L'Empereur Napoleon est critiquable dans certains domaines, à commencer effectivement par le rétablissement sanglant de l'esclavage.
Il s'agit là du piège le plus banal pour tout historien, l'anachronisme. Selon nos valeurs d'aujourd'hui, selon les critères démocratiques du XXIe siècle, Napoléon peut en effet être regardé comme un triste sire. Qu'il se soit comporté en despote, qu'il ait mis l'Europe à feu et à sang, qu'il soit impardonnable pour la violence aveugle avec laquelle il rétablit l'esclavage, qu'il ait épuisé la France, décimé sa population, certes. Cela ne l'empêche pas d'avoir porté la France plus haut qu'elle ne le fut jamais, d'avoir enthousiasmé un peuple, séduit au moins un temps toutes les élites européennes, enraciné de nombreux acquis de la Révolution, imaginé le code civil ou le code pénal, doté l'Hexagone de structures administratives sans pareil, incarné un moment de gloire et de succès incomparables.
Ces prouesses de légende, il les a accomplies par la force et par la dureté, comme tous les souverains de son temps. En Espagne par exemple, l'armée française s'est montrée d'une férocité consternante. S'il faut s'en repentir selon nos canons d'aujourd'hui, il faut alors maudire aussi les Espagnols qui dévastèrent auparavant la Flandre durant des siècles, il faut anathématiser les Flamands qui, eux-mêmes, martyrisèrent l'Artois et le Ponthieu, il faut condamner au bûcher les Wisigoths et les Ostrogoths qui ruinèrent et pillèrent les mêmes contrées. D'ailleurs, ne devrait-on pas débaptiser ce qui rappelle Louis XIV, ce monstre qui s'acharna sur le Palatinat ? Ne faudrait-il pas brûler en effigie Philippe-Auguste et Saint Louis dont les croisades successives furent des actes de barbarie ? Si l'on accuse Napoléon de crimes contre l'humanité (notion qui relève encore de la néonatalité), peut-on laisser debout l'Arc de triomphe qui célèbre ses victoires, le Carrousel édifié à la gloire de l'Empire ? L'Empereur n'est pas pardonnable pour ce qu'il fit endurer aux esclaves. A l'époque, les autres puissances ne se comportaient pas mieux. Peut-on célébrer Washington et tous ceux qui regardaient alors l'esclavage comme un ordre naturel ? Peut-on admirer Nelson qui se comporta en boucher dans le royaume de Naples, comme jamais Napoléon ne le fit en Europe ? Il importe assurément de savoir regarder son histoire en face, toute son histoire mais sans confondre les normes et les moeurs des périodes. L'Angleterre sait s'admirer et se critiquer à la fois. La France se déplore et oublie de s'estimer.
Convoi de renforts turcs en direction de la cinquième brigade dans la ville frontalière de Gaziantep :
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L'Iran a mis en garde récemment la Turquie contre toute attaque en territoire syrien, affirmant que Téhéran ripostera « durement » pour venir au secours de son allié, c’est ce qu’a indiqué lundi le quotidien syrien al-Watan.
« La Turquie a reçu au cours des dernières heures des mises en garde très fermes et le message suivant: Gare à vous si vous changez les règles du jeu », a dévoilé le quotidien, citant un diplomate arabe non identifié.
Et de souligner: « Ankara se préparait, aux côtés des Etats-Unis, à intervenir militairement dans le dossier syrien en utilisant le dossier kurde comme un prétexte, mais l'Iran a mis fin aux rêves turcs ».
La République islamique a informé Ankara qu'elle « ripostera très durement contre toute agression à l'intérieur du territoire syrien et que l'Iran réactiverait (le cas échéant) l'accord de défense commune signée avec la Syrie », écrit al-Watan.
Il s'agit d'une « réponse claire aux dernières menaces du Premier ministre turc », selon ce diplomate, présenté comme issu d'un pays où le gouvernement est partisan du régime du président Bachar al-Assad.
Recep Tayyip Erdogan a accusé le 26 juillet Damas d'avoir « confié » plusieurs zones du nord de la Syrie au PKK et prévenu qu'Ankara pourrait intervenir en Syrie contre ces rebelles kurdes de Turquie.
