vendredi 10 août 2012

Israël souhaite attaquer les sites nucléaires de l'Iran avant l'élection présidentielle américaine

Le premier ministre et le ministre de la Défense israéliens, Benjamin Netanyahu et Ehud Barak, voudraient attaquer les sites nucléaires iraniens à l’automne, écrivent vendredi Nahum Barnea et Shimon Shiffer, principaux commentateurs du journal israélien Yediot Aharonot.

D’après la revue, les deux hommes politiques israéliens sont "déterminés à attaquer l’Iran avant la présidentielle américaine" prévue en novembre prochain.

"MM. Netanyahu et Barak considèrent que le prix que coûtera cette attaque (quelque 375 millions de dollars par jour) sera remboursée par le fait que le programme nucléaire iranien recoulera de plusieurs années en arrière", lit-on dans le journal.

Le chef du département militaire israélien est conscient des conséquences d’une telle mesure. Il reconnaît que Téhéran ripostera en cas d’attaque en impliquant le mouvement libanais de Hezbollah "avec ses milliers de missiles". Mais, M.Barak est persuadé qu’Israël tiendra bon dans cette épreuve. D’après la revue, les deux hommes politiques israéliens sont "déterminés à attaquer l’Iran avant la présidentielle américaine" prévue en novembre prochain.

"MM. Netanyahu et Barak considèrent que le prix que coûtera cette attaque (quelque 375 millions de dollars par jour) sera remboursée par le fait que le programme nucléaire iranien recoulera de plusieurs années en arrière", lit-on dans le journal.

Le chef du département militaire israélien est conscient des conséquences d’une telle mesure. Il reconnaît que Téhéran ripostera en cas d’attaque en impliquant le mouvement libanais de Hezbollah "avec ses milliers de missiles". Mais, M.Barak est persuadé qu’Israël tiendra bon dans cette épreuve.

Quant à Benjamin Netanyahu, il est convaincu que l’attaque s’impose, l’administration américaine actuelle n’étant pas, selon lui, en mesure d’arrêter la recherche de l’arme nucléaire par l’Iran, lit-on dans le journal.Toutefois, les hauts responsables militaires israéliens ont une vision des choses bien différente.

"Aucun responsable - ni de l’armée, ni dans les milieux de la Défense, pas même le président - ne soutient l’idée d’une attaque israélienne", soulignent les auteurs de l’article avant d’ajouter que "beaucoup de responsables américains sont persuadés que MM. Barak et Netanyahu tentent d’impliquer les Etats-Unis malgré leur volonté dans une guerre contre l’Iran".

Plusieurs pays occidentaux, les Etats-Unis en tête, soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de l’arme nucléaire sous couvert d’un programme mené, selon Téhéran, à des fins civiles. Le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté plusieurs résolutions sanctionnant l’Iran pour son refus d’établir un moratoire sur l’enrichissement de l’uranium.

En novembre dernier, le journal Haaretz a écrit que le chef du gouvernement israélien cherchait à convaincre ses ministres de soutenir une éventuelle attaque contre les installations nucléaires iraniennes. Moscou a alors qualifié ces projets de "lourde erreur".
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article5966

Régle d'or : un référundum et puis quoi encore ?

Ce que je veux, c’est que nous montrions, la France mais aussi l’Europe, une capacité commune à dominer la finance” (François Hollande, )
 Comme nous étions nombreux à le craindre avant les élections, à gauche du PS, je sens que nous n’avons pas fini de manger notre chapeau, avec ce gouvernement là… Déjà hier, en termes de droits de l’homme les plus élémentaires,  le gouvernement hollandais se montrait encore plus brutal que Sarkozy avec les roms, niant leurs droits les plus fondamentaux. Et voilà qu’aujourd’hui la France va ratifier un traité,  sans passer par une révision de la constitution de surcroît¹, qui garantira le respect d’une règle d’or pourtant hier encore honnie. Quand on sait que celle-ci inclut une austérité sans précédents, on est en droit de s’interroger sur la réelle volonté de Hollande de lutter contre les marchés financiers, comme il s’en vantait encore avant son élection… Limiter à 0,5 % du PIB le déficit public, comme le prévoit ce traité , c’est totalement absurde et suicidaire. C’est en effet s’interdire toute dépense sociale, toute politique de grand travaux qui seule permettrait de créer un cercle vertueux de nature à relancer la machine économique, plutôt que d’entrer dans une récession risquant d’entraîner une dépression digne de 1929. Aux mêmes causes les mêmes effets… désastreux pour notre économie, comme le démontre très clairement la situation actuelle dans d’autres pays européens où ce mécanisme s’est illustré. Allons nous licencier nous aussi plusieurs dizaines de milliers de fonctionnaires, pour satisfaire à ces critères technocratiques, comme en Grèce ?   Ils n’ont décidément rien compris !
 Et l’on devrait se la fermer parce que ce gouvernement serait de gauche ? On ne peut pas dire qu’il le montre vraiment, avec de tels agissements… Allant de traîtrises en traîtrises. Et je crains que ce ne soit pas fini…

