mardi 28 août 2012

Fallait-il élire Normal 1er pour se rendre compte que le PS n'existe plus ?


Depuis la chute de Jospin (le dernier socialiste honnête et intelligent) il ne restait plus dans la maison que des sectaires (Aubry) une folle et une anguille déguisée en apparatchik. 


Les médias (merci Libé, Marianne et le Nouvel Obs ) ont cassé du Sarkozy à longueur de journées (sans compter la presse audio-visuelle publique) et on a réussi à faire croire aux français que la crise n'existait pas, que les malheurs de notre pays, que la fin de l'Etat providence, que la crise financière, la violence dans les quartiers, la chute de l'école... tout venait du méchant Sarkozy. 

Une fois parti la France n'aurait plus de problèmes, il suffirait alors de faire payer les riches et tout rentrerait dans l'ordre. 
Que neni, nous sommes à la veille de la chute de la maison France, Sarkozy n'aurait pas tout changé mais tenter de remettre en cause notre société de castes (et les privilégiés ne sont pas toujours ceux que l'on croit) alors que notre nouveau président et son passe muraille de premier sinistre précipite les choses par son incompétence incommensurable. 

Ségolène (qui avait d'autres problèmes) l'avait bien dit, en 30 ans ce type n'a jamais rien fait. 
Bref, si nous toucherons bientôt le fond on espère pouvoir remonter ensuite quand cette malheureuse expérience socialiste sera terminée.

François Hollande, déjà impopulaire ! 

Il faut surtout que FH arrête de faire des petites blagues en toute occasion. Cela produit un effet désastreux (peut être inconscient) dans l'opinion. Cette impopularité naissante, et qui va s'aggraver, est bien le signe que nous sommes en France, vieux pays monarchique, et pas dans les pays nordiques dans lesquels les dirigeants se déplacent en vélo.



François Miquet-Marty pointe une autre faiblesse, «Il n’y pas de véritable interlocuteur pour l’opinion, souligne-t-il. Dès lors que François Hollande, de façon compréhensible et légitime, décide de ne pas s’impliquer sur tous les sujets, à la différence de Nicolas Sarkozy, on voit parfois Arnaud Montebourg, parfois Najat Vallaud-Belkacem, parfois Manuel Valls et parfois Jean-Marc Ayrault. Au final, cela donne un sentiment de flou qui tranche avec le quinquennat précédent»" 

c'est une excuse plus que oiseuse , on voit clairement qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion . 
Hollande peut sans problème déléguer on entendrait alors que la voix du maitre ; pas cette cacophonie discordante ou chacun avance ses pions ! 

Le "bordel du passé " du PS

Un manque de vision, on ne sait pas où on va, et en plus un retour en arrière 
- la reconquête industrielle, on a l'impression qu'on apporte des sacs de sable sur une digue qui s'effondre 
- vision de l'Europe planche de salut pour tous les pays européens devant les défis démographiques et les nouvelles puissances montantes et le défi de l'intolérance islamique 
- une lutte acharnée contre les gaspillages et la corruption, renforcement de l’éthique et réduire le train de vie de l'Etat. 
- vision sociétale. Où se situer entre une société individualiste, égoïste et marchande et une société qui offre une solidarité de base contre des devoirs clairs et contraignants 

Et enfin, ce que fait Valls avec les Rom ressemble à du Sarkozy. Une grande offensive européenne devrait avoir lieu pour résoudre dans la dignité ce problème. 

J'avoue que je suis déçu et surtout inquiet, car ce qui n'est pas fait en début de quinquenat est difficile à faire par la suite. 

Inquiet aussi car je trouve cette majorité fragile et j'ai peur qu'on vive au niveau étatique le "bordel passé " du PS. 

Voilà bien ce que je ressents depuis quelques semaines et que beaucoup d'amis, pourtant de gauche, ressentent aussi.

François Hollande n'est pas un socialiste mais un autre Tony Blair


Depuis 2007 BHL tire les ficelles

Un article paru sur the Independant fait réagit les internautes anglais à propos de François Hollande. Ils ne sont pas tendres.

extraits...
Avant l'élection, Berard-Henri Lévy (BHL) a invité Hollande dans un retaurant très cher à Paris. BHL était l'homme de Nicolas Sarkozy lors de l'invasion de la Libye et a visité le pays pour célébrer la victoire des rebelles de l'Ouest pris en charge. 
BHL (philosophe soi-disant) produit un film en disant que ce qui a été fait en Libye devra être répétée en Syrie pour renverser Assad. BHL, de nationalité israélienne, occupe une place importante dans la communauté juive française. Que de promesses pré-électorales n'ont pas été faites pour lui ?

