en récession, et ce pour la première fois depuis le printemps 2009.



Outre la récession économique, la Banque de France a également averti que la confiance des industriels était à son plus bas niveau depuis trois ans. Les difficultés auxquelles doivent faire face les firmes automobiles tricolores (Peugeot, Renault et Citroën) parlent d’elles-mêmes. De son côté, le ministère des finances a déclaré que le déficit commercial aurait augmenté plus que prévu au cours des six premiers mois de 2012, pour atteindre 34,9 milliards d’euros.



C’est dans ce contexte que Jean-Marc Ayrault a lancé, le 2 septembre sur France Inter, un appel aux députés, de droite et de gauche, leur demandant de donner au gouvernement une large majorité pour ratifier le pacte budgétaire européen, qui prévoira pour les pays dont le déficit dépassera les 3 % de PIB des sanctions quasi-automatiques. Ce pacte devrait entrer en vigueur dès 2013.



Les membres du Parti socialistes se sont rangés à l’unisson derrière le Premier ministre. Quant à Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP et candidat à la présidence du parti, il a déclaré que le traité européen négocié par le gouvernement de Nicolas Sarkozy sera voté par les députés de son parti, lesquels veilleront à ce que le nouveau gouvernement respecte son objectif de réduire le déficit du PIB à 3 % dès 2013.  



La Cour des comptes avait déjà mis en garde François Hollande sur le fait qu’il serait nécessaire d’économiser 33 milliards d’euros pour atteindre les objectifs de déficit prévus. De surcroît, il y a fort à parier que le gouvernement, face à une croissance plus lente que prévue, s’engage dans une politique de réduction drastique des dépenses publiques, mettant à mal l’État-providence, tout en augmentant les impôts. Une politique bien différente de celle annoncée quatre mois plus tôt dans la campagne du néo-président. Mais l’Europe est un dogme… même chez les socialistes.



Capitaine Martin

Le gouvernement Ayraut reprend les arguments de Sarkozy pour le vote du TSCG


Quand les socialistes trouvaient le Pacte budgétaire "non-nécessaire", "déséquilibré" et "antidémocratique"

 
  

 Mardi 21 février 2012: les députés de l'Assemblée nationale se réunissent pour débattre et ratifier le Traité instituant le Mécanisme européen de stabilité (MES).

L'opinion publique est tendue et le Parti socialiste cherche à justifier tant bien que mal sa non-opposition au MES.

S'il trouve le mécanisme peu satisfaisant, il refuse cependant de s'y opposer. Selon Jean-Marc Ayrault, alors chef de l'opposition, "Voter non donnerait le sentiment que nous refusons la solidarité".

L'opposition choisit alors l'abstention, justifiée par un accord de principe mais une critique soutenue des insuffisances du mécanisme (une structure intergouvernementale, un mécanisme trop "tardif", trop "insuffisant", etc).

De plus, profitant du lien, certes sans "valeur juridique contraignante" avec le futur traité européen (TSCG), le Parti socialiste relaie l'engagement du candidat socialiste de renégocier le Pacte budgétaire.
En effet, les parlementaires de gauche trouvent alors inacceptable que l'octroi des prêts par le MES soit conditionné par la mise en œuvre future d'un Pacte qu'ils qualifient [devant la presse seulement] d'austéritaire.

En réalité, les critiques du Pacte budgétaire portent sur d'autres aspects.
C'est sans doute l'intervention de Madame Élisabeth Guigou qui résume le mieux la critique socialiste.

Quatre raisons, dit-elle, justifient cette position : "ce projet de traité intergouvernemental ne répond pas à l’urgence, il n’est pas nécessaire, il est déséquilibré et il est antidémocratique."

Elle rappelle aussi que ce Pacte budgétaire n'est pas nécessaire puisque le respect de la discipline sur les déficits et la dette, qualifié d' "indispensable", est déjà prévu dans les traités européens.

"Je ne cesserai de le répéter : si les États européens avaient respecté les traités déjà existants, si la Commission européenne avait joué son rôle, si on avait agi plus tôt et plus fort, nous n’en serions pas là aujourd’hui."

