jeudi 23 août 2012

La presse étrangère choquée par les méthodes de Valérie Trierweiler

Le comportement de femme de dictateur de Valérie Trierweiler à l’égard de la presse française commence à inquiéter les journalistes étrangers. Dans un article espagnol repris par le Courrier International avant d’en être censuré, une journaliste dénonce les pressions exercées par la première concubine de France sur la presse française.

Photographiée en maillot de bain avec son amoureux, François Hollande, pendant leurs vacances à Brégançon, Valérie Trierweiler n’a visiblement pas accepté de voir sa photo publiée dans les journaux. La première petite copine de France a donc fait pression sur de nombreux organes de presse pour qu’il ne publient pas les clichés. Plusieurs journalistes ont dénoncé ces nouvelles ingérences politiques sur leurs choix éditoriaux. Heureusement que le président avait promis que sa vie privée et sa vie publique ne serait plus jamais mêlées…

Choquée par cette énième polémique liée au caractère autoritaire de la concubine présidentielle et à la mainmise du pouvoir politique sur les médias, María Laura Avignolo, correspondante à Paris du célèbre journal espagnol Clarin, a publié un article intitulé « La Première dame, un problème pour le président français ».

Cet article a été traduit et repris, dans un premier temps, sur le site du Courrier International, puis il a été supprimé par magie… Il est bien évident que les pressions de Trierweiler et de Hollande sur les journalistes ne sont pour rien dans ce retrait, qui n’est que le fruit du hasard…

Dans l’article, elle explique que le comportement hallucinant de Trierweiler nuit énormément à l’image de président « normal » que François Hollande essaye de faire passer aux Français. 

La journaliste rappelle ainsi l’épisode sordide du TweetWeilergate, avant de décrire la colère de Valérie en découvrant ses photos en tenue d’été. Selon la journaliste, la première concubine a d’abord demandé à ses « amis » d’appeler les différents médias pour leur demander de ne pas publier les photos, puis son avocat a envoyé une lettre de menace aux différentes rédactions.

Avec justesse, María Laura Avignolo dénonce également le double statut d’une femme qui se prétend journaliste indépendante mais qui bénéficie d’un bureau à l’Élysée. Elle précise que Paris match, où travaille Trierweiler, est un journal people où Trierweiler s’est faite connaitre pour avoir inventé la « politique célébrité », en allant interroger Ségolène Royal à la maternité quelques heures après son accouchement. Une interview qui a finalement couté très cher à la madone du Poitou…

L’article cite également l’édito du rédacteur en chef de VSD, Mathieu Janin, qui s’est emporté contre les méthodes totalitaires de Trierweiler et dont voici un extrait :

« De qui se moque-t-on? En plein plan com’ depuis le début de leurs vacances – et je prends le train pour aller dans le Midi, et je me balade en ville au milieu des touristes _, le couple présidentiel n’ignore rien des risques d’être photographié lorsqu’il se baigne à Brégançon. Mais, de toute évidence, Valérie Trierweiler continue de penser qu’elle peut régenter les médias, s’énerve Janin. Et dire qu’elle se rêve en Eleanore Roosevelt, la femme journaliste du président du new Deal. Elle devrait aller prendre des leçons de liberté de la presse aux États-Unis… »

Un président « normal » qui emmène sa petite amie lors de ses déplacements diplomatiques devrait être capable de contrôler ses excès de colère ! Surtout, il n’est pas acceptable pour notre démocratie que la femme d’un homme politique essaye de décider de quoi doivent traiter les journaux.
Depuis Leila Trabelsi, peu de femmes de chefs d’État se permettent d’ordonner aux journalistes ce qu’ils doivent publier ou pas…
La démocratie à l’africaine, c’est maintenant !

Photos en maillot : la presse étrangère choquée par Trierweiler | 24heuresactu.com

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Quand l'Iran menaçait Peugeot de faillite en 2010


L'iran menace Peugeot de faillite


par Patrick Garcia Le 11 Octobre 2010 à 12h36


Les relations de l'Occident avec l'Iran sont de plus en plus compliquées. Pas de pot pour Peugeot dont la présence historique dans le pays est remise en cause par le pouvoir en place suite aux sanctions internationales prononcées contre l'Iran qui refuse de mettre un terme à son programme nucléaire.


Bref, dans ce bras de fer, les leviers d'action de l'Iran sont assez peu nombreux et Peugeot en est forcément un. De fait, le vice président iranien Mohammad Reza Rahimi a tenté de répliquer aux sanctions en menaçant Peugeot de « l'amener à la banqueroute » en cessant de lui acheter des pièces.

«Si nous le décidons, nous pouvons mener à la banqueroute la société Peugeot. Si demain nous cessons les importations de pièces de rechange de Peugeot, les ventes de la compagnie vont baisser de 2,5 milliards de dollars» (1,8 milliard d'euros). Si nous fronçons les sourcils, une partie de l'industrie automobile française va s'effondrer»

Évidemment, Peugeot a tout de suite rappelé que le partenariat commercial avec les marques Saïpa et Iran Khodro qui produisent des voitures sous licence représentait « moins de 1% du Chiffre d'Affaires de groupe PSA » et que ces menaces étaient un tantinet exagérées. L'Iran est tout de même le premier producteur au Moyent-Orient avec 1,4 million de véhicules sortis de chaîne en 2009. Dans ce climat délétère, Kia qui est également un partenaire de Saïpa a décidé de cesser toute relation avec l'Iran.

L'alignement de la France sur les USA responsable de l’actuelle mauvaise santé de l’économie



