vendredi 24 août 2012
François Hollande : Bachar el-Assad ne peut pas rester à la tête de son pays
Hollande souhaite "aider plus directement l'opposition" syrienne
BERLIN (Sipa) — Le président français François Hollande a assuré jeudi soir que les Européens agissaient de concert pour engager la transition politique en Syrie.
"Nous faisons en sorte de rassembler l'opposition et nous aurons à la fin du mois d'août une réunion du Conseil de sécurité (de l'ONU) à l'initiative de la France pour aller aussi loin que possible pour l'aide humanitaire, ce qui ne nous empêchera pas d'aider plus directement l'opposition", a-t-il déclaré avant un dîner de travail avec la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin.
"Depuis plusieurs semaines (...) nous agissons ensemble, avec les Européens, avec tous ceux qui considèrent que Bachar el-Assad ne peut pas rester à la tête de son pays parce qu'il met en cause la vie même de son peuple, nous agissons pour engager cette transition politique", a affirmé François Hollande.
Si Hollande comprend un peu l’anglais, on lui conseillera la lecture des articles de Robert Fisk dans http://www.Independent.co.uk » d’hier : Rebels army: a gang of foreigners (l’armée des rebelles: un gang de rebelles) où il traite ces types de « ragtag bunch » (une bande de racailles » et l’article d’aujourd’hui qui n’est pas plus tendre…Mais il ne faut pas rêver, Hollande pense que seul le fameux « observatoire des droits de l’Homme » dit la vérité à lui tout seul (car le type est seul en plus…) organe que Poutine a traité de marchand de kebab quand il a rencontré Hollande à Paris…Hollande a deux fils, sa compagne deux ou trois, qu’ils réfléchissent un peu au drame que la mort de beaucoup de jeunes soldats va occasionner et SANS AUCUNE RAISON.
En 100 jours, il s’est foutu l’oeil, le droit, jusqu’au trou de balle ; dans 5 ans il sera plus là, et on le verra comme son cousin Sarkozy la queue entre les jambes demander une super escorte de gardes du corps à cause des préjudices dus à ses décisions brillantes et ses choix éclairés par sa vision tordue.
A quoi ressemblerait une attaque contre l'IRAN
Bon d'accord cette vidéo du dessous des cartes, n'est pas toute fraîche, mais elle reste d'actualité.
Fukushima signe la fin du Japon comme Tchernobyl a signé la fin de l' URSS
Dans 20 années, la fin du Japon ?
Publié le 23 août 2012 par gen4 - Les quatre vérités et les mille mensonges du nucléaireMichael Gorbatchev, prix Nobel de la Paix 1990
L’ancien secrétaire général du PC de l’Union Soviétique a vécu de manière privilégiée l’intégralité des conséquences de l’accident de Tchernobyl : depuis le déclenchement de la catastrophe le 26 avril 1986, en passant par l’écroulement de l’Empire Soviétique en 1989 et enfin le lent déclin financier, social et identitaire de l’ensemble des pays touchés par la catastrophe nucléaire. Au fil de l’étude des conséquences de la catastrophe passée, nous tenterons d’analyser à la fin de ce billet une prospective sur les conséquences de l’accident Japonais de Fukushima-Daiichi.
20 ans après l’accident de Tchernobyl, Michael Gorbatchev a livré un témoignage majeur sur les conséquences à long terme d’une catastrophe nucléaire
« C’est Tchernobyl qui a réellement causé l’écroulement de l’URSS, pas la perestroïka. »
M. Gorbatchev estime que si la catastrophe nucléaire ne s’était pas – bêtement (1) – produite le 26 avril 1986 en Ukraine (ex-URSS), le mur de Berlin ne se serait peut-être pas écroulé aussi rapidement (2) et les économies des régions frappées par le cataclysme nucléaire seraient probablement en bien meilleur état.
« La rétention d’information sur l’accident était involontaire »
M. Gorbatchev avait initié le déploiement de l’opération Glasnost dès 1985 ; il confie que les autorités ont été initialement – comme à Fukushima – complétement dépassées par les événements et incapables de réagir de manière efficace (3).
