mardi 7 août 2012

François Hollande envoie t il des troupes en douce en Syrie ?


La France vient d’annoncer l’envoi en Jordanie d’un hôpital militaire de campagne pour, dit M Hollande venir en aide aux réfugiés syrien en Jordanie.

Que cache cette annonce ?
La préparation d’une intervention militaire direct de la France dans les affaires Syrienne ?

Nous pouvons à cet égard nous poser certaines questions :

- Si c’est dans un but humanitaire ce n’est pas un hôpital militaire qui devrait être utilisé mais la sécurité civil comme dans toute catastrophe humanitaire voir à Haïti ou lors de différents tremblements de terre (algerie…ect)

- Pourquoi la Jordanie alors que c’est en Turquie que le nombre de réfugiés est plus important et les besoins plus urgent.

Aussi, d’ici la fin du mois des manoeuvres conjointes naval franco-britannique vont avoir lieu aux larges des cotes syriennes et libanaises. Tout cela alors que Fabius entame une visite au moyen orient en commençant par la …..Jordanie.
http://www.lepoint.fr/monde/fabius-en-jordanie-le-15-aout-06-08-2012-1493582_24.php




L’attaque contre la Libye a été précédée par des exercices aériens conjoints franco-britanniques...
.... et ce sont ces deux pays, France, Grande Bretagne - appuyés, en coulisses, par les US/OTAN - qui ont lancé les premières attaques aériennes contre la Libye. Re, cette fois, par voie maritime, d’ici la fin de l’été, sous couvert d’évacuations «humanitaires», dans le cadre de cet exercice Cougar 12 (2012), mais, cette fois, les Russes sont sur place. L’Est de la Méditerranée va-t-il servir à embraser tout le Moyen-Orient prélude à une 3ème Guerre Mondiale ? 


Contrairement à ce que l’on répand dans les médias propagandistes, ce n’est pas le golfe Persique la zone maritime la plus dangereuse, actuellement - malgré la forte concentration de navires de guerre US, notamment, et la tension croissante US/Iran - mais l’Est de la Méditerranée, plus précisément, au large des côtes syriennes, mais aussi, libanaises, turques et palestiniennes. 

La France et la Grande Bretagne ont prévu, d’ici la fin de l’été - hasard du calendrier ???? - un exercice maritime conjoint Cougar 12 (2O12) et les navires de guerre impliqués dans ces manœuvres incluront, également, une opération programmée d’évacuation de «citoyens britanniques du Moyen-Orient, si le conflit en cours, en Syrie, se répand à travers les frontières, dans les pays voisins, Liban et Jordanie». 

débarquement de forces spéciales en Syrie

Selon ibtimes.com ( 24/07/2012 ), les Britanniques prévoient d’envoyer le "HMS Illustrous" un porte hélicoptères ainsi que que le "HMS Bulwark", un navire amphibie de même qu’un destroyer hyper équipé, pour fournir une couverture à cette Task force. A bord de ces navires, plusieurs centaines de commandos de la Royal Marine, de même qu’en soutien des hélicoptères d’attaque AH-64 (les mêmes que ceux utilisés, l’année dernière, en Libye). 


Une flotte française comprenant le porte-avions nucléaire "Charles De Gaulle", transportant une flotte d’avions de combat "Rafale", doit rejoindre la flotte britannique. 
Ces navires de guerre devraient stationner, au large des côtes syriennes. Leur mission : escorter des navires civils, spécialement, déployés, pour recueillir des nationaux étrangers fuyant la Syrie et d’autres pays voisins. Michel Chossudovsky directeur du site canadien Global Research, qui reprend ces informations, dans un article, publié, le 26/07/2012, intitulé, The US-NATO War on Syria: Western Naval Forces Confront Russia Off the Syrian Coastline?,  affirme que des sources, au ministère de la Défense britannique, tout en confirmant le «mandat humanitaire «dans le programme d’évacuation; ont catégoriquement nié «toute intervention, dans un rôle de combat des forces britanniques (contre la Syrie)» .

Alep- Reportage de la télé syrienne al-Ikhbaryeh sur Salahdin le 06.08.2012

un reportage, diffusé le 06 août, de la télévision syrienne al-Ikhbaryeh sur Salahdin : on y voit un homme âgée explique que les terroristes l'ont chassé lui et sa famille de leur maison , et que grace a l'armée qui il se trouve la et c'est l'armée qui les protège ; un soldat rassure un autre habitant chassé en panique ; des passeports étrangers -- trouvés sur le corps de combattants 
La journaliste de la chaine Yara Abbas, dit que plus de la moitié de Salahdin est nettoyée et que l'armée poursuit son travail.



Piscine de Fukushima : Avons nous risqué la fin du monde le 1er Juillet 2012 ?



90 fois Tchernobyl !

Si le combustible n’était plus refroidi par de l’eau, il s’échaufferait, se dégraderait, et provoquerait un incendie dispersant la radioactivité dans l’atmosphère,

Le système de refroidissement de la piscine de l’unité 4 n’a pas d’installation de secours et tombe régulièrement en panne.