   ¹ Même des personnalités politiques socialistes de premier plan comme Monsieur Guedj s’en étonnent…


«Cette décision est plus que suspecte»

INTERVIEW Jérôme Guedj député PS et président du conseil général de l’Essonne :

Par QUENTIN LAURENT
C’est une décision ahurissante, selon moi. Parce que si vous prenez le traité de Maastricht en 1992, Amsterdam en 1997, la Constitution européenne en 2005 et le traité de Lisbonne de 2007, à chaque fois, on a eu besoin de réviser la Constitution française ! Il y a dans cette décision du Conseil constitutionnel une véritable étrangeté juridique, parce qu’il existe un consensus entre les constitutionnalistes pour dire que pour adopter un tel traité, il faut nécessairement en passer par une révision de la constitution.

le pacte budgétaire, un chiffon rouge 


Marie Noëlle Lienemann : la règle d'or ce sera sans moi !

                                                          A gauche François, à gauche ! 


La sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, qui a confirmé hier qu'elle ne ratifierait pas le traité européen dont elle voudrait qu'il soit soumis à l'approbation des français par le biais d'un référendum, comme en 2005. En toute franchise, l'élue de gauche l'avoue, "pour ma part, je considère que l'accord n'est pas satisfaisant" car "c'est le même texte stricto sensu [que celui signé par Nicolas Sarkozy]".




Les cadeaux corporatistes sont de gauche alors que
La réalité économique est bien de droite. Les gouvernements de Flanby vont devoir affronter un long combat contre la schizophrénie politique...




Quand la loi protege les nantis du pouvoir

Une vision et une étude lucides de nos sociétés dans l'Histoire pointent de façon irrémédiable vers un abus total du droit dans l'optique de la consolidation et de la protection des privileges de la minorité de la classe exploiteuse et dominante. Le point culminant du totalitarisme du "droit de la classe dominante" se trouve pour beaucoup dans l'évolution inéluctable de la société américaine contrôlée par un état toujours plus tentaculaire, lui-même sous contrôle des puissantes multinationales financieres et industrielles, vers un état supra-fasciste transnational ou le pouvoir sera totalement sous le contrôle des industriels au détriment des peuples et de l'intérêt général.


Nous assistons au transfert des pouvoirs avec l'actuel affaire de la marée noire du golfe du Mexique. L'assujettissement de facto de l'état américain a BP va devenir la norme de la privatisation des états au détriment des nations souveraines. Nous avons sous nos yeux le "modele" de la société de demain voulue par les instances privées du grand capital et du profit.

Restons assurés que l'effet "boule de neige" sera quasi immédiat pour le reste du monde occidental, ou les lois ne sont déja plus qu'un tissu de contrôle et de pression sur les populations par la nantis. Il n'y a pas de solution au sein du systeme, qui est en mode de destruction programmé pour le profit de la minorité exploiteuse. Il est grand temps que nous, les peuples, considérions sérieusement une auto-gestion commune et fédérée de nos ressources naturelles et humaines afin de sortir du fascisme globaliste ambiant.


-- Anarchix --

































tsunamis artificiels





































Gentilles nurses qui nous font tout croire et même tous les mensonges des pharmacies et.......














roi d'espagne













































L'expérimentation secrète des États sur nos enfants


















Crise espagnole : des cadenas sur les poubelles des supermarchés pour empêcher toute récupération de nourriture