Malheureusement, avec la plus grande population juive en Europe et de ses partis politiques infiltrés par des agents de la propagande israélienne comme BHL, la France est devenue juste un proxy Israëlien. Honte à nous, honte à la France et honte à ce pathétique "président".

Ils sont tous les mêmes quand il s'agit de politique étrangère qui n'est pas dirigée par des politiciens élus, mais nommés par les agences de renseignement. Désolé, il ne peux pas aller contre cela. La démocratie c'est juste d'élire les chefs de gouvernement et leur accorder  5 ans de dictature.


Je me demande comment la France réagirait si la Suisse commençait à placer ses troupes sur son sol souverain. La France va reconnaître une marionnette en Syrie , fournir un accès aux fonds syriens "gelés" par les gouvernements de la coalition anti Assad et utilisés pour rembourser toute aide fournie aux rebelles.

Libye II ?

Vous voulez boire et conduire? Il ya une pilule pour ça


Ils disent que le secret d'une bonne invention est de trouver la solution à un problème quotidien. Il est donc étrange que Arthur Kibble pense qu'il est sur ​​quelque chose en vendant des pilules qui pourraient aider les boissons-conducteurs alcootests passe quand ils sont au-dessus de la limite.

Déjà interdit en Amérique, les pilules, que l'on prétend réduire l'absorption de l'alcool dans le sang, ce qui donne une lecture jusqu'à neuf fois inférieur à ce qu'il devrait être, sont légalement en vente au Royaume-Uni.

Kibble, un homme d'affaires de Birmingham qui vend des pilules fabriqués en Inde en ligne, a déclaré: "Je ne préconise pas que les automobilistes se aveugle ivre et puis essayer de conduire, mais elle vous aider mentalement. Ils sont utiles pour les personnes qui ont deux pintes, puis sont interdits pendant 12 mois. "

Mais si ils font un travail, ce qui serait d'empêcher quelqu'un d'avoir au moins trois pintes, puis de prendre le volant?

«Tout le monde le fait. Il ya un parking dans tous les bars vous allez à ", soutient-il, ajoutant:« Qu'en est-il chauffeurs d'autobus et les chauffeurs de taxi qui veulent avoir une pinte avant le travail "

Bonne question! Qu'en est-il des pauvres bougres vieux qui veulent boire, puis se rendre au travail, surtout si leur travail implique la sécurité directe des dizaines de personnes d'autres?

"Je tiens à souligner", poursuit-il, «que ces comprimés ne font rien pour améliorer la performance d'un conducteur qui a bu."

Ah, si le risque est toujours là, mais vous êtes un peu moins susceptibles d'avoir des ennuis. Kerching! Les Dragons se monter les uns sur les autres à investir.

Près de 300 personnes sont mortes de l'alcool au volant l'an dernier au Royaume-Uni. Porte-parole de la sécurité routière pour la Société royale pour la prévention des accidents, Kevin Clinton, a déclaré: «[Ces pilules sont] dangereux et stupide et peut encourager les gens à boire et de conduire à la croyance qu'ils peuvent s'en tirer avec elle. Nous exhortons les gens à ignorer ce produit et ceux vendant à cesser de le faire immédiatement. "

Bien que l'alcootest peut varier en fonction d'autres facteurs déterminants tels que le poids, le niveau de stress et ce que vous avez mangé récemment, les lignes directrices sont là pour une raison et ne cesser de conduite imprudente.

Le niveau d'irresponsabilité préconisée par la vente de ces pilules est presque risible, si ce n'était pas pour le fait que l'alcool au volant affecte la vie - je suis sûr que si toute personne impliquée dans la vente avait déjà perdu une personne dans un accident de l'alcool au volant, ils serais plutôt penser différemment.
Want to drink and drive? There’s a pill for that | Laura Davis | Independent Editor's choice Blogs

François Hollande met la France au premier rang des bellicistes en Syrie


La France mène la charge pour l'intervention militaire en Syrie

Cela ressemble à du déjà vu encore une fois : la France, qui a mené l'année dernière la charge pour l'intervention militaire en Libye, soutient maintenant une zone d'exclusion aérienne partielle en Syrie une étape qui s'élèverait à toutes fins pratiques, dans une déclaration de guerre. 