En cas d’incendie des assemblages d’uranium et de plutonium, il ne serait plus possible pour les hommes d’intervenir sur le site tant la radioactivité serait élevée,

L’incendie de la piscine de l’unité 4 provoquerait l’abandon de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi qui recèle à elle seule près de 2500 tonnes de combustible nucléaire, correspondant à une radiotoxicité 90 fois supérieure à Tchernobyl.

Le très fort séisme de mars 2011 a augmenté la probabilité d'autres tremblements de terre dévastateurs qui pourraient à l'avenir provoquer l’effondrement du bâtiment réacteur n°4 déjà à moitié ruiné,

De nombreux experts dans le monde entier sont d’accord sur la nécessité d’intervenir au plus vite pour éviter l’évacuation du Japon mais aussi une catastrophe radiologique internationale mettant en péril la santé de l'ensemble des hommes et de leurs descendants.

La piscine de l’unité 4 a eu chaud le 1er juillet !
Suite à une panne du système de refroidissement de la piscine 4, on a appris qu’il n’y avait pas de système de secours, et que l’eau de la piscine se réchauffait de 10 °C par 24 heures. Si le refroidissement de la piscine n’était pas assuré, il suffirait de quelques jours pour que l’eau de la piscine soit portée à ébullition. Le 1er juillet, Tepco a réussi à rétablir le système, mais la piscine 4 commençait déjà à produire un panache blanc, comme en témoigne cet instantané de la webcam Tepco :
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Si comme moi vous pensez que la gestion du site n’est pas suffisamment suivie, manque de moyens et menace la sécurité du Japon et du monde, signez et partagez la pétition adressée à l’ONU ! (pour une fois que le machin pourrait s'avérer utile)
Ces baigneuses savent-elles vraiment ce qu’elles risquent ?
La plage de Nakoso à Iwaki a été ouverte à la baignade lundi 16 juillet 2012. Précision : cette plage se situe à 60 km au sud de la centrale de Fukushima Daiichi. Sans commentaire…
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Londres 2012 a tué Coubertin

Mondialisation.ca, Le 6 aout 2012
Les Jeux de Londres - L’entrée des religions dans le Stade olympique

