De Gaulle prédit la crise du dollar en 1965 et préconise l'étalon or
De Gaulle prédit la crise du dollar en 1965 et... par LES-NON-ALIGNES
Par Comité Valmy
Soyons sérieux : le véritable anar, en mai 1968, ça n’était pas Cohn-Bendit, c’était le général de Gaulle. Il était seul, entouré d’ennemis. A 78 ans, ce vieil anticonformiste a livré ses dernières batailles, tiré ses dernières cartouches. C’était Roland à Ronceveau ! Dien bien phu !...
« La seule chose que les Américains ne lui ont jamais pardonné, m’a dit Pierre Messmer peu avant sa mort, ça n’est pas sa sortie de la défense intégrée de l’OTAN (où Sarkozy veut nous faire reentrer), ni son fameux discours de Pnom-Penh dénonçant la guerre au Vietnam, mais c’est sa remise en cause du « privilège exorbitant du dollar ». Monnaie de réserve mondiale, encore liée à l’or à l’époque, du moins symboliquement, le dollar permettait aux USA de vivre à crédit sur le dos du monde en faisant marcher à tour de bras la planche à billets (ça continue aujourd’hui en mille fois pire !)...
De Gaulle, Che Guevara de la finance (et autrement dangereux qu’un Che Guevara puisqu’il dirigeait une nation puissante munie de l’arme atomique) a envoyé la marine nationale aux Etats-unis, acte hautement symbolique, pour remporter « son or » en échange de billets verts, monnaie de singe dont il ne voulait plus. Là, il visait juste, il visait où ça fait mal. Et il a essayé d’entrainer avec lui, dans cette aventure (se débarrasser des dollars-papier), l’Afrique du sud, les pays arabes, la Russie, la Chine... Les stocks d’or US fondaient.
La presse d’outre-atlantique poussait des hauts cris, dénonçant « Gaullefinger » ! Par ailleurs, il tentait de construire une Europe « indépendante des deux blocs » qui inclurait des pays de l’est (en plein mai 68, il rendait visite en ce sens en Roumanie à Ceaucescu). Dans le même esprit il avait élaboré une défense « tous azimuts », ses missiles nucléaires devant être tournés vers l’est mais aussi vers l’ouest (le général Ailleret, metteur en œuvre de cette politique, mourrait opportunément dans un accident d’avion en mars 68, à la veille du fameux mois de mai).
Qui sait, disait de Gaulle pour justifier cette politique, qui gouvernera les Etats-unis et la Russie dans quelques décennies. En sus des Américains, de Gaulle avait à dos leurs suiveurs atlantistes, de Mitterrand à Lecanuet, sans compter Jean-Jacques Servan-Schreiber qui, en plein mois de mai, dénonçait « la dictature intellectuelle du Général qui avait tout gelé en France ». Et cela dans un magazine américain : « Life » qui par ailleurs voyait dans l’Elysée un nid d’espions du KGB. Aux USA une campagne de presse antigaulliste d’une violence et d’un bêtise inouïes battait son plein...
Participaient encore à cette curée, le ban et l’arrière ban du vichysme et de l’OAS : « mai » c’était l’occasion de régler son compte à l’homme de la France libre et au décolonisateur de l’Algérie. Sans compter les milieux d’affaire : « De Gaulle a pour opposants les mêmes gens, haute finance et classe moyenne, qui firent tomber le gouvernement Blum dans les années trente en spéculant contre le franc et en plaçant leur argent à l’étranger (écrit Hannah Arendt dans une lettre à Mary Mc Carty fin 68). Le tout non pas en réaction aux émeutes étudiantes, mais aux idées grandioses de de Gaulle sur la PARTICIPATION des travailleurs dans les entreprises »...
Autre crime impardonnable du vieux baroudeur en effet. Tandis que les pavés volaient, les stocks d’or français s’envolaient. La guerre contre le dollar, ourdie par de Gaulle se retournait en offensive spéculative contre le franc... Le paradoxe du gauchisme, __et sa vérité farcesque__ c’est que prétendant abattre la société bourgeoise, il avait derrière lui tous les notables, tous les nantis qui rêvaient d’abattre la statue du Commandeur gaullienne (car la France est le seul pays où le mouvement mondial de mai a pris un tour directement politique : renverser un gouvernement).
Des « situationnistes » m’ont raconté que, lors de l’occupation de la Sorbonne, des gens « louches », manifestement de l’OAS, leur avaient proposé des armes. Au cours d’une manif, un ancien mao se rappelle que, pris dans la foule, au premier rang, des mains invisibles, par derrière, distribuaient par centaines barres de fer et manches de pioches. Provocateurs ? Qui avait intérêt à mettre de l’huile sur le feu ?
