lundi 20 août 2012

Vive Mélenchon quand même ?



100 molles journées
«Ce n'est pas parce que François Hollande veut être normal que la situation va le devenir.» Enfin une phrase censée de la part de Jean Luc Mélenchon. 
Le discours politique en France est un exercice tellement viscérale que rien n'empêchera des internautes paresseux de dénoncer l'éructation d'un crypto-bolchévique vendu... mais ceux qui réfléchissent vraiment pourront confronter par eux-mêmes les promesses du candidat Hollande aux actes du Président.

Extraits :
"Hollande a a dilué dans les sables des plages du Var le contenu insurrectionnel du vote de la présidentielle."

"on ne parviendra pas à nous faire confondre normal et social-libéral!"

La renégociation avec Merkel : "une comédie de négociation qui fut une capitulation"

Arnaud Montebourg : "il n'a pas fait voter la loi interdisant les licenciements boursiers. C’est une faute."

Manuel Valls le patron ? "Valls fait du Valls. Mais c’est Hollande le patron, non?"

L'UMPS est de retour
La manière de Hollande c'est l'étouffement lent. L'enlisement.Un vrai social-démocrate qui a déjà baissé le froc devant les messieurs de la City et de Wall Street.Pendant ce temps l'Histoire passe.
Personne n'est heureux de voir la situation se dégrader mais le fait est que c'est ainsi. Des milliers de chômeurs en plus, une hausse du coût de la vie jamais vue, une insécurité croissante, etc. C'est écrit. Hollande ou Sarkozy.
Quand un parti et un président de la république vont de concessions en concessions , d’adaptation en adaptation aux intérêts capitalistes et des financiers , peut on espérer la moindre changement pour les salariés les travailleurs dans les cinq ans a venir ? Vu l’expérience du PS et les sociaux libéraux européens au pouvoir. La réponse semble pratiquement enfantine.



Vive Mélenchon quand même ?
Mélenchon a appelé à voter  pour Hollande, pour la gauche, en espérant avoir assez de voix pour pouvoir peser. Mais il en a été autrement, cela devrait l'amener à s'interroger sur sa défaite aux législatives. Ce n'est pas parce qu'il y avait beaucoup de monde lors de ses meetings que les gens présents ont voté pour lui.
Il a peut-être perdu à Henin-beaumont et passe ses vacances chez hugo Chavez, mais il reste le seul à mettre les socialos devant leurs contradictions. Sans parler des licenciements boursiers, à quand la taxation à 75%? Jamais sans doute, une promesse de campagne bidon de plus : le changement c'est pas pour maintenant semble-t-il.
La seule erreur de Melenchon est d'avoir défié inutilement Marine Le Pen. 
Le vrai combat : défier et combattre la finance.

Jean-Luc Mélenchon : ce fut "cent jours pour presque rien" - leJDD.fr

un Eurodéputé c'est 40 000 euros par mois


Les eurodéputés se sont voté coup sur coup, début 2010, et derechef, en mars 2011, deux augmentations de 1500 € chacune de leur "dotation mensuelle". Lors du vote, l’eurodéputé verte allemande, Helga Trüpel avait, en vain, dénoncé ce vote "tout simplement insensé en période d’austérité et de coupes budgétaires". Motif invoqué par les députés européens pour justifier cette décision : "l’augmentation de la charge de travail issue des nouvelles compétences héritées du Traité de Lisbonne (!)".

Les dépenses des parlementaires européens - salaires, frais de voyage, bureaux et rémunération des assistants représentent environ 25 % du budget annuel de 1,5 milliard d’euros du parlement européen.