La nuit dernière, le ministre de la défense de la France Jean-Yves Le Drian « a invité la communauté internationale à envisager de soutenir une zone d'exclusion aérienne au-dessus des régions de la Syrie, » rapporte Bassem Mroue d'Associated Press, indiquant à la TV France 24 que Paris aiderait à mettre en application une pleine zone d'exclusion aérienne « s'il suivait les principes juridiques internationaux ». Comme le rapporte John Irish de Reuters, la déclaration de Jean Yves Le Drian marque : « la première fois qu'un fonctionnaire supérieur français ait proposé qu'une coalition internationale, plutôt que les Nations Unies, puisse intervenir en Syrie ». Singulièrement, Jean Yves Le Drian a préconisé une zone d'exclusion aérienne « partielle » au lieu de pleine, car signifier l'arrêt de l'espace aérien entier de la Syrie serait équivalent à « aller à la guerre ». 

Flash d'informations : l'installation même d'une zone d'exclusion aérienne partielle signifierait toujours aller à la guerre. C'est une distinction importante, qui démontre la capacité de la France à pousser petit à petit les États-Unis et ses alliés de l'OTAN vers l'intervention. Et l'utilisation du terme bon enfant « zone d'exclusion aérienne partielle » ne devrait pas opacifier ce fait. C'est une distinction que Dan Trombly fait bien dans un post pour une nouvelle sécurité américaine :
Ce qui est particulièrement révélateur ici est qu'une zone d'exclusion aérienne « partielle » flotte en tant qu'une idée d'une certaine sorte d'action de non-guerre, mais une zone d'exclusion aérienne nationale en Syrie serait « équivalente à la guerre ». Mais naturellement, l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de régions de la Syrie ou de la totalité de cette dernière est une question de degré quantitatif plutôt que la différence qualitative. Pendant que j'explorais un document pour l'institut naval des Etats-Unis, l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie conduirait à des suppressions intensives des défenses aériennes pour détruire l'armée de l'air aérienne de la Syrie et ses défenses. Même une zone d'exclusion aérienne partielle demanderait des attaques en dehors de ces limites, pour dégrader les aéroports syriens ainsi que les radars de détections précoces mobiles et les défenses aériennes semi mobiles.
Une autre chose à considérer, quand les alliés de l'OTAN commencent à faire des déclarations plus audacieuses au sujet d'une intervention, c'est que les États-Unis découvriront vraisemblablement le choc de la mise en œuvre... 

Source : Theatlanticwire.com 

Traduction Folamour, Reproduction libre à condition de citer la source ainsi que celle de la traduction.

Robert Fisk : un grand jounraliste anglais dénonce les mensonges médiatiques sur la Syrie


Robert Fisk (né le 12 juillet 1946) est un journaliste anglais, grand reporter et correspondant au Proche-Orient du journal britannique The Independent.
Robert Fisk est le correspondant du quotidien britannique The Independent, basé à Beyrouth depuis plus de trente ans. Il a publié un nombre important de livres sur la révolution iranienne, des guerres du Liban, du Golfe, d'Afghanistan, de l'invasion de l'Irak en 2003, du Kosovo et d’Algérie. Fisk a reçu plus de prix journalistiques  que n’importe quel autre grand reporter britannique. Il a reçu le prix Amnesty International en 2000 pour ses reportages en Serbie pendant les bombardements de l’OTAN et le David Watt Memorial Award en 2001 pour sa couverture du Proche-Orient.



« Robert Fisk est l’un des plus remarquables reporters de sa génération. Comme correspondant de guerre, il est inégalé. » Financial Times.
Il est qualifié par le New York Times comme « probablement le plus grand reporter britannique à l'étranger ».
« L’immense ouvrage de Robert Fisk sur les désespoirs de la situation libanaise est parmi les livres les plus aboutis sur la question, ainsi que parmi les plus douloureux et incisifs…. « Liban, nation martyre » est de fait la somme personnelle, finale et définitive de défaites et de souffrances inutiles, la triste compilation des échecs successifs au Liban des Palestiniens, des Libanais, des Israéliens, des Syriens et de bien d’autres… » Edouard Said.
« Un témoignage bouleversant sur la faillite des politiques à préserver l’humanité d’elle-même. » Sunday Times.
« On reste pantois … face à l’énergie (de Robert Fisk), son engagement et son courage à couvrir les pires conflits contemporains ; on se demande aussi comment Fisk parvient encore à écrire, sain d’esprit, après avoir été témoin d’une telle barbarie. » Literary Review.