L’exemple de l’État-major de l’armée Russe sous les ordres du Général Berdov s’étant installé à Pripyat dans la journée du 26 avril (quelques heures après l’explosion) illustre à ce titre l’incompréhension totale de la gravité de la situation par les autorités Russes. En effet, les officiels Russes boivent, mangent et dorment normalement dans la ville soumises à des doses d’irradiation colossales (4).
Contrairement aux déclarations de M. Gorbatchev, il semble pourtant évident que l’appareil Étatique freinait en coulisse des quatre fers : le Vice-Premier Ministre de l’URSS, Boris Chtcherbina, estimait que « Créer un sentiment de panique [lié à une évacuation] pourrait s’avérer bien plus grave que de se voir exposé à la radioactivité. » (5)
Quelques jours plus tard, le 1er mai, les autorités Russes maintenaient les festivités dans la ville de Kiev, 110 km au Sud de la centrale de Tchernobyl ; les débits de doses y étaient alors de 10 à 100 fois supérieurs aux seuils tolérés pour l’exposition du public (6).
Un abysse financier dépassant largement toutes les prévisions
Sur le volet financier, il est généralement estimé que la catastrophe de Tchernobyl aura coûté globalement plusieurs centaines de milliards de dollars (6). Ce chiffre – astronomique – est plus parlant si on s’amuse à le comparer aux PIB 2011 des États les plus gravement touchés par la catastrophe :
- Ukraine : 165 Milliards US$
- Biélorussie : 55 Milliards US$ (le pays le plus touché par les retombées nucléaires)
- URSS (en 1989) : 500.000 Milliards US$
- Japon (pour comparaison, en 1989) : 3 Millions de Milliards US$
Source : Perspective, UDS, 2012
Un bilan sanitaire et humain impossible à définir
Il est impossible à ce jour, 25 années après la catastrophe Ukrainienne, de dresser précisément son bilan sanitaire. Rien que sur le chiffres des décès reliés directement à la catastrophe, les avis divergent trop pour pouvoir être analysés sereinement (8). En fait, 25 années plus tard, les blessures sont toujours ouvertes, les plaies à vif, au sens propre comme au sens figuré et cet état persistera tant que la contamination perturbera la vie normale dans la région affectée, pour quelques centaines d’années au minimum. Nous n’osons même pas évoquer les dégâts génétiques qui se transmettront au moins en partie au générations futures…
Retour au Japon et sur l’accident de Fukushima
Nous estimons aujourd’hui que l’accident Japonais à disséminé de une à deux fois la quantité de radionucléides que l’accident de 1986 a relâché (9). Une bonne partie de ces derniers s’est – heureusement pour les Japonais, malheureusement pour les pays qu’elle affecteront au cours de leur voyage – dirigée vers l’Océan Pacifique.
Le Japon doit donc s’apprêter à affronter les mêmes périls que l’ex-URSS : péril sanitaire, péril financier, péril d’identité, péril politique et sociétal ; il ne pourrait en être autrement, seuls les délais peuvent éventuellement varier mais il n’y aurait vraiment aucune raison pour que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets.
(1) L’accident a été l’enchaînement d’une longue suite d’erreurs et de mauvaises décisions humaines au niveau d’un matériel extrêmement peu sûr dont l’objectif était de produire beaucoup de Plutonium militaire et très peu d’électricité
(2) Le premier passage dans le mur a été ouvert à Berlin le 9/9/89 soit 1232 jours après Tchernobyl
(3) Les freins à une transparence complète étaient évidemment encore nombreux en 1986 : le ton était imposé par Gorbatchev (la « Déstalinisation » avait en fait été définie par Kroutchev dès le congrès de 1956) mais tous les niveaux hiérarchiques s’opposaient encore « naturellement » à cette nouvelle politique vue par de nombreux cadres comme une trahison des idéaux du communisme
(4) Estimation de dose cumulée au 27 avril : environ 50 Rads (0.5 Gray) ; ceci correspond à une exposition approximative de 1 Rem/h (10 mSv/h) à l’air libre à Pripyat
(5) Cité par N. Werth dans « l’histoire » n°308 – Tchernobyl et la fin de l’URSS, avril 2006
(6) Témoignage de Y. Chtcherbak dans « le mensonge de Tchernobyl », publié pardissident-média, 1989
(7) Chiffre évidemment très approximatif et toujours provisoire cité dans le rapport « l’héritage de Tchernobyl » publié par l’ONU en 2005
(8) De 4000 morts (!) à plus d’un million sans prendre réellement en compte l’impact des faibles doses, très délicates à identifier et à répertorier
(9) 2 fois plus de combustible endommagé à Fukushima = 2 fois plus de gaz rares (100% de l’inventaire des 3 réacteurs) ; équivalence de noyaux moyens (30 à 40%) ; 5 à 10% des noyaux lourds en inventaire
Sources :
SUR LE MÊME SUJET :
- Les curieuses comparaisons de la commission Japonaise de suivi de la contamination
- Fusions de coeur nucléaire : quelle probabilité ?