Enfin, elle regrette que ce texte souffre d'un "déficit démocratique, les Parlements nationaux n'ayant pas été associé à sa négociation "alors que les questions budgétaires sont au cœur de leur compétence": "Ce n’est pas acceptable". (C'est exactement la même logique qui est retenue par le Front de gauche pour justifier l'inconstitutionnalité du Traité, dans ce qui sera son exécution, mais qui pourtant, n'est pas suivie par les socialistes...).

Afin de rééquilibrer le texte, elle rappelle que les socialistes souhaitent "le renégocier pour le compléter".


La droite et le centre, conscients eux-aussi des insuffisances du Mécanisme européen de stabilité, enjoignent cependant le Parti socialiste a faire preuve de responsabilité.
Ces textes (le MES et le Pacte budgétaire) sont le fruit d'un compromis difficile entre l'ensemble des Etats européens, il est irresponsable de ne pas afficher une volonté commune d'avancer vers une meilleure gouvernance européenne.



Aout 2012: François Hollande, devenu Président de la République, enjoint les parlementaires socialistes à ratifier un Pacte budgétaire « non-nécessaire » « déséquilibré » et « anti-démocratique ».

Moins de six mois auront suffit aux socialistes pour retourner leur veste à propos du Pacte budgétaire.
Et pourtant, pas une seule virgule du Traité a été modifiée. Seul un « Pacte de croissance », constitué en grande partie de mesures négociées depuis des mois par l'ancien Président de la République, permet à la nouvelle majorité de ne pas perdre la face.
En réalité, il paraît difficile de faire croire à un réel rééquilibrage de la politique économique européenne.

Pourquoi donc, face à un Traité insatisfaisant du point de vue socialiste, la nouvelle majorité ne retient pas la même consigne de vote que celle retenue pour le Traité MES?

N'est-ce pas l'actuel Premier Ministre, ancien chef de l'opposition, qui déclarait ceci ?

« Voter non donnerait le sentiment que nous refusons la solidarité. Voter oui à ce que vous vous apprêtez à faire donnerait le sentiment de la résignation, le sentiment que rien ne peut changer. Nous défendons donc l’abstention pour signifier que nous pouvons changer les choses, que nous n’acceptons pas la fatalité et que nous voulons dire au peuple français, que les citoyens peuvent donner mandat au futur Président de la République pour que l’Europe ne soit pas celle de l’austérité et du déclin, mais une Europe forte, qui protège, une Europe de la solidarité, de la croissance et du progrès social. »

Il semble qu'aujourd'hui l'abstention n'ait plus la faveur du Parti socialiste: il faut désormais démontrer aux partenaires européens et aux marchés financiers une volonté commune d'avancer vers une meilleure gouvernance européenne...
Ca ne vous rappelle rien?

Ainsi, si « voter oui » était en février synonyme de résignation, le même acte est désormais synonyme d'une ambition de croissance portée par le Président socialiste.
Je vous laisse le soin de choisir à quel moment le Parti socialiste était cohérent, à condition qu'il l'ait été un jour.


"Au lieu de le fragiliser, consolidons ce cadre d’action. Ce que nous avons défini n’est qu’un point de départ et non un point d’arrivée."
François Fillon, 8 mars 2012

"Cette ratification doit conduire à une nouvelle étape avec nos partenaires européens."
Jean-Marc Ayrault, 2 septembre 2012

http://contrelacour.over-blog.fr/article-quand-les-socialistes-trouvaient-le-pacte-budgetaire-non-necessaire-desequilibre-et-antidemocr-109675772.html