Ce dont le sympathique et, dans une certaine mesure, naïf Cohn-Bendit ne se vante pas, c’est que depuis mars 68, il était suivi pas à pas par Paris-Match et RTL, entre autres, qui l’ont transformé en « star révolutionnaire ». Reportage-photos sur Cohn-Bendit dans sa cuisine, se préparant un café ; ou faisant joujou avec les enfants de son frère ; ou bien, comble de l’ironie, cliché en double-page le montrant en blouson, portant une valise de « bolchevique errant », devant la porte de Brandebourg, avec en légende : « ET MAINTENANT IL PART PRECHER L’ANARCHIE DANS TOUTE L’EUROPE ». Cela, je le dis bien, dans Match, feuille de choux « gauchiste » s’il en est !!!
C’est dans la voiture de Match, une ID 19, que Cohn-Bendit a quitté la France au milieu de mai 68, c’est dans la voiture de Match qu’il y est entré à nouveau : ses cheveux roux teints en noir. De la commedia dell’arte ! A qui appartenait Match à l’époque (et en partie RTL) : à Jean Prouvost qui, en sa personne, résume un bonne part de tout ce que de Gaulle comptait d’ennemis : le notable, le nanti, le grand industriel, le sympathisant vichyste (frappé d’indignité nationale en 45). Prouvost figure comme rédacteur en chef de Match, début juin 68, ayant purgé son équipe : grand-patron-journaliste et supervisant donc directement le contenu du journal !... Non sans ironique finesse politique, Cohn-Bendit lançait, en plein 68 : « En fait on roule pour Mitterrand ». Pour l’atlantisme ? Les manipes, il les a senties lui aussi.
En juin 68 Cohn-Bendit déclare à Hervé Bourges : « Il semble que la CIA se soit intéressée à nous ces derniers temps : certains journaux et associations américaines, filiales et intermédiaires de la CIA, nous ont proposé des sommes importantes ; inutile de vous dire l’accueil que nous leur avons fait... »(1). Les sentiments de la CIA à l’égard de de Gaulle, nous les connaissons grâce à un rapport de Richard Helms au président Johnson du 30 mai 1968 dénonçant dans le général un dictateur qui ne pourra se maintenir au pouvoir qu’en versant des fleuves de sang (2).
Les gaullistes, me direz-vous, ont gagné les législatives de juin 1968. Certes. Mais de Gaulle les a perdues. Il a perdu sa guerre : « Notre monnaie était profondément atteinte, écrirait Georges Pompidou. Nos réserves avaient fondu comme neige au soleil...La France du général de Gaulle était ramenée à ses vraies dimensions et on ne s’en réjouissait pas moins. Finie la guerre au dollar. Finies les leçons données aux grands de ce monde. Fini notre leadership en Europe occidentale. Telle était la réaction mondiale et, si je ne le montrais guère, j’éprouvais de tout cela une immense tristesse »(3). Mai 68 ça n’est pas que cela sans doute. Mais c’est AUSSI cela...
Notes : 1-Farkas, Jean Pierre : 1968, le Pavé,Phonurgia nova éditions,1998. 2-Jauvert, Vincent : L’Amérique contre de gaulle, Seuil, 2000. 3- Pompidou, Georges : Pour rétablir une vérité, Plon 1982.
Note Valmy : nous diffusons ce texte de Morgan sportes qui ne manque pas d’intérêt tout en laissant à la responsabilité de l’auteur sa vision d’un Cohn- Bendit naif et sympathique qui depuis 1968, n’a jamais été la mienne.CB
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article497
mercredi 8 août 2012
65 ans après : du nouveau sur l'OVNI de Roswell
Il y avait deux ovnis à Roswell, affirme un ancien colonel de l'armée de l'air
Soixante-cinq ans après q’un OVNI se serait écrasé à Roswell, au Nouveau-Mexique, un fonctionnaire de la Force aérienne à la retraite a parlé pour dire que non seulement l'incident choquant est vraiment arrivé, mais que deux objets se seraient écrasés !
Le colonel Richard French, qui a servi dans l'armée pendant plus de 27 ans, était à Alamagordo, au Nouveau-Mexique, en 1947, quand un objet inhabituel est tombé du ciel et s'est écrasé au sol à Roswell.