Salaire mensuel brut : 7 956,87 €. Après déduction de l’impôt européen et de la cotisation d’assurance accidents, le salaire est de 6 200,72 €.
Indemnité mensuelle pour frais divers : 4 299 € par mois.
Dépenses de personnel : 21 209 € par mois.
Les billets d’avion (en classe affaire) ou train (en 1ère classe) pour se rendre à Bruxelles ou Strasbourg sont remboursés.
Indemnité forfaitaire de voyage en Europe : 4 243 € par an
Mais, et cela change tout, les eurodéputés sont payés deux fois :

Une fois pour exercer leur mandat avec leur salaire mensuel, et une autre fois pour faire leur travail de parlementaire :

Le Parlement leur verse une indemnité forfaitaire de 304 euros par jour de présence "aux réunions officielles des organes du Parlement dont le député est membre qui sont organisées à l’intérieur de la Communauté européenne".
Au total, un eurodéputé présent à la séance plénière mensuelle à Strasbourg et autre réunions de groupe ou de travail à Bruxelles, soit une vingtaine de jours par mois, peut coûter au Parlement européen, hors frais de transport et d’hébergement, près de 40 000 euros par mois !

PSA délocalise Allemagne : rumeur ou scandale ?


                                                   PSA en Allemagne ? c'est le bouquet !

On s’inquiète ferme, à l’usine PSA de Rennes-La-Janais, depuis que la presse allemande assure que la fabrication du haut-de-gamme Peugeot et Citroën pourrait être transférée à Rüsselsheim, près de Francfort. Selon la Frankfurter Allgemeine Zeitung, le constructeur français, désormais partenaire d’Opel via son nouvel actionnaire General Motors, envisage en effet d’accroître le prestige de ses DS5 (actuellement montées à Sochaux) et de ses 508 (assemblées à Rennes) en les estampillant «Made in Germany» dès 2015.

«Ce n’est vraiment qu’une rumeur sans fondement, se défend pourtant Caroline Brugier-Corbière, responsable de la communication. Nous préférons normalement ne pas commenter de simples bruits, mais ça n’est absolument pas planifié».

― Mais vous vous êtes mariés avec GM et sa filiale allemande… Il va forcément y avoir des conséquences en termes industriels…

― Bien sûr, mais pour que des fuites de ce genre soient crédibles, il faudrait que des décisions aient déjà été prises ce qui n’est pas le cas. Nous voulons effectivement mettre des synergies en place entre nos marques et GM et évidemment développer des voitures sur des plateformes communes mais nous n’en sommes qu’au tout début de la réflexion. Des groupes de travail ont été mis en place en mars pour réfléchir à ces enjeux et personne ne sait encore ce qui en sortira à la fin de l’année lorsqu’ils rendront leurs conclusions…

― Ces groupes de travail ne sont-ils pas chargés d’évaluer ces hypothèses, comme la réorganisation de la production des différents modèles sur l’ensemble des sites européens, les petites voitures ici, les grosses voitures là?

― Oui, mais ça ne permet pas de dire ce qui en sortira des mois à l’avance. En tout cas, chaque marque conserve sa gamme propre.»

A l’usine de Rennes, où la suppression de 1.400 postes a déjà été annoncée, on est plus enclin à considérer qu’il n’y pas de fumée sans feu. «Lorsque nous disions qu’Aulnay allait fermer,  on nous accusait de crier au loup, explique le délégué CGT Michel Bourdon. Là, ce ne sont que des informations de la presse allemande mais on peut comprendre d’où elles sortent. Nous avons déjà perdu la fabrication de la C5 et le projet X8 qui devait la remplacer a été abandonné. Nous travaillons en dessous de nos capacités de production et, normalement, si un nouveau modèle devait être amené ici, l’adaptation des chaînes devrait commencer sous peu. Pour le moment, il ne se passe rien».

Le partenariat de PSA avec GM vise de toute manière à accoucher de changements permettant d’économiser jusqu’à deux milliards de dollars (1,6 milliards d'euros) par an grâce à des synergies sur les achats de pièces aux équipementiers et la conception de modèles cousins, ce que les marques Citroën et Peugeot pratiquent déjà depuis des années.

L’emploi en France peut y trouver son compte (c’est le transporteur Gefco, une filiale de PSA qu’il souhaite d’ailleurs céder, qui assurera désormais la logistique européenne d’Opel), ou y perdre encore quelques plumes. Etre un pays trop cher pour produire des petites modèles économiques mais inadapté à la fabrication de véhicules à forte valeur ajoutée, y compris l'hybride préférée du président, c’est vraiment avoir le cul entre deux banquettes de voiture.