IRIB-Les Français pensent souvent que l’économie est leur priorité ...
...et que les questions internationales ne les concernent pas directement. Ils déplorent donc le suivisme de leurs dirigeants derrière les États-Unis, mais s’en accommodent. Pourtant, comme le montre Thierry Meyssan, ce sont bien des choix de politique étrangère qui déterminent l’actuelle mauvaise santé de l’économie française.
François Hollande avait fait campagne en dénonçant à la fois la gestion catastrophique de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, et son style vulgaire et « m’as-tu-vu ». Il avait annoncé un changement immédiat. 100 jours après son investiture, il a certes changé de style, mais pas de politique. La France continue à s’enfoncer obstinément dans la crise.
Les principaux sujets débattus par la presse française —et surtout la manière dont elle les aborde— illustrent la soumission de la classe dirigeante à la domination états-unienne et justifient l’immobilisme actuel.
• Les Français craignaient qu’une fois les élections passées, plusieurs grandes entreprises annoncent des plans de licenciement. Aussi la diffusion d’une note interne de PSA Peugeot Citroën envisageant la fermeture des usines d’Aulnay-sous-Bois et de Sevelnord, impliquant la suppression de plus de 8 000 emplois sans compter les sous-traitants affectés, a fait l’effet d’une bombe. Le gouvernement s’est alors livré à une gesticulation impuissante, convoquant le patron de PSA et mettant en cause sa compétence, puis agitant le stéréotype du grand patronat exploitant la classe ouvrière.
En réalité, PSA Peugeot Citroën est engagé dans un processus d’alliance avec Général Motors. Relayant les pressions du lobby sioniste états-unien United Against Nuclear Iran (UANI), GM a exigé de son partenaire français qu’il cesse son travail en Iran, ce qu’il a fait sans contrepartie. Or, PSA Peugeot Citroën réalisait un quart de ses activités dans la République islamique.
Dans cette affaire, le patronat français s’est couché devant le diktat US, et le gouvernement n’a pas osé le dénoncer. Tous deux ont préféré se donner la réplique sur de faux problèmes économiques plutôt que d’avouer à leur opinion publique qu’ils sacrifient leur économie aux exigences de Washington.
• Une autre polémique s’est déclenchée à propos des gaz de schistes. Le sous-sol français en aurait les plus importantes réserves européennes après la Pologne. Nicolas Sarkozy a fait délivrer 64 permis d’exploration. Le candidat François Hollande s’est engagé à faire marche arrière au vu des effets désastreux des techniques de fracturation sur l’environnement. Mais en définitive, son gouvernement a multiplié les déclarations contradictoires pour finalement laisser l’exploration se poursuivre.
Là encore, la classe dirigeante anime un faux débat pour ne pas avoir à étaler au grand jour sa servitude volontaire. La presse explique que les faibles coûts des gaz de schistes amélioreraient la compétitivité de l’industrie. Il conviendrait donc de mettre en balance la relance économique et les problèmes écologiques.
Plus prosaïquement, l’exploitation des gaz de schistes est une directive de la Maison-Blanche, formulée dans le plan Cheney de 2000 et poursuivie par l’administration Obama. Il s’agit d’empêcher par tous les moyens Paris de s’approvisionner en gaz russe, ce qui le conduirait inévitablement à s’éloigner de Washington pour se rapprocher de Moscou.
Il est à noter que, soumis au même dilemme, la classe dirigeante allemande a refusé les pressions états-uniennes. Le patronat a choisi d’approvisionner son industrie en gaz russe. L’ex-chancelier social-démocrate Gerhard Schröder est lui-même devenu président du directoire du gazoduc North Stream qui approvisionnera son pays à la fin de l’année. Et le maintien en fonction de la chancelière atlantiste Angela Merkel ne s’explique que par la volonté du patronat de temporiser avec Washington durant cette période charnière.
• Autre grand sujet traité par la presse : le débat opposant Nicolas Sarkozy à son successeur à propos de la Syrie. Le président sortant souligne que François Hollande n’est pas capable de faire là-bas ce que lui a réussi en Libye. Avec la finesse qui le caractérise, le lobbyiste Bernard Henry-Lévy accuse Vladimir Poutine de tuer les enfants d’Alep et demande des avions pour bombarder les soudards du tyran el-Assad.
M. Hollande est pris au piège de sa lâcheté. Il avait accepté que le mandat du Conseil de sécurité pour protéger la population libyenne soit utilisé pour renverser Mouammar el-Khadafi. Loin de poursuivre en justice M. Sarkozy pour cette guerre illégale qui fit 160 000 victimes, il s’excuse aujourd’hui de ne pouvoir en faire autant en Syrie. Avec une candeur feinte, son ministre des Affaires étrangères explique que l’on ne peut violer ouvertement le droit international en bombardant Damas, mais qu’on peut toujours le violer avec discrétion, en armant des terroristes par exemple.
Cette dérive n’est pas nouvelle. Trois ministres successifs, Bernard Kouchner (indépendant), Alain Juppé (droite) puis Laurent Fabius (gauche), se sont appliqués à détruire la politique étrangère qu’ils avaient reçue en héritage. De défenseur des Nations, la France est devenue exécutante obéissante de la doctrine Blair d’« ingérence humanitaire ». Ils n’ont pas même l’excuse cynique de l’exploitation coloniale : ce sont les Anglo-Saxons qui ont tiré le plus gros profit des combats livrés par la France contre le peuple libyen et, à coup sûr, ce sont encore les Anglo-Saxons qui se tailleront la part du lion du gaz libanais, si la France continue d’alimenter la guerre secrète contre le peuple syrien et de se faire haïr au Proche-Orient.
Soigneusement divertis par leurs médias, les Français ne semblent toujours pas faire le lien entre la trahison de leurs élites et leurs problèmes économiques.

 La France, victime de son allégeance aux USA!!!!, par Thierry Meyssan

L’armée US relance le Zeppelin

Un dirigeable d’espionnage high-tech de l’Armée US a effectué son vol inaugural, sur les côte du New Jersey.


JOINT BASE MCGUIRE-DIX-LAKEHURST, N.J. -- Aug. 10, 2012 -- 


Le dirigeable de la taille d’un terrain de football a été mis à l’épreuve pendant 90 minutes mardi soir à la base de Joint Base McGuire-Dix-Lakehurst, a confirmé un porte-parole militaire

Les techniciens sont en train d’ »examiner comment le véhicule va résisté au vol … et aux charges aérodynamiques,» a déclaré John Cummings, un porte-parole de l’US Army Space et du Missile Defense Command/Army Forces Strategic Command..

Voici ce que Cummings déclaré dans un communiqué rapporté plus tôt par Wired:

« L’objectif premier de ce vol était d’effectuer un lancement en toute sécurité et de récupération avec un objectif secondaire de vérifier le fonctionnement du système de commande de vol, » le porte-parole de l’Armée, John Cummings a déclaré dans un communiqué. « D’autres objectifs de ces premiers vols d’essais et de démonstration, incluent la navigabilité et la vérification des performances au niveau du système. »

« Tous les objectifs ont été atteints pendant le premier vol, » a ajouté Cummings.

Avec des tests supplémentaires, le LEMV (Long Endurance Multi-Intelligence Vehicle) pourrait être déployé en Afghanistan début d’année prochaine. Le dirigeable, construit par Northrop et Grumman coûte entre 154 000 000 $ et 517 000 000 $ toutes options comprises, » il est conçu pour voler à 20.000 pieds pour un maximum de trois semaines. Il peut être piloté à distance ou par un équipage, et peut soulever de l’équipement lourd en plus de fournir des renseignements, de surveillance et de reconnaissance.

Une terroriste syrienne dévoile des tortures et des meurtres de femmes kidnappées


Une terroriste syrienne dévoile des tortures et des meurtres de femmes kidnappées [Réseau Voltaire]

Une Syrienne de 22 ans a avoué sur une chaîne de la télévision nationale avoir collaboré avec des groupes de terroristes armés à Duma, localité de la province de Damas, et avoir été complice dans l’enlèvement de femmes ainsi que des tortures dont elles faisaient l’objet au cours d’interrogatoires avant d’être assassinées.

Les aveux de Sabah Othman, une Syrienne de 22 ans née à Duma, ont été diffusés ce week-end par la télévision syrienne. Au début de ses déclarations, elle a dit s’être mariée à 14 ans et avoir été abandonnée par son mari trois ans après.
Elle fit alors la connaissance d’un certain Ala’a Mahfoud, originaire de Harasta, qui affirma vouloir l’épouser. Cet individu la mit ensuite en contact avec deux membres du groupe Loua’a al Islam, lié à l’Armée « syrienne libre » (ASL). Le leader du groupe, Zahran Alloush, fit participer la jeune Sabah Othman aux interrogatoires des femmes enlevées. Elle expliqua devant les caméras que son rôle consistait à battre les prisonnières qui refusaient de répondre au cours des interrogatoires, ce qu’elle faisait avec l’aide d’une autre femme. Elle a révélé aussi que, après les interrogatoires, les membres de l’ASL « égorgeaient les femmes kidnappées et jetaient leurs corps sans vie près d’un abattoir ». La jeune Sabah Othman se rappelle parfaitement des femmes qu’elle a interrogées. La première fut Samira Assaf, mère de quatre enfants. De même que les autres victimes, Samira Assaf fut égorgée et son corps fut jeté près d’un abattoir où les chiens le dévorèrent. La jeune Othman précise que les terroristes avaient enregistré tout cela en vidéo. Dunya Omar, la deuxième femme qu’elle interrogea, fut abattue ensuite d’une balle dans la tète et son corps fut abandonné près d’un égout. Une autre femme kidnappée, Fadya Daher, fut violée et torturée pendant des jours par le chef du groupe avant d’être assassinée. La jeune complice des terroristes a ajouté que les membres de Loua’a al Islam adoptaient une image de personnes très religieuses devant les gens alors qu’ils se droguaient et kidnappaient des femmes sans aucun remord. À la fin de ses déclarations, la jeune Sabah Othman a averti les personnes qui collaborent avec les terroristes du danger auquel elles s’exposent. Elle a estimé que, à l’instar des cas des femmes enlevées qu’elle venait d’évoquer dans son témoignage, beaucoup d’autres femmes ont été assassinées pour les empêcher de révéler les crimes de l’ASL. Una terrorista siria destapa las torturas y asesinatos de mujeres secuestradas – RT

L’oiseau, la meilleure défense anti-aérienne contre les F-16 ?