- Ohi3 n’a finalement atteint sa pleine capacité que plusieurs jours après la date prévue
- Le groupe Mainichi Newspapers Co. s’oppose frontalement à tout redémarrage de réacteur nucléaire au Japon
- L’éditorial du 3 janvier 2012
Le New York Times montre comment l' ASL a manipulé un prisonnier pour qu'il devienne kamikaze
Ceci est une révélation invraisemblable : le New York Times a filmé un prisonnier capturé par l’Armée syrienne libre (accusé d’être un shabiha) manipulé pour devenir (à son insu) le conducteur-suicide d’un camion bourré d’explosifs. Le film et le reportage sont sur le site du quotidien :
http://www.nytimes.com/2012/08/21/world/middleeast/syrian-rebels-coalesce-into-a-fighting-force.html
The real plan was beginning to emerge. It involved the prisoner, Abu Hilal. The assurances that he would be released had been a deception. The fighters intended to put him behind the wheel of the truck bomb near the checkpoint and tell him to drive forward in a prisoner exchange.
Adel Meldaoun, a cement worker who serves as one of Mr. Yasin’s deputies and is the nurse’s brother, started the flatbed truck and swung it off the dirt path onto the main road; the pickup trucks had already driven away, packed with gunmen.
“Halab,” Mr. Meldaoun said, using Aleppo’s ancient Arabic name.
He stepped on the gas to catch up with his commander. The convoy was gone, with Abu Hilal in one of the seats, blindfolded, rushing toward an almost certain death.
traduire
Ça n’est pas qu’un (habituel ?) crime de guerre : c’est ce genre d’histoire que j’ai entendues des dizaines de fois de la part d’amis arabes concernant l’Irak. Des attentats suicides sous forme de « false flag » (on manipule/utilise quelqu’un de l’autre camp pour qu’il conduise un camion bourré d’explosifs au milieu d’un marché). Je n’avais cependant jamais vu ou lu de confirmations en dehors de ces récits racontés au milieu d’autres horreurs. La nouveauté, c’est qu’ici, c’est filmé : l’Armée syrienne libre commet un attentat, en utilisant un « membre du régime ».
C’est très important : c’est la première fois que je vois un document attestant réellement de cette pratique (de la part de « notre camp ») dont j’ai tellement entendu parler en Irak. Pratique dont on m’expliquait qu’elle servait à semer le chaos en l’attribuant aux « terroristes » d’en face. Évidemment, les journalistes ne posent pas la question vertigineuse qui en découle : si on vient de montrer l’Armée libre commettant un attentat « false flag » en installant un « shabiha » au volant, y a-t-il d’autres attentats attribués aux « shabihas » qui ne deviennent pas immédiatement douteux ?
Il semble que ce reportage a été repris par la BBC, qui en a promptement fait disparaître les traces sur son propre site.
le New York Times a filmé un prisonnier capturé par l’Armée syrienne libre - CAP 2012
Zhang Ziyi l'actrice chinoise victime collatérale du scandale Bo Xilai ?
Zhang Ziyi est une actrice chinoise de bonne renommée.
Le compliment est glissant car la renommée vaut autant dans l'honneur que la débâcle.
Elégance naturelle, visage aux beaux traits, corps menu comblé par un zeste de poitrine.
A 33 ans, Zhang Ziyi a connu une carrière fulgurante.