Girone a annoncé mardi avoir installé des cadenas sur les poubelles des supermarchés pour empêcher toute récupération de nourriture. Ce phénomène a pris de l'ampleur avec l'aggravation de la crise.
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La mairie indique avoir pris cette décision en collaboration avec les propriétaires de supermarchés, "face au risque pour la santé que peut comporter la consommation d'aliments jetés dans les conteneurs et l'alarme sociale que cela provoque".
"En ce moment, il n'y a qu'un conteneur devant les supermarchés qui est fermé avec un cadenas et qui contient des aliments dont la date de péremption est dépassée ou en mauvais état, afin d'empêcher qu'ils soient récupérés par des indigents", a déclaré un porte-parole de la ville.
La mairie de Girone a également mis en place un système d'information destiné à diriger les personnes qui en ont besoin "vers un centre de distribution de nourriture pour qu'on leur offre, de manière urgente, un panier d'aliments de base".
Des agents sociaux se tiendront près des conteneurs-poubelles pour informer le public.
La mairie, qui a lancé cette initiative inédite avec trois grands supermarchés, souhaite l'étendre à d'autres grandes surfaces. 

Londres 2012 : viré pour consommation excessive d' alcool !



Gijs Van Hoecke, le 5 août 2012, à Londres (Eric Lalmand/Belga/AFP)
Sportivement, le cycliste belge Gijs Van Hoecke ne s’est pas vraiment fait remarquer aux JO de Londres. Le week-end dernier, à l’omnium, il est arrivé quinzième sur dix-huit. Fin de la compétition.
Ensuite, l’athlète de 20 ans s’est pris une cuite monumentale. Et malheureusement, il a été photographié par des paparazzi et les photos ont été publiées. Ce jeudi, le comité olympique belge a décidé de l’exclure des Jeux. Pas de cérémonie de clôture pour lui.

Un cycliste belge viré des JO après avoir été photographié (super) ivre | Rue89 Sport

On croirait presque que le CIO s’est transformé en officine de l’Arabie Saoudite : 
- l’argent y est roi ; 
- la sueur des sportifs est devenu le nouveau pétrole pour les entreprises médiatiques et les grosses marques ; 
- les moukhabarat des grandes marques font la loi dans les rues de Londres ; 
- le port du voile islamique est autorisé ; et maintenant
- le bannissement pour abus d’alcool est de mise (tandis que les mesures anti-dopage ont du mal à se faire appliquer).

Voici arrivé le triomphe de la charia version JO...

 l’Arabie Saoudite va présenter sa candidature pour 2020. Il n’y a pas de raison que Qatar et Bahreïn se partagent le cyclisme, la F1 et la coupe de monde de foot, et que l’Arabie n’ait rien, surtout à une époque où ces grands-messes mondialisées sont devenues une vitrine de propagande politique (et une machine à fric. Pour un petit cercle, pas pour les populations, cela va de soi).
Ceci pourrait expliquer cette mascarade de la judoka(te) voilée (geste de bonne volonté envers l’Arabie Saoudite, qui pourra faire valoir auprès de son opinion publique que l’honneur est sauf, et alibi pour le CIO qui pourra ainsi prétendre faire avancer la cause féministe en Arabie Saoudite, comme les droits de l’homme à Pékin en 2008 ! !) et cette réaction exagérée contre l’alcool.

speed traders robotisés : vive le «flash crack»

Le monde de la finance est dominé par des machines hors de contrôle, qui pilotent des algorithmes élaborés par des mathématiciens dans le but de faire le plus de profit possible en l’espace de quelques secondes. Mais il arrive parfois que les logiciels s’emballent et provoquent ce que les experts appellent un «flash crack» : un effondrement de la bourse en quelques instants.
«Cash Investigation» a enquêté dans le milieu des «speed traders» et a découvert leurs méthodes souvent choquantes. Les journalistes dénoncent un monde de la finance qui, quatre ans après la première crise de 2008, semble ne pas avoir tiré les enseignements.
La journaliste et son équipe ont enquêtés durant plusieurs mois sur des pratiques douteuses visant à tromper, voire manipuler les consommateurs. Elise Lucet (la journaliste) part à la rencontre des responsables des entreprises mises en cause, pour les interroger.
«Cash» se divise en deux temps forts : une longue enquête et le portrait d’un «lanceur d’alerte», une personne qui a pris des risques pour alerter sur certains dangers. Le magazine a ainsi choisi de donner la parole à ces anonymes devenus des héros de la contestation et, qui, un jour, ont décidé de dire leur vérité sur les dérives de leur propre entreprise, ou d’enquêter sur des scandales de santé publique.
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« Le monde du partage doit remplacer le partage du monde »

Conférence en Iran sur la Syrie : 29 états présents





Une conférence consultative vient de s'ouvrir à Téhéran ce 9 août 2012 sur la Syrie, réunie à l'initiative de l'Iran, principal allié régional de Damas, en présence de représentants de 29 pays avec un appel à l'ouverture d'un dialogue national en Syrie.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a donné le coup d'envoi de cette conférence devant des représentants de pays comme la Russie, la Chine, l'Irak, l'Inde ou le Pakistan, en appelant à un dialogue national entre l'opposition ayant un soutien populaire et le gouvernement syrien.