Un F-16 de l’armée belge s’est écrasé lors d’un vol d’entraînement hier, jeudi 16 août, dans l’après-midi. L’avion de chasse avait quitté sa base, de Kleine-Brogel, à 14 h 44.
Lors de son retour vers la base, alors qu’il effectuait des approches à basse altitude, la tour de contrôle a aperçu des flammes à l’arrière de l’appareil. L’avion se trouvait tout près de la piste de Kleine-Brogel et le pilote n’a pas eu d’autre solution que de s’éjecter pendant que son avion s’écrasait. Le pilote a été retrouvé sain et sauf… perché dans un arbre !
L’enquête sur les causes de l’accident est officiellement en cours. Mais les premières informations, fondées sur les conversations mêmes du pilote avec la tour de contrôle, indiquent qu’il s’agit d’un « birdstrike », c’est-à-dire d’une collision avec un oiseau.

CONCLUSION : UN EMPIRE AUX PIEDS D’ARGILE
L’aimable volatile qui s’est fracassé contre un réacteur du F-16 était-il un terroriste kamikaze d’Al-Qaïda ? En tout cas, il peut se vanter post-mortem d’avoir occasionné un dommage de l’ordre de 38 millions d’euros (50 millions de dollars), prix moyen actuel d’un F-16 (cf. http://info-aviation.com/?p=13784).

Au-delà des dommages matériels et du coût, il vient d’administrer de nouveau la preuve que les empires les plus puissants sont toujours des colosses aux pieds d’argile.
L’un des principaux points forts des armées américaines et de l’OTAN réside dans leur supériorité aérienne. Elle leur assure une première domination facile des pays cibles, grâce à leurs fameux « bombardements humanitaires ».
(Leur principal point faible réside en revanche dans l’infanterie, les soldats de l’OTAN étant généralement tout sauf les bienvenus parmi les populations « libérées ». D’où les hécatombes à répétition de soldats de l’OTAN en Afghanistan, en Irak et ailleurs).
Mais même ce point fort de la force aérienne présente un talon d’Achille : son extrême sophistication technique n’empêche pas une oie cendrée de le mettre plus sûrement au tapis qu’un missile sol-air.
Car l’incident qui vient de se produire à Bruxelles n’est pas nouveau. Il arrive régulièrement, comme en témoigne cette spectaculaire vidéo, filmée dans le cockpit d’un F-16 (à moins que ce ne soit d’un CT-155 Hawk), qui s’écrase exactement 58 secondes après avoir été frappé par un oiseau :
http://www.youtube.com/watch?v=zN_Zl64OQEw
Tout cela est à méditer. Il n’y a jamais de force invincible.

Le Parti Socialiste plus favorable au gaz de schiste que l'UMP ?


L'exploitation des gaz de schiste dans nos frontières entraînerait inévitablement une augmentation substantielle des émissions de gaz à effet de serre
Un comble quand on sait que le Parti socialiste avait naguère critiqué le manque de fermeté de l’ex-majorité sur ce dossier…


En matière énergétique, les années se suivent et ne se ressemblent pas pour le Parti socialiste. À moins qu’il y ait un gouffre entre être dans l’opposition et être aux commandes d’un vaisseau France aujourd’hui très mal en point.

Souvenez-vous : l’an passé, l’Hexagone devenait le premier pays à interdire la fracturation hydraulique, méthode d’extraction à l’origine de dommages écologiques considérables de l’autre côté de l’Atlantique. Une disposition majeure, historique même, mais qui ne satisfit ni le PS, ni EELV (Europe Écologie-Les Verts), ni les associations de protection de l’environnement, lesquels estimaient de concert qu’il fallait cadenasser. Verrouiller la porte à double tour à l’exploration et fatalement à l’exploitation des gaz de schiste. Trop dangereux pour l’environnement, trop dangereux pour l’Homme à leurs yeux.

Il est cependant à croire que selon les circonstances, les dirigeants finissent par s’accorder par-delà les idéologies. Realpolitik quand tu nous tiens…

Dans une situation économique plus que difficile, la France se doit de dégager des fonds au plus vite pour relancer la croissance. De là à envisager la réouverture du dossier de la prospection des hydrocarbures de roche-mère sur le territoire national, quitte à faire grimper en flèche les émissions de gaz à effet de serre, à dénaturer des paysages et à s’attirer les foudres d’EELV, sans parler de celles des élus concernés – qui ont montré que, quel que soit leur bord, ils ne se présenteraient pas en victimes expiatoires -, il y a un grand pas que le gouvernement pourrait franchir. Comme si, dans pareil contexte financier, les enjeux liés au développement durable devenaient accessoires.

En la circonstance, comme en ce qui concerne l’exploration d’hydrocarbures au large des côtes guyanaises, une entreprise périlleuse pilotée par le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell, qui a obtenu de solides garanties (et peut-être la tête de l’ancienne ministre de l’Écologie Nicole Bricq), le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg parlent d’une seule voix. À leurs yeux, le dossier n’est pas clos.



Quid de la lutte contre le réchauffement climatique ?

Le locataire de Matignon, pourtant l’un des plus acerbes à l’Assemblée Nationale au moment de l’adoption de la loi Jacob, qu’il trouvait alors insuffisante, l’a redit hier sur le plateau de BFM TV. « Pour l’instant […], le système de fracturation hydraulique, qui a des effets dévastateurs, c’est interdit », a-t-il rappelé, mais « le débat n’est pas tranché ».

Et M. Ayrault d’évoquer la possibilité d’un recours à d’hypothétiques technologies alternatives permettant d’extraire les hydrocarbures du sous-sol sans altérer l’environnement. Des technologies qui n’existent pas encore, mais auxquelles Paris ne s’opposerait donc pas. À la différence d’EELV, qui sur ce sujet plaide pour le principe de précaution et qui, après le refus du PS de fermer d’autres centrales nucléaires que celle de Fessenheim (Haut-Rhin) durant le quinquennat et de renoncer au programme EPR, est en train d’avaler une autre grosse couleuvre.

« Le 14 septembre va s’ouvrir une conférence gouvernementale et tout sera mis sur la table […] Il faut qu’on mette sur la table les différentes solutions qui pourraient exister […] et qui ne seraient pas polluantes », a poursuivi le Premier ministre. Une conférence auxquelles les ONG de défense de la nature prendront part et qui pourrait donner lieu à de vifs échanges.

En attendant, l’ancienne ministre de l’Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet n’a pas laissé passer l’occasion d’égratigner M. Ayrault. Sur son compte Twitter, elle a notamment posté : « J’ai un nouveau slogan pour (les socialistes) : “Gaz de schiste : la duplicité, c’est maintenant, l’écologie, c’est pour quand ?” ». L’ex-porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy a également ironisé sur le mutisme des responsables d’EELV, qui « débattent du sens philosophique de leur participation au gouvernement » à l’occasion des Universités d’été du parti, à Poitiers (Charente).

François Hollande, lui, a reçu la semaine dernière au fort de Brégançon (Var) une délégation de citoyens hostiles à l’exploitation des gaz de schiste dans nos frontières. Les a-t-il rassurés ? Une chose est sûre : la transition énergétique chère au président de la République, mais aussi la lutte contre le réchauffement climatique, toutes deux indispensables, seront sérieusement écornées si la France devait finir par s’ouvrir aux hydrocarbures de roche-mère.