Hugues Serraf
PSA va-t-il transférer sa production haut-de-gamme en Allemagne? | Slate

Madame Cécile Duflot : pourquoi je refuse votre légion d'honneur



Annie Thébaud-Mony, est sociologue, et directrice de recherches à l’Institut français de la santé et de la recherche médicale (INSERM).



Pionnière de l’étude des conditions de travail dans les centrales, elle a publié L’industrie nucléaire – Sous-traitance et servitude (EDK/INSERM, 2001) qui fait référence en la matière (traductions en anglais et japonais en cours). Dans son nouvel opus, Travailler peut nuire gravement à votre santé .

Madame Cécile Duflot Ministre de l’égalité, des territoires et du logement,

Par votre courrier du 20 juillet 2012, vous m’informez personnellement de ma nomination au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur et m’indiquez que vous êtes à l’origine de celle-ci. J’y suis très sensible et je tiens à vous remercier d’avoir jugé mon activité professionnelle et mes engagements citoyens dignes d’une reconnaissance nationale. Cependant – tout en étant consciente du sens que revêt ce choix de votre part – je ne peux accepter de recevoir cette distinction et je vais dans ce courrier m’en expliquer auprès de vous.

Concernant mon activité professionnelle, j’ai mené pendant trente ans des recherches en santé publique, sur la santé des travailleurs et sur les inégalités sociales en matière de santé, notamment dans le domaine du cancer. La reconnaissance institutionnelle que je pouvais attendre concernait non seulement mon évolution de carrière mais aussi le recrutement de jeunes chercheurs dans le domaine dans lequel j’ai travaillé, tant il est urgent de développer ces recherches.

En ce qui me concerne, ma carrière a été bloquée pendant les dix dernières années de ma vie professionnelle. Je n’ai jamais été admise au grade de directeur de recherche de 1e classe. Plus grave encore, plusieurs jeunes et brillant.e.s chercheur.e.s, qui travaillaient avec moi, se sont vu.e.s fermer les portes des institutions, par manque de soutien de mes directeurs d’unité, et vivent encore à ce jour – malgré la qualité de leurs travaux – dans des situations de précarité scientifique.

Quant au programme de recherche que nous avons construit depuis plus de dix ans en Seine Saint Denis sur les cancers professionnels Giscop, bien que reconnu au niveau national et international pour la qualité scientifique des travaux menés, il demeure lui-même fragile, même s’il a bénéficié de certains soutiens institutionnels. J’en ai été, toutes ces années, la seule chercheure statutaire. Pour assurer la continuité du programme et tenter, autant que faire se peut, de stabiliser l’emploi des jeunes chercheurs collaborant à celui-ci, il m’a fallu en permanence rechercher des financements – ce que j’appelle la « mendicité scientifique » – tout en résistant à toute forme de conflits d’intérêts pour mener une recherche publique sur fonds publics.

Enfin, la recherche en santé publique étant une recherche pour l’action, j’ai mené mon activité dans l’espoir de voir les résultats de nos programmes de recherche pris en compte pour une transformation des conditions de travail et l’adoption de stratégies de prévention. Au terme de trente ans d’activité, il me faut constater que les conditions de travail ne cessent de se dégrader, que la prise de conscience du désastre sanitaire de l’amiante n’a pas conduit à une stratégie de lutte contre l’épidémie des cancers professionnels et environnementaux, que la sous-traitance des risques fait supporter par les plus démunis des travailleurs, salariés ou non, dans l’industrie, l’agriculture, les services et la fonction publique, un cumul de risques physiques, organisationnels et psychologiques, dans une terrible indifférence. Il est de la responsabilité des chercheurs en santé publique d’alerter, ce que j’ai tenté de faire par mon travail scientifique mais aussi dans des réseaux d’action citoyenne pour la défense des droits fondamentaux à la vie, à la santé, à la dignité.