Il a ajouté que l'Iran était prêt à accueillir un tel dialogue visant à rétablir le calme et la sécurité en Syrie.

M. Salehi a répété que son pays était opposé à toute ingérence étrangère et intervention militaire pour régler la crise syrienne et qu'il soutenait les efforts du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

Il a également affirmé que l'Iran avait envoyé une aide humanitaire à la Syrie pour contrer les sanctions occidentales contre Damas qui ne sont pas dans l'intérêt du peuple syrien et ont augmenté sa souffrance.

Les pays occidentaux et certains pays arabes du Golfe, accusés par Téhéran de soutenir militairement les rebelles syriens, n'ont pas été invités à la réunion.

Les ministres des Affaires étrangères de l'Irak, du Pakistan et du Zimbabwe sont présents à Téhéran, où sept autres pays ont envoyé des vice-ministres. Les pays restants sont représentés par des diplomates de rang inférieur, en majorité des ambassadeurs.

Selon M. Salehi, les pays présents sont, outre les trois déjà mentionnés et l'Iran, l'Afghanistan, l'Algérie, l'Arménie, le Bénin, le Bélarus, la Chine, Cuba, l'Équateur, la Géorgie, l'Inde, l'Indonésie, la Jordanie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, Maldives, la Mauritanie, le Nicaragua, Oman, la Russie, le Sri Lanka, le Soudan, le Tadjikistan, la Tunisie, le Turkménistan et le Venezuela.

Un représentant des Nations unies a également participé à la réunion.
Le Koweït et le Liban étaient invités mais avaient déclaré avant la rencontre qu'ils n'y participeraient pas.


http://www.romandie.com/news/n/_Ouverture_a_Teheran_d_une_conference_sur_la_Syrie_67090820121553.asp? 

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UNE MAJORITÉ DE L'HUMANITÉ REPRÉSENTÉE 
À LA CONFÉRENCE SUR LA SYRIE À TÉHÉRAN
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Faisons le compte des États représentés à Téhéran, et de leur populations respectives (fin 2011) :

1. Afghanistan : 29.835.000 habitants
2. Algérie : 37.100.000 habitants
3. Arménie : 3.261.000 habitants
4. Bénin : 9.578.000 habitants
5. Bélarus : 9.599.000 habitants
6. Chine : 1.344.414.000 habitants
7. Cuba : 11.243.000 habitants
8. Équateur : 15.007.000 habitants
9. Géorgie : 4.586.000 habitants
10. Inde : 1.210.194.000 habitants
11. Indonésie : 244.970.000 habitants
12. Irak : 31.234.000 habitants
13. Iran : 77.891.000 habitants
14. Jordanie : 6.408.000 habitants
15. Kazakhstan : 17.522.000 habitants
16. Kirghizistan : 5.588.000 habitants
17. Maldives : 395.000 habitants
18. Mauritanie : 3.282.000 habitants
19. Nicaragua : 5.786.000 habitants
20. Oman : 2.694.000 habitants
21. Pakistan : 197.400.000 habitants
22. Russie : 143.030.000 habitants
23. Sri Lanka : 21.284.000 habitants
24. Soudan : 31.958.000 habitants
25. Tadjikistan : 7.627.000 habitants
26. Tunisie : 10.674.000 habitants
27. Turkménistan : 4.998.000 habitants 
28. Venezuela : 28.048.000 habitants
29. Zimbabwe : 12.523.000 habitants

[Ces données, reprises de Wikipedia, sont presque toutes celles de fin 2011 et doivent donc être comparées à la population mondiale de la même date et de la même source : 6 928 193 456 habitants.]

Ces 29 États représentent 3.528.129.000 habitants, soit 50,9 % de la population mondiale. Une majorité, donc.