D'abord danseuse, très tôt remarquée par le réalisateur Zhang Yimou, elle porte son art dans des films d'action moyenâgeux où elle virevolte dans l'air, bataillant seule contre d'affreux machos, les détrônant d'un coup d'aile. Bravant sa réputation de Geisha, elle expédie tout un restaurant aux catacombes. Un jeu égal, sans surprise mais plutôt bien mené. Son aura allant croissant, elle se prête à d'autres registres. Elle donne la réplique à James Bond, se compose une air de madone avertie, joue les femmes de son temps. Caractère abrupt, le mot cinglant, aimant dresser son torse sous les projecteurs, elle compose ce rôle au cinéma et, selon les meilleures sources, aussi dans la vraie vie.
Fatalement, elle déboule à Hollywood. Heureuse prise ! Les producteurs américains raffolent de petites chinoises. Non pour leurs atours, pour la cagnotte plutôt ! Lorsque les majors vacillent, il faut aller chercher l'argent là où il se trouve, aujourd'hui dans les bas de laine de milliardaires affreusement ploucs du Zhejiang ou de Fujian, d'imparables vendeurs de babioles. On la voit rapidement dans les bras d'un Israélien vertueux lequel compte déjà à son palmarès de belles pièces. L'affaire tourne court car Zhang Ziyi forme le souhait de fonder une famille. Ce n'est pas trop le genre d'Hollywood, le mariage valant surtout comme un prête-nom commercial.
Elle retourne alors au pays, acquiert une belle demeure à Pékin. Sereine donc ? Répit de courte durée !
Alors que la Chine pleure les disparus de tremblement de terre du Sichuan, Zhang Ziyi s'emmêle les pinceaux. Elle annonce que des millions seront versés au soutien des malheureux. Mais la manne s'avère bien plus légère. Bruit un air de trahison.
Choqué, le chinois de la rue la courrouce en se grattant le ventre. De son côté, la chinoise applaudit la maladresse. C'en est fini, pense-t-elle, de cette mijaurée qui flatte le (mauvais) goût occidental. Jalousée pour les millions qu'elle empoche pour chaque tournage, beaucoup lui reprochent d'avoir courtisé l'affable réalisateur Zhang Yimou pourtant marié. Comment peut-on être la Reine du cinéma et une garce ? s'interroge-t-on dans la chine profonde. L'on attend le couperet ! Voilà qu'il s'annonce dans une rocambolesque histoire.
Naguère enfant prodige du régime, Bo Xilai est sur la rambarde. Devant les agissements supposés de sa femme, le chef de la police de Chongqing demande la protection du consulat américain. Un anglais trouve la mort, d'autres trépassent étrangement, le mal se propage. Sérieux coup de vent à la veille du changement de l'équipe gouvernementale en 2013.
Plutôt que de mettre en danger le système, mieux vaut fendre l'affaire sur de fausses pistes. Quelle belle proie, cette Zhang Ziyi ! Menteuse et garce, vendue à l'Amérique, vendue à l'argent, sujette à la vindicte populaire. Parfaite en ange maudit ! Dans l'urgence, on lui taille un costard. Selon un journal de Hongkong, elle aurait partagé la couche de Bo Xilai, facturant la nuit à 1 million de dollar. De manière industrielle, elle aurait loué son corps à des caciques, des milliardaires. Le tout aurait rapporté une coquette somme, cent millions de fois le salaire d'un misérable ouvrier dans une usine du Guangdong. Retenue sur le territoire chinois, la belle est enjointe de s'expliquer.
La mèche est un peu facile, la méthode barbare.
Pauvre Zhang Ziyi !
Sans doute souffre-t-elle de l'arrogance des jeunes vedettes mais mérite-t-elle vraiment l'assaut de la rumeur, l'acharnement, la destruction ? Zhang Ziyi, femme la plus détestée de Chine ? Quel beau rôle de composition ! Un film que l'on attend avec impatience, un emmêlement d'images, une vie de rêve inévitablement entaché par le sort. De l'amour, des hommes, une suite, une fin, le bonheur du cinéma.