Parce que mes engagements s’inscrivent dans une dynamique collective, je ne peux accepter une reconnaissance qui me concerne personnellement, même si j’ai conscience que votre choix, à travers ma personne, témoigne de l’importance que vous accordez aux mobilisations collectives dans lesquelles je m’inscris. J’ai participé depuis trente ans à différents réseaux en lutte contre les atteintes à la santé dues aux risques industriels. Ces réseaux sont constitués de militants, qu’ils soient chercheurs, ouvriers, agriculteurs, journalistes, avocats, médecins ou autres… Chacun d’entre nous mérite reconnaissance pour le travail accompli dans la défense de l’intérêt général.

Ainsi du collectif des associations qui se bat depuis 15 ans à Aulnay-sous-bois pour une déconstruction – conforme aux règles de prévention – d’une usine de broyage d’amiante qui a contaminé le voisinage, tué d’anciens écoliers de l’école mitoyenne du site, des travailleurs et des riverains. Ainsi des syndicalistes qui – à France Télécom, Peugeot ou Renault – se battent pour la reconnaissance des cancers professionnels ou des suicides liés au travail. Ainsi des ex-ouvrières d’Amisol – les premières à avoir dénoncé l’amiante dans les usines françaises dans les années 70 – qui continuent à lutter pour le droit au suivi post-professionnel des travailleurs victimes d’exposition aux cancérogènes. Ainsi des travailleurs victimes de la chimie, des sous-traitants intervenant dans les centrales nucléaires, des saisonniers agricoles ou des familles victimes du saturnisme…

Tous et chacun, nous donnons de notre temps, de notre intelligence et de notre expérience pour faire émerger le continent invisible de ce qui fut désigné jadis comme les « dégâts du progrès », en France et au delà des frontières du monde occidental.

La reconnaissance que nous attendons, nous aimerions, Madame la ministre, nous en entretenir avec vous. Nous voulons être pris au sérieux lorsque nous donnons à voir cette dégradation des conditions de travail dont je parlais plus haut, le drame des accidents du travail et maladies professionnelles, mais aussi l’accumulation des impasses environnementales, en matière d’amiante, de pesticides, de déchets nucléaires et chimiques… Cessons les vraies fausses controverses sur les faibles doses. Des politiques publiques doivent devenir le rempart à la mise en danger délibérée d’autrui, y compris en matière pénale. Vous avez récemment exprimé, à la tribune de l’Assemblée nationale, votre souhait d’écrire des lois « plus justes, plus efficaces, plus pérennes”. En qualité de Ministre chargée de l’Egalité des territoires et du logement, vous avez un pouvoir effectif non seulement pour augmenter le nombre des logements mais légiférer pour des logement sains, en participant à la remise en cause de l’impunité qui jusqu’à ce jour protège les responsables de crimes industriels.

En mémoire d’Henri Pézerat qui fut pionnier dans les actions citoyennes dans lesquelles je suis engagée aujourd’hui et au nom de l’association qui porte son nom, la reconnaissance que j’appelle de mes vœux serait de voir la justice française condamner les crimes industriels à la mesure de leurs conséquences, pour qu’enfin la prévention devienne réalité.

Pour toutes ces raisons, Madame la ministre, je tiens à vous renouveler mes remerciements, mais je vous demande d’accepter mon refus d’être décorée de la légion d’honneur. Avec l’association que je préside, je me tiens à votre disposition pour vous informer de nos activités et des problèmes sur lesquels nous souhaiterions vous solliciter.

Je vous prie d’agréer, Madame la ministre, l’expression de ma reconnaissance et de mes respectueuses salutations

Annie Thébaud-Mony

Pourquoi Annie Thébaud-Mony refuse la Légion d’Honneur de Cécile Duflot « les échos de la gauchosphère