Iran : que cahent les menaces de guerre d' Israël ?


Il n’est pas nécessaire d’être Sherlock Holmes pour découvrir que les États-Unis et leurs alliés, qu’ils soient ou non officiellement dans l’OTAN, ont ôté le masque et adopté l’arrogance des anciennes puissances coloniales, qui arment des groupes fondamentalistes et terroristes pour provoquer des guerres civiles qui justifient des interventions militaires déjà planifiées, comme ce fut le cas en Libye et se passe maintenant en Syrie.


C’est dans ce contexte qu’il faut analyser la menace d’une attaque imminente israélienne pour détruire les installations nucléaires iraniennes. L’écrivain argentin Juan Gelman finit par la phrase suivante l’une de ses analyses documentées pour Página/12 (« Obama, Irán », du 19 août 2012) : ce qui est certain c’est que l’absence d’une menace immédiate et la supériorité nucléaire d’Etat Unis et d’Israël empêchent de justifier une attaque de l’Iran. Le lieutenant général Ronald Burguess, directeur du service d’Intelligence du Pentagone, a fait une déclaration devant une commission du Sénat qu’il est improbable que ( l’Iran) commence ou provoque intentionnellement un conflit ou lance une attaque préventive’ (www.dia.mil 16-2-12). Alors la guerre pourquoi ? Ou s’agit-il encore de pétrole ?

Le capitalisme sans avenir retourne vers le passé.

Depuis un monde unipolaire qui a surgi avec l’implosion et le démembrement de l’Union Soviétique nous assistons à l’introduction mondiale du capitalisme néolibéral dominé par l’oligarchie qui représente les finances, le complexe militaro-industriel, l’oligopole médiatique, parmi d’autres secteurs.

Mais il y a cinq ans, avec la Grande Récession qui a commencé à la fin 2007, ce système est entré dans ce que l’on peut définir comme une crise structurelle et probablement insurmontable qui germait depuis bien avant, et qui dans le monde capitaliste développé se manifeste par une surproduction incontrôlable accompagnée par la destruction massive de postes de travail, et par conséquent de la capacité de consommation des masses.

Ce n’est pas une situation économique comme les précédentes, où le rétablissement, partiel ou total, était non seulement obtenu mais où le système capitaliste sortait renforcé, plus puissant et fort que jamais des crises.

En réalité les principales économies du monde capitaliste avancé continuent sans pouvoir sortir d’une situation de croissance faible qui tend à devenir stagnante comme c’est le cas des Etats-Unis, du Canada, du Japon et d’autres pays, ou sont retombées en récession de par les politiques d’austérité, comme c’est le cas de beaucoup de pays de l’Union Européenne (UE).

Aux Etats-Unis et dans l’Union Européenne les statistiques officielles [1] confirment que l’on est loin d’être revenu même à la situation précédent 2008 en matière de production, de postes de travail, de salaires et dépenses pour la consommation. Pour l’Union Européenne les statistiques d’Eurostat confirment que les économies de plusieurs pays sont en récession ou stagnes, et que celles qui progressent encore (comme l’Allemagne) le font de plus en plus lentement. En matière de chômage les chiffres des Etats-Unis et de l’Union Européenne sont très élevés, et franchement alarmants quand il s’agit des jeunes. Le taux de suicides s’est envolé à cause de l’augmentation du chômage, décrit la journaliste Ariana Eunjung Cha (In a down Europe, suicide rate explodes The Washington Post, 14 août 2012).

Et comme ce fut vérifié lors des crises précédentes du libéralisme, au 19eme siècle et au 20eme siècle, l’écroulement du système libéral vient accompagné par un retour aux formes les plus brutalement élémentaires du capitalisme pour s’approprier des marchés et des ressources naturelles, aux nationalismes menaçants, guerres et occupation de territoires. Pour résumé, une bagarre de pillage colonial auquel faisait allusion Hannah Arendt 

La menace du gouvernement israélien d’attaquer l’Iran.

C’est dans ce contexte qu’il faut situer la menace du gouvernement israélien selon laquelle il s’apprête à attaquer l’Iran, mais après être intervenu en Syrie.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Ehud Barak, ont fait savoir qu’ils veulent attaquer l’Iran avant les élections aux Etats-Unis au mois de novembre, selon le quotidien israélien Yedioth Ahronoth. Cette information n’a pas été démentie et, comme pour la confirmer dans les faits, les autorités israéliennes ont lancé les préparations des opérations de protection civile contre des éventuelles représailles iraniennes.

Dans un discours lors d’un déjeuner organisé par l’agence Bloomberg, vers le milieu d’août, l’Ambassadeur de Tel Aviv à Washington, Michael Oren, a dit que « Israël est disposé à bombarder les installations nucléaires iraniennes, même si cela retarde seulement de quelques années sa capacité de produire des armes nucléaires ». Mais, selon Oren, avant d’attaquer l’Iran, se pose la question des armes chimiques que possède la Syrie, un sujet qui est l’objet « de consultations très étroites » avec les Etats-Unis. Sur la, Syrie l’Ambassadeur Oren a ajouté que la situation dans ce pays « est hautement fluide, très inflammable », et qu’à cause de cela Israël devra s’occuper des armes chimiques en Syrie avant une confrontation avec l’Iran.

Pour le diplomate israélien, « la diplomatie n’a pas réussi » et « on est arrivé à un moment très critique, où des décisions importantes devront être prises » (voir Israel Would Strike l’Iran to Gain à Delay, Oren Says. Bloomberg News, 16 août 2012).

Simultanément trois ex-fonctionnaires qui ont dirigé les services d’intelligence d’Israël, comme le signale le quotidien Haaretz   ont fait publiquement allusion et « avec candeur » à la possibilité d’une attaque contre l’Iran avant les élections de novembre aux Etats-Unis.

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement israélien attaque, avec ou sans l’accord de Washington, des pays du Moyen-Orient pour détruire des installations nucléaires réelles ou supposées : avec l’accord de Washington en 1981 Israël a attaqué l’Irak pour détruire le réacteur nucléaire Osirak, de technologie française (la même que celle que la France a remis à Israël pour développer sa capacité nucléaire), et en 2007, sans consultation avec Washington selon plusieurs experts, a bombardé des installations en Syrie qui selon Tel Aviv faisait partie d’un plan pour développer des armes nucléaires, chose que la Syrie a toujours nié.

Pour le moment le gouvernement des Etats-Unis continue de maintenir, en public au moins, la position selon laquelle « la fenêtre (d’une opportunité) reste ouverte pour essayer d’élaborer une solution diplomatique » avec l’Iran, comme l’a déclaré il y a peu de jours le Secrétaire de la Défense León Panetta.

Certains des « analystes » les plus influents du cercle des services d’intelligence des Etats-Unis, qui sont ceux qui fabriquent « l’état de l’opinion publique » pour les monopoles médiatiques, comme George Friedman de STRATFORD  , expriment de sérieux doutes sur la rationalité et la réussite d’une attaque militaire israélienne pour détruire les installations nucléaires iraniennes.

Israël, exemple de l’avenir qui nous menace.

Selon Yakov Rabkin, historien et professeur de l’Université du Montreal  , les origines de la création de l’État d’Israël ne proviennent pas du judaïsme ni de la tradition juive, mais du colonialisme britannique du 19e siècle.