Robert Fisk: L'armée syrienne souhaitez apparaître une propreté irréprochable. Il n'est pas

Chaque jour, un nouveau massacre est signalé en Syrie. Hier, c'était Daraya. Abattage par les troupes syriennes, selon les opposants à Bachar al-Assad. L'abattage par Bachar "terroristes" les opposants, l'armée syrienne a dit, la production de la femme d'un soldat qui selon eux, avait été abattu et laissé pour mort dans un cimetière Daraya.26 août 2012 (Il y a 2 jours)

Robert Fisk: La vérité sur la Syrie sanglante guerre incivile

Quelques heures après l'attaque féroce contre Damas par l'Armée syrienne libre a commencé le mois dernier, le nouveau ministre syrien de l'information, Omran Zouhbi, allumé journalistes dans la capitale. "Que faites-vous ici à Damas?" rugit-il. "Vous devriez être avec nos soldats!" Et dans la journée, des images fatigués d'un ton pincé sourire président Bachar al-Assad et des photos de troupes syriennes heureux embrassant les enfants ont été remplacés par des matières premières - extraits des nouvelles de lutte contre les commandos leur chemin à travers la rue de Bagdad sous le feu des rebelles adversaires de la - et réel régime, crasseux face, allant du coin de la rue, le tir de la couverture des murs et des terrasses. «Nous avons nettoyé ici," un officier fatigué, mais très en colère dit. "Alors maintenant, nous allons chercher le reste de ces salauds." Jamais auparavant - pas même dans la guerre de 1973, lorsque l'armée syrienne ont pris d'assaut la crête de l'Observatoire sur les hauteurs du Golan - si le public syrien vu quelque chose d'aussi réel que cela sur leur écran de télévision.25 août 2012 (Il y a 3 jours)

Robert Fisk: les journaux de la Syrie trompette une victoire militaire mais le bruit des tirs d'obus raconte l'histoire vraie

Toute la nuit et toute la journée, les canons de Kassioun ont tiré. Au Dayara et Kfar Souseh et Qadam et Nahr Aisha, la preuve que les ennemis de Bachar al-Assad ont réintégré la banlieue de Damas, après récupération par le gouvernement de la capitale le mois dernier.24 août 2012 (Il y a 4 jours)

Robert Fisk: Alep pauvres se coincer dans le feu croisé de la guerre civile en Syrie

A Alep, les riches sont déjà partis, les classes moyennes rester à la maison et les pauvres souffrent. Vous avez seulement marcher dans le parc à côté de vieux français Saadalah al-Jabri place pour y répondre, trois familles de 19 âmes, les femmes en noir et brûlé par le soleil, les enfants à la peau foncée, les mères-frère et ses neveux couché sur épuisés tapis minces posé sur l'herbe desséchée. Il est 37C. Ils se trouvent à l'ombre d'un arbre décharné, leur couverture n'est que depuis qu'ils sont venus ici il ya un mois à partir de la banlieue de la ville de Haderiyah.24 août 2012 (Il y a 4 jours)

Robert Fisk: Alep pauvres se coincer dans le feu croisé de la guerre civile en Syrie

A Alep, les riches sont déjà partis, les classes moyennes rester à la maison et les pauvres souffrent. Vous avez seulement marcher dans le parc à côté de vieux français Saadalah al-Jabri place pour y répondre, trois familles de 19 âmes, les femmes en noir et brûlé par le soleil, les enfants à la peau foncée, les mères-frère et ses neveux couché sur épuisés tapis minces posé sur l'herbe desséchée. Il est 37C. Ils se trouvent à l'ombre d'un arbre décharné, leur couverture n'est que depuis qu'ils sont venus ici il ya un mois à partir de la banlieue de la ville de Haderiyah.23 août 2012 (Il y a 5 jours)

Armée rebelle »: Robert Fisk? Ils sont une bande d'étrangers '

Une armée victorieuse? Il y avait des douilles partout dans les ruelles de pierres anciennes, fenêtres, criblé de balles et de trous sur le côté de la mosquée Sharaf, où un homme armé a tiré depuis le minaret. Un tireur d'élite toujours tiré à seulement 150 mètres de là - tout ce qui restait de plus d'une centaine de rebelles qui avaient presque, mais pas tout à fait, la citadelle entourée de 4000 ans d'Alep.