La rentrée périlleuse de François Hollande


Nous allons savoir très vite quels sont le caractère politique et la véritable orientation du gouvernement et du Président de la République. Le test irréfutable sera leur attitude concernant le nouveau traité européen, le TSCG ou encore « Pacte budgétaire ». Ce dernier nom est d’ailleurs fort mal choisi, car il s’agit en fait d’un coup de force, voire d’un coup d’Etat, ce qui n’a rien à voir avec un pacte. Pour le moment, nous savons que François Hollande, suite à la décision de caractère politique du Conseil Constitutionnel et de l’échec de sa requête de renégociation , a demandé l’élaboration d’une loi organique afin de faire ratifier dès fin septembre ce traité scélérat par les deux chambres. Le TSCG, c’est l’abandon de notre souveraineté budgétaire, c’est la fin du libre choix de nos politiques économiques et sociales exercé jusqu’à présent par les représentants du peuple, c’est donc la mort de notre démocratie et du caractère républicain de notre Etat. C’est l’acceptation de la vassalité de la France à la Commission européenne, à l’Allemagne et aux USA entre autres, aux banques et à la finance internationale. Ce sera aussi très rapidement notre peuple entraîné dans la spirale du chômage et de la misère comme ceux des pays du Sud de l’Europe abandonnés à ce triste sort par des partis sociaux-démocrates. Les mesures annoncées par Monsieur Montebourg ce dimanche auraient pu peut-être apporter une amélioration, mais pour ce faire il faudrait une France libre, pas une France servile et soumise.


Ainsi, nous n’aurons pas besoin d’attendre 5 ans pour connaître le bilan de notre Président et de nos gouvernants : 5 semaines suffiront. Nous saurons aussi enfin dans quel sens entendait diriger notre pays François Hollande, lui qui pendant toute la campagne a fait des déclarations qui variaient selon l’auditoire auquel il s’adressait. Nous allons de même pouvoir juger de quelle sorte de socialisme sont animés chaque député, chaque sénateur, chaque responsable et chaque militant du Parti Socialiste. En septembre, ils vont tous se trouver au pied du mur.

Voici une Union Européenne qui se construit depuis des décennies par degrés successifs. Les anciens peuvent constater que chaque étape a été franchie au prix d’un mensonge délivré aux peuples quand cela n’a pas été pure trahison des élus. Les organisateurs de cette duperie ont commencé par le détail pour aller vers l’organisation finale. Victor Hugo parlait d’une Europe unie « pour les peuples » et, celle-ci, je pense que beaucoup d’Européens l’ont souhaitée. Par contre, ils n’ont jamais été consultés sur la forme que devait prendre cette union d’Etats : Fédération ? Confédération ? Europe des Nations ou Europe des Régions, voire des régions ethnolinguistiques et religieuses ? Là, cela a toujours été le silence absolu. L’Europe que nous voyons se profiler, c’est surtout celle des peuples opprimés et exploités ? L’Europe est à vendre. Ses maîtres potentiels vont-ils se déchirer ou faire, eux aussi, un pacte, mais un « Pacte de domination partagée dans le cadre de la Mondialisation » ?

Dans un mois environ, nous saurons enfin QUI les électeurs ont élu et ce qu’ils ont vraiment dans la tête. Dans un mois environ, sauf référendum improbable, notre Peuple devra aussi montrer ce qu’il a dans le ventre. Pour le moment, c’est à lui que l’avenir appartient. Qu’il se saisisse de cette opportunité !

Source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-septembre-la-verite-sortira-du-121428

Syrie : le nouveau médiateur de l'ONU déjà contesté par les rebelles


Le CNS exige des excuses du nouveau médiateur de l'ONU  pour la Syrie



Le Conseil national syrien, principal groupe d’opposition, a exigé dimanche du nouveau médiateur international, Lakhdar Brahimi, qu’il s’excuse pour avoir affirmé aux médias qu’il était pour lui prématuré de dire si le président Bachar al Assad devait se retirer.

Brahimi avait refusé de prendre position

Le diplomate algérien a confirmé vendredi qu’il accepterait de remplacer à ce poste le Ghanéen Kofi Annan, démissionnaire à la fin du mois.

Dans une interview samedi à Reuters, Lakhdar Brahimi avait cependant refusé de prendre position sur la nécessité d’un départ de Bachar al Assad, contrairement à Kofi Annan qui avait déclaré dès son arrivée au poste de médiateur que le président syrien devait «quitter le pouvoir».

«Il est bien trop tôt pour que je puisse prendre position sur ce sujet. Je n’en sais pas assez sur ce qu’il se passe», avait-il dit.