TSCG : Il faut un référendum sur l’Euro et l’Union européenne



Plusieurs organisations et personnalités de gauche, de droite et du Front national, chacun à leur manière, demandent la tenue d'un référendum sur le Traité sur la stabilité, la coopération et la gouvernance de l'Union européenne (TSCG, appelé aussi « Pacte budgétaire »). Ce traité, en effet, s'il s'applique, portera gravement atteinte à la souveraineté nationale puisqu'il encadrera sévèrement les choix budgétaires du Parlement au point de mettre en cause la souveraineté budgétaire de la Nation. Il est en outre un facteur d'aggravation de la crise et d'installation du pays dans l'austérité perpétuelle. On comprend donc que tout doit être tenté pour empêcher la ratification de ce traité par la France, à l'instar de la Grande-Bretagne et de la République tchèque. Cependant, la revendication d'un référendum sur le TSCG est inappropriée. Elle n'est pas adaptée à la situation et fait même office de diversion par rapport aux causes profondes de la crise. C'est un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne et au maintien dans la zone euro qui devrait être organisé si l'on voulait être vraiment démocrate, car là se trouvent les racines des difficultés. Dans l'immédiat, c'est une pression maximale qui doit être exercée sur les parlementaires pour qu'ils votent « non », début octobre, à la loi de ratification du TSCG qui leur sera proposée.

Le TSCG ne comporte que la partie du traité de Maastricht concernant les questions de déficit et de dette. Les critères de Maastricht fixaient le déficit budgétaire maximal à 3% du PIB et l'endettement à 60%. Avec le TSCG, le déficit public « structurel » sera limité à 0,5% du PIB, hors éléments exceptionnels et service de la dette. En cas de dépassement, un mécanisme de sanctions sera déclenché automatiquement (jusqu'à 0,1% du PIB, soit 2 milliards d'euros pour la France). Cela veut dire que les immenses besoins en matière de mutation écologique du mode de production, de transports, de logements… n'auront pas de financements. C'est la fameuse et absurde « règle d'or ».

Elle nous est vendue par les grands médias et les oligarques européens comme indispensable pour nous protéger de la crise et du laxisme budgétaire supposé des États. Ce n'est pourtant pas une « loi » économique mais de la pure idéologie. Son but est d'aller vers le fédéralisme en augmentant le pouvoir intrusif de la Commission dans le budget des États. L'objectif est le déficit zéro. C'est un non sens économique. D'abord, la crise n'a pas pour origine un endettement excessif des États. Nous en avons la preuve par l'Irlande et l'Espagne, pays qui n'avaient pas d'endettement public et qui font partie aujourd'hui de ceux qui sont les plus frappés par la crise. Celle-ci vient de la finance dérégulée des États-Unis, qui a trouvé un terreau particulièrement favorable dans la zone euro du fait de l'inadaptation de la monnaie unique s'appliquant à des pays aux structures économiques disparates. Ensuite, les États ont besoin d'avoir un certain endettement. On pourra nous rétorquer que cette formule est beaucoup trop imprécise et qu'elle ressemble à la blague de Fernand Raynaud : « Combien de temps met le canon à refroidir ? Un certain temps ! ». Oui, justement, il ne faut pas être précis car c'est inutile, les États ont besoin d'un certain endettement. Il permet de lever des fonds pour ajuster la trésorerie, et pour les investissements d'avenir. Imaginons que l'on oblige les entreprises privées à avoir un déficit zéro. Elles ne pourraient tout simplement plus investir ! Il faut absolument relégitimer la nécessité, pour l'État, d'emprunter (mais pas aux marchés financiers) pour financer les dépenses d'avenir afin d'assurer le bien-vivre des générations futures.

Ajoutons que la notion de « déficit structurel » est totalement loufoque. Ainsi le déficit structurel de la France, fin 2011, était de 3,4% du PIB pour le FMI, de 3,7% pour Bercy, de 3,9% pour la Cour des comptes, de 4,1% pour la Commission européenne… Quel est le bon chiffre ? Avant le vote de la loi de finances par les parlements nationaux, le projet de budget de chaque pays, avec le TSCG, sera soumis à un contrôle a priori par la Commission pour vérifier s'il respecte bien les critères du traité. On entrera alors dans l'ère des débats byzantins pour mesurer le véritable niveau du déficit public.

Le TSCG vise à organiser la pression sur les peuples pour les maintenir dans l'austérité permanente. Il procède d'une erreur de diagnostic : la crise n'est pas provoquée par des politiques budgétaires laxistes, mais par le vice constitutif de l'Union européenne et de sa monnaie unique. En vérité, il s'agit d'un nouveau pas en avant vers le fédéralisme. L'Union européenne est un système de domination et d'aliénation, une nouvelle preuve en est fournie avec le TSCG. Les citoyens sont disposés à faire des efforts et à accepter des contraintes. Mais à une condition : qu'ils soient justes et efficaces. Or ce n'est absolument pas le cas avec le Pacte budgétaire.