Robert Fisk: «Aucune puissance ne peut faire tomber le 

régime syrien"

Vous savez que c'est tout à fait vrai quand le chauffeur de taxi éteint l'autoroute en direction d'Alep. En face se trouve un mile de la route déserte, disparaissant dans la brume de chaleur sur son chemin vers l'une des plus anciennes villes du monde.21 août 2012 01:52

Robert Fisk: «Ils nous canarder puis courir et se cacher dans les égouts»

Mortiers s'est écrasé dans les rues de la classe moyenne autour de nous et un char T-72 cuit dans le feu sous un viaduc routier, mais Bachar al-Assad commandant en chef opérationnel à Alep - un 53-year-old Major-général à 33 ans les blessures par balle et deux militaires de batailles du mois dernier à Damas - affirme qu'il peut "nettoyer" toute la province d'Alep de «terroristes» dans les 20 jours. Maintenant que c'est tout à fait une fanfaronnade, en particulier dans le Saif el-Dowla banlieue de la ville, où des tirs de snipers cassé dans les rues feuillues. Pour la bataille d'Alep est loin d'être terminée.19 août 2012 01:47

Robert Fisk: UN feuilles Syrie à son destin sanglant

Le commandant de l'ONU à Damas offre un adieu triste à sa mission hier, peu convaincante affirmant que l'ONU ne voulait pas abandonner la Syrie, mais en fait transformer le pays en une zone de libre-le-feu du moment, ses derniers 100 soldats commencent leur retraite demain. Chaque fois que l'ONU retire son personnel du Moyen-Orient, une catastrophe suit toujours dans son sillage - le départ des inspecteurs en désarmement de l'ONU en Iraq en 2003 annonçait l'invasion anglo-américaine - et, en privé, les craintes de l'ONU la voie est désormais ouverte pour l'Occident et les Arabes du Golfe de verser des armes lourdes en Syrie pour aider la rébellion contre le régime Assad.

Arnaud Montebourg ou les contradictions d'un pur ambitieux



Quand Montebourg appelait à « dépasser le nucléaire »


 
Le ministre du Redressement productif a rappelé avec virulence sa confiance en l'avenir de la filière nucléaire ce dimanche. Une position qui tranche avec ses discours de candidat lors de la primaire socialiste.

« Le nucléaire est une filière d’avenir. » Avec sa sortie pro-nucléaire dimanche soir sur BFMTV, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a déclenché la première grande polémique de la rentrée au sein de la majorité. Et pour cause, cette prise de position très tranchée peut même faire figure de provocation à deux semaines de la très attendue conférence environnementale.


« Chacun sait bien qu’on en sortira »

Arnaud Montebourg n’a pourtant pas toujours été si catégorique. Il s’était même montré franchement défavorable à l’atome lors de la primaire socialiste [1], lorsqu’il défendait un projet « rose-vert » appelé Des idées et des rêves.
- « Le contexte énergétique français est marqué par une forte dépendance aux énergies fossiles (...) et une importance unique à l’échelle mondiale de l’énergie nucléaire dont les coûts et les dangers démontrent ses limites en tant que solution "miracle". »
- « Il faut reconnaître que le nucléaire, comme toutes les autres sources d’énergies non reproductibles, ne peut qu’être une solution transitoire. Chacun sait bien qu’on en sortira, à un moment ou à l’autre. »
- « Poser la question du nucléaire, c’est aussi briser le tabou d’une énergie bon marché. Coût du risque, de la construction des centrales, de leur démantèlement, de la gestion des déchets doivent être pris en compte. Il faut donc hisser notre société par-dessus l’horizon du nucléaire et envisager la suite car le nucléaire est dépassable. Tout ne se fera pas immédiatement, mais il est du rôle des transformateurs d’initier une politique du temps long. »
- « La priorité numéro un est la réduction de la demande en énergie qu’elle que soit la source de production. »
- « Il faut à court terme organiser la transition énergétique. A l’horizon de la législature 2012-2017, cela signifie la diminution progressive de la part d’énergie d’origine nucléaire dans le mix énergétique. Il faut donc mettre un terme au « tout électrique », la conséquence historique du choix du nucléaire. »
En campagne de recrutement pour Areva
Ces opinions s’opposent bien sûr en tout point à celles que le ministre a exposé dimanche soir où il avançait qu’il « ne s’agit pas d’abandonner le nucléaire », mais de « rééquilibrer »« Notre choix [est] d’avoir une énergie pas chère, abordable et en quantité est stratégique », rajoutait-il. La passade anti-nucléaire semble finalement n’avoir été qu’une courte parenthèse dans la carrière d’Arnaud Montebourg. Une parenthèse qui n’a duré que le temps de la primaire socialiste pour la présidentielle de 2012.
Avant la primaire, Arnaud Montebourg soutenait ainsi publiquement l’atome dans son département de Saône-et-Loire. L’Express rappelait par exemple en 2008 comment, alors Président du Conseil général de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg avait participé à une campagne de recrutement d’Areva. A bord d’un « bus pour l’emploi », il interpellait alors les passants : « Venez, mais venez donc ! Vous allez avoir une vraie formation, un emploi stable, une bonne retraite, c’est pas formidable, ça ? »
Et, dès la fin des primaires, Arnaud Montebourg était revenu à ses anciennes amours en lançant à une délégation syndicale d’Areva : « L’industrie nucléaire, en se diversifiant, en assurant le démantèlement d’un certain nombre de centrales arrivées en fin de vie, en assurant la transparence démocratique et la sûreté, est une industrie qui assurera encore longtemps l’avenir énergétique de notre pays (...). On ne peut pas bazarder une industrie qui marche, surtout quand on a rien pour la remplacer. Il serait irréaliste de fermer des centrales qui ne sont pas en fin de vie et de ne pas poursuivre l’EPR. »
Devenu ministre du Redressement Productif, Arnaud Montebourg avait ensuite tenu cette position, en arguant par exemple en juillet dernier devant un journaliste du Monde que « tout doit être fait pour reconquérir notre souveraineté énergétique »« Pas question, donc, de remettre en cause la filière nucléaire », traduisait le journaliste. La sortie de dimanche soir n’avait, elle, pas besoin de traduction. Juste d’un petit rappel des faits.
[1] Les candidatures à la primaire ont été déposées entre le 28 juin 2011 et le 13 juillet 2011. Le premier tour a eu lieu le 9 octobre, et le second le 16 octobre 2011
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EELV : après avoir sacrifié Eva Joly on saborde le parti