Big Brother : La NSA surveille activement n’importe quel citoyen américain

Big Brother ne fait plus dans le détail : “Tout le monde est suspect” de 

La NSA, l’Agence de sécurité nationale américaine, est connue pour être le Big Brother américain. L’agence fédérale recueille des données et des renseignements sur les communications étrangères à des fins de sécurité nationale. Mais selon deux anciens hauts responsables de la NSA, les programmes de surveillance vont désormais plus loin. En effet, selon les témoignages d’un haut fonctionnaire de la NSA, Drake Thomas, et de Kirk Wiebe, un ancien analyste chevronné, la NSA est désormais soucieuse de surveiller activement n’importe quel citoyen américain afin d’obtenir le maximum de renseignements sur chacun d’eux. Il s’agit, affirment-ils, d’une très importante opération d’espionnage.
Rappelons que l’opération 11-Septembre a été un catalyseur pour lancer cette agence sur orbite et lui obtenir des très gros fonds de la part de l’Etat fédéral. Les Etats-Unis sont désormais surveillés comme n’importe quelle nation étrangère dans la mesure où les risques d’explosion sociale sont désormais à un niveau de plus en plus élevé. Big Brother ne fait donc pas dans les détails.
Pourquoi collecter des informations sur les citoyens américains? A quelles fins? Que doit-on craindre comme situation répondant au critère de “sécurité nationale”?

Les anciens responsables de la NSA avertissent du danger des réseaux sociaux aujourd’hui qui assurent des “prises de filet” extrêmement larges. On peut fréquenter quelqu’un qui sera dans le futur estimé “dangereux” et ainsi devenir “suspect par rapprochement” parce que l’on est dans le “filet”. “Nous sommes dans un processus dangereux parce que sans limite aujourd’hui, puisque les politiciens ne disent rien…Toute règle légale ne tient pas quand il s’agit de lutte contre le terrorisme” et que la définition du “terroriste” est à géométrie variable.

Plus de détails.



un des pères fondateurs de l'UE estime que la zone euro pourrait être sur la voie de la dislocation

L'Allemand Otmar Issing, un ancien économiste en chef de la BCE, et l’un des pères fondateurs de l'UE, estime que la zone euro pourrait être sur la voie de la dislocation. C’est ce qu’il écrit dans son nouvel ouvrage, paru cette semaine, « How we save the euro and strengthen Europe » (Comment nous pourrions sauver l'euro en renforcer l’Europe). « Tout indique que nous devrions sauver la zone euro », écrit Issing. « Mais ce que l’on ignore, c’est combien de pays pourront continuer à y prendre part sur le long terme ».

Bien qu’ayant contribué à l’élaboration de la monnaie unique, Issing avait émis des doutes sur la capacité d'une union monétaire à fonctionner sans union politique. Il estime désormais que certains pays devront quitter la zone, mais que l’Allemagne aurait tout intérêt à y demeurer. Toutefois, il s’abstient de mentionner explicitement les pays auxquels il pense dans son livre, comme la Grèce, par exemple, mais compte tenu qu’elle se trouve au bord du désastre financier et du défaut de paiement, sa sortie de l'union monétaire devient de plus en plus probable.

L'économiste allemand rejette l’idée selon laquelle la BCE devrait assurer un rôle central dans la sortie de la crise de la dette: « Il n'y a pas de solution miracle, et la solution des euro-obligations ou de quelque chose de ce genre signifierait pour moi la fin d’une union monétaire basée sur la stabilité ». « Les politiciens cherchent de moins en moins à résoudre ces problème à la source, et ils ont de plus en plus tendance à se tourner vers la BCE et à en attendre des solutions, mais la BC n’a pas été conçue pour ça », estime-t-il. « C’est une banque centrale, et pas une institution qui doit porter secours aux gouvernements au bord de la faillite. Une banque centrale se comporte toujours comme un prêteur de dernier ressort pour le système bancaire, mais elle ne porte pas secours aux gouvernements ».

Au début de cette semaine, Jean-Claude Juncker, le président de l’euro-groupe, a déclaré que le monde pourrait gérer une sortie de la Grèce de la zone euro, mais que cela ne signifiait pas qu’elle serait souhaitable. « Il y aurait des risques importants, en particulier pour les gens ordinaires en Grèce », a-t-il précisé. 
L'un des pères fondateurs de la zone euro admet que des pays devront e...