La démocratie, une nouvelle fois, est rangée au magasin des accessoires. Ce sont les technocrates de Bruxelles qui remplaceront les parlementaires, en ayant un droit de regard sur l'ensemble des recettes et dépenses publiques. Le vote du budget par le Parlement est pourtant un pilier de la souveraineté nationale. La loi de finances est l'acte politique le plus important de l'année. Le paradoxe tragi-comique de cette affaire est que les oligarques européens n'ont même pas songé au Parlement européen pour se substituer au contrôle a priori des projets de budgets nationaux. Ils ont préféré la Commission. Comme quoi ce prétendu Parlement n'est qu'une coquille vide.

La plupart des spécialistes du droit constitutionnel avaient affirmé qu'une modification de la Constitution serait nécessaire. Le mécanisme de correction automatique prévu en cas de déficit excessif risquait en effet de porter atteinte à la souveraineté nationale. Sauf à réviser la Constitution pour qu'elle intègre ce transfert de souveraineté. Pourtant le Conseil constitutionnel, consulté par le président de la République, a décidé le 9 août 2012 que le traité « ne comporte pas de clause contraire à la Constitution ». Le PS et l'UMP s'en sont bruyamment félicités. Les juges constitutionnels ont estimé que la « règle d'or » ne constituait pas une nouveauté puisque les déficits étaient déjà limités à 3% du PIB selon les traités de Maastricht et Lisbonne, et que le Conseil constitutionnel, à l'époque, n'avait pas jugé ces mesures contraires à la Constitution. Abaisser le taux à 0,5% ne change pas la nature et le principe de l'engagement pris. Pour le Conseil constitutionnel une loi organique est largement suffisante. Une loi organique a pour objet de compléter la Constitution afin de préciser l'organisation des pouvoirs publics. Dans la hiérarchie des normes juridiques, elle est placée en dessous de la Constitution mais au-dessus des lois ordinaires. Le contrôle de la conformité de la loi organique à la Constitution par le Conseil constitutionnel est obligatoire.

La demande d'un référendum sur le TSCG n'est donc pas opportune – et constitue même une grave erreur - pour quatre raisons.

D'abord, cette demande détourne l'attention des causes réelles de la crise qui sont à rechercher dans les politiques de l'Union européenne et l'euro. L'atteinte originelle à la souveraineté nationale et populaire se trouve avant tout dans la participation à l'Union européenne et à l'euro. On nous dit : « Il faut consulter le peuple, c'est la démocratie ! » Certes ! Mais alors pourquoi refuser de consulter le peuple sur l'appartenance de la France à l'Union européenne et à l'euro ? Quelle est cette démocratie à deux vitesses et cette instrumentalisation de la souveraineté populaire ? Pourquoi demander un référendum pour le maintien de la souveraineté budgétaire, et refuser un référendum pour le maintien de la souveraineté monétaire ? L'une serait moins importante que l'autre ? Certains auraient-ils déjà passé par pertes et profits la souveraineté monétaire ? La reprise en main de la Banque de France et de la politique monétaire ne serait plus à l'ordre du jour ?

Ensuite, la revendication d'un référendum sur le TSCG banalise la victoire du « non » de 2005 sur le traité constitutionnel européen. Il est nécessaire de comprendre que le TSCG est différent des traités européens. Il n'est pas un traité communautaire (signé par les vingt-sept pays membres de l'Union européenne), mais un accord intergouvernemental entre vingt-cinq pays. Il ne reprend pas les traités antérieurs et ne se substitue pas à eux. Placer le TSCG au même niveau que le traité de Maastricht et le traité constitutionnel européen, qui ont été soumis à référendum, est une grave erreur d'analyse. Alors que les Français ont dit « non » à 55% en 2005, on leur demanderait aujourd'hui de ne se prononcer que sur une partie seulement de ce qu'ils ont déjà rejeté. Si l'on voulait amenuiser la portée politique et symbolique de la victoire du « non » de 2005 on ne s'y prendrait pas autrement.