Lire plus et Source via Daily mail
Un sénateur américain accuse les 1% : "ils nous ont déclaré la guerre"
Selon Bloomberg (pas vraiment un groupe “anti-capitaliste”…), la “reprise” de la consommation américaine est uniquement due aux achats des plus riches qui - je cite Bloomberg - achètent “des colliers en diamants à 6 000 dollars et des sacs à main en cuir à 1 200 dollars”. L’article complet (en anglais) se trouve ici : http://www.bloomberg.com/news/2011-01-18/rich-americans-raise-consumer-spending-with-little-help-from-middle-class.html
Bernie Sanders -Le discours des discours- 06 déc 2010(VOSTFR)
Écart de fortune sans cesse grandissant entre les 1 % (ou même 0,1 %) de la population qui « aspire » l’essentiel de la richesse produite et le reste des citoyens, effondrement de la classe moyenne, montée de la pauvreté, financiarisation de l’économie, injustice fiscale, manœuvres pour privatiser la Sécurité sociale et le système de santé, transfert de la production industrielle en Chine, coupes dans les budgets sociaux et de l’éducation… nous avons abordé tous ces thèmes dans de nombreux billets (voir références en fin d’article).
Alors regardez bien la vidéo (sous-titrée en français) ci-dessus.
Elle est un peu longue (13 minutes) mais ce discours d’un sénateur américain, Bernie Sanders, prononcé fin novembre devant ses collègues du Sénat, revêt selon nous une importance historique.
Elle est un peu longue (13 minutes) mais ce discours d’un sénateur américain, Bernie Sanders, prononcé fin novembre devant ses collègues du Sénat, revêt selon nous une importance historique.
Bien sûr, Bernie Sanders n’est pas « n’importe quel » sénateur américain. Il se définit lui-même comme social-démocrate, ce qui le place pratiquement à l’extrême-gauche de l’échiquier politique américain ! Bien sûr, les analyses qu’il défend et les arguments qu’il avance ne sont pas totalement nouveaux : d’autres hommes politiques — sans compter de nombreux blogs comme La Lettre du Lundi — les ont défendu avant lui.
Il n’empêche. À ma connaissance, c’est la première fois qu’un homme politique de ce « calibre » emploie un langage aussi direct et aussi clair pour dénoncer ce qu’il décrit comme une véritable guerre menée contre la classe moyenne et « l’Amérique profonde » par les personnes les plus influentes et les plus riches des États-Unis.
La fin de l' Euro est de plus en plus une réalité
“Les entreprises retirent de l’argent d’Europe”, titre Kurier. Alors que la confiance dans l’euro s’étiole, les grands groupes craignent une rupture de la zone euro et transfèrent des milliards d’euros vers les Etats-Unis. Le 6 juillet, la compagnie pétrolière néerlandaise Shell a annoncé le transfert de 15 milliards d’euros – la majorité de ses réserves – et ce n’est pas terminé, note le quotidien autrichien :
Les fonds américains réaffectent leurs milliards de dollars, comme le font les riches clients des banques américaines. Entre décembre 2011 et mai 2012, les investisseurs américains ont rapatrié d’Europe près de 50 milliards de dollars. C’est la plus importante rentrée de liquidités aux Etats-Unis depuis 1999.A Londres, le Financial Times rapporte que les banques de Wall Street conseillent de plus en plus aux entreprises de se préparer à une rupture de la zone euro, et que la situation est plus préoccupante que le rétablissement hésitant des Etats-Unis. Le quotidien ajoute :
En utilisant des couvertures, comme les “credit default swaps” [“CDS”, des assurance contre le défaut de paiement], les banques américaines ont réduit leur exposition nette aux troubles des pays de la zone euro. Mais elles ont aussi oeuvré en coulisses pour s’assurer que si un pays quittait la zone euro, elles n’auront pas à recevoir des paiements en drachme ou peseta dévaluée. Un trader à la tête d’une cellule de crise de la zone euro dans une autre banque américaine a déclaré qu’on avait dit à leurs partenaires d’utiliser des garanties qui ne sont pas susceptibles de passer soudainement de l’euro à l’ancienne monnaie. Les investisseurs doivent non seulement faire avec les préparations des banques à une rupture de la zone euro, mais ils doivent aussi se préparer eux-mêmes. Certains fonds spéculatifs ont stoppé les transactions avec les partenaires grecs.
Anonymous montre son vrai visage : "la loi islamique c'est du fascisme"
Résistance : Anonymous contre la loi islamique…
Anonymous s’engage contre le système politico-religieux islamique imposé notamment dans les pays touchés par ce qu’on a appelé en occident le « printemps arabe » et qui s’est avéré au fil des évènements n’être qu’une révolution islamique à grande échelle bafouant les droits les plus élémentaires de la vie en société. Anonymous rappelle que la loi islamique est un système extrêmement rigide, lourdement religieux et inégalitaire que ce soit dans le statut réservé aux non-pratiquants ou encore aux femmes, interdisant tel ou tel type de musique, de film, d’art… En bref, c’est une système fasciste.
La Suisse attire les criminels de toute l' Europe : l'effet Schengen ?
Oskar Freysinger : « La Suisse est le supermarché des cambrioleurs »
de Mecanopolis
Swisecurity.ch
Nos derniers articles ont démontré que Genève en particulier, mais aussi toute la Suisse romande en général, connaissait une recrudescence de criminalité, notamment en termes de cambriolages. Il n’est donc pas anormal que nous questionnions des hommes politiques sur le sujet. Cet entretien, avec Oskar Freysinger, est le premier d’une série, de sorte à confronter sur le sujet une juste représentation du Parlement de notre pays.
A toutes fins utiles, nous rappelons que nous ne sommes lié à aucun parti politique.
Question : M. Freysinger, à Genève le taux de cambriolages a augmenté de 30% en une année, quelle est pour vous la cause de cette recrudescence de criminalité ?
Oskar Freysinger : Cette situation est principalement due aux accords de Schengen, et plus précisément l’absence de contrôles aux frontières. Dès l’instant ou vous ouvrez les frontières, vous aboutissez ce que j’appelle le « principe des vases communiquant », c’est à dire que vous ouvrez la porte aux criminels des pays qui bordent la Suisse, et qui sont plus nombreux que chez nous. C’est automatique. On nous avait promis que Schengen assurerait notre sécurité. Nous constatons aujourd’hui que c’est l’inverse qui se produit.
Pensez-vous qu’un retour en arrière est possible, que les accords de Schengen peuvent être dénoncés ?
Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Il est tout à fait possible de dénoncer ces accords, de rétablir les contrôles aux frontières – même s’il est entendu que l’on ne peut pas contrôler 100% de la circulation des flux migratoires. Néanmoins on peut arriver à une plus grande maitrise de la situation que celle que nous subissons actuellement. C’est également au retour de cette criminalité transfrontalière qu’il convient d’agir, en arrêtant les voyous quand ils tentent de quitter la Suisse. Imaginez que récemment, ici, dans le canton du Valais, des voyous venus de Marseille ont récemment braqué une banque. Cela n’est possible que depuis que les contrôles aux frontières sont devenus quasi inexistants.
Vous pensez-donc que la Suisse est un attrait pour les criminels ?
C’est pire que ça, la Suisse est devenu un supermarché pour les voleurs. On vient, on sert et on repart.
Pensez-vous que les moyens des forces de police doivent être renforcés ?
Je suis contre l’idée d’un Etat policier. Si on arrive à créer un cordon sanitaire crédible, traditionnellement appelé frontière, cela nous évite de transformer le pays en Etat policier, ce qui pourrait donner lieu à une suspicion généralisée à l’encontre de tous les citoyens. C’est déjà le cas avec les « contrôles volant » actuellement mis en place : tout le monde devient suspect et doit être contrôlé. Encore une fois, le correctif doit être focalisé sur les frontières. Augmenter les forces de police à l’intérieur du pays est une mesure qui couterait horriblement chère. Le problème n’est pas le manque de personnel, mais l’objectif de leur mission.
La privatisation de certaines des tâches de police vous semble être une solution possible pour combattre la criminalité ?
Ca me pose un problème grave parce que cela signifie que l’Etat de droit ne remplit plus sa fonction. Dans notre constitution, c’est le citoyen qui délègue la sécurité à l’Etat. C’est une question très sensible. Seul l’Etat peut garantir le bien commun. Dès l’instant où l’on charge une entreprise privée, qui se base sur des critères économiques, on sort de ce cadre étatique. Plus grave encore, si nous cédons à cette tendance, il y a aura un moment où les quartiers de populations riches auront les moyens de faire assurer leur protection par des sociétés privées, et que les plus défavorisées seront laissé à eux-mêmes, comme on le voit déjà dans certains pays. C’est quelque chose qu’il faut absolument éviter, car dès ce moment nous ne seront plus dans le « vivre ensemble » qui est le socle même de notre pays.
Propos recueillis par Adrien Jacot-Descombes pour Swisecurity
Reproduction autorisée avec indication des sourcesLe financement de la Guerre en Syrie
QUI FINANCE QUI EN SYRIE ?
par Ruth Sherlock et Richard Spencer pour The Daily Telegraph
Les Frères Musulmans ont créé leur propre milice en Syrie où existe une ligne de fracture chez les rebelles entre les islamistes radicaux et leurs rivaux, ont déclaré au Daily Telegraph des chefs militaires et des trafiquants d’armes.
Les Frères Musulmans créent une milice à l’intérieur de la Syrie
Se présentant comme les « Hommes en Armes des Frères Musulmans », la milice a une présence à Damas ainsi que dans d’autres points chauds de l’opposition comme Idlib et Homs. Un de ses organisateurs, qui se fait appeler Abou Hamza, explique qu’il avait lancé ce mouvement en association avec un membre du Conseil National Syrien (CNS), l’alliance de l’opposition.
« Nous avions constaté qu’il y avait des civils en armes à l’intérieur [des villes], alors nous avons décidé de coopérer avec eux et de les mettre dans une structure unique », dit-il.
Hossam Abou Habel, dont feu le père était membre des Frères Musulmans de Syrie dans les années 1950, explique avoir collecté entre 40 et 50 000 dollars en un mois pour approvisionner les milices islamistes de la province de Homs en armes et autres formes d’aide.
Les milices qu’il a financées n’étaient pas affiliées à l’Armée Syrienne Libre (ASL), le principal mouvement rebelle, ajoute M. Abou Habel.
« Notre mission est de construire un pays civil [sic] mais avec une base islamique», dit-il. « Nous essayons de sensibiliser les gens à l’Islam et au djihad. »
La branche syrienne des Frères Musulmans a été revivifiée par le succès de l’organisation en Egypte où elle a remporté les élections parlementaires et présidentielles.
Dans les premiers jours du soulèvement contre le président Bachar al-Assad, les rebelles laïques comme islamistes étaient tous disposés à combattre sous la bannière de l’ASL et à reconnaître le CNS comme direction politique.
Mais l’ASL, dominée par des déserteurs de l’armée du régime s’est brouillée avec le CNS dont les dirigeants sont des exilés. L’ASL a désormais sa propre vitrine politique, le Syrian Support Group (SSG). Cette scission a divisé les principaux soutiens étrangers de la révolution, avec l’Arabie Saoudite qui soutient l’ASL et le Qatar qui se rapproche du CNS et des milices islamistes.
Ces divisions affectent les opérations sur le terrain : les milices concurrentes coopèrent quand c’est nécessaire mais sinon se désavouent mutuellement. « Je le prendrais comme un insulte si on me présentait comme membre de l’ASL », déclare Abou Bakri qui commande en première ligne une milice islamiste à Alep baptisée le bataillon Abou Emara.
Un activiste nous explique comment son travail avec des politiciens sunnites au Liban pour acheter des armes pour l’ASL avec de l’argent saoudien.
Un membre du centre de commandement de l’ASL, établi dans la Turquie voisine, a déclaré au Daily Telegraph qu’ils ont reçu cette semaine d’importants lots de munitions, de mitrailleuses et de missiles anti-chars. A un moment donné, quand l’Arabie Saoudite et le Qatar joignaient leurs efforts pour financer l’ASL, le centre de commandement recevait jusqu’à 3 millions de dollars en liquide chaque mois. Mais ce membre de l’ASL dit que la situation a changé.
« Maintenant, nous ne travaillons plus avec les Qataris parce qu’ils ont fait beaucoup d’erreurs en soutenant d’autres organisations. »
Mais la fragmentation de l’opposition armée laisse supposer que la Syrie post-Assad deviendrait un champ de bataille. « Ceci ajoute à la fragmentation et affaiblit la crédibilité de l’opposition », affirme Louay Sakka, directeur exécutif du SSG. « Les soutiens devraient passer par le canal adéquat qu’est le conseil militaire de l’Armée Syrienne Libre plutôt que de créer leurs propres milices. »
Amr al-Azm, un universitaire syro-américain qui a participé brièvement au CNS considère que la Syrie court le même risque de désintégration que celle qui a été mise en marche par la chute de Saddam Hussein dans l’Irak voisin. La décision occidentale de limiter son implication dans le conflit syrien – et de s’abstenir de fournir des armes létales – a laissé un vide que les islamistes ont comblé.
« En jouant sur vos propres peurs, vous avez fait qu’elles deviennent réalité », explique M. Azm. « En n’intervenant pas, vous obligez les gens à aller vers ceux qui ont des ressources. Personne ne veut aller vers Al-Qaïda, mais si vous en êtes réduit à vos dernières cartouches et que quelqu’un vous demande de dire « Allahou Akbar ! » (Dieu est le plus grand !) cinq fois, vous le faites. »
Ruth Sherlock et Richard Spencer
Article original : Muslim Brotherhood establishes militia inside Syria
Traduction : Mounadil al Djazaïri
Emprunts toxiques : La Cour d'appel de Paris donne raison à une commune qui refuse de payer
Emprunts toxiques : Saint-Etienne ouvre le bal de la révolte...7 août 2012 16:03, Les mots ont un sens, par Napakatbra |
C'est un jugement qui fait froid dans le dos... des banques. La Cour d'appel de Paris a donné raison à une commune qui refuse de payer les intérêts d'un emprunt qu'elle estime "toxique".
C'est la commune de Saint-Etienne qui est en train de révolutionner le petit monde du prêt aux collectivités. Contestant la validité du contrat moisi (dont les taux sont montés jusqu'à 16,5%) qui lui a été refourgué par Royal Bank of Scotland (RBS), la collectivité estime ne pas avoir à rembourser ses échéances. Ni une ni deux, la banque l'a assignée en référé pour récupérer son flouze.
Résultat : le 24 novembre 2011, un premier juge a envoyé valser la banque, qualifiant le contrat de produit spéculatif à haut risque, ce qui est interdit pour les collectivités et qui remet donc en cause la légalité de la chose. Appel. Et la valse tourne au pogo : le 4 juillet 2012, la cour d’appel de Paris a confirmé le premier jugement. Le juge a en outre estimé que, le contrat étant clairement illégal, il n'avait pas à être exécuté ! Au passage, le juge a violemment écrasé le pied de la banque, affirmant que celle-ci avait détourné la procédure pour ne pas avoir à reconnaître les doutes sérieux qui pèsent sur le contrat. Et vlan. RBS ne danse plus que sur un pied...
Cette décision relève d'une procédure de référé, la question de fond n'est donc pas encore tranchée. Mais cette série de jugements, à laquelle on pourrait ajouter une pichenette de la chambre régionale des comptes d’Auvergne-Rhône-Alpes (voir Sassenage VS Dexia), pourrait encourager les autres collectivités à entrer dans la danse. Au total, plus de 18 milliards d'euros de prêts toxiques ont été contractés par près de 2000 collectivités, hôpitaux ou autres offices HLM. Ça va swinguer...
Encore un hommage à un pédophile (hélas !)
Un pédophile est mort, merci la mort !
de LLP
Que ce monde est bien fait. Il aura certes fallu 82 ans mais la mort a eu raison du pédophile Michel POLAC ! Il suffit de lire l’extrait (dans l’image de droite) de son livre de mémoires pour vomir vos tripes. Bizarrement, pour F. Hollande, Polac est un grand homme, un homme libre… blablabla… Polanski aussi, F. Mitterrand de même … etc.
On vit dans un monde où cette barbarie a pignon sur rue. Ils sont protégés par les médias puisqu’ils y travaillent, protégés par les politiques et donc la justice. Dans ce monde dégénéré, il ne reste plus que la mort comme JUSTICE divine pour débarrasser le monde de cette vermine. Vivement la disparition de Jacques Dugué, M. Dutroux et son épouse bientôt libre…
“spirale de la mort” pour les retraités britanniques
Sombre avenir pour les retraités britanniques
de liesiletter
La politique d’injection massive de billets menée par la Banque d’Angleterre est en train de torpiller les réserves des gros fonds gérant les retraites des Britanniques. Les déficits des caisses de retraite ont doublé en une seule année. D’aucuns parlent, avec raison, de “spirale de la mort”.
“Le trou des finances des retraites, privées et publiques, en Angleterre est tout à fait considérable, puisqu’il manque 300 milliards d’euros pour honorer les engagements actuels de ces fonds. Pour les décennies à venir, ce sont entre 750 et 1050 milliards d’euros qui manquent”. (Source)
En Angleterre, le système de retraite exige une participation peu importante des employeurs et employés au système d’Etat. Il revient aux salariés d’assurer eux-mêmes “leurs compléments de retraite, en investissant une partie de leur paye dans n’importe quel placement, immobilier, obligations ou actions, seuls ou via des fonds de pension. Le système a bien fonctionné dans les années 1990 avec la hausse de la Bourse”. Puis la chute est survenue… La prise de risque est devenue plus importante, les faillites également. L’Etat a même ponctionné les fonds de pension de 5 milliards de livres (6,5 milliards d’euros) tous les ans.
Aujourd’hui, la politique menée par les banquiers centraux britanniques consistant à pousser les rendements le plus proche de zéro rend quasiment impossible la tâche d’assurer des rendements corrects des gros fonds de retraite. Les entreprises cherchent désormais avant tout à trouver de l’argent pour combler les déficits de retraite et de fait, les budgets consacrés à l’emploi comme à l’investissement sont littéralement sabrés. C’est en effet une spirale inquiétante puisque les banques constatent, dans le même temps, que les déficits des fonds de retraite ont peu de chance d’être comblé à la lumière des perspectives économiques très moroses de l’économie britannique.
Si les Britanniques perdent leurs capital de retraites complémentaires, cela reviendrait à se contenter d’une retraite d’état : 440 euros/mois pour une personne seule et 610 pour un couple. (Source)
“Le trou des finances des retraites, privées et publiques, en Angleterre est tout à fait considérable, puisqu’il manque 300 milliards d’euros pour honorer les engagements actuels de ces fonds. Pour les décennies à venir, ce sont entre 750 et 1050 milliards d’euros qui manquent”. (Source)
En Angleterre, le système de retraite exige une participation peu importante des employeurs et employés au système d’Etat. Il revient aux salariés d’assurer eux-mêmes “leurs compléments de retraite, en investissant une partie de leur paye dans n’importe quel placement, immobilier, obligations ou actions, seuls ou via des fonds de pension. Le système a bien fonctionné dans les années 1990 avec la hausse de la Bourse”. Puis la chute est survenue… La prise de risque est devenue plus importante, les faillites également. L’Etat a même ponctionné les fonds de pension de 5 milliards de livres (6,5 milliards d’euros) tous les ans.