par Jean-Claude Leclerc
Les Jeux olympiques, restaurés en 1896 par Pierre de Coubertin, se revendiquent des jeux nés en Grèce en 776 avant J.-C. Les exploits sportifs, toutefois, existaient déjà dans le monde ancien. En Chine, des moines bouddhistes y développent jujitsu, boxe et lutte. Balle, saut, acrobatie, poids et même combat de taureaux sont cultivés en Perse, en Inde et au Proche-Orient. Mais les premièrs jeux olympiques veulent surtout manifester l’excellence corporelle de la jeunesse. Consacrées à Zeus, ce dieu en assure la pureté morale.
Rappelant cette histoire olympique, Soeur Joan L. Roccasalvo, une théologienne de la beauté et des arts sacrés, note que la bonne forme physique a, depuis longtemps, été aussi une préoccupation de l’Église catholique. Les Pères anciens liaient forme physique et forme spirituelle. Au XIIIe siècle, un Thomas d’Aquin, neurologue en son temps, soutient que l’exercice donne au cerveau le sang et l’oxygène qui permettent de penser plus clairement et davantage en profondeur.
De saint Paul à Jean-Paul II - de la course de la vie vers le podium éternel jusqu’à la messe en montagne pour sauver la jeunesse de Pologne - l’Église a toujours su voir dans l’effort, la discipline et le renoncement une école de perfection et une saine distraction contre les mauvaises tentations. Pourtant, en l’an 393, rappelle une note de l’Episcopal Church, Théodose le Grand, empereur romain converti à la foi chrétienne, voyant un danger à combiner le sport et la religion, interdit les Olympiques.
Or, les JO de Londres allaient voir affluer, avec athlètes et reporters, maints dignitaires et représentants des religions du monde. Près de 200 aumôniers. Des centres de prières partout. Un havre oecuménique au Village olympique. Officiellement non confessionnels, les JO modernes ont développé, il est vrai, un culte, une mystique et un rituel quasi religieux. Mais, sous couvert d’excellence athlétique, les divinités de l’État et de la nation y rivalisent également avec les dieux du commerce. Que vient donc y faire la religion ? 
Paix et réconciliation dans le monde
Benoît XVI a invité les catholiques à prier pour que, « selon la volonté de Dieu, les Jeux de Londres soient une vraie expérience de fraternité entre les peuples de la Terre ». Lui-même prie, a-t-il dit, pour que, « dans l’esprit de la trêve olympique, la bonne volonté engendrée par cet événement sportif international porte des fruits, en promouvant la paix et la réconciliation dans le monde ». (Cette trêve instituée au ixe siècle avant J.-C. a été reprise par le CIO pour préserver les intérêts des athlètes et du sport, et encourager la recherche de solutions pacifiques et diplomatiques aux conflits.)
Malgré les controverses dans l’attribution des JO et leur tenue, ces jeux ont connu aussi des progrès. En Grèce antique, les femmes en étaient exclues ; elles sont aujourd’hui parmi les athlètes exemplaires. De même, les Jeux sont ouverts à tous les pays, non plus aux seules sociétés occidentales, alors que P. de Coubertin, comme le note D. S. Schiffer dans le Nouvel Obs, ne voyait guère de place, au milieu de « la race blanche, d’essence supérieure », pour toutes les autres races, qui devaient plutôt y faire « allégeance » !
Par contre, le Comité international olympique n’a pas résolu le conflit à la fois religieux et politique du « voile » islamique. « Aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique », statue la Charte des Jeux olympiques. Les femmes qui le portent le revendiquent comme signe religieux, protestent des groupes féministes. C’est une manifestation politique, ajoutent d’autres.
En matière d’égalité entre les femmes et les hommes, les religions qui participent aux Jeux de Londres n’ont elles-mêmes qu’un bilan mitigé à brandir. Au Village olympique, certes, le centre oecuménique n’affiche aucun symbole religieux. Et l’équipe multiconfessionnelle qui accueille les athlètes compte un monseigneur catholique, une révérende anglicane et un croyant musulman. Mais dans chacune de ces confessions, la question des femmes est encore source de division plus que de rapprochement.
Les athlètes, il est vrai, fraternisent. La compétition entre eux vise à faire un vainqueur et aucun vaincu. Mais tous n’ont pas une égale récompense professionnelle et sociale dans les années qui suivent leurs exploits. Et parmi leurs partisans, plusieurs resteront partagés entre la fierté et le triomphalisme, entre l’encouragement et l’affliction. Et, même à Londres, l’idéal olympique aura été terni par la cupidité et l’intolérance d’une organisation qui s’en est de plus en plus éloignée.
On avait oublié depuis les Jeux de Berlin, en 1936, que le grand événement sert parfois aussi à glorifier des tyrannies et à en masquer les crimes. On voit en 2012 que le spectacle grandiose de Londres, également voué à la paix, distrait l’opinion internationale de la guerre dévastatrice en voie d’exploser au Moyen-Orient.
Ce serait une guerre de religion, dit-on, qui déchire les populations de la Syrie. Mais si leur dieu et leurs héritages y sont évoqués, d’autres divinités s’y profilent aussi.
Les religions présentes à la 27e édition des Jeux olympiques n’ont plus rien à craindre du Zeus des divinités grecques. Elles y prient un Dieu unique qu’elles offrent pacifiquement à tous, bien que sa « mort » ait été déclarée depuis longtemps par des philosophes modernes. Un autre dieu occupe les grands spectacles de l’époque. Elles ont oublié son nom, mais il ne manque pas d’adorateurs. Le Veau d’or.


Jean-Claude Leclerc
 enseigne le journalisme à l’Université de Montréal.

Jean-Claude Leclerc est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.  Articles de Jean-Claude Leclerc publiés par Mondialisation.ca

François Hollande reçoit le dictateur de Bahreïn qui étouffe une révolution dans le sang

  François Hollande encore trahi par une journaliste tweeteuse de l' Elysée



Décidément, le site www.elysee.fr, qui nous envoie aimablement depuis quelques années sa lettre hebdomadaire 1 ne nous paraît guère plus fiable sous « la présidence normale » qu'au temps de « l'hyperprésidence » de Nicolas Sarkozy. Sous ce dernier, au début 2011 (effet peut-être d'un « Printemps arabe » en plein développement ?), on a ainsi vu disparaître du site tout un ensemble de photographies et de communiqués concernant les visites officielles à l'Elysée de quelques chefs d'Etat: par exemple, celle, fin 2007, du Guide Mouammar Kadhafi -pourtant un grand moment d'histoire encore présent dans toutes les mémoires -et pas uniquement celle du service du protocole; et celles du président Bachar el-Assad en juillet 2008, puis en novembre 2009, et encore en décembre 2010. Or, le 23 juillet 2012, il nous faut un tweet avec une « photo (presque) volée » d'une journaliste de l'AFP à l'Elysée, relayé par lefigaro.fr, (mais pendant plusieurs jours par aucun autre organe de presse français important), pour apprendre que le président de la République François Hollande a reçu dans la matinée le roi du Bahreïn Hamad ben Issa Al-Khalifa. Heureusement, le site de la Bahrain News Agency (BNA) est plus prolixe, en textes et en photos, que celui de l'Elysée. Retour sur cet épisode, sous divers angles de lecture... 