http://www.chine-informations.com/actualite/zhang-ziyi-actrice-la-plus-detestee-de-chine_46211.html
Le rêve américain menacé comme jamais par la recession
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Il ne coule pas, c'est juste une crise ! |
Dans un article d’opinion publié sur le même National Post, le 22 août 2012, l’universitaire et économiste Jack M. Mintz dresse un réquisitoire contre l’attitude de la direction politique des USA. Il la compare à celle de l’Europe, constatant que les Européens tentent de faire quelque chose tandis que Washington ne fait rien, semblant paralysé… Il n’est pas question ici de souscrire à la comparaison de l’experts, de comparer l’Europe et les USA en tirant des conclusions de cette seule comparaison, ce qui serait faire le jeu du Système ; l’Europe fait quelque chose, mais ce “quelque chose” est également catastrophique puisque l’on reste dans le diktat du Système qui enchaîne catastrophe sur catastrophe. Ce qui nous intéresse est l’aspect psychologique, – ici l’on tente quelque chose, là on ne fait rien, – et, précisément, de mettre en évidence l’espèce d’atonie paradoxalement furieuse qui caractérise les élites américanistes, avec quelque chose d’une pathologie qu’on identifierait comme une asthénie de la psychologie…
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Finalement sauver l'Iceberg était la bonne décision ! |
On ajoute un autre facteur, économique lui aussi, mais qui rappelle les véritables dimensions absolument, fondamentalement eschatologiques de la crise générale du Système, en ajoutant l’élément de la catastrophe naturelle. Nous ne sommes pas neutres non plus dans cette affaire (“nous”, l'espèce humaine en général), nous qui avons entrepris et semblons sur la voie de l’accomplissement, également, de la destruction du monde avec notre “déchaînement de la Matière”. On choisit ici de mettre en évidence, dans un texte du site The Economic Collapse sur “les huit menaces économiques dont ne parlions même pas au début de l’été” (le 22 août 2012), cette menace spécifique de l’état du fleuve Mississipi, en voie d’asséchement à cause de l’immense sécheresse qui dévaste les États-Unis. Ce cas est singulièrement pathétique et symbolique, tant le puissant Mississipi est un objet fondamental de la psychologie et de la culture humaine aux USA, un symbole à la fois de puissance de la nature, de sa sublime beauté, de l’équilibre du monde lorsque nous croyions qu’il s’agissait du Nouveau Monde et ainsi de suite. La description est dans les effets économiques de la chose, mais imaginez la dévastation que ce phénomène ajoute à une psychologie américaine (plus qu’américaniste, dans ce cas) d’ores et déjà dévastée… (Comme d’habitude avec The Economic Collapse, les textes sont farcis de références qui permettent de disposer, si on le veut, de toutes les précisions nécessaires.)
Vous avez enfin, comme un effet de miroir qui a la vertu de vous faire oublier la froide impulsion des statistiques économiques, l’état difficilement embrassé même par les pires qualificatifs, de la population US. Ce n’est pas la documentation qui manque, au contraire elle nous submerge, nous asphyxie… Il faut donc choisir, au moment adéquat. (Voir le 19 août 2012 et notre idée de l’«opportunité de sélection de ces informations.») Aujourd’hui est un “moment adéquat”, pour élargir le propos, dans le sens de la catastrophe économique renforcée et confortée par la catastrophe humaine, les deux liées par un effondrement psychologique de la société et des êtres qui la composent. Cet effondrement vaut aussi bien, sous des formes différentes, pour les 1% qui semblent accueillir presque avec innocence les pires influences maléfiques en chevauchant avec une arrogance nihiliste et presque joyeuse la course vers l’effondrement, que pour les 99% qui sont emportés par elle. Il faut donc lire (sur TomDispatch.com, le 21 août 2012) le texte de Chris Hedges, co-auteur d’un livre qui va paraître, Days of Destruction, Days of Revolt, résultat d’une enquête de deux ans sur la destruction de la population des USA, où tout se passe comme si quelque force gigantesque, – le Système auquel toutes ces directions et élites sont soumises est au moins dans notre esprit, – poursuivait avec méthode et la plus grande efficacité un programme absolument génocidaire qui ne répond qu’à une pulsion nihiliste d’entropisation générale d’une puissance colossale. (Il faut lire aussi, pour les statistiques pathétiques de l’évolution de cette même population, le texte «Forsaken And Forgotten», également de The Economic Collapse, le 23 août 2012.)
http://theeconomiccollapseblog.com/archives/forsaken-and-forgotten
http://www.dedefensa.org/article-l_american_dream_contemple_le_trou_noir_o_il_se_disloque_24_08_2012.html