Dimanche, le nouveau médiateur a paru faire machine arrière, expliquant sur la chaîne de télévision qatarie Al Djazira qu’il avait déclaré qu’il était trop tôt pour lui de dire quoi que ce soit sur «le contenu» de sa mission.

Une attitude jugée méprisante

«J’ai été nommé il y a seulement deux jours et je ne suis pas encore allé aux Nations unies ou au Caire. Il est prématuré de dire quoi que ce soit sur le contenu du dossier», a-t-il explicité en se référant aux sièges de l’Onu et de la Ligue arabe.

Pour le CNS, créé en Turquie en 2011, Lakhdar Brahimi a fait preuve de «mépris envers le sang versé par le peuple syrien et son droit à l’autodétermination». «Quiconque donne à ce régime criminel l’occasion de tuer des dizaines de milliers de Syriens supplémentaires et de détruire ce qu’il reste de la Syrie ne veut pas reconnaître l’ampleur de la tragédie», a ajouté le CNS dans un communiqué.

«Donner à Bachar al Assad le temps dont il a besoin pour détruire les fondements de la société syrienne est contraire à l’humanité et à la paix (…) Nous exigeons que l’émissaire, qui n’a pas consulté de Syriens à propos de sa mission, présente des excuses à notre peuple», lit-on dans son communiqué.

Avec Reuters

Maintenant, faisons un petit point en matière de propagande.

Par exemple, quand 20 Minutes (ou Reuters ?) écrit que :

Dimanche, le nouveau médiateur a paru faire machine arrière

Lisez attentivement le paragraphe dont fait partie ce segment de phrase et ce qui l’a précédé et dites moi où vous voyez que Lakhdar Brahimi a «paru faire machine arrière.»

Il n’a en fait pris aucune position sur la question de l’avenir à court, moyen ou long terme de Bachar al-Assad, attendant d’en savoir plus sur la situation et le résultat de ses consultations.

Or, pour le CNS, le départ du président Syrien est une condition préalable non négociable.

Ce qui signifie en langage clair un refus de toute médiation/négociation et que toute personne qui ne se rangera pas explicitement à ce point de vue sera sommée de présenter des excuses.

D’ailleurs, le CNS exige que l’émissaire, qui n’a pas consulté de Syriens à propos de sa mission, présente des excuses à notre peuple

Le CNS devrait pourtant savoir que le cadre de la mission de M. Brahimi lui est fixé par l’ONU et la Ligue Arabe et non par telle ou telle partie syrienne, y compris celle qui prétend parler au nom du peuple syrien alors qu’elle est constituée pour l’essentiel de gens qui émargent auprès des pétromonarchies ou de la CIA.

Et c’est précisément ce même CNS qui a fait des pieds et des mains pour que des organisations internationales, OTAN y compris, s’emparent du dossier syrien.

Mais Lakhdar Brahimi est un de ces diplomates Algériens de la vieille école, et les gens appointés par la CIA devraient s’en souvenir.

Sur le même sujet, Une dépêche AFP reproduite comme il se doit tronquée dans le journal libanais L’orient le Jour, mais semble-t-il in extenso sur Afreeknews nous apprend que suite aux propos tenus par le CNS à son égard, Lakhdar Brahimi a déclaré sur al Jazeera que c’était plutôt au CNS de lui adresser des excuses :

M. Brahimi a estimé dimanche que c’était plutôt au CNS de lui adresser des excuses “car ils pouvaient m’appeler et me poser la question”, assurant qu’un membre du CNS l’avait contacté samedi sans faire état de reproches de la part de l’organisation.
Le diplomate algérien a invité l’organisation à discuter avec lui, tout en insistant: “Cette affaire est très importante, trop importante pour que j’en parle sur Al-Jazeera ou sur d’autres médias”.
Des propos qui ne sont répercutés nulle part ailleurs en langue française, et pour cause

Une dépêche de l’AFP publiée dans The Hindustan Times cite directement la phrase du diplomate qui a dû se demander avec quelle bande d’abrutis il allait devoir discuter :

«Je (lui) demande de me faire des excuses, » a déclaré l’émissaire international, en faisant allusion au porte parole du CNS George Sabra qui avait réitéré auparavant sur al Jazeera la demande d’excuses.