Le diplomate arabe a précisé que « la Turquie s'est mise d'accord avec les Etats-Unis sur une intervention frontalière limitée dans le nord de la Syrie et notamment dans la province d'Alep en vue de créer une zone tampon ».
Dans ce contexte, l’agence de presse turque Anatolie a rapporté lundi que « l’armée turque poursuivait le renforcement de son dispositif à la frontière syrienne avec l’envoi de batteries de missiles, de chars et de véhicules de combat d’infanterie dans le sud du pays ».
« Un convoi comprenant des rampes de missiles (l’agence ne précise pas leur type), des chars, des véhicules blindés de combat d’infanterie, des munitions et des soldats a quitté le commandement militaire de Gaziantep à destination des zones frontalières de la province de Kilis », a précisé l’agence.
Toujours selon Anatolie, « un convoi ferroviaire transportant des batteries de missiles antiaériens et des véhicules de transport de troupes a par ailleurs été dépêché à Islahiye (province de Gaziantep), en provenance de la ville d’Iskenderun (province de Hatay, Sud) ».
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Damas / Dans deux messages identiques adressés au président du Conseil de sécurité et au secrétaire général des Nations Unies, le ministère des affaires étrangères et des expatriés a indiqué que les groupes terroristes armés avaient lancé au cours de derniers jours des agressions contre les citoyens innocents et les biens publics et privés en Syrie, notamment à Damas à et Alep.
Le ministère a fait noter que ces groupes, soutenus par l'Arabie Saoudite, Qatar et la Turquie, avaient commis des crimes abominables contre les innocents dans les deux villes précitées.
Le ministère a souligné qu'un grand nombre de mercenaires des groupes terroristes armés, dont la Turquie avait facilité l'accès à l'intérieur syrien, se sont rassemblés à Alep, occupé nombre de quartiers surpeuplés, utilisés les habitants comme boucliers humains, tué toutes les personnes qui n'avaient pas appuyé leurs crimes et obligé les autres à quitter leurs foyers sous la menace d'armes.
"Tout cela est arrivé après la dernière visite le 8 juillet 2012 de Kofi Annan, émissaire onusien pour la Syrie, où nombre de mesures ont été adoptées pour rétablir la sécurité et la stabilité en Syrie conformément au plan de six points et aux résultats de la réunion de Genève", a-t-il indiqué.
Le ministère a ajouté : "Malheureusement, on n'avait pas écouté de ceux qui prétendent être soucieux de la Syrie et de la cessation de l'effusion du sang de son peuple, un seul appels aux groupes terroristes armés à mettre fin à leurs actes armés et à s'impliquer dans un processus politique réclamé par les Nations Unies et accepté par le gouvernement syrien pour cesser l'effusion de sang des Syriens".
Le ministère a indiqué que toutes les tentatives menées par la mission d'observateurs internationaux en collaboration avec le gouvernement syrien pour débuter un processus politique n'avaient pas réussi en raison du rejet par les terroristes armés de participer à un processus politique. "Cela n'est pas surprenant car les représentants des groupes terroristes armés n'avaient pas accepté de participer à un tel processus et publié des dizaines de communiqués refusant les six points et les résultats de la réunion de Genève", a fait noter le ministère.
Le ministère a souligné les accusations lancées par Ankara, Doha, Riyad, Washington, Paris, Londres et Berlin, contre le gouvernement syrien d'avoir aggravé la situation en Syrie, et ce, au lieu d'accuser les groupes terroristes armés qui avaient attaqué Damas, Alep et d'autres villes, faisant savoir que cela est une tentative déséspérée d'assurer une couverture politique aux actes de ces groupes qui comprennent dans leurs rangs des terroristes des pays arabes et étrangers.
Le ministère a évoqué les appels lancés par les responsables desdits pays à tenir d'autres réunions au Conseil de sécurité et à l'Assemblée générale sur la question syrienne bien que le gouvernement syrien et les forces de l'ordre exercent leur droit à défendre les citoyens innocents en vertu de la loi internationale, de la loi humanitaire internationale, de la loi des droits de l'homme et de l'accord préliminaire conclu le 19/4/2012 entre le gouvernement syrien et la mission d'observateurs des Nations Unies.