Depuis Fukushima la crise nucléaire est maintenant permanente au Japon

Catastrophe de Fukushima : août 2012

tepcamAvec le temps, puisqu’on n’en parle presque plus, on pourrait penser que la crise nucléaire est terminée. Oui, la crise spectaculaire, avec ses explosions, ses émanations gigantesques, ses déplacements de population, est terminée. Mais la crise nucléaire est maintenant permanente au Japon. Pour les évacués qui ne peuvent pas rentrer chez eux, pour les évacués à qui les autorités demandent de rentrer chez eux alors que c’est encore contaminé, pour les familles séparées, pour les enfants qui ne peuvent plus jouer dehors parce qu’ils savent que c’est dangereux, pour les personnes dont on a repéré des nodules dans la thyroïde, pour les parents qui doivent surveiller quotidiennement la nourriture de leur famille, pour les milliers d’ouvriers qui travaillent dans l’ex-centrale de Fukushima Daiichi, pour les personnes recrutées pour décontaminer les zones interdites, pour les personnes contaminées, pour ces centaines de milliers de Japonais qui manifestent régulièrement pour sortir du nucléaire,  la crise n’est pas terminée.
Difficile de faire une synthèse. Car cette catastrophe n’aura sans doute pas de fin. Voici plutôt quelques aspects actuels de cette crise nucléaire permanente, abordée par thèmes.


Nouvelles sur l’ex-centrale de Fukushima Daiichi

unité1Unité 1
Le scénario du pire est confirmé : il y a eu meltdown et rupture de confinement.
Depuis qu’il avait été mis sous tente par Tepco, le réacteur 1 ne faisait plus trop parler de lui. Mais le 22 mai 2012, on apprenait qu’il ne restait plus que 40 centimètres d’eau au fond de la cuve du réacteur et qu’une fuite existait probablement au niveau de la canalisation reliant la cuve du réacteur à la piscine torique. Le 26 juin 2012, une analyse endoscopique a été réalisée : la radioactivité de l’eau située dans les soubassements prouve unerupture de confinement.

unité2Unité 2
Le scénario du pire est confirmé : il y a eu meltdown et rupture de confinement.
Un nouveau thermomètre semble défectueux : le thermocouple "TE-2-3-69N1" montrait une température anormalement élevée de 144°C le 22 juillet 2012. Petit à petit, les ex-réacteurs (officiellement, ce ne sont plus des réacteurs depuis le 19 avril 2012) se dégradent, l’eau salée, les coriums et la forte radioactivité accélérant la corrosion des matériaux.
Selon Arnie Gundersen, du combustible se serait échappé de l’enceinte de confinement, d’après l’observation du 28 juin 2012 au fond de la chambre de suppression n° 1.

robotUnité 3
Le scénario du pire est confirmé : il y a eu meltdown et rupture de confinement.
Le 11 juillet 2012, un robot n’est pas revenu de l’une de ses explorations dans le réacteur n°3. Même les robots conçus pour résister à la radioactivité ont des problèmes. Et encore, ce sont de tout petits robots.

Unité 4
Le 11 juillet 2012, Tepco a fini de démanteler le sommet du bâtiment réacteur 4.
Les 18 et 19 juillet 2012, deux assemblages neufs ont été retirés de la piscine 4, ce qui porte à 1533 le nombre d’assemblages restant à retirer : 1331 de combustible usé et 202 de combustible neuf. Le début de ce transfert phénoménal ne se fera pas avant décembre 2013. D’où l’inquiétude légitime qui motive cettepétition.

Fuites et pannes
Il y a toujours des fuites à Fukushima Daiichi, mais on en parle moins car elles sont régulières, ce n’est plus spectaculaire. Le 26 juillet 2012, les sous-sols du bâtiment turbines de l’unité 6 étaient encore inondés, il a fallu pomper et transvaser durant 6 heures. D’où vient cette eau ? Mystère. Est-elle radioactive ? On peut le supposer car l’eau récupérée a été stockée dans un réservoir.

Pollution
chaudAir : 16 mois après le terrible mois de mars 2011, le site rejette toujours 10 millions de Bq/h de radio-césium. Où vont ces poussières mortelles ? La plupart vers l’océan pacifique, mais le vent peut les pousser aussi vers les terres. Autre moyen de transport rapide pour la dissémination planétaire : le jet stream.

decontamination4---Copie.jpgTerre : personne ne veut de la terre contaminée qu’on racle partout dans les territoires touchés par les retombées radioactives. On en fait quoi ? Si on était sûr qu’elle ne contenait que du césium, il « suffirait » de la mettre de côté durant 300 ans.

Eau : 228 000 tonnes d’eau contaminée sont actuellement stockées sur le site. Tepco aimerait s’en débarrasser en la rejetant à la mer, mais pour l’instant l’opérateur n’a pas d’autorisation. L’objectif de réutiliser l’eau en circuit fermé ne marche pas car la nappe phréatique remplit les sous-sols. On en fait quoi ? Il y aura un moment donné où, matériellement, il ne sera plus possible de la stocker.

On trouve aussi de l’eau contaminée très loin de Fukushima, à 25 km du centre de Tokyo. Si aujourd’hui les nappes phréatiques sont polluées, c’est à cause de la migration progressive des radionucléides dans le sous-sol, partout où il y a eu des retombées.

Le MEXT a mis en ligne des résultats de mesures très fines sur l'eau du robinet : du césium 134 et 137 est détecté à des concentrations très faibles dans 11 provinces.

Irradiation
plombOn vient de découvrir qu’une société filiale de Tepco demandait à ses employés d’insérer leur dosimètre dans un boîtier en plomb. Ce qui évidemment fait baisser la dose enregistrée et permet aux ouvriers de travailler plus longtemps sur le site contaminé. Par la même occasion, leur espérance de vie va sans doute diminuer, mais les entreprises de l’industrie nucléaire se moquent bien de ce genre de détail, on l’avait déjà remarqué depuis longtemps.


Nationalisation 
Au terme d’un long processus, Tepco est désormais nationalisée, le pourcentage d’actions de l’Etat ayant dépassé 50% mardi 31 juillet 2012. Par un tour de passe-passe, l’opérateur ruiné à cause de la catastrophe nucléaire éponge ses dettes grâce au contribuable japonais. L’entreprise a subi une perte nette de 3 milliards d'euros entre le 1er avril et le 30 juin 2012, causée pour plus de moitié par le versement d'indemnisations pour les victimes.

Santé
L’institut japonais des maladies infectieuses montre des résultats toujours inquiétants pour certaines affections. L’année 2011, suite aux explosions de la centrale nucléaire, avait montré une augmentation des cas de pneumonie à mycoplasme. L’année 2012 est encore pire, comme le montre ce graphique. Les poussières radioactives invisibles sont disséminées partout dans le pays. La maladie avance sournoisement.

graphique

Le bilan des doses reçues par les intervenants sur le site de la centrale de Fukushima Daiichi pour les mois d'avril à juin 2012 est en ligne sur le site de Tepco. Selon l’analyse de l’ACRO, ce sont toujours les sous-traitants qui prennent les doses les plus fortes, avec un maximum de 23,53 mSv en un mois.

Pêche
Le Japon, soucieux d’oublier la catastrophe nucléaire, a décidé de réintroduire  sur les étals des produits de la mer en provenance des eaux de Fukushima. Pourtant, d'autres pays comme la Corée du Sud renforcent plus que jamais leurs régulations à l'importation dans un souci de limiter la diffusion de la contamination marine. Et ils ont bien raison car après un recul au printemps, elle augmente au large d'Hokkaido : le plus haut relevé a été de 70 Bq/Kg (Cs-134 : 31 Bq/Kg, Cs-137 : 39 Bq/Kg) sur un échantillon pris le 1eraoût 2012 (source MEXT).

Démographie
Selon Fukushima Diary, la chute de la population japonaise (Décès - Naissances) entre janvier et mai 2012 est 4 fois plus forte que sur la même période de 2007. Si l'on compare avec 2006, c'est 5 fois plus fort.
Ces données sont basées sur le tableau de bord du
 service de la statistique démographique du ministère de la Santé, du Travail et de l'Aide Sociale du Japon. Le rapport de juin 2012 n'est pas encore paru.

tableau
Justice
Pour les anti-nucléaires, un “acte criminel” qualifiant le drame de Fukushima aurait été commis par l’entreprise électrique Tepco et par le gouvernement. Plusieurs procureurs viennent d’accepter de mener une enquête (après le dépôt de 1300 plaintes quand même !). S’ils arrivent à prouver que la catastrophe nucléaire de Fukushima a été la conséquence de négligences, des poursuites pourraient être lancées contre les responsables. On pourrait leur suggérer de s’appuyer sur les résultats de la commission d’enquête indépendante dont lerapport a été publié récemment.

Presse
Depuis la catastrophe de Fukushima, la mainmise du lobby nucléaire sur les médias connaît quelques failles. En effet, 3 quotidiens ont décidé de résister : le Mainichi Shinbun, le Tokyo Shinbun, et le Shinbun Akahata. A Tokyo, avec la Révolution des Hortensias en cours, l’enjeu est important. Les manifestations antinucléaires apparaissent en une du journal Tokyo Shinbun qui ne prend plus de gant pour soutenir la sortie du nucléaire.

Redémarrage des centrales nucléaires du Japon
Le gouvernement a décidé de relancer au forceps deux réacteurs à la centrale nucléaire d’Ohi (préfecture de Fukui, dans l'ouest du pays). Selon Courrier International, le Tokyo Shimbun, quotidien désormais antinucléaire, dénonce une décision politique, sans garanties quant à la sûreté, comme s'il ne s'était rien passé à Fukushima.
Kansaï Electric a déjà planifié le redémarrage des unités 3 et 4 de la centrale nucléaire de Takahama, située à environ 250 km à l’ouest de Tokyo. Comme pour l’unité 3 de Fukushima Daiichi, le réacteur 3 de Takahama utilise du MOX.

Mobilisation
francetvA chaque rendez-vous, le nombre de participants à la Révolution pacifiste des Hortensias progresse. La grande manifestation du 29 juillet 2012 a conduit la foule à encercler complètement le parlement. Il y a une semaine, un ancien Premier ministre, Yukio Hatoyama, s'était joint à la manifestation hebdomadaire devant la résidence du premier ministre actuel Noda. Tout semble s’accélérer. Alors qu’au départ les manifestations ne se tenaient qu’à Tokyo, une trentaine de villes emboîtent le pas en organisant une manifestation chaque vendredi : Sapporo, Morioka, Mizusawa, Sendai, Koriyama, Mito, Sodegaura, Sakuragicho, Niigata, Kofu, Nagano, Toyama, Kanazawa, Nagoya, Gifu, Ogaki, Fukui, Otsu, Kyoto, Osaka, Kobe, Himeji, Okayama, Maigo, Hiroshima....
Il est prévu que le groupe des organisateurs des manifestations de Tokyo (dont 13 organisations citoyennes) rencontre le premier ministre Noda. La nomination de Tanaka Shunichi pour la nouvelle instance de sécurité nucléaire sera sans doute sur la table des négociations, mais rien n’est encore joué.

Nouvelle instance de sécurité nucléaire
Le gouvernement projette d’établir en septembre une nouvelle organisation qui s’appelle New Nuclear Regulatory Commission. Elle prendra toutes les décisions qui concernent la politique nucléaire : redémarrages de centrales, évacuations des habitants, seuils de radioactivité, etc. Mais Shunichi TANAKA, en tant queShunichi-TANAKA.jpgprésident de cette commission, est un problème majeur pour le mouvement antinucléaire, car cet homme, actuellement chargé de la décontamination à Fukushima, a travaillé longtemps pour « le village nucléaire ». Il est connu pour ses positions peu glorieuses pour la population : c’est lui qui affirme que 1 µSv/h est tout à fait acceptable (=8,7 mSv/an !), et il s’est opposé à l’évacuation d’habitants de certaines régions de Fukushima.
Les autres candidats-membres à cette commission sont aussi presque tous pro-nucléaires : par exemple, Kayoko NAKAMURA travaille pour Japan Isotope Associsation ou Toyoshi FUKETA pour Japan Atomic Energy Agency.
Si Tanaka devient chef de cette commission, ce sera une nouvelle catastrophe pour le Japon. C’est pourquoi les parlementaires sont très sollicités (pétitions…) pour voter contre ces candidatures. A suivre fin de semaine prochaine.

Futur
On aurait pu penser qu’après la catastrophe nucléaire la pire au monde (3 meltdowns), l’agence de sécurité nucléaire japonaise devienne plus sage et corrige le tir. Eh bien non, la nouvelle agence vient de décréter que l’unité 1 de la centrale de Genkaï, située dans l’extrême Sud du Japon, serait bonne pour le service durant 58 ans ! Tepco envisage même de redémarrer un jour les unités 5 et 6 de Fukushima Daiichi, ainsi que les réacteurs de la centrale de Fukushima Daini. Alors que la colère gronde dans la population japonaise, c’est une nouvelle provocation à la demande d’arrêt de production électrique atomique.

Les autorités nippones n’ont manifestement pas compris l’enjeu vital et sacrifient l’avenir du pays en l’embarquant à nouveau dans cette énergie catastrophique.  Pourtant il y a urgence à régler d’abord la crise de Fukushima Daiichi, en particulier en mettant à l’abri les 1533 assemblages de combustible de la piscine de l’unité 4 qui menaceront l’avenir du monde durant encore au moins un an et demi !