> NB: Le Point, sous la plume d'Armin Arefi, a répercuté notre analyse ce 6/8/2012:http://www.lepoint.fr/monde/france-bahrein-quand-francois-hollande-recoit-un-dictateur-06-08-2012-1493370_24.php 


                                 1/ Le circuit de la non-information côté français

C'est donc un tweet de Nadege Puljak, journaliste politique de l'AFP accréditée à l'Elysée, qui donne l'alerte le 23 juillet à 11h du matin, avec une photographie du perron de l'Elysée sur laquelle on  reconnaît le président de la République, mais pas son visiteur, lequel prend visiblement congé de son hôte.

  Crédit tweet et photo: Nadège Puljak, AFP

L'information est relayée en début d'après-midi par une brève sur le site du Figaro 2. Et puis... rien. Rien dans les grands médias. L'information n'est guère reprise que par quelques blogs intéressés à sa diffusion. On y  relèvera donc pour l'essentiel des commentaires hostiles au président de la République et au parti socialiste: en substance, « le président normal » n'a pas le courage d'assumer ses choix; et, en recevant un dirigeant arabe contesté, il fait exactement ce qu'il reprochait encore il y peu à son prédécesseur. Ces blogs sont ceux qui, depuis plus d'un an, opposent le silence et l'inaction (indéniables) des Occidentaux sur la répression du mouvement démocratique au Bahreïn (le « Printemps de Manama », 14 février-15 mars 2011), à l'activisme discursif, et à l'interventionnisme (tout aussi indéniables, mais à géométrie variable) des mêmes Occidentaux sur (et contre) la Libye de Kadhafi tout d'abord, puis la Syrie de Bachar el-Assad. Lesquels blogs, à forte tonalité complotiste, se situent idéologiquement à l'extrême-gauche et à l'extrême-droite, mais partagent quelques arguments communs. L'expédition irakienne en 2003, la répression au Bahreïn au printemps 2011, l'expédition libyenne en 2011, "l'agression terroriste" en Syrie depuis 18 mois, en attendant les frappes annoncées contre l'Iran: cette succession d'épisodes ressort de la même volonté de Washington de reconfigurer le Moyen-Orient à sa main. Et donc, ab initio et in fine, tout s'explique par l'inusable « complot américain », et plutôt même, en général, et pour faire bonne mesure, par un « complot américano-sioniste » en partie sous-traité sur le terrain au Qatar et à l'Arabie saoudite. Côté grands médias, il faut attendre le 1er août pour que Le Monde y consacre un article, sous la signature de Benjamin Barthe, titré: « Un projet de coopération entre Manama et Paris indigne l'opposition bahreïnie » - on remarquera cependant que ce titre ne fait pas mention de la rencontre à l'Elysée 3.

Consultons donc (les 28 et 31 juillet) l'agenda officiel hebdomadaire du chef de l'Etat pour le 23 juillet 4:




Aucune mention de la visite du roi Hamad. Dans la rubrique « Photo-Vidéos » du site de l'Elysée pour ce lundi 23: quelques belles images du président recevant l'équipage de l'Hydroptère 5, mais du visiteur du matin: aucune image. Rubrique: « Déclarations-Communiqués de presse »: rien. Contrairement, d'ailleurs, à ce qu'affirme, le lendemain, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, à l'issue d'une rencontre entre le ministre, Laurent Fabius, et son homologue bahreïni, le cheikh (et cousin du roi) Khaled ben Ahmed Al-Khalifa, sanctionnée par une photographie des plus ordinaires 6Il n'y a, de même, aucune "Déclaration officielle" sur la visite sur le site du ministère, mais quelques phrases du porte-parole, dans le style habituel de la langue de bois diplomatique et de ses formules stéréotypées ("évoquer la situation (...) approfondir les relations bilatérales (...), évoquer les questions régionales", etc.). Créditons cependant le Quai de son "[encouragement aux autorités bahreïnies] à poursuivre leurs efforts pour permettre un apaisement durable des tensions que connaît le royaume":  la tonalité est bien sûr diplomatique, mais les choses ont été dites et écrites.







Lire la suite : 2/ L'information côté bahreïni: que nous dit la BNA ?


Curiosity sur Mars : Et si on arrêtait de se moquer de Cheminade ?

                                  Cassez vous sur Mars pôv Banksters !