Le ministère a ajouté : "Ce qui est étonnant est la déclaration de certaines parties internationales, dont des membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité, d'œuvrer contre la Syrie hors du Conseil et des mesures à prendre po?fbid=398455746884755&set=a.203995169664148.51844.200602916670040&type=1&theaterur aggraver la crise en Syrie afin de parvenir à leurs objectifs biens connus pour changer les positions de principe de la Syrie, y imposer des conditions politiques contraires aux aspirations de son peuple et détruire l'Etat syrien".
"Partant de notre attachement au rôle moral du Conseil de sécurité, nous appelons les membres du Conseil à demander à tous les groupes terroristes armés et aux pays qui les soutiennent de se retirer des villes syriennes qu'ils avaient attaquées, de mettre fin à leur terrorisme et de soutenir le plan Annan de six points", a souligné le ministère.
Le ministère a conclu : "Le gouvernement syrien réaffirme sa décision d'appliquer le plan d'Annan et son initiative et les résultats de Genèvre, à partir de sa croyance qu'il n'y a aucun règlement de la crise en Syrie que le dialogue national pour trouver une issue assurant la cessation de l'effusion du sang, l'édification de l'avenir de la Syrie et la réalisation de sa stabilité via une décision et une direction syriennes".
http://208.43.232.81/fra/51/2012/07/30/434086.htm
La fracturation hydraulique, ou « fracking », est une technique pour extraire du gaz naturel dans des couches de schiste.
Cette technique est très controversée car des groupes de protection de l’environnement affirment qu’elle peut avoir pour effet de contaminer gravement et définitivement les nappes d’eau phréatiques.
- France : à l’issue d’un débat houleux et du fait d’une forte campagne d’opinion, le Parlement français a décidé, en juillet 2011, d’interdire l’utilisation de la principale technique d’extraction du gaz de schiste. Trois permis d’exploration ont été abrogés.
- Bulgarie : depuis janvier 2012, elle a rejoint la position française.
- Allemagne : les Länder attendent les résultats d’une étude sur l’impact environnemental avant de décider de poursuivre ou non les projets d’extraction.
- Pologne : rêvant de devenir le “Qatar de l’Europe centrale”, la Pologne a donné le feu vert aux premiers projets d’exploration, qui devraient débuter en 2013. Piotr Otawski, Directeur général adjoint pour la protection environnementale du ministère polonais de l’Environnement, a certifié que tout allait bien et s’est félicité en ces termes que la Commission européenne se refuse à édicter une interdiction de la fracturation hydraulique.
« La recherche de gaz de schiste a commencé en Pologne est mise en œuvre avec le respect de toutes les exigences environnementales qui découlent de la réglementation de l’Union européenne.
Tous les aspects de la recherche de gaz analysés à ce jour indiquent que le processus est mené en conformité avec la loi et ne pose pas une menace pour l’environnement.
Nous sommes d’accord avec l’Union européenne que l’actuelle réglementation européenne assure une efficacité exceptionnelle pour la protection de l’environnement lors de la recherche pour le gaz de schiste."
Une commission européenne sous influence
Si les États-Unis avaient interdit le « fracking » sur son sol, la Commission européenne l’aurait interdit aussi en Europe.
Mais comme le Maître américain a donné le feu vert, le domestique européen a bien sûr aligné sa position, en se refusant à édicter la moindre interdiction, et en le faisant savoir.
Si, du fait du scandale qui vient d’apparaître aux États-Unis, ceux-ci se décident à être plus sévères et à attendre le résultat d’études réellement scientifiques avant d’autoriser toute nouvelle exploration, il est probable que la Commission européenne, en bonne exécutrice, avalera son chapeau et tournera casaque.
Elle se rappellera d’un seul coup que les articles 168 et 169 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) lui font théoriquement et juridiquement obligation de protéger la santé humaine et l’environnement.
Et les européistes, EELV en tête, viendront alors nous chanter les louanges de « l’Europe verte »…
Mais tout cela est encore du domaine de l’hypothèse. Officiellement, la Commission est toujours favorable à la fracturation hydraulique puisqu’elle laisse faire certains États en se refusant à édicter la moindre interdiction.
Contrairement à ce qu’affirme la propagande européiste, le niveