Le mystère ne s’arrête pas là. L’eau de la mer est devenue rouge sang.
Selon certaines hypothèses, l’Atlantide se trouvait dans la région avant d’être submergée par les eaux.
- L’Atlantide en mer Noire (Wikipedia):
L’hypothèse d’un brusque déversement de la Méditerranée dans la mer Noire a entraîné l’idée d’une localisation de l’Atlantide au bord de la mer Noire, à une époque où celle-ci n’aurait été qu’un immense lac d’eau douce ayant une altitude inférieure à son niveau actuel : l’Atlantide aurait été détruite par la brusque montée des eaux. Cette hypothèse est actuellement défendue par le professeur Siegfried G. Schoppe et Christian M. Schoppe. Selon eux c’est en 5500 avant J.-C. que l’Atlantide aurait été submergée. MM. Schoppe ne sont toutefois ni historiens de l’Antiquité, ni archéologues, ni géologues. Leur hypothèse n’a à ce jour reçu aucune confirmation archéologique.
C’est à la suite des travaux menés par les géologues américains William Ryan et Walter Pitman du Lamont Doherty Earth Observatory de New York en 1999 et par le Français G. Lericolais de l’IFREMER qu’a été avancée de manière scientifique l’idée que la Méditerranée a rempli la mer Noire qui était auparavant un lac d’eau douce. Un abysse profond marque effectivement le point de rupture qui dut constituer, selon l’hypothèse, à une certaine époque des chutes d’eau comparables aux plus grandes qu’on connait actuellement. Des études géologiques plus récentes récusent toutefois la notion d’un remplissage catastrophique de la mer Noire par l’eau de la Méditerranée. La question du remplissage catastrophique de la mer Noire n’est donc pas tranchée d’un point de vue scientifique et ne peut-être tenue pour prouvée ni pour bien datée, elle a été aussi interprétée comme l’événement à l’origine du Déluge.
L’auteur David Gibbins reprend cette hypothèse dans son roman historique “Atlantis”. L’Atlantide serait une cité en avance sur son temps situé sur l’ancien littoral de la mer noire. À la suite du déversement de la Méditerranée dans la mer Noire, les habitants auraient fui à travers le monde, et auraient participé au développement des premières civilisations.
- Selon cette autre source (en anglais),l’Atlantide aurait disparu sous les eaux de la mer d’Azov il y a 11600 ans.
Tout ceci n’est peut être qu’un simple phénomène naturel, ou pas…
Le concert raté de Madonna serait lié à un complot, selon la star relayée par le journal de référence « Le Monde »
Mais que fait Conspiracy Watch ? Ce site borgne qui ne voit des théoriciens du complot que d’un oeil (un peu comme les mascottes des JO)…
La star mondiale Madonna aurait en effet été victime d’un abominable complot si on en croit son agent complaisamment relayé le « journal de référence » Le Monde, dans un article où le comique le partage une fois de plus au pathétique.
Evidemment, si c’est avec ce genre de papiers journaux néo-conspirationnistes à la Rue89 que les jeunes groupies de l’occultiste chanteuse mondialiste s’informent, pas étonnant qu’ils se soient faits berner au concert…
Il y avait le piège à c…, il y a désormais le piège à fric !
Et il se pourrait que la clientèle visée soit souvent la même…
Lol ! Que cette misérable affaire de pognon matinée de propagande musicale est amusante, à bien y regarder de près !