Ce lundi matin, nous venons d’assister avec une grande émotion à ce moment unique de notre histoire humaine qu’est l’ « amarsissage » du rover de l’agence spatiale américaine. Je suis extrêmement heureux de ce succès, qui est le résultat d’un travail collectif dont témoignait la joie de toute l’équipe en bleu qui suivait les opérations. La France y a sa part, avec la ChemCam, véritable œil laser conçu par le CEA et fabriqué par Thales laser, qui permettra de connaître la composition des roches martiennes. J’ai en cet instant une pensée pour Jean Robieux, qui fut inspirateur et pionnier dans ce domaine.
Il reste maintenant à savoir si nous serons capables de faire de cette étape le début d’une grande aventure, qui changera notre conception du passé et nous offrira un avenir. Cela dépendra de notre volonté politique de susciter des objectifs communs de l’humanité. Pour l’instant, nous en sommes loin. Puisse Curiosity nous faire relever ce défi en créant sur terre les conditions qui nous permettent d’explorer l’espace, c’est-à-dire la nécessaire coopération entre les nations et les peuples qui seule peut nous permettre de continuer.
Jamais un robot aussi complexe n’a été envoyé au delà de la terre, cinq fois plus massif que ses deux prédécesseurs. Il pourra fonctionner de jour comme de nuit grâce à un générateur nucléaire. Ainsi, les découvertes les plus avancées de l’humanité sont mises au service de la connaissance de ce que nous sommes, accroissant par cette allonge notre responsabilité vis-à-vis de nous-mêmes et de l’univers.
Notre passé : il s’agit d’une occasion unique de comprendre les premiers moments de la naissance de la Terre, car les roches qui seront étudiées sur Mars n’existent plus sur notre planète. C’est comme si nous avions posé des instruments sur notre passé. Dans les argiles et les sulfates, à la base du mont Sharp, les superfiltres fournis par nos laboratoires pourront notamment isoler d’éventuelles molécules d’origine biologique pour savoir s’il y a eu une vie là bas, il y a sans doute des milliards d’années.
Notre futur : Curiosity mesurera également le niveau de radiation à la surface de la planète, facteur capital en vue de futures visites humaines et de vie.
L’ensemble du projet a coûté à la NASA plus de 2 milliards d’euros et près de dix ans de développement. La question est aujourd’hui : sommes nous capables de continuer à investir pour l’avenir ? Avec le système financier et monétaire actuel, la réponse est non. Ce que nous impose la connaissance de l’espace et de nous-mêmes est donc, au nom de notre principe d’humanité, de changer de système et de revenir à un ordre sur Terre de justice sociale et de progrès.

Fukushima : c'est si terrible qu'ils ne peuvent que mentir comme à l'époque de Tchernobyl

FUKUSHIMA LES JAPONAIS INTOXIQUE AU MENSONGE 311




En 1986 tous les scientifiques qui travaillaient à l’après Tchernobyl disaient que le plus dangereux des radio-toxiques avait été  le mensonge 86   avec Fukushima un nouveau radiotoxique est né  c’ est le mensonge 311.
la livraison à la Presse de l’enregistrement des vidéoconférences entre Tepco et le gouvernement
en est le parfait exemple .

Entre flouatage et biiip cette vidéo a été passé a la  censure avant d’être présenté aux journalistes.
L’essentiel de ces vidéos  sont visibles uniquement que par des experts et des journalistes accrédités au siège de Tokyo Electric Power (Tepco). Et les médias nippons n’ont été autorisés qu’ à en montrer de courts extraits au grand public.
Quelque temps après la catastrophe un blogueur Français poussait un coup de gueule , c’était notre vidéoconférence à nous  …
TOUTES LES VIDEOS D’ALEX PARLANT DE FUKUSHIMA ONT ETEES SUPPRIMEES DE SONT COMPTE  toutefois les veilleurs de Fukushima ont réalisé des sauvegardes et en écoutant Alex vous   comprendrez  mieux pourquoi  le mensonge 311 , sera le plus dangereux des  » radionucléides  »  au Japon !

Nous ne faisons plus d' Agriculture en Europe : nous gérons des plantes qui ne demandent qu'à mourir

 Il n'y a plus de biodiversité, le capitalisme et l'industrie agricole sont en train de tuer la terre.
"Quand j'ai essayé d'alerter l' INRA, ils m'ont demandé de me taire. Alors je suis parti."


Alerte à Babylone, le film de Jean Druon par tinou1225

La dette publique et la dynamique guerrière de l’argent privatisé


Si aujourd’hui les Etats avaient conservé le pouvoir de création monétaire, nous pourrions financer, sans augmenter la fiscalité, et sans emprunter, tout ce qui serait possible de réaliser pour répondre à la situation : nous pourrions envisager une mutation rapide de nos modes de transport, en particulier en développant le rail des transports collectifs, qu’il serait possible de rendre gratuits ; nous pourrions nous engager plus massivement dans une politique de réduction de consommation d’énergie ainsi que dans le développement et la mise en service d’énergies renouvelables. Nous pourrions orienter rapidement notre production agricole vers des méthodes qui restaurent les terres et ne polluent plus les rivières et les sous-sols ; nous pourrions améliorer les services de santé, la justice, l’éducation… Au lieu de penser le monde au travers des moyens financiers que l’on estime possible de mobiliser, on pourrait enfin le penser en fonction des seules vraies questions qui se posent à nous aujourd’hui et nous focaliser sur les solutions dont les limites seraient uniquement fixées par :

-les ressources humaines d’une part :

-en qualité : par manque de formation, mais cette adaptation là pourrait n’être qu’une affaire dequelques années dès lors que l’on sait ce que l’on veut et que les candidats savent que cela va déboucher,
-en quantité surtout : car on peut imaginer qu’alors le plein emploi serait vite retrouvé et que l’on pourrait même manquer rapidement de personnels,

-les ressources naturelles d’autre part : 

-car dans ce grand chantier d’adaptation et de mutation, il faudrait, bien sûr, veiller à ce qui est entrepris par les uns et les autres, soit compatible avec les équilibres écologiques, sinon, tout cela n’aurait aucun sens.