Dans des entretiens pour ALAI  que je citerai largement parce qu’ils sont d’une grande importance en ce moment, Rabkin précisait que « Israël a été le dernier à arriver dans la queue du colonialisme, et de plus ce colonialisme israélien s’est présenté comme faisant partie d’une lutte de libération nationale, profitant des 14 principes du président Woodrow Wilson, mais en même temps Israël sert d’avant-garde à la nouvelle étape, qui confronte les pays blancs, d’origine européenne, aux autres pays ».

C’est une vision que beaucoup d’intellectuels israéliens partagent, parmi ceux-ci Sami Michael 

Le fondamental, pour Rabkin, est qu’Israël a une grande influence sur les Etats-Unis et les anciennes puissances coloniales européennes parce que tout au long de son existence « a montré l’exemple de comment on peut manier la politique extérieure et militaire », et parce que « depuis les événements du 11 septembre 2001 Washington fait exactement ce qu’Israël faisait depuis déjà longtemps et sous une critique anodine » des Etats-Unis, comme la politique d’assassinats de ses adversaires.

L’historien souligne que « l’impunité avec laquelle les EU agissent après avoir attaqué des objectifs dans des pays souverains me semble le résultat de l’exemple israélien », et Israël est aussi un exemple quand il s’agit de recourir à la violence : « Depuis que les sionistes sont arrivés en Palestine ils ont créé les faits avec des méthodes violentes. Après la deuxième Guerre mondiale les pays occidentaux, pour plusieurs raisons et parmi celles-ci la décolonisation et la Guerre Froide, ont abandonné par moment cette pratique. Mais Israël ne l’a jamais abandonnée et d’une certaine manière il a préservé l’’impulsion’ occidentale d’occuper, détruire et s’imposer. »

Pour Rabkin ce qui a préservé une grande partie du monde du pillage coloniale depuis des fins de la deuxième Guerre mondiale a découlé de ce que « dans un contexte de Guerre Froide (les pays occidentaux) ils devaient faire semblant qu’ils jouaient le rôle de ‘décolonisation‘ et ses etcétéras pour ne pas ’perdre’ l’Afrique ou l’Amérique latine face aux soviétiques. Maintenant ils n’ont plus besoin de continuer de restreindre l’usage de la force et de la violence ».

Ce « virus » occidental de l’usage de la force, pour soumettre ou coloniser d’autres peuples, comme Rabkin le signale, fut préservé dans ce petit pays qu’ est Israël et « maintenant ce virus se propage. Il n’est pas d’origine israélienne ni d’origine juive, il est d’origine européenne et fut très bien préservé en Israël, qui agit comme hôte des valeurs occidentales qui sont si agréables au roi de l’Arabie Saoudite, qui les applique actuellement avec la répression au Bahreïn ».

Les gouvernements sionistes successifs en Israël ont imposé, par l’usage écrasant de la force contre les palestiniens et ceux qui ont essayés de les aider, comme le remarque Sami Michael, le principe selon lequel les oppressés, le peuple occupé, n’a aucun droit à s’opposer, à chercher à sa libération même – comment c’est arrivé à Gaza - quand (on) exige de lui de mener des élections libres. Et c’est ce principe qui guide maintenant, à une échelle planétaire, la politique de l’impérialisme des Etats-Unis et de ses alliés de l’OTAN.

Les conséquences d’une attaque de l’Iran.

Il est évident qu’une attaque israélienne en Iran aura des conséquences immédiatement multiples à une échelle globale.

Les conséquences seront si graves que l’écrivain et analyste israélien Uri Avnery pense que c’est pourquoi cette attaque même n’aura pas lieu : Une attaque israélienne sera vue par l’Iran comme incitée par les EU, et il réagira de la même façon, comme Téhéran l’a expliqué ces derniers jours. La plupart des approvisionnements mondiaux de pétrole doit passer par cette unique voie de navigation maritime (le Detroit de Ormuz). Même la seule menace de fermer cette voie aura comme conséquence que les prix du pétrole s’envolent. Et le résultat des (éventuelles) hostilités seront une faillite économique mondiale, avec des centaines de milliers, voire des millions de nouveaux chômeurs. 

Avnery arrive à cette conclusion parce qu’il croit que le Premier ministre Netanyahu et son ministre de la Défense Barak n’auront pas l’appui du cabinet et ni de l’Etat-major militaire pour lancer cette attaque, et qu’en réalité « toutes les actions de Netanyahu montrent que pour lui, conserver le West Bank est beaucoup plus important que la bombe iranienne. Quelle meilleure preuve avons-nous besoin de la folie de toutes ces frayeurs ? »

Paul Craig Roberts, économiste et ex-sous-secrétaire du Trésor des Etats-Unis  pense que, au contraire, « Netanyahu aspire à la guerre contre l’Iran » et charge contre qui s’y oppose, comme quand « il a qualifié les généraux les plus gradés d’Israël ‘de lâches‘ pour présenter des réserves sur une guerre avec l’Iran ». Qui est arrivé à censurer le Président Obama pour « être mou au sujet de l’Iran », et Craig Roberts ajoute que le Premier ministre israélien « n’est pas seul. Il a les néoconservateurs US avec lui. Ceux-là sont aussi déments que Netanyahu. Ils croient à la guerre nucléaire et désirent ardemment attaquer avec des bombes nucléaires un pays musulman et ensuite continuer à faire de même avec la Russie et la Chine. Il est étonnant que seulement deux ou trois douzaines de personnes ont le sort du monde entre leurs mains ». Et en connaisseur de l’importance des manœuvres sionistes à Washington, il ajoute que « le Parti Démocrate est impuissant devant ceux-ci » et « le Parti Républicain est leur véhicule ».

Il est aussi étonnant, en paraphrasant Craig Roberts, que les hommes politiques et les gouvernants du monde occidental ne se posent pas quelques questions basiques sur la politique de sanctions qu’ils appliquent contre l’Iran à l’ instigation d’Israël et des EU et sur les menaces récurrentes menaces d’une attaque sur l’Iran.

Questions sans réponses.

Par exemple : Quel sera l’impact sur l’économie mondiale de la « prime de risque » qui fera monter jusqu’à 120, 140 ou 160 dollars le baril de pétrole à un moment où le prix des aliments de base se sont envolés par les graves sécheresses en Amérique du Nord et en Afrique, et qu’il y a en gestation une catastrophe alimentaire mondiale ?

Qui se préoccupe dans les capitales occidentales d’évaluer un éventuel écroulement du système bancaire et financier qui l’on sait est en situation d’insolvabilité, dans l’Union Européenne et aux Etats-Unis face au prévisible coup de frein économique et commercial mondial que provoquera une attaque de l’Iran ?

Quelle sera la réaction de la Chine face à l’arrêt des approvisionnements de pétrole iranien ? Comment ignorer que Beijing peut interpréter cette attaque comme faisant partie des mesures à son encontre que sont en train de monter les EU, depuis le harcèlement commercial à l’encerclement par des bases et des flottilles militaires qui entourent déjà la Chine ?

On peut se demander aussi, comme le fait Craig Roberts, la réaction de la Russie, où les gouvernants ont des raisons concrètes pour penser qu’une attaque de l’Iran peut déchaîner une guerre nucléaire. Ou que l’attaque de l’Iran a pour but s’approprier son pétrole et son gaz naturel et pour établir un contrôle énergétique et militaire US, comme c’est déjà le cas dans plusieurs ex-Républiques soviétiques de l’Asie centrale, pour ainsi étrangler économique et commercialement la Russie.

Les pays émergents et en développement auront de bonnes raisons pour interpréter une agression militaire contre l’Iran, dans le contexte de l’intervention récente de l’OTAN en Libye et maintenant de manière cachée en Syrie, comme la mise en marche d’un pillage colonial destiné à s’approprier par la force toutes les ressources naturelles stratégiques, depuis le pétrole, les minerais basiques jusqu’aux terres fertiles et l’eau douce.