petitesse et décadence des écolos


Il est à peu près certain qu’Eva Joly a été envoyée à l’abattoir. C’était peut-être la dernière à croire à sa mission. Elle ne savait pas qu’elle se devait de couvrir de la plus petite ombre qui soit le score du PS. Choisir Nicolas Hulot aurait été beaucoup plus périlleux, et, pour tout dire, incontrôlable. C’était en perspective un très bon résultat, des troubles assurés avec un PS ouvertement libéral, donc productiviste, et un deuxième tour problématique. Le système avait choisi Hollande, malgré sa préférence évidente pour Sarkozy (lequel était (provisoirement ?) grillé), et c’est pourquoi un Cohn-Bendit a tout fait pour faire mordre la poussière à une Joly dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’était pas très calibrée pour susciter l’enthousiasme du Français moyen. Ce qui, rétrospectivement, ne la rend pas, à vrai dire, antipathique, y compris dans ses naïvetés de pucelle de la République, quand elle demande à ce que les troupes, les beaux légionnaires, soient remplacées, sur les Champs Elysées, par les hordes de la « diversité ». Je sais bien qu’une telle idée produit inévitablement chez tout patriote un hérissement de poil bienvenu, mais au moins, cela fait rire, et l’on a tellement d’occasions de pleurer !

« Dany le Rouge », comme disent de moins en moins les journalistes, « Daniel, le caméléon atlantiste », faudrait-il rectifier, a remis la « Effa Choli » à sa place, celle d’une allogène qui n’a rien à faire ici, surtout pas à demander à ce que soit tenu un referendum sur le Pacte de stabilité, lequel doit définitivement enlever tout autonomie à l’Etat français. Qu’elle en organise un en Norvège ! Autrement dit, va te faire voir dans ton pays, chez ta mère ! Pour un peu, il la traitait de sale Nordiste. Demander son avis au peuple ! Encore une preuve du manque de professionnalisme d’Eva. Le roi fainéant Chirac, Gaston Lagaffe épicurien et brouillon, avait déjà mis la patte dans ce satané piège, et l’on a vu, en 2005, ce qu’il en était advenu, malgré toute la pression de la caste europhile française, de l’instituteur au président, en passant par les experts et les médias. La démocratie ? On n’en parle que pour attaquer la Libye ou la Syrie. Sinon, on ne veut voir qu’une seule tête ! Et maintenant, rompez !