Les historiens l’auront sans douté noté, le 28 juillet dernier (ou 10-Thermidor) est l’anniversaire de l’exécution de Maximilien Robespierre. 218 ans après ce funeste jour qui marqua la mort de la Révolution, Maximilien Robespierre reste un méconnu du grand public, qui associe généralement le Révolutionnaire à la Terreur et à la guillotine. Grâce à l’excellent travail de Cécile Obligi, auteur du livre “Robespierre, la probité révoltante”, sorti chez Belin, nous allons tenter de rectifier la propagande dont ce grand homme a été victime. Morceaux choisis…
En effet, « la légende noire de Robespierre ne s’explique pas seulement par son indéniable participation aux heures peu glorieuses de la Terreur. Des individus ou des groupes, dont le passé et les intentions ne sont par irréprochables, se sont attachés dès sa mort à présenter Robespierre comme un monstre. Le plus incroyable est sans doute le rapport de Barère, dès le 10 thermidor, le même Barère qui a été pendant des mois le porte-parole du Comité de salut public à la Convention, et qui l’a convaincue de voter des mesures dites terroristes. Il n’a pas honte de présenter l’élimination du tyran Robespierre comme le coup d’arrêt d’une funeste Terreur (“un seul homme a manqué de déchirer la patrie“) et lance par la même occasion – il n’en est pas à une perfidie près – une rumeur qui se propage rapidement dans Paris : celle du Robespierre qui a tenté de devenir roi, à la suite des Bourbons. »
Pourtant, « Robespierre est un homme politique intègre (on aura peine à utiliser un tel qualificatif pour ses ennemis) qui a défendu une vision de la République. [...] Mais la propagande anti-robespierriste a été bien faite, si bien faite, qu’encore aujourd’hui, le personnage est vu à travers le prisme de cette légende, y compris par ceux qui, pourtant, partagent nombre de ses idées sans le savoir. »
Il est intéressant de noter que « les instruments de la Terreur ne disparaissent pas au lendemain de la mort de Robespierre. [...] Davantage que l’arrêt d’un système, c’est le triomphe d’une faction sur une autre. Les gagnants du 9-Thermidor, d’abord les authentiques Montagnards puis ceux que l’on appellera plus tard les thermidoriens (et qui élimineront d’ailleurs physiquement ces derniers dans les mois qui suivent le 9-Thermidor) se sont entendus pour nommer un bouc émissaire, un homme leur permettant de s’exempter de la responsabilité des heures noires de la Terreur. Pour cela, la propagande démarre dès le 10-Thermidor. C’est une belle réussite puisqu’encore aujourd’hui la supercherie passe pour la vérité historique. Vae victis. Malheur aux vaincus. »
Robespierre et l’esclavage
Discours du 31 mai 1791 :
« Votre plus grand intérêt est de rendre un décret qui n’attaque pas d’une manière trop révoltante et les principes et l’honneur de l’Assemblée. Dès le moment où dans un de vos décrets vous aurez prononcé le mot esclave, vous aurez prononcé et votre propre déshonneur et… [il est interrompu par son auditoire, pour une part favorable, pour l'autre défavorable]. Je me plains, au nom de l’Assemblée elle-même, de ce que, non content d’obtenir d’elle ce qu’on désire, on veut l’obtenir d’une manière déshonorante pour elle, et qui démentirait tous ses principes. Si je pouvais soupçonner que parmi ceux qui ont combattu les droits des hommes de couleur, il y eût un homme qui détestât la liberté et la constitution, je croirais que, pour servir sa haine, il a voulu vous faire lever le voile sacré et terrible que la pudeur même du législateur… [interruption] ; je croirais qu’on cherche à se ménager les moyens d’attaquer toujours avec succès et vos décrets et vos principes ; quand il s’agira de l’intérêt direct de la métropole, on vous dirait : Vous nous alléguez sans cesse les droits de l’homme, et vous y avez si peu cru vous-même que vous avez décrété constitutionnellement l’esclavage [...].
L’intérêt suprême de la nation et des colonies est que vous demeuriez libres et que vous ne renversiez pas de vos propres mains les bases de la liberté. Périssent les colonies, s’il doit vous en coûter votre bonheur, votre gloire, votre liberté ! Je le répète, périssent les colonies, si les colons veulent, par les menaces, nous forcer à décréter ce qui convient le plus à leurs intérêts ! Je déclare, au nom de l’Assemblée…, au nom de ceux des membres de cette Assemblée qui ne veulent pas renverser la constitution ; je déclare au nom de la nation entière qui veut être libre, que nous ne sacrifierons pas aux députés des colonies qui n’ont pas défendu leurs commettants, [...] je déclare, dis-je, que nous ne leur sacrifierons ni la nation, ni les colonies, ni l’humanité entière, je conclus et je dis que tout autre parti, quel qu’il soit, est préférable. [...] je demande que l’Assemblée déclare que les hommes libres de couleur ont le droit de jouir des droits des citoyens actifs. »
Robespierre contre le droit d’ingérence et la guerre humanitaire
« La plus extravagante idée qui puisse naître dans la tête d’un politique est de croire qu’il suffise à un peuple d’entrer à main armée chez un peuple étranger pour lui faire adopter ses lois et sa constitution. Personne n’aime les missionnaires armés, et le premier conseil que donnent la nature et la prudence, c’est de les repousser comme des ennemis. »
Robespierre et l’athéisme
Discours du 21 novembre 1793
« Non, ce n’est point le fanatisme qui doit être aujourd’hui le principal objet de nos inquiétudes. Cinq ans d’une révolution qui a frappé sur les prêtres déposent de son impuissance [...]. On a dénoncé des prêtres pour avoir dit la messe : ils la diront plus longtemps, si on les empêche de la dire. Celui qui veut les empêcher est plus fanatique que celui qui dit la messe.
Il est des hommes qui veulent aller plus loin ; qui sous le prétexte de détruire la superstition, veulent faire une sorte de religion de l’athéisme lui-même. [...] L’athéisme est aristocratique ; l’idée d’un grand être, qui veille sur l’innocence opprimée, et qui punit le crime triomphant, est toute populaire. [...] Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer. »
Ce texte condamne vigoureusement à la fois les athées et les fanatiques, les renvoyant dos à dos. L’attaque porte d’abord contre les athées, dont on sent bien que Robespierre les considère parfois comme plus dangereux que les fanatiques eux-mêmes :
« Ils ont érigé l’immoralité, non seulement en système, mais en religion ; ils ont cherché à éteindre tous les sentiments généreux de la nature par leurs exemples, autant que par leurs préceptes. »
Robespierre version Dub
Enfin, voici plusieurs extraits de son fameux discours d’Avril 1791, qu’il ne pût lire à l’Assemblée, et qu’il fit donc imprimer. Le Mouvement Abstentionniste et Progressiste l’a mis en musique :
En conclusion, nous citons un extrait de l’Histoire populaire de la Révolution française par Etienne Cabet (1840) :
« De tous les faits qui précèdent ne résulte-t-il pas manifestement, en résumé, que les historiens qui ont sacrifié Robespierre aux Thermidoriens ont pris le contrepied de la vérité ? Pour nous, nous dirons à ses ennemis vainqueurs :
Vous l’accusez d’être cruel… Non, c’est vous – ; d’être la principale cause de la Terreur… Non, il l’est moins que vous – ; d’être l’auteur du redoublement d’exécutions… Non, c’est vous – ; D’avoir voulu prolonger les supplices… Non, c’est vous – ; d’être un ennemi du Peuple… Non, c’est vous – ; d’être un contre-révolutionnaire… Non, ce sont beaucoup d’entre vous – ; d’être un usurpateur, un tyran… Non, c’est vous – d’être envieux, jaloux, orgueilleux… Non, c’est vous ; il est plutôt trop modeste, et n’a pas assez le sentiment de sa force et de sa supériorité – d’être ambitieux… Non, c’est vous ; et c’est un malheur qu’il n’ait pas plus d’ambition. – Vous l’appelez assassin de la Patrie… Non, c’est vous.
Vous vous dites les amis de la vertu, de la modération, de l’humanité, de la République, du Peuple… Non, c’est lui. »
Un manifestant brandit une pancarte "Merci l'Allemagne" en face de l'ambassade syrienne à Berlin.
Le ministre allemand de la Défense a une nouvelle fois exclu dimanche une intervention militaire en Syrie, mettant en garde contre une réponse automatique à l'échec des efforts diplomatiques, dans un entretien au journal "Welt am Sonntag".
Selon le ministre Thomas de Maizière, la démission de Kofi Annan de son poste d'émissaire spécial de l'Onu et de la Ligue arabe en Syrie ne change rien à la position de l'Allemagne sur l'envoi de troupes dans ce pays qui est le théâtre d'une révolte sanglante depuis plus de 16 mois.
"L'échec de la diplomatie ne doit pas automatiquement mener au début de l'option militaire", explique M. de Maizière au journal.
Le ministre allemand reconnaît certes qu'il est "frustrant" d'assister à ces meurtres en Syrie, "sans directement être en mesure d'intervenir contre cela", alors que les insurgés syriens évoquent le chiffre de 20.000 tués depuis le début du conflit.
Mais il estime que l'Allemagne "doit continuer à fournir une aide humanitaire et un soutien logistique aux éléments démocratiques de l'opposition syrienne".
"Le successeur de Kofi Annan a besoin d'un mandat fort de la part de la communauté internationale et du soutien nécessaire du Conseil de sécurité", estime de son côté le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle dans un entretien au journal Bild à paraître lundi.
M. Westerwelle estime que "le plan de paix de Kofi Annan reste toujours la meilleure base pour mettre fin aux violences et engager une solution politique" en Syrie.
"Une fin immédiate de la violence et la mise en place d'un gouvernement de transition sans Bachar al-Assad sont les conditions sine qua none d'une solution", estime-t-il.
M. Westerwelle accuse "les Etats qui couvrent le régime d'Assad", allusion notamment à la Russie, de porter "une grande responsabilité" dans le conflit syrien.
A Berlin, un groupe d'une cinquantaine d'opposants syriens travaillent à la rédaction d'une nouvelle Constitution dans l'optique d'une éventuelle chute du régime de Bachar al-Assad.
Conférence du Centre de recherche sur la mondialisation, 4 juillet 2012. Les enjeux de la crise mondiale : austérité, guerres, brutalité policière et mensonge médiatique.
Conférenciers :
- Michel Collon, journaliste belge, auteur de « La Stratégie du Chaos », fondateur d'Investig'Action
- Michel Chossudovsky, professeur d'économie (émérite), auteur de « Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial », directeur du Centre de recherche sur la mondialisation
- Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de la CLASSE (Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)) (Source: Mondialisation.ca)
Actuellement, il ne fait pas bon être ouvrier en France. Il ne fait pas bon avoir son entreprise dans les petits papiers de l’État. Et la situation passe de pénible à inextricable si, en plus, c'est le ministre du Dressement Reproductif qui s'occupe de votre cas. L'exemple du volailler Doux est particulièrement criant, et illustre comment les intérêts bien compris de certains passent avant l'utilité collective...
Avant de rentrer dans le vif du sujet, présentons rapidement le contexte qui a occupé la presse ces dernières semaines. Il y a quelques mois, on apprenait les difficultés grandissantes que traversait le groupe Doux, leader européen de la volaille. On savait déjà depuis 2007 que les activités de produits frais, poulets et dindes sans label, pour le marché français, violemment attaquées par la concurrence et sous la pression de la grande distribution, perdaient et perdent encore de l'argent. Avec la détérioration du climat général des affaires en France et la situation déjà fort tendue du groupe qui menaçait de faillite depuis 2010, le volailler s'est retrouvé dans une situation inextricable que les tentatives de délocalisation au Brésil n'ont pas arrangée du tout. Au passage, on notera que le groupe a toujours su tirer profit de la Politique Agricole Commune, des subventions et des aides d'état plus ou moins généreuses qui lui auront été dispensées à la faveur des crises (aviaires et autres) ; finalement, à l'image de toutes les autres entreprises qui auront joyeusement croqué des subsides étatiques, le groupe s'est endetté, affaibli et se retrouve maintenant en cessation de paiement. Situation qui, il y a quelques semaines, a conduit le tribunal de commerce de Quimper à placer le groupe en redressement judiciaire, dans l'espoir qu'un repreneur se présente. Ce fut le cas avec Sofiprotéol. À partir de là, tous les ingrédients (politiques, économiques, financiers, marché de l'emploi et ministre frétillant) étaient réunis pour que la situation parte en sucette avec brio.
Une rumeur circule avec insistance dans un cercle d’initiés qui se sont engagés au silence (enfin, presque…). Elle explique la défaite de la France à Singapour et l’homérique colère piquée, quatre jours après s’être proclamé Londoniennement solidaire, par Bertrand Delanoë [photo], président du Groupement d’Intérêt Public (G.I.P.) « Paris – Ile-de-France 2012 », chargé de présenter la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2012.
Selon ces bruits, des lobbyistes mal intentionnés auraient fait tenir à des délégués musulmans de pays musulmans, des photos du maire de Paris en tête de la Marche des Fiertés (ex-Gay Pride), accompagnés d’autres photos de la Marche elle-même. On y voyait, paraît-il, les plus grotesquement obscènes des Artabans du défilé. Ce qui aurait eu un effet dévastateur sur quelques délégués dont les votes ont finalement manqué à la candidature française (1).