On peut se demander aussi quel sera l’impact dans le monde musulman, à moyen et à long terme, d’une attaque israélienne à l’Iran, ainsi que les conséquences de l’appui des pays occidentaux, de l’Arabie Saoudite et du Qatar aux fondamentalistes sunnites, en incluant al-Qaeda, en Libye et la Syrie, et de la répression de la population chiite du Bahreïn et d’Arabie Saoudite.

Cela renforcera-t-il la position de l’Arabie Saoudite et avec cela augmentera la lutte et les actes du terrorisme entre musulmans et d’autres confessions religieuses en Irak, en Syrie, au Liban, au Bahreïn et potentiellement dans d’autres pays où vivent ensemble des populations de différentes confessions religieuses, comme en Afrique ?

La chèvre impériale retourne vers la montagne.

Pour apprécier les ambitions impérialistes dans la conjoncture actuelle, il faut constater que dans le bref laps historique de l’après deuxième Guerre mondiale, qui couvre trois décennies et a été défini comme « l’époque du bien-être » ou « les trente glorieuses » pour les conquêtes socio-économiques dans les pays industriels et dans quelques pays en développement de l’Amérique Latine, ce fut pour les pays d’Asie, d’Afrique et d’Océanie « l’ère de la décolonisation ».

Cette situation historique, comme le souligne Rabkin, fut le produit d’une corrélation de forces au niveau international, soit à l’existence de l’Union soviétique qui avait vaincu le nazisme, occupé une partie de l’Allemagne et avancée son influence et son pouvoir en Europe de l’Est, à la révolution de la Chine, en somme à l’équilibre militaire qui a conduit à la Guerre Froide et a obligé les pays occidentaux « à faire comme s’ils jouaient le rôle d’une décolonisation‘ et ses etcétéras pour ne pas ’perdre’ l’Afrique ou l’Amérique Latine face aux soviétiques », et sur le plan domestique à la redistribution de la richesse grâce à des mesures fiscales et un soutien à la syndicalisation pour combattre et pour empêcher l’avance des idées et l’organisation des forces de gauche.

Depuis trois décennies en Occident, on se consacre à démolir « l’Etat de bien-être », et depuis un peu plus de deux décennies l’Union soviétique a été démembrée. En ce qui concerne « l’ère de la décolonisation » dans de nombreux cas, c’était une illusion substituée par le néo-colonialisme, et ce qui est pire, c’est que la culture, la pensée et la pratique impérialiste n’a jamais été abandonnée et a continué d’exister dans les pays impériaux.

Une preuve de cela fut l’attitude du gouvernement britannique, berceau du capitalisme, du libre-échange et de l’impérialisme universel qui ne connaissait pas le coucher du soleil, envers ce petit pays qui est l’Équateur, qui a eu l’hardiesse d’offrir l’asile diplomatique à Julian Assange, le fondateur de Wikileaks. Pas de demi-mesures. Non, la traditionnelle canonnière par la menace d’ignorer l’immunité de l’Ambassade équatorienne à Londres et de l’envahir pour capturer celui qui a fait connaître les secrets et le linge sale de l’empire.

Nous entrons par tout cela dans une époque que l’écrivain et essayiste indien Pankaj Mishra décrit comme la « destruction créatrice » du néo-impérialisme qui a ruiné des millions de vies dans des terres lointaines.

Dit autrement, le néo-impérialisme veut nous faire nous revenir à l’époque où l’objectif était occuper, détruire et s’imposer pour pouvoir piller les richesses des peuples soumis.

Alberto Rabillota. La Vèrdiere, la France.

Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi

El Correo. Paris, le 20 Août 2012.

Que nous dit la menace d'Israël d'attaquer l'Iran ? - El Correo

Faillite de la Grèce : plus personne n'est d'accord avec personne




"C'est la dernière chance de la Grèce", dit Juncker à Athènes


* Un délai dépend du rapport de la troïka - Juncker
* Juncker ne veut pas d'un 3e plan d'aide
* Samaras veut "un peu d'air"
* Merkel - Pas de décisions prévisible vendredi



Le président de l'Eurogroupe a préservé l'espoir nourri par la Grèce de bénéficier d'un délai supplémentaire pour mettre en oeuvre ses dures réformes mais Jean-Claude Juncker l'a également prévenue: c'est sa "dernière chance" d'éviter la faillite. Confrontée à sa cinquième année de récession, la Grèce veut bénéficier de deux années de plus pour pouvoir respecter les engagements budgétaires convenus suivant un second plan d'aide international de 130 milliards d'euros.


En déplacement à Athènes, Jean-Claude Juncker a déclaré mercredi qu'octroyer un nouveau délai à la Grèce dépendrait des conclusions d'une mission de la "troïka" sur les progrès accomplis par le pays dans la voie des réformes et de l'équilibre budgétaire.  
La troïka des bailleurs de fonds de la Grèce est composée de la Commission européenne, du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne.
Juncker a également dit que le déblocage de la prochaine tranche d'aide dépendrait de la présentation d'une stratégie crédible d'assainissement des finances publiques. 
"Pour ce qui concerne l'avenir immédiat, la balle est dans le camp des Grecs", a-t-il souligné. "En fait, c'est la dernière chance et les citoyens grecs doivent le savoir".
Quoique assorties d'avertissements multiples, les déclarations du patron de l'Eurogroupe sont plutôt de bon aloi pour le Premier ministre grec Antonis Samaras, qui plaide pour qu'on donne à la Grèce "un peu d'air", prière qui pour l'heure n'impressionne ni les Néerlandais, ni les Allemands.
"Soyons bien clairs: nous ne demandons pas plus d'argent; nous nous en tenons à nos engagements et au respect de toutes nos obligations", avait-il dit au Bild avant de rencontrer Juncker. 
Néanmoins, le ministre néerlandais des Finances Jan Kees de Jager n'est pas favorable au principe d'un nouveau délai. "Si cela revient à retarder les réformes et les coupes budgétaires, alors ce n'est pas une bonne idée", a-t-il dit.
Après avoir accueilli Juncker, Antonis Samaras doit rendre visite vendredi à la chancelière allemande Angela Merkel puis samedi à François Hollande.
Ce dernier a abordé le dossier grec avec le Premier ministre britannique David Cameron mercredi lors d'une conversation téléphonique et les deux hommes se sont félicité des décisions récentes de la BCE.
"Tous deux ont salué les décisions récentes de la BCE et ont convenu que cela ne remettait pas en question la nécessité pour la Grèce de stabiliser sa propre économie et d'empêcher toute nouvelle conséquence néfaste pour l'ensemble de la zone euro", déclarent les services de Cameron dans un communiqué, sans préciser quelles sont les décisions de la BCE ainsi louées. 

DIFFICILES NEGOCIATIONS 

Le gouvernement Samaras, dont le discours de départ sur un nouveau délai était très ferme, a quelque peu adouci le ton ces dernières semaines et il semble que son ambition se limite à présent à présenter l'idée durant les discussions qui auront lieu cette semaine plutôt qu'à soumettre une demande officielle.