Au lieu de cela et à cause de la privatisation de la monnaie :

l’intérêt produit l’effet d’une pompe qui ramène l’argent, où qu’il soit déversé au départ, dans lapoche des possédants. Il a pour effet de désertifier des espaces pourtant riches de potentiels et d’inonder d’autres espaces non productifs de richesses réelles.
- Des centaines de millions de personnes sont soit au chômage, soit occupées à des fonctions dont les conséquences sont plus nuisibles que bénéfiques à la société. Dès lors que la finalité économique se réduit à la seule recherche de maximisation à court terme du profit financier des entreprises privées et de leurs actionnaires, la Terre, ce qu’elle contient et la richesse du travail humain lui sont inféodés.
- Le montant des intérêts, qui n’est jamais créé avec le capital, place la population mondiale dans la situation où le montant global de sa dette est supérieur à la masse monétaire disponible. Pour cette raison et à leur insu, les êtres humains sont réduits à lutter les uns contre les autres pour trouver dans la poche des autres l’argent qui leur manque. Cela se traduit par l’élargissement de toutes les fractures sociales à l’intérieur des nations et entre nations, génératrices de toutes les violences, depuis le petit délinquant de quartier jusqu’au terrorisme international en passant par les guerres « saintes »… Les termes dedémocratie, de solidarité, d’entraide, de coopération, de paix, ne sont que déguisements verbaux et effets de manche impuissants à cacher la réalité qu’impose la dynamique guerrière de l’argent privatisé. »

Egypte : L’attaque du Sinaï causée par la crise en Syrie

L’attaque du Sinaï, ou l’extension du domaine de la crise (syrienne)

L’attaque terroriste venue du Sinaï contre Israël, arrêtée après que les attaquants aient tué 16 garde-frontières égyptiens, constitue un pas supplémentaire dans la tension dans le Sinaï à la frontière entre l’Égypte et Israël. Il s’agissait d’une attaque puissante, très bien organisée, déterminée, avec pour but de provoquer des pertes importantes en Israël. Les forces israéliennes avaient des informations sur cette attaque mais n’ont pas effectué d’attaque préventive, qui aurait été en territoire égyptien, de crainte de provoquer un incident majeur avec l’Égypte. Certaines des informations ont été passées aux Égyptiens, mais ceux-ci n’ont guère pris de mesure. Les Egyptiens sont moyennement intéressés par la collaboration avec Israël et ils ne contrôlent pas la situation dans cette région en train de devenir une zone de situation idéale pour le développement du terrorisme contre Israël en même temps que toutes les activités qui sont désormais liées au terrorisme (trafic divers, crime organisé, etc.).

«I hope this will be a wake-up call for Egypt regarding the necessity to be sharp and efficient on their side», a dit le mlinistre Barak après l’attaque. Un journaliste israélien, Yakov Katz, avance l’opinion que les Égyptiens vont réagir, comme le président Morsi l’a annoncé (Morsi «is going to have to deal with this. Up until now he could pretend this wasn't a big problem. But this could be a turning point. Is [the government] going to take control or allow [the région] to remain a safe haven for al-Qaida and global jihad types?»). Dans son article du 6 août 2012 du Guardian, Harriet Sherwood explique cette évidence bien connue que, même si les Egyptiens s’engageaient dans le Sinaï, l’habitude irrépressible des Israéliens, au niveau de la sécurité, est de ne pas faire confiance aux autres pour assurer cette sécurité. Cela implique un dilemme majeur avec l’Egypte, qu’Israël veut à tout prix ménager.

«But this is a delicate situation. Since Israel and Egypt signed a peace treaty in 1979, Sinai has been a demilitarised zone, with tight restrictions on troops on the ground. Israel is unlikely to take steps which could threaten the treaty's durability, especially in the context of its concerns over the post-revolution government's commitment to the accord. “Israel has strategic interests in keeping the peace treaty. This is why we're not attacking on Egyptian soil and instead conveying alerts we have to the Egyptian authorities in the hope they will deal with it,” Harel said.

»The repercussions of Israeli action across the border would be significant, Katz said. “The end of the peace treaty, demonstrations throughout Egypt, our ambassador being kicked out of Cairo? Israel's ability to respond is very limited”… […]

»But some are urging a robust response. According to Alex Fishman, the defence analyst for Israel's biggest-selling newspaper, Yedioth Ahronoth, the time for direct action is drawing closer. “The political leadership in Israel … is being respectful of Egyptian honour, afraid to sneeze next to them or demand, heaven forbid, that they do anything,” he wrote. “There will be no choice: Israel is approaching the point at which it will have to deal with Sinai on its own, with everything this entails, including how it will affect the relationship with Egypt. Otherwise there will be a bloodbath here in a style we have not seen before.”»