La colère de Bertrand Delanoë aurait été d’autant plus violente qu’il ne pouvait pas invoquer les causes réelles de l’échec. C’aurait été reconnaître qu’en dépit de ce qu’il se passe dans quelques pays de l’hémisphère nord, il reste pénalisant d’être homosexuel dans le monde d’aujourd’hui. Etles médias qui sont censés nous informer, pratiquement tous acquis au mariage homosexuel et à l’homoparentalité, auraient été condamnés au même silence pour les mêmes motifs.
Se non è vero, è ben trovato. Et le coup fait tellement “perfide Albion” qu’on en vient en souhaiter sa confirmation officielle…
Mais au-delà de son aspect anecdotique, l’éviction de la France conduit à s’interroger quant à l’opportunité de la désignation d’un homosexuel avéré et ostensible en tant que président du G.I.P. « Paris – Ile-de-France 2012 ».
Alors que chaque voix devait compter, pouvait-on raisonnablement renoncer à toute forme de considération pour la sensibilité particulière de délégués de pays dans lesquels l’inversion sexuelle constitue un délit, voire un crime et, dans tous les cas, une offense majeure à Dieu ? D’aucuns objecteront que ce n’est pas à la France, Etat laïc, à s’adapter aux pratiques, coutumes et usages des musulmans, mais là n’est pas le vrai problème.
Il est le suivant : quand on aspire à organiser les J.O. ne doit-on pas mettre tous les atouts dans son jeu et veiller minutieusement à en exclure les mauvaises cartes ? Toutes les mauvaises cartes ? Y compris la carte Delanoë, dès lors qu’on en peut craindre un impact dommageable, si limité soit-il ?
Si la réponse est négative, alors il faut présenter la candidature de Paris à « Cité universelle de la Tolérance » [photo] et certainement pas à l’organisation de la plus grande manifestation sportive du monde, dans l’attribution de laquelle les musulmans occupent une place non négligeable.
Les délégués que les moeurs du maire de Paris pouvaient indisposer étaient au nombre de treize (2) : Nawaf Faisal Fahd Abdulaziz (Arabie Saoudite), Shadid Ali (Pakistan), Ahmad Al-Fahad Al-Sabah (Koweit), Lamine Diack (Sénégal), Alpha Ibrahim Diallo (Guinée), Hicham El Guerrouj (Maroc), Rania Elwani (Egypte), Mustapha Larfaoui (Algérie), Samih Moudallal (Syrie), Sabet Mounir (Egypte), Nawal El Moutawakel (Maroc), Mohammed Mzali (Tunisie), Youssoupha Ndiaye (Sénégal).
Le cas de Mme Elwani est exemplaire. Il représente cet Islam “modéré”, avec lequel nous sommes invités à frayer. Née en 1978, de nationalité égyptienne, licenciée en biologie, multimédaillée (or, argent et bronze) aux Jeux Africains, Méditerranéens et Panarabes, Mme Elwani représente la jeune femme arabe moderne telle qu’on l’imagine, émancipée au point de paraître en (suggestive) tenue de nageuse devant des milliers de spectateurs et des millions de téléspectateurs. Or, elle n’en est pas moins strictement voilée jusqu’à la racine des cheveux, sur sa photographie officielle de membre du CIO !
Voilà le genre de personne qu’il s’agissait de séduire…
M. Bertrand Delanoë n’était assurément pas le mieux placé pour le faire. Il serait bon de tirer les conséquences de son échec, toutes les conséquences. Mais aussi de se préoccuper de l’image désastreuse que l’Europe du mariage homosexuel et de l’homoparentalité est en train d’offrir au Tiers Monde.
Lausanne, le 15 juillet 2005
(1) Rappelons qu’il aurait suffi du déplacement de trois voix, pour que Paris l’emportât 53 à 51.
(2) Sans compter Shamil Tarpischev, l’un des trois représentants de la Russie.
Michel Aoun : « Le départ de Bachar el Assad déclencherait une guerre mondiale ! »
« Le départ d’Assad sera le prélude à la guerre mondiale » ! Cette mise en garde radicale a été formulée par un acteur important de la vie politique libanaise, Michel Aoun. Associé à la majorité pro-syrienne qui gouverne le pays du Cèdre depuis juin 2011, le général, président du Courant patriotique libre et allié chrétien du Hezbollah et d’autres formations chiites a accordé un entretien à la nouvelle chaîne d’informations continues arabe al-Mayadeeen (crée par des dissidents d’al-Jazeera), dans lequel il réaffirme sans ambiguité ses positions pro-syriennes et se permet même des mises en cause de puissances étrangères : « Les intérêts des pays du golfe persique et d’Israël sur la Syrie se convergent. Il s’agit d’éloigner l’Iran du jeu », dit-il. Mais Aoun n’oublie pas un autre important tireur de ficelles dans la région : « Washington cherche à s’approprier le pétrole dans la région ».
Michel Aoun prend aussi de la hauteur, rappelant que, d’un point de vue géostratégique : « La Syrie est un pont vers la Méditerranée pour l’Irak, l’Iran et la Chine ». Et c’est en partie à cause de cette dimension géographique et géopolitique, que l’homme politique libanais se montre serein quant à l’avenir de son voisin : « La Chine et la Russie ne permettront pas la chute du régime du président Bachar al-Assad« . « Même dans le cas d’un compromis (diplomatique), le régime syrien ne tombera pas » ajoute Aoun. Qui ne nie pas les problèmes politiques internes syriens, mais dit que ceux-ci ne peuvent être résolus que par le dialogue.
Des propos qui ne font que répéter ceux tenus dans une autre interview, donnée cette fois, le 26 juillet, au grand quotidien libanais L’Orient Le Jour, affilié à l’opposition anti-syrienne de Hariri et Geagea. D’abord interrogé sur ses éventuels regrets quant à ses choix politiques pro-Hezbollah et pro-Bachar, le général et député (78 ans) répond d’emblée qu’il ne regrette rien et que s’il perdait, « c’est tout le Liban qui perdrait avec moi« . Et quant à la Syrie, la chute de Bachar, cela signifierait la « chute de la démocratie« , remplacée par la charia qui « annule les libertés de croyance, les libertés politiques, le droit à la différence et la liberté d’un choix de mode de vie (s’habiller, boire, etc) ». Et cette chute éventuelle, à laquelle le général dit d’ailleurs ne pas croire, signifierait aussi beaucoup pour le reste de la région, et du monde : « Si cette chute a lieu, martèle Aoun, une guerre mondiale éclatera. Les intérêts des Américains sont beaucoup plus menacés dans la région que ceux des Russes et des Chinois ».
Michel Aoun réaffirmait aussi dans cet entretien à L’Orient-Le Jour son soutien au Hezbollah, coupant court aux interprétations qui avaient été faites de divergences intervenues sur des points mineurs de politique intérieure.
Beyrouth expulse vers Damas de faux réfugiés politiques syriens
Restons encore un peu au Liban pour dire que l’Union européenne s’est inquiétée samedi 4 août du renvoi vers la Syrie par les autorités de 14 ressortissants syriens anti-Bachar. L’affaire a suscité aussi des remous du côté de l’opposition libanaise (anti-syrienne), forçant la Sûreté générale libanaise à une mise au point, selon laquelle les Syriens avaient été expulsés pour « des crimes (..) commis sur le territoire libanais« . Et le communiqué de donner des précisions sur la nature de ces crimes : « Vol, falsification, tentatives de viol et agressions ». La Sûreté insiste sur le caractère de droit commun de ces actes et de leurs auteurs.
Et la Sûreté générale, pour faire taire ses détracteurs invoquant des considérations « humanitaires« rappelé qu’elle avait notamment « suspendu » l’expulsion vers Damas d’un ressortissant syrien « ayant tué dix de ses compatriotes« , justement parce que le « critère politique interférait dans son dossier » et que sa vie serait en danger en Syrie. Idem pour d’autres « réfugiés » syriens impliqués dans le trafic d’armes. Et si certains de ces individus ont finalement été renvoyés en Syrie, c’est après qu’ils ont signé, auprès d’une « organisation internationale », une déclaration où ils exprimaient le souhait de rentrer das leur pays.
L’ambassadeur de Syrie à Beyrouth, Ali Abdel Karim Ali, a jugé « réconfortante » cette expulsion de Syrie, qui correspond à des accords signés entre les deux pays, et ne concerne que des délinquants et non des militants et activistes politiques. Et, naturellement, les formatons libanaises de la majorité gouvernementale, pro-syriennes, ont eu la même réaction. Le gouvernement libanais maintient donc le cap, sans se laisser intimider par les pressions et clameurs du camp Hariri à l’intérieur, et celles des puissances étrangères à l’extérieur.