Sera - ce le baiser de Gethsémani ?
Angela Merkel a déjà dit que ses discussions avec Samaras ne déboucheraient sur aucune décision, préférant elle aussi attendre le rapport de la troïka, lequel ne doit pas être communiqué avant fin septembre.
Juncker pour sa part a admis que la Grèce souffrait d'une "crise de crédibilité" mais il a réaffirmé qu'il n'était pas question que le pays sorte de l'euro car ça ne l'aiderait en rien et en outre comporterait des risques de taille pour l'ensemble de la zone euro.
Il écarte également toute idée d'un troisième plan d'aide international, appelant plutôt la Grèce à accéréler les réformes structurelles et les privatisations. 
Samaras de son côté a promis que son gouvernement présenterait bientôt - spécifiquement dans les semaines à venir - un programme d'austérité de 11,5 milliards d'euros environ sur les deux ans à venir. 
Le programme fait déjà l'objet d'un accord de principe parmi les partenaires de la coalition au pouvoir mais y mettre la dernière main soulève des difficultés. 
Samaras, dont les conservateurs de Nouvelle Démocratie (ND) dominent le gouvernement, tente depuis plusieurs semaines de trouver un accord avec ses partenaires du Parti socialiste (Pasok) et de la Gauche démocratique (Dimar), en particulier sur la diminution des retraites et la révocation contestée de 40.000 fonctionnaires. (voir et )
Ce programme une fois arrêté doit être présenté début septembre à la troïka et c'est en octobre qu'il sera décidé si l'aide financière continuera de soulager la Grèce. (Julien Dury et Wilfrid Exbrayat pour le service français)

LE QUOTIDIEN QUI MARK: "C'est la dernière chance de la Grèce", dit Juncker à Athènes

Armée Syrienne Libre : Décapitations à la tronçonneuse, combattants et argent étrangers


Un groupe de militants islamistes armés qui ont lynché un jeune homme (affilié au régime syrien) après lui avoir tranché la tête.
Attention video très violente ! et celle ci encore plus
Vous êtes prévenus, la guerre civile syrienne, c'est pas mai 68.


Bachar el Assad ne mérite plus d'être sur terre !
Il est assez formidable cet article du journal El pais. Il est conçu comme une pièce de propagande en faveur de l’opposition armée au gouvernement syrien.

Sauf que la journaliste, Mayte carrasco, qui a semble-t-il séjourné à plusieurs reprises aux côtés des membres de l’Armée Syrienne Libre est une professionnelle et qu’elle rapporte des faits qui sont édifiants et contredisent son propos propagandiste de manière évidente : de l’argent étranger, de nombreux combattants étrangers venus d’un peu partout, de France, d’Australie, d’Espagne…

Et figurez-vous que parmi ces combattants étrangers, il y a même des non musulmans. C’est-à-dire soit des soldats ou des agents de pays occidentaux, soit des mercenaires recrutés par les occidentaux et payés par qui vous voudrez.

On a même un gros bataillon de la fameuse Armée Syrienne Libre qui est constitué, dirigé et financé par un membre d’une riche famille de Dubaï (prototype de la démocratie comme on sait).

De moins en moins syrienne en fait comme le font bien comprendre le titre et le sous-titre de l’article.

Des combattants incapables par ailleurs de mener de véritables opérations de combat sauf si le commandement en est assumé par le quartier général de l’ASL en Turquie, c’est-à-dire en réalité par les conseillers Américains, Britanniques et Français.

Des combattants qui ne s’embarrassent pas de prisonniers sauf pour les fusiller ou les décapiter à la tronçonneuse.

Le poids des salafistes est par ailleurs clairement signalé, tant au niveau de la présence humaine que de l’apport financier considérable pour être nié par la journaliste elle-même qui conclut sur la solitude des combattants de la prétendue Armée Syrienne Libre.

Mais peut-être est-ce un travail de réécriture effectué à Madrid qui a abouti à ce résultat étrange que je vous livre.

L’Armée Syrienne Libre change de visage

- Les rebelles durcissent leurs actions dans la guerre et tuent ceux qu’ils considèrent comme des traîtres

- Les étrangers sont de plus en plus dans leurs brigades

par Mayte Carrasco, El Pais (Espagne) 21 août 2012 traduit de l’espagnol par Djazaïri

Assad, le lion de Rankús sourit aux visiteurs comme si c’était un grand jour pour lui. Pourtant, ce commandant du Djeich al Hor (Armée Syrienne Libre, ASL) qui porte le même nom que son principal ennemi, le président Bachar al-Assad, vient de subit il y à peine une demi-heure une embuscade dans laquelle il a perdu un de ses hommes. «Je n’ai pas pu ramener son cadavre, parce que la bombe l’a déchiqueté,» explique-t-il. De plus, il vient de frapper un traître qu’il a interrogé pendant trois heures. Agenouillé, sans aucun signe de fatigue, le Lion prend un morceau de pain  et mange comme si de rien n’était en parlant d’antiquités byzantines.

C’est ce qui surprend le plus chez les combattants de l’ASL, leur constance, leur volonté de mourir pour la victoire et de lutter jusqu’au bout. Une sensation qui s’est renforcée au fur et à mesure qu’a avancé ce conflit qui a commencé en mars 2011. L’ASL est née un peu plus tard, à l’automne 2011 quand, las d’assister à la répression brutale des manifestations pacifiques, qui se terminaient par des assassinats d’opposants sans défense et avec la moitié des participants en prison, beaucoup décidèrent de prendre les armes, de s’acheter un fusil et de rejoindre l’ASL pour défendre leurs familles.

Le visage de l’ASL a changé depuis. Elle ne comprend plus seulement des Syriens, des hommes Musulmans sunnites en majorité, âgés entre 17 et 40 ans, qui se laissent pousser la barbe pour se différencier des soldats du régime, car le nombre de katibas (brigades) s’est multiplié et elles accueillent maintenant des djihadistes étrangers venus du monde entier pour aider la cause. «Dans la mienne, il y a un canadien et un Australien,» explique Abou Khattab, un jeune appartenant à une famille importante de Dubaï qui a créé son propre groupe de combat, Al Khadra qui comprend un millier d’hommes. Il y aussi des Français, des britanniques et même des Espagnols musulmans.

La brigade la plus connue et la plus nombreuse est Al farouq, bien qu’il en existe beaucoup d’autres, comme la Brigade 77, et dans certaines il y a des Chrétiens [pas des Chrétiens Syriens donc car la journaliste l'aurait spécifié, Note de Djazaïri]. «Nous n’avons pas donné de nom islamique à notre groupe parce que nous pensons que si l’OTAN intervenait, elle nous éliminerait pour extrémisme,» admet en riant le commandant Assad. La majorité des brigades se coordonne avec le commandement central en Turquie pour les grandes opérations, comme à Damas ou à Alep, quoique pour les escarmouches locales, beaucoup sont décidées de manière autonome.

Dans leurs rangs, il n’y a pas de membres d’al Qaïda, ni d’islamistes radicaux, du moins dans le sud-est du pays. Seuls quelques uns se déclarent ouvertement salafistes, et on les reconnaît parce qu’ils ne fument pas, sont plus conservateurs et portent de longues barbes frisées et des pantalons avec un revers au-dessus des chevilles [apparemment tenue son syrienne, note de Djazaïri]. Mais il n’y a pas de signes de radicalisation des membres de l’ASL ni volonté majoritaire de créer un Etat islamique radical après la chute d’al-Assad. «Tout ce que nous voulons, c’est en finir avec la dictature corrompue pour ensuite retourner à nos vies normales et abandonner les armes,» explique le commandant Abou Alsous, propriétaire d’un supermarché et important leader actuel de l’ASL dans la province de Homs.

La question de leur financement est plus délicate parce que «la majeure partie de l’argent que nous recevons vient des salafistes. Le problème est qu’ils nous demandent quelque chose en contrepartie, c’est là qu’on va avoir des problèmes,» confie le Dr Abbas, chef du comité local d’Al Qusayr. D’autres sources signalent de fortes contributions financières des Frères Musulmans. «Pour l’instant ils se laissent tous pousser la barbe, mais quand tout sera terminé, les choses reviendront à la normalité,» promet Abbas.