Les données du problème ne sont pas nouvelles, depuis la chute de Moubarak. Il fallait les rappeler, pour noter égaiement qu’elles se sont notablement aggravées depuis un an (voir le 22 août 2011). Le Sinaï est devenu un terrain d’opération majeur des terroristes. Surtout, le Sinaï s’inscrit désormais dans un grand courant de déstabilisation, dans ce que nous désignons comme une “deuxième chaîne crisique” (voir ce 6 août 2012) dont l’origine est la crise syrienne. Les Égyptiens font porter la responsabilité de l’attaque sur des éléments dissidents de la zone de Gaza et les Israëliens parlent plus vaguement mais plus largement des “salafistes du Sinaï” avec al Qaïda, ce qui nous rapprochent de l’environnement de la crise syrienne. DEBKAFiles a une troisième explication (le 6 août 2012) : l’Iran indirectement mais fort logiquement, à partir de la crise syrienne.

lire la suite : Dedefensa.org : L’attaque du Sinaï, extension normale du domaine de la crise (syrienne)

La Catalogne espagnole fait défaut sur les salaires de ses fonctionnaires

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Pierre Jovanovic a été journaliste au Matin de Paris puis au Quotidien de Paris de Philippe Tesson et rédacteur en chef des informations technologiques de Missive de France Câbles & Radio. 
À partir du 20 février 2008 il tient un blog consacré en grande partie à l'analyse de la situation financière internationale. Depuis début 2009, il co-anime, sur la radio associative Radio Ici et Maintenant, une revue de presse internationale d'abord hebdomadaire puis bimensuelle traitant principalement de la situation économique mondiale.







Vous l'avez vu sur mon Tweeter et/ou Facebook, C'est ce qui nous attend aussi, dès que les régions vont commencer à tomber... Vous avez été plusieurs à le voir, comme Dogo, qui nous dit "Le gouvernement ne paiera pas ce mois-ci 100.000 travailleurs dans les hôpitaux ou les centres privés, lire ici El Pais. Dans la même logique, le gouvernement va mettre les Espagnols encore plus à la diète avec "un nouveau plan de rigueur colossal: 102 milliards d'euros d'économies d'ici 2014",lire ici La Tribune. Notre lecteur Michel Rochman nous à écrit d'Alicante car il a lui aussi vu l'article d'El Pais et il nous en donne une traduction rapide:
    "Titre: Les directeurs de centres de retraites portent plainte contre la Communauté Autonome de Catalogne pour défaut de paiement. L'association Catalane des directeurs de centres et services d'attention à la dépendance gérontologique (Ascad), qui aujourd'hui vient de porter plainte devant les tribunaux pour défaut de paiement de la Communauté Autonome au détriment des résidences, entités sociales, hôpitaux et écoles dépendant du secteur public, a alerté qu'il s'agit d'une "situation de véritable alarme sociale". L'association prévient que, si l'administration ne les paie pas, certaines personnes âgées pourraient manquer de soins. Le secteur social et les syndicats demandent au gouvernement Catalan de revenir sur sa décision de ne pas verser les 400 millions [d'euros] aux entités concernées. "A défaut de financement, nous ne serons pas en mesure de fournir nos services et ne pourrons nourrir les personnes âgées", se lamente aujourd'hui Iñaki Antón [prononcer Ignaki Anne-Tonne], vice-président de l'Ascad et directeur du centre de retraite Gravi de Polinyà [nom du patelin]. Antón explique qu'aujourd'hui, 31 juillet, ils ne recevront que la part versée par les familles, soit 25% des revenus du centre de retraite. Le plus gros, 70%, vient des aides à la dépendance que la Communauté cesse de payer ce mois-ci aux centres d'assistance [aux personnes âgées]. Antón admet qu'il a déjà prévénu les employés et fournisseurs, principalement ceux liés au catering, qu'il ne pourra les payer. "Nous sommes dans une impasse, d'autant plus que les fournisseurs ne représentent qu'une faible part des dépenses. Mais la dernière chose à faire est de laisser les personnes âgées sans nourriture. Ce serait comme cesser d'alimenter nos parents"[, ajoute-t-il]. Face à cette situation, l'Ascad, qui regroupe quelques 300 directeurs de maisons de retraite, a décidé de porter plainte devant les tribunaux afin de dénoncer le défaut de paiement de la part du gouvernement autonome et donner l'alerte quant à ses conséquences. [...] Au sein de l'Ascad on se demande s'il n'y a pas d'autres mesures à prendre avant d'en arriver à un défaut de paiement. L'UGT [union générale des travailleurs] et la CO [confédération ouvrière] ont exigé du gouvernement [autonome] dirigé par Artur Mas [NdT: "mas" veut dire "plus" en Espagnol, donc Monsieur Plus, comme chez Bahlsen], à défaut de pouvoir payer les entitées offrant des services sociaux, qu'il ouvre une ligne de crédit auprès de l'Institut Catalan des Finances, la banque publique catalane. Dans un communiqué commun, ces syndicats demandent aux entreprises concernées [...] d'informer leurs représentants syndicaux respectifs qu'il y aura peut être des carences de salaires à prévoir. Ils réclament également au gouvernement Catalan "une transparence maximum [tu m'étonnes... après les affaires récentes de corruption en Catalogne] et une information claire et constante concernant cette situation", afin d'éviter conflits et tensions entre les travailleurs du secteur."
    LA JP MORGAN ET LA BCE VEULENT LA FAILLITE DE L'ESPAGNE  La banque de Jamie Démon, pardon Dimon, a demandé de shorter l'Espagne JUSQU'A CE QUE CELLE-CI CAPITULE ET DEMANDE UN SAUVETAGE A L'EUROPE... "JPM says to short Spain 10 years until 7.75%, forcing a spanish bailout request" écrit Zero Hedge... Un pays qui paye plus de 4% sur ses bons du trésor est un pays mort. Madrid est à 8% ttc. Vous comprenez qu'en ce moment les banques s'en mettent plein les poches en faisant monter les taux que le peuple va être obligé de payer? C'EST UNE MISE EN ESCLAVAGE DE L'ESPAGNE ET LA JP MORGAN NE S'EN CACHE MEME PLUS. Pour la France ce n'est qu'une question de temps... Lire ZH ici pour le croire... J'espère que parmi vous il y a assez de gens en armes (ou d'armes) pour comprendre ce que cela veut dire pour la France dans les semaines ou mois à venir (vu les infos ci-dessous). ET regardez ce qu'a écrit Ambrose Evans Pritchard ce matin: "la BCE ne bougera pas tant que l'Espagne de demande pas un sauvetage souverain total de l'UE sur les fonds EFSF, et cède encore plus de terrain aux commissaires européens... Spain in turn will not move until the ECB lays out the exact terms of any deal, and until the Teutonic bloc signals whether it intends to crush Spain into abject humiliation -a la Grecque- or seek a fraternal outcome. Madrid has no bond auctions in August. It can in theory hold out until October, if it is willing to let contagion spread to the last redoubts of corporate solvency". Vous avez tout compris. Les Grands d'Espagne accepteront-ils de ramper devant Von Rampoy? Telle est la question maintenant. Lire AEP ici dans le Telegraph.