Enfin, cette exigence d'un référendum sur le TSCG exonère de fait les parlementaires de leurs responsabilités, particulièrement les parlementaires socialistes. La majorité des députés PS a été élue sur la base de la renégociation du traité, c'était l'engagement de François Hollande, qui vaut pour tous les députés. Sa profession de foi au premier tour, le 22 avril 2012, stipulait : « Je réorienterai l'Europe : renégociation du traité d'austérité dans le sens de la croissance et de l'emploi ». Sa profession de foi pour le deuxième tour le 6 mai 2012 confirmait : « Il faut changer de logique, et d'abord en Europe […]. Fort de votre soutien, je renégocierai le traité européen pour engager des grands projets d'avenir et nous protéger de la concurrence déloyale dans la mondialisation ». Il n'y a pas eu de renégociation. Il y a tromperie. Quant aux parlementaires de droite, c'est bien leur ancien chef de file, Nicolas Sarkozy, qui est à l'origine du TSCG en se faisant le petit télégraphiste de madame Merkel. Chaque parlementaire doit s'expliquer devant le peuple.

En dernier lieu, l'action pour un référendum sur le TSCG n'est qu'une posture incohérente et irréaliste. Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé qu'il n'y aurait pas de référendum. Pour que le président de la République change d'avis, il faudrait un évènement majeur de type cataclysmique, car depuis 2005 le PS et l'UMP se sont bien juré de ne plus jamais avoir recours au référendum en matière européenne. Une telle éventualité n'est jamais à exclure. Mais si un évènement majeur se produit, c'est sur l'appartenance de la France à l'Union européenne et à l'euro que les Français devront se prononcer. C'est cela la vraie démocratie, la vraie souveraineté populaire. Imaginons un instant que l'évènement se produise, qu'un référendum se tienne, et qu'il donne la majorité au « non ». Que se passe-t-il ? Rien ! Le cadre juridique de l'Union européenne reste identique : celui des traités de Lisbonne, d'Amsterdam, de Nice, de Maastricht… Bref, les politiques de l'Union européenne restent inchangées, l'euro est toujours là à nous étrangler. C'est pour parvenir à un résultat aussi nul qu'on nous demande de nous mobiliser pour un référendum sur le TSCG ? Posture ! Incohérence ! Il ne serait pas déraisonnable d'envisager l'hypothèse qu'il n'y aura pas de référendum avant le début du mois d'octobre, date du vote du Parlement sur le TSCG. Reconnaissons alors que le plus urgent, pendant les quelques jours qui restent, est d'organiser le harcèlement des parlementaires. Il faut les contraindre à s'exprimer publiquement pour justifier leur vote. Et leur faire comprendre que s'ils acceptent de renoncer à leur souveraineté budgétaire, nous ne voterons pas pour eux aux prochaines élections. Telle est l'urgence du moment. Beaucoup trop de temps a été perdu avec cette revendication de référendum. C'est sur les parlementaires qu'il faut faire pression. Ne parler que de référendum, même de façon enflammée, à quelques semaines du vote de la loi organique par le Parlement, sans faire pression sur les parlementaires, revient à laisser passer le TSCG sans se battre efficacement.

Trois initiatives sont à prendre sans tarder :

1. Un appel des citoyens aux parlementaires pour que ces derniers votent « non » au TSCG. Cet appel doit émaner d'un large éventail d'organisations et de personnalités, du type du rassemblement du Conseil national de la Résistance.

2. Une lettre ouverte adressée individuellement à chaque parlementaire par des collectifs locaux rassemblant largement, leur demandant d'exposer publiquement leur vote, et d'accepter un débat.

3. Une manifestation nationale fin septembre qui ciblerait le palais Bourbon. Ceux qui voudront défiler pour un référendum pourraient l'exprimer dans la manifestation ; ceux qui voudront faire pression sur les parlementaires pourraient également le faire savoir. Le mot d'ordre le plus unificateur de la manifestation serait alors : « Contre la ratification du TSCG ».

Jacques Nikonoff

Tuerie de Chevaline : un coup du Mossad ?