Aujourd’hui, la politique menée par les banquiers centraux britanniques consistant à pousser les rendements le plus proche de zéro rend quasiment impossible la tâche d’assurer des rendements corrects des gros fonds de retraite. Les entreprises cherchent désormais avant tout à trouver de l’argent pour combler les déficits de retraite et de fait, les budgets consacrés à l’emploi comme à l’investissement sont littéralement sabrés. C’est en effet une spirale inquiétante puisque les banques constatent, dans le même temps, que les déficits des fonds de retraite ont peu de chance d’être comblé à la lumière des perspectives économiques très moroses de l’économie britannique.
Si les Britanniques perdent leurs capital de retraites complémentaires, cela reviendrait à se contenter d’une retraite d’état : 440 euros/mois pour une personne seule et 610 pour un couple. (Source)
La dette odieuse
Jason Manolopoulos, La Dette odieuse, Éditions Pearson, 2012.
de M'PEP de webmaster
La Dette odieuse
Auteur : Jason ManolopoulosEditions : Pearson, 2012
Pourquoi ce pays si petit joue-t-il un rôle si grand dans la crise qui secoue l'Europe et la France ? Jason Manolopoulos, financier international et Grec d'origine, explique dans ce livre fascinant l'histoire de cette tragédie, les vraies raisons du désastre et propose des pistes pour sauver ce qui peut l'être. Car chacun a fait exactement ce qu'il fallait pour que la crise arrive…
La Grèce ? Pendant les trois siècles d'occupation turque, tromper le collecteur d'impôts de l'Empire Ottoman était un devoir moral pour chaque Grec. Mais cette pratique a perduré indûment et, si on y ajoute la corruption et le clientélisme, les finances publiques se sont retrouvées en piteux état…
L'Allemagne ? Les entreprises allemandes ont corrompu sans complexe des autorités grecques comme l'ont révélé les scandales Siemens ou Daimler. Sans compter l'or de la Banque nationale de Grèce emporté par les nazis et jamais restitué.
Les marchés financiers ? Ils prêtaient sans sourciller à la Grèce même en voyant se reproduire ce qui était arrivé à l'Argentine 10 ans plus tôt. Une grande banque de Wall Street indiquait au gouvernement grec comment maquiller ses comptes pour emprunter toujours plus.
Et l'Union européenne ? Très vite, les critères de convergence avec les autres pays de la zone euro ont dérapé. Mais pour créer un vaste ensemble monétaire qui permettrait de dépasser le dollar comme monnaie de référence, la tolérance fut sans limite…
Résultat, la Grèce exsangue espère follement que les marchés se contenteront de la punir en réduisant sa population à la pauvreté sans exiger la misère. Alors, faut-il ou pas sortir de l'euro ? Quelles réformes administratives, fiscales et institutionnelles faut-il mener ? Comment réorienter l'économie ? Ces réflexions sur la Grèce concernent toute l'Europe et, en premier lieu, la France. Pour agir juste, pour agir avant qu'il ne soit trop tard.
Fukushima Daiichi la vérité et l'avenir
Dans le cadre d'une présentation dans le Kansai au Japon le 12 mai 2012, Maggie et Arnie Gundersen de Fairewinds Energy Education ont répondu aux questions spécifiques posées par les organisateurs du colloque sur l'état de la piscine de combustible usé de l'unité 4 de Fukushima Daiichi.
Fairewinds analyse l'explosion à l'unité 3 de Fukushima Daiichi.
En outre, Arnie discute de quel peut être l'avenir du Japon s'il choisit une voie sans énergie nucléaire.
Les élèves de Tokyo apprennent à vivre avec la radioactivité
Enseigner la radioactivité, extrait d'un documentaire de NHK World "Today's close-up" (Le gros-plan d'aujourd'hui), diffusé le 12 Octobre 2011
Après une interruption de 31 ans, les collèges au Japon vont officiellement reprendre l'enseignement sur la radioactivité selon les nouvelles lignes directrices du programme de sciences dès 2012.
Depuis l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, les écoles ont déjà commencé l'élaboration de programmes d'études qui les aideront à éradiquer les craintes et familiariser les élèves avec la science des rayonnements d'une façon qui se rapporte à leur vie quotidienne.
Le problème est que la plupart des enseignants n'ont pratiquement aucune expérience dans l'enseignement de ce sujet, et simplement comprendre les bases des unités de mesure de radioactivité - le becquerel, le sievert, et le gray - est difficile.