Au fil des mois de violence, la brutalité s’est emparée des deux camps. Tandis que Bachar al-Assad bombarde des villes où meurent des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants piégés dans le conflit, envoyant ses hommes de main [shabiha] commettre des massacres [les massacres de civils sont le fait des opposants au gouvernement, c’est pourtant un fait de notoriété publique, note de Djazaïri], violer des femmes [comme en Libye  avec ces histoires inventées? note de Djazaïri] et pourchasser l’ennemi maison par maison comme à Baba Amro (Homs), l’ASL a également durci ses pratiques.

En février, j’ai vu une fosse commune avec les cadavres d’au moins six hommes, supposés être des informateurs du régime, qui avaient été apparemment exécutés aux alentours d’al Qusayr. L’armée rebelle fait peu de prisonniers, et au mois de juillet, elle a exécuté dans une caserne un traître présumé, mains liées dans le dos et bandeau sur les yeux. Un des combattants montre une vidéo dans laquelle on voir des soldats d’al-Assad les mains liées. Une tronçonneuse apparaït dans l’image et on leur coupe la tête. Je me suis aperçu que j’étais dans le lieu où la séquence a été filmée parce que sur les coussins à côté de moi et sur la chaise où j’étais assise, j’ai pu voir et sentir d’abondantes traces sanglantes de ces deux personnes.

La haine et le ressentiment se sont accrus parmi ces combattants qui sont nombreux à avoir perdu beaucoup d’amis ou de proches. Cachés dans des maisons éparses dans la campagne, certaines prises à de riches shabiha ou à des partisans du régime, leur quotidien consiste à attendre les petites opérations du style guerre de guérilla qu’ils réalisent de manière sporadique. «Rien ne presse, nous voulons faire une révolution parfaite,» dit Abou Alsous devant une magnifique piscine dans laquelle barbotent certains de ses hommes.

Sa brigade dispose de deux tanks volés aux troupes d’al-Assad. Cependant, même si les armes et les munitions arrivent aujourd’hui avec plus d’abondance qu’en hiver, ses fusils et ses RPG ne sont malgré tout pas suffisants pour affronter l’armée syrienne qui compte 4 000 tanks, des avions que prennent des photos depuis le ciel, des hélicoptères qui bombardent, une technologie de pointe de télécommunications et de dizaines d’infiltrés dans les rangs de l’ASL. Cette dernière a créé récemment une police secrète qui se charge de les détecter. «Nous avons découvert trois déserteurs qui installaient des cartes SIM de localisation dans diverses casernes. Nous les avons tués, » confie un des policiers de l’ASL à al Qusayr.

En dépit de toutes les difficultés, l’armée rebelle est aujourd’hui plus forte que jamais, par sa détermination et par la haine accumulée au long de tout ce temps. Ils n’attendent plus aucune aide de l’Occident, ils se savent seuls [elle a oublié les milliers de combattants étrangers dont elle parlait elle-même, note de Djazaïr]. «La victoire sera nôtre, si Dieu le veut,» assure Assad, même si ça prendra dans les six mois ou plus,» prédit-il. Plus de temps, plus de vies perdues, plus de sang versé dans une guerre civile qui ne se terminera pas demain.

Décapitations à la tronçonneuse, combattants et argent étrangers: quelques vérités sur l’Armée Syrienne Libre « Mounadil al Djazaïri

“l’affaire” Pussy Riot manoeuvre télécommandée de diabolisation du gouvernement Poutine

Forcément un exemple démocratique pour l'occident


Média et propagande: Nous ne pouvions pas laisser passer cette vaste fumisterie téléguidée depuis Washington qu’est cette affaire Pussy Riot…

“Pussy Riot” ou les dupes infortunées de l’hégémonie américaine


par Dr. Paul Craig Roberts

Mon Coeur est compatissant avec les trois jeunes femmes russes du groupe de rock Pussy Riot. Elles ont été sévèrement trompées et utilisées par les ONG financées par Washington qui ont infiltrées la Russie. Pussy Riot a été envoyé en mission, mission qui était clairement illégale de par la loi.


Pussy riot, l'émeutes des "chattes"
Nous devons admirer et apprécier l’aplomb de ces jeunes femmes, mais nous devons ruminer sur leur naïveté. Washington avait besoin d’un cas de figure populaire avec lequel diaboliser le gouvernement russe pour avoir osé s’opposer à l’intention de Washington de détruire la Syrie, de la même manière qu’elle a détruit l’Irak, l’Afghanistan et la Libye, tout comme elle a l’intention de détruire le Liban et l’Iran.

Mais en offensant intentionnellement les pratiquants religieux, ce qui serait un crime haineux aux Etats-Unis et dans ses pays vassaux européens et du Royaume-Uni, les talentueuses jeunes femmes ont violé la loi statutaire russe.

Avant le procès des jeunes femmes, le président russe Poutine avait exprimé son opinion à savoir que les femmes ne devraient pas être sévèrement punies. Prenant l’occasion au vol depuis Poutine, le juge a condamné les jeunes femmes trahies par les ONG financées par l’Amérike (NdT: Ici Roberts écrit l’adjectif de son pays “amerikan” afin de germaniser le nom à dessein…), à deux ans au lieu des sept prévus par la loi.

On me dit depuis, que Poutine aura les jeunes femmes libérées après six mois, mais cela bien sûr ne servirait pas la propagande de l’empire américain. Les instructions données à la cinquième colonne financée par Washington étant de rendre impossible toute clémence du gouvernement russe à l’égard de Pussy Riot.

Les manifestations organisées par Washington, les émeutes, les dommages à la propriété publique et privée, les assauts contre les images représentatives de l’état et de la religion par les dupes russes de Washington vont rendre impossible à Poutine d’outre-passer l’opinion nationaliste et de faire commuer la peine des femmes de Pussy Riot.

C’est ce que veut Washington. Alors que Washigton continue de massacrer un vaste nombre de gens autour de la planète, il va montrer du doigt ce qui arrive à Pussy Riot. Les médias de la pressetituée vendus et achetés de l’occident vont focaliser sur le diable russe et non pas sur le diable Washington, Londres et leurs états marionnettes européens qui massacrent les musulmans par containers entiers.

La disparité entre les droits de l’Homme entre l’occident et l’orient est incroyable. Quand un trublion chinois demanda la protection de Washington, le gouvernement “autoritaire” chinois autorisa la personne à quitter la Chine pour l’Amérique. Mais quand Julian Assange, qui, à l’encontre de la pressetituée occidentale, donne lui, des informations véritables sur l’occident, obtint l’asile politique de l’Equateur, La Grande (sic)-Bretagne, courbant l’échine devant le maître américain, refusa le laisser-passer obligatoire depuis le Royaume-Uni vers son pays d’asile.

Le gouvernement britannique, à l’encontre du gouvernement chinois, ne vit pas d’un mauvais oeil de violer le droit international, simplement parce qu’il sera payé en retour de seaux de fric par Washington afin d’être un état paria.

Comme le disait Karl Marx, l’argent tourne toute chose en une commodité qui peut-être achetée et vendue: le gouvernement, l’honneur, la moralité, l’écriture de l’histoire, la légalité, rien n’est à l’abri de l’achat.

Ce développement du capitalisme a atteint son plus haut degré aux États-Unis et dans ses états satellites marionnettes, dont les gouvernements vendent les intérêts de leurs peuples afin de faire plaisir à Washington et de devenir riches, comme Tony Blair et ses 35 millions de dollars.

Envoyer leurs citoyens combattre comme chair à canon pour l’empire de Washington dans de distants endroits du monde est le service pour lequel les politiciens européens au paroxysme de la corruption sont payés à faire. Malgré cette entité connue sous le nom de démocratie européenne, les peuples européens et britannique sont incapables de faire quoi que ce soit contre leur mauvaise utilisation par les intérêts de Washington. Ceci est une nouvelle forme d’esclavage. Si une nation est alliée de Washington, son peuple est un esclave de l’empire américain.

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