Il faut dire que l’enragé soixante-huitard ne se sent pas trop mal dans les habits bien confortables du capitalisme moderne, lequel sait reconnaître les siens. On sait que « Dany » aime l’argent. Il ne remet plus par exemple une partie de ses indemnités d’élu à Ecologie Les Verts. Toujours ça de gagner. Et combien rapporte aussi la villégiature au Conseil d’administration de l’université de Nanterre ? Mais bon, la chair est faible, et Cohn Bendit, qui a déjà fait ses preuves de ce côté-là, est bien placé (si l’on peut dire). Ce qui rend en revanche particulièrement répugnant ce personnage, c’est le mépris agressif dans lequel il tient ses interlocuteurs (souvenons-nous de notre pauvre Bayrou), les accents hautains et haineux de sa grande gueule de tribun de trottoir, sa faconde, l’aisance de celui qui sait qu’il est le maître, qu’il est intouchable, et qu’il évolue dans le libéralisme mondialiste comme un poisson dans l’eau. Quant à l’écologie…

Justement, où en sont les revendications écologistes, hormis celle qui consiste à se laver les dents sans trop faire couler le robinet, comme nous l’enjoignait Voynet, laquelle a été bien récompensée en obtenant une petite place bien chaude au Sénat, en compagnie de Robert Hue et de tous les recyclés de la Ripoublique ? On n’entend peu parler du gaz de schiste et du nucléaire. Il semblerait même que le silence, dans ces affaires, soit d’or.

Cela n’empêche pas Duflot de les faire, ses petites affaires, et de récompenser les copains et les coquins en leur attribuant la médaille, celle de la légion que l’on n’ose plus qualifier d’ « honneur » tellement elle est galvaudée, et à vrai dire salie par certaines poitrines indignes. 

Comment faire oublier ce péché de parvenue, qui fait très mauvais genre parmi des aspirants à la vie champêtre, simple et naïve ? Il est vrai que les thèmes « sociétaux », comme la lutte pour les droits homo ou des sans papier l’ont emporté sur la défense de notre misérable nature, qui en voit de belles ! Notre ministre, bien que la saison du carnaval soit passée, s’est déguisée en Pussy Riot, comme d’autres s’affublent d’un Teeshirt à la Che. Oui, ça fait tendance, et on a l’avantage inestimable de plaire aux pseudo rebelles de studios télé. Evidemment, critiquer Israël, la guerre colonialiste etc. serait une autre paire de manche ! On ne va pas lui demander non plus d’organiser une orgie avec ses camarades du gouvernement au musée du Louvre, ou de se fourguer un morceau de foie gras dans le vagin (pas écolo !). En revanche, s’afficher groupie des Pussy, outre que cela n’oblige pas à une trop grande fatigue intellectuelle (bien qu’il existe derrière ce geste stupide une haine véritable de la Russie résistante), c’est comme ces cocotiers ou cette mer du Sud qu’on place en arrière-plan pour vanter des bagnoles. Une connotation sensorielle et affective qui donne l’impression qu’on en est. Cela fait vendre. De la réclame. Un petit plus sur l’étiquette. Pour faire oublier que ce que l’on doit faire boire au citoyen n’est que de la soupe à la grimace. 

Les écolos : petitesse et décadence ››› Claude Bourrinet ››› voxnr.com

Le Parti Socialiste ne survivra pas à ce quinquennat et Hollande sera le dernier président d'un parti sans projet


François Hollande le dernier président "socialiste"

Il est une contradiction fondamentale de notre époque – largement envisagée par Marcel Gauchet - dont il est complexe de se départir lorsque l'on veut penser l'évolution des sociétés européennes et donc française.
La voici : certes, nous constatons au quotidien, autour de nous, dans la rue, dans la presse, dans nos foyers, que les libertés fondamentales consubstantielles à ce que l'on nomme Démocratie  sont largement garanties et permettent au plus grand nombre d'accéder à l'école, à la sécurité, à la possibilité de travailler et de s'associer, d'avoir accès à la Justice, à la Santé et à des conditions de vie assez dignes...
Et pourtant... cette évidence est contredite par l'organisation des structures socio-économiques et supranationales dont les méfaits idéologiques n'agissent qu'à moyen terme et dont on peut observer qu'ils sont  sans conséquences décisives apparentes sur le quotidien des citoyens, alors même qu'ils hypothèquent à moyen terme toute perspective de changement.