Ce programme examine leurs efforts jusqu'à présent.
Vidéo et descriptifs originaux de MissingSky101, merci à lui :http://youtu.be/7RuP6LVplOs
Dernières informations sur Fukushima et ses répercussions
Extraits d'une interview téléphonique d'Arnie Gundersen par Helen Caldicott pour son émission "If you love this planet" (Si vous aimez cette planète), où il nous communique ses dernières informations sur la catastrophe de Fukushima et ses répercussions :
- Une rupture du confinement primaire de l'unité 2 a permis à des particules de combustible nucléaire de s'échapper par une brèche entre le drywell et la chambre torique de suppression, emportées par l'eau injectée en grande quantité pour tenter de refroidir le corium, le combustible en fusion.
Ces particules reposent sur le sol de béton, dans l'enceinte qui abrite le tore, dégageant une radioactivité des dizaines de fois supérieure au seuil mortel pour l'homme, rendant la décontamination et le démantèlement de la structure impossible avant des dizaines voir des centaines d'années.
- Du fait que les quatre réacteurs (ou la piscine pour le 4) contiennent du combustible ayant été irradié, chacun recèle (recelait..) environ 1 TONNE de plutonium 239, en plus des 30 assemblages de MOX présents dans le réacteur 3.
- La contamination radioactive de l'air continue, principalement par les unités 2 & 3, bien que beaucoup plus faibles que les niveaux des premières semaines et mois. Voir par exemple les fumées dégagées le 27 Juillet.
Mais le plus inquiétant reste la contamination liquide par les bâtiments qui continuent de fuir dans la nappe phréatique et dans l'océan.
Des poissons d'eau douce montrent des niveaux de contamination très élevés, et que ce soit dans le milieu marin ou dans les rivières, cette situation va durer des années..
* Interview complète sur le blog du Dr. Caldicott :
http://ifyoulovethisplanet.org/?p=6282
* A. Gundersen - Fukushima Daiichi, une catastrophe d'origine humaine 06.07.2012 :
http://youtu.be/HtoNAyFmP64
* Vidéo originale par rumorecurioso, avec de nombreux liens :
http://youtu.be/_vY_7F8AADQ
* Merci à Nuckelchen pour son énorme travail sur les vidéos TEPCO entre autres :
http://www.youtube.com/user/nuckelchenblogde
* Sites du Dr. Helen Caldicott :
http://ifyoulovethisplanet.org
http://nuclearfreeplanet.org/
http://www.helencaldicott.com/
* Arnie Gundersen / Fairewinds:
http://www.fairewinds.com/
http://vimeo.com/user6415562
- Une rupture du confinement primaire de l'unité 2 a permis à des particules de combustible nucléaire de s'échapper par une brèche entre le drywell et la chambre torique de suppression, emportées par l'eau injectée en grande quantité pour tenter de refroidir le corium, le combustible en fusion.
Ces particules reposent sur le sol de béton, dans l'enceinte qui abrite le tore, dégageant une radioactivité des dizaines de fois supérieure au seuil mortel pour l'homme, rendant la décontamination et le démantèlement de la structure impossible avant des dizaines voir des centaines d'années.
- Du fait que les quatre réacteurs (ou la piscine pour le 4) contiennent du combustible ayant été irradié, chacun recèle (recelait..) environ 1 TONNE de plutonium 239, en plus des 30 assemblages de MOX présents dans le réacteur 3.
- La contamination radioactive de l'air continue, principalement par les unités 2 & 3, bien que beaucoup plus faibles que les niveaux des premières semaines et mois. Voir par exemple les fumées dégagées le 27 Juillet.
Mais le plus inquiétant reste la contamination liquide par les bâtiments qui continuent de fuir dans la nappe phréatique et dans l'océan.
Des poissons d'eau douce montrent des niveaux de contamination très élevés, et que ce soit dans le milieu marin ou dans les rivières, cette situation va durer des années..
* Interview complète sur le blog du Dr. Caldicott :
http://ifyoulovethisplanet.org/?p=6282
* A. Gundersen - Fukushima Daiichi, une catastrophe d'origine humaine 06.07.2012 :
http://youtu.be/HtoNAyFmP64
* Vidéo originale par rumorecurioso, avec de nombreux liens :
http://youtu.be/_vY_7F8AADQ
* Merci à Nuckelchen pour son énorme travail sur les vidéos TEPCO entre autres :
http://www.youtube.com/user/nuckelchenblogde
* Sites du Dr. Helen Caldicott :
http://ifyoulovethisplanet.org
http://nuclearfreeplanet.org/
http://www.helencaldicott.com/
* Arnie Gundersen / Fairewinds:
http://www.fairewinds.com/
http://vimeo.com/user6415562