Fukushima continue à distiller ses poisons radioactifs jour après jour les travaux de décontamination sont inutiles

Gundersen : « Ils pourraient noyer les réacteurs sous le béton pour quelques centaines d’années »

13:30 : « Je pense qu’ils sont arrivés au point où ils [Tepco] pourraient noyer les réacteurs sous du béton et revenir jeter un coup d’œil dans 300, 400, 500 ans. »
S’il faut attendre 30 ou 40 ans – dans le meilleur des cas – pour décharger le « combustible » des « cœurs », les unités n°. 2 et 3 continueront de relâcher des radionucléides sous forme particulaire pour 30 ou 40 ans, à moins que certains inventaires ne soient déjà « épuisés », ce qui est sans doute déjà le cas pour les gaz radioactifs dits « nobles », dont 100% de l’inventaire auraient été relâchés dans les premiers jours suivant la catastrophe.
Si le site de Fukushima-Daiichi continue à distiller ses poisons radioactifs jour après jour (1), les travaux de décontamination sont inutiles, les radionucléides seront toujours dispersés au fil du vent et des précipitations.
Noyer ce qui reste des installations sous une épaisse couche de béton permettrait de limiter fortement les rejets atmosphériques sans pouvoir, hélas, agir sur la dispersion des rejets sous forme liquide, par l’intermédiaire des nappes phréatiques ou directement dans l’océan.
Cette procédure permettrait en outre de poursuivre plus sereinement le travail sur ce qui peut être réalisé rapidement comme les travaux de déchargement de la piscine n°. 4, bien que les résultats de l’analyse des 2 assemblages de combustible neuf retirés fin juin tardent un peu à apparaître, ce qui n’est pas forcément bon signe.
Il faudrait que Tepco et les autorités Japonaises se rendent à l’évidence : continuer à inonder d’eau les installations ne les mènera nulle part, l’eau « injectée » depuis plus d’une année ne refroidit que très partiellement ce qui reste du combustible fondu et induit des problèmes cumulatifs. Ce qui reste du corium (cœurs fondus) se réactive au contact de l’eau, comme à Tchernobyl. Mais « fermer les robinets » serait surtout interprété comme un constat d’échec final et total de l’homme dans l’aventure de domination d’une énergie qui ne fait finalement – quand tout va mal – que suivre ses propres règles.
(1) D’après Tepco, 10 millions de Becquerels  de Cs-137 ont été relâchées chaque heure en juin 2012, ce chiffre représente environ 10 années de « fuite » d’un réacteur français ; une heure, dix ans…