D'où ce cruel paradoxe : bien qu'il soit abusif de déclarer que la démocratie n'existe plus aujourd'hui, on observe dans une indifférence absolue, naïve ou encore complice, que l'emprise des citoyens sur leur quotidien autant que la réelle capacité d'action de leurs représentants politiques, noyés qu'ils sont dans une monde trop ouvert, n'existent plus.
La ratification du Traité européen et du nouveau pacte de stabilité par François Hollande l'illustre encore une fois. Elle n'a posé aucun problème, ni au Journal le Monde, ni au Conseil Constitutionnel. Concrètement, rien n'a changé. La pays reste le même. Et notre drame, c'est bien que rien n'ait changé, alors même que la souveraineté nationale ( seule garante de la protection sociale et du contrôle des élites par le Peuple ) s'est éteinte.
La droite libérale, on la comprend partiellement, n'a rien à perdre directement à la ratification du Pacte : elle veut la réduction des déficits, l'alignement sur la politique allemande, la réduction de la protection sociale... bref, appliquer la politique de Bruxelles, et tant pis s'il faut une fédération pour cela. Symboliquement, il n'y a pourtant aucun doute quant à l'issue du processus : le mépris des identités démocratiques nationales est voué à l'échec, ce qu'a bien compris Nicolas Dupont Aignan.

A Gauche, le désastre est complet. Son fondement, l'Egalité, se trouve attaquée de tous les bords, par l'abandon des outils économiques monétaire, législatif, commercial et dorénavant budgétaire, seuls capables de garantir la redistribution et d'envisager le progrès social en garantissant un rapport de force équitable entre les citoyens et les puissances de l'argent. Le silence est total, au nom de la préservation de l'idéal européen, de l'intégration, de l'amitié entre les Peuples....blabla ; plus à gauche également, la timidité de Jean-Luc Mélenchon sur la question est regrettable ; certes le leader du Front de Gauche a dénoncé le Traité, mais sans vraiment avouer devoir se construire face aux institutions en place qui n'accepteront jamais (dans leur majorité) ni protectionnisme, ni plus d'égalité.


Après 3 mois de pouvoir, le Parti Socialiste a déjà baissé les bras : François Hollande, en bon libéral, n'a eu d'autre choix que de continuer la politique européenne de Nicolas Sarkozy, de pressurer la Grèce et l'Espagne, au mépris de leurs souverainetés, et de celle de son propre Peuple. Au bout du chemin, choisir l'Europe, c'est avaliser la réduction de la qualité de vie en France, au nom de la compétitivité des entreprises.
Car, enfin ! Il faut choisir : la protection sociale a un coût, la réduction du temps de travail, la sécurité également, protections qui entrent forcément en contradiction à terme avec la baisse exigée des impôts et des charges sociales.

Et l'horloge tourne : l'Euro fort, l'absence de tarifs douaniers, la concurrence illimitée entre toutes les Nations d'Europe, entre elles et avec le reste du monde détruit nos modes de vie, nos emplois et des savoirs faire qui une fois disparus mettrons des années à redevenir soutenables si toutefois on se décide à les protéger...

L'idée d'égalité ne mourra jamais, et si le Parti Socialiste en a abandonné la défense de fait, ses partisans, théoriciens ou modestes gens se reporteront naturellement sur le Front de Gauche ou le Front National, qui d'une façon radicalement opposée affichent au cœur de leur programme la défense des plus modestes et des apeurés du déclassement dont le nombre est amené à croître dans les prochains mois et prochaines années.
Que restera-t-il une fois le mariage homosexuel autorisé (question qui dépasse largement le clivage gauche/droite), et la prostitution abolie ? questions entendons-nous, qu'il faut traiter... Et bien, des pauvres, il restera des pauvres.

François Hollande n'avait déjà plus grand pouvoir que celui de faire de la représentation au Conseil Européen ou lors de voyages d'affaire ; il a décidé, dès son arrivée de réduire encore un peu plus ses marges de manœuvre en confiant la surveillance du budget français à des technocrates néolibéraux. Il reste peu de temps : si la crise touche notre pays rapidement, les français observeront qu'on les a engagé dans le silence le plus absolu sur une voie sans retour possible, de l'austérité (réelle cette fois) et de l'appauvrissement à long terme, sous couvert de solidarité entre états et de légitimité démocratique des urnes (chères à Jean-Michel Apathie).

Que la Grèce sorte de l'Euro et entraine avec elle d'autres pays, François Hollande sera discrédité, et le Parti Socialiste avec, le poussant à se recomposer entre fédéralistes et souverainistes autour d'un Jean-Luc Mélenchon, ayant définitivement rompu avec son illusion des prolétariats unis en Europe.
L'abandon de toute critique sérieuse de la société depuis Mitterrand semble avoir atteint un tel degré de compromission, dans la résignation et libéralisation que les conséquences en seront spectaculaires.
Le PS tel que nous le connaissons ne survivra pas à la fin de ce quinquennat ; et Hollande sera le dernier président d'un parti sans projet ni armes autres que son implantation conservatrice et clientéliste.

François Hollande sera le dernier président "socialiste"