Comme vous l’aurez sans doute compris, le CNS a reçu les ordres de ses maîtres, David Cameron, Laurent Fabius et Hillary Clinton.

Et les ordres sont de faire échouer la mission du nouvel émissaire désigné par la Ligue Arabe et l’ONU.

que l’émissaire, qui n’a pas consulté de Syriens à propos de sa mission, présente des excuses à notre peuple

Le CNS devrait pourtant savoir que le cadre de la mission de M. Brahimi lui est fixé par l’ONU et la Ligue Arabe et non par telle ou telle partie syrienne, y compris celle qui prétend parler au nom du peuple syrien alors qu’elle est constituée pour l’essentiel de gens qui émargent auprès des pétromonarchies ou de la CIA.

Et c’est précisément ce même CNS qui a fait des pieds et des mains pour que des organisations internationales, OTAN y compris, s’emparent du dossier syrien.

Mais Lakhdar Brahimi est un de ces diplomates Algériens de la vieille école, et les gens appointés par la CIA devraient s’en souvenir.

Sur le même sujet, Une dépêche AFP reproduite comme il se doit tronquée dans le journal libanais L’orient le Jour, mais semble-t-il in extenso sur Afreeknews nous apprend que suite aux propos tenus par le CNS à son égard, Lakhdar Brahimi a déclaré sur al Jazeera que c’était plutôt au CNS de lui adresser des excuses :

M. Brahimi a estimé dimanche que c’était plutôt au CNS de lui adresser des excuses “car ils pouvaient m’appeler et me poser la question”, assurant qu’un membre du CNS l’avait contacté samedi sans faire état de reproches de la part de l’organisation.
Le diplomate algérien a invité l’organisation à discuter avec lui, tout en insistant: “Cette affaire est très importante, trop importante pour que j’en parle sur Al-Jazeera ou sur d’autres médias”.
Des propos qui ne sont répercutés nulle part ailleurs en langue française, et pour cause

Une dépêche de l’AFP publiée dans The Hindustan Times cite directement la phrase du diplomate qui a dû se demander avec quelle bande d’abrutis il allait devoir discuter :

«Je (lui) demande de me faire des excuses, » a déclaré l’émissaire international, en faisant allusion au porte parole du CNS George Sabra qui avait réitéré auparavant sur al Jazeera la demande d’excuses.

Comme vous l’aurez sans doute compris, le CNS a reçu les ordres de ses maîtres, David Cameron, Laurent Fabius et Hillary Clinton.

Et les ordres sont de faire échouer la mission du nouvel émissaire désigné par la Ligue Arabe et l’ONU.

Un mauvais présage? Le torchon brûle déjà entre Lakhdar Brahimi et le Conseil National Syrien « Mounadil al Djazaïri

Comment le système est pourri jusqu’à la moelle en cinq vidéos


Ces 5 vidéos sont exceptionnelles pour plusieurs raisons, à commencer par le travail de compilation intelligent et remarquablement intéressant, mais pas que.. Nous avons ici un cumul d’information qui s’adresse à ceux qui doutent, qui ne voient pas grand chose ou encore qui ont tendance à « oublier » certains faits importants, et surtout, à ceux qui déclarent généralement que si la télévision n’en parle pas, alors ce n’est pas vrai. Cinq vidéos sur 5 thèmes différents: l’ère Mitterand, l’ère Chirac, l’union européenne l’escroquerie, la politique étrangère et les organisations internationales, les les lobbys et la santé le profit avant tout. Je le répète encore une fois, je suis bluffé par le travail de compilation réalisé ici tant il est bon, après cela, comment nier l’évidence? Notre société se doit de changer, et cela sera par la force puisque tout le système est pourri jusqu’à la moelle!
Petit rappel quand même de l’article 35 des droits de l’homme et du citoyen:
Article 35:
Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Union européenne, l’escroquerie


L’ère Mitterand



Politique étrangère et organisations internationales



L’ère Chirac



Les lobbys et la santé, le profit avant tout

 


 Article 35: les vidéos « À VOIR ABSOLUMENT!!! » | Les moutons enragés