L’Allemagne, première économie de la zone euro, pays modèle de compétitivité, aux finances publiques irréprochables ne sera pas épargné par une aggravation de la crise des dettes souveraines.
Lundi 23 juillet, l’agence de notation financière, Moody’s l’a confirmé en plaçant la note du pays aujourd’hui Aaa sous “perspective négative”. En d’autres termes, le pays n’est pas à l’abri de perdre d’ici douze à dix-huit mois ce 20/20, gage de sa solidité financière. Il en est de même des Pays-Bas et du Luxembourg, eux aussi “triple A”, indique Moody’s.
Enfin, l’agence indique qu’elle réexaminera “à la fin du troisième trimestre” le Aaa encore accordé à la France et à l’Autriche, deux autres pays de la zone euro déjà placés sous perspective négative en février. Seule la Finlande, petite économie ultra-vertueuses échappe à cette sanction et voit son triple A confirmé.
MONTÉE DE L’INCERTITUDE SUR L’AVENIR DE LA MONNAIE UNIQUE
En appui de sa décision, Moody’s explique que l’Allemagne comme les Pays-Bas et le Luxembourg, sont maintenant touchés par l’aggravation de la crise et la montée de l’incertitude quant à l’avenir de la monnaie unique.
Quitte à semer un peu plus le trouble dans l’esprit des investisseurs, l’agence américaine estime que la probabilité d’une sortie de la Grèce de l’Union monétaire s’est amplifiée au fil des mois. Et avec elle les effets de contagion menaçant d’autres pays, en particulier l’Italie et l’Espagne. Deux Etats surendettés qui font l’objet d’une défiance grandissante de la part des marchés.
L’Allemagne pourrait être contaminée par le biais de ses banques, jugées “vulnérables” du fait de leur ”exposition aux économies de la zone euro sous stress en particulier en Italie et en Espagne”, justement, note l’agence.
“UN MESSAGE ABSURDE, ET SCANDALEUX”
Et quand bien même le scénario catastrophe d’une sortie de la Grèce de la zone euro serait évité, ”l’hypothèse est de plus en plus forte qu’une aide collective soit nécessaire pour d’autres membres de la zone euro, comme l’Espagne et l’Italie”, indique Moody’s.
Surtout, le “fardeau” d’un éventuel sauvetage de ces pays est d’une “magnitude bien plus élevée ” que le soutien qui fut nécessaire à la Grèce, insiste l’agence. Au final une aide financière à ce, ou ces pays, pèsera donc sur les économies aujourd’hui bien notées.
“Un message absurde, et scandaleux”, commente Patrick Artus, chef économiste chez Natixis et professeur à l’école polytechnique. Moody’s souligne-t-il, insinue qu’une forme de mutualisation de la dette en zone euro fragiliserait les finances publiques de l’Allemagne au risque d’attiser l’aversion de l’opinion publique à se montrer solidaire envers ses partenaires plus mal en point. Or selon M. Artus il est faux d’imaginer que les comptes publics de Berlin seront affectés sévèrement et durablement par une telle aide.
ÉCONOMIE LARGE ET DIVERSIFIÉE
Moody’s reconnaît, de fait, que le pays bénéficie d’une économie large et diversifiée. L’Allemagne, rappelle l’agence, a “une tradition de politique macroéconomique stable” et les surplus générés par la balance de ses comptes courants lui permettent de résister.
Mais ce profil ne suffit pas à lever la menace d’une possible dégradation. Notamment si le pays devait voler au secours de ses banques, si un pays de la zone devait sortir de l’Union monétaire en semant la pagaille dans le système financier, ou si les coûts de financement du pays venaient à se détériorer.
Pour l’heure, l’Allemagne considéré comme le pays le plus sûr de la zone euro emprunte sur les marchés à des taux historiquement faibles. Et de l’avis des experts, il est peu probable que l’annonce de Moody’s change la donne, en tout cas à court terme. “L’Allemagne continuera d’exercer son rôle d’ancre de stabilité dans la zone euro”, voulait aussi croire le ministère allemand des finances, lundi soir.