Tuerie de Chevaline : Le Mossad a déja éliminé plus de 650 savants irakiens
Il n'y a donc pas de raison qu'il ne soit pas à l'origine du massacre de la famille Al-Hilli, vu que le pére, d'origine libanaise né en Irak était ingénieur en aéronautique et à la tête de 3 sociétés (drones, imagerie aérienne et nanotechnologie).



Selon le site ‘‘Iraqi Rabita’’, créé en 2004 par des membres de la diaspora irakienne en Europe, qui a diffusé cette information, cette opération avait commencé juste après l’échec de l’administration Bush et ses agents à les recruter pour les faire travailler sur le territoire américain. Alors le choix idéal et simple fut de les liquider. 


Des milices irakiennes font le sale boulot 
C’est ce que révèle un rapport émanant de Département d’Etat et adressé au président Bush expliquant que le Mossad a réussi, avec l’aide des forces d’occupation, des milices et du gouvernement irakien, à liquider les scientifiques nucléaires les plus illustres et des universitaires, toutes spécialisations scientifiques confondues. 



Le rapport note que certains scientifiques ont été contraints de travailler dans des centres de recherche américains et iraniens, alors que d’autres, plus nombreux encore, ont refusé de le faire dans certains domaines de recherche. De nombreux autres ont fui l’Irak pour d’autres pays alors que certains autres ont choisi de demeurer dans le pays. 
Le rapport indique aussi que les scientifiques qui ont tenu à demeurer en Irak ont été soumis à de nombreuses séances d’interrogatoire accompagnées parfois de torture par les autorités officielles irakiennes. 
Mais Israël est toujours convaincu que sa sécurité demeure menacée au cas où ces scientifiques restaient en vie et reprendraient leur travail si l’Irak retrouverait la paix et la stabilité.

Avec l’accord du Pentagone
Le document révèle aussi que le Pentagone avait exprimé son accord avec le rapport des services secrets israéliens et que c’est pour cette raison qu’il a été décidé que des commandos israéliens aidés par des milices pro-iraniennes se chargent de cette mission. Un groupe sécuritaire irakien a été chargé d’apporter son soutien aux commandos israéliens et aux milices chargés de cette mission. 
Selon ce rapport, des personnalités officielles de premier rang se chargeaient d’établir des C.V. complets des scientifiques recherchés, de préciser leurs adresses et les moyens de les atteindre. 
Cette opération a conduit jusqu’ici à la liquidation de 350 scientifiques nucléaires et plus de 300 professeurs d’université. Elle se poursuit toujours et vise, selon le rapport cité, plus de 1.000 savants irakiens.

http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2012/09/tuerie-de-chevaline-le-mossad-deja.html

http://www.kapitalis.com/fokus/63-maghreb/1993-selon-wikileaks-plus-de-650-savants-irakiens-liquides-par-le-mossad.html

La bataille de l’Arctique : une conséquence de la fonte des calottes polaires

La tension monte sur une banquise à l'agonie


La fonte record des glaces en Arctique ouvre de nouvelles perspectives pour les cinq pays occupant la région. La concurrence se durcit.



Jamais les glaces de l’Arctique n’ont été aussi réduites. Cette fonte historique devrait bientôt ouvrir de nouvelles routes maritimes et faciliter l’accès à des zones riches en hydrocarbures et en gaz. De telles perspectives attisent la concurrence dans la région, où cinq pays se disputent le développement de ses ressources: les Etats-Unis, la Norvège, 
le Canada, le Danemark et la Russie. 


Pour ne pas se laisser distancer, chaque nation soigne son potentiel militaire. Et le ton pourrait rapidement monter. «Etant donné que l’Arctique fait l’objet de différends territoriaux, il est certain qu’à tous les pourparlers diplomatiques c’est la force armée qui sera le facteur décisif», a expliqué Igor Korotchenko, expert militaire proche du Kremlin, à «La Voix de la Russie».


Document vraiment intéréssant, l'océan Arctique sera la prochaine victime de la stupidité et cupidité des hommes, surtout des riches et puissants se contre-fichant de l'environnement est des populations vivant aux abords, remplacer le pétrole par l'hydrogène liquide semble un rêve bien lointain... Source : 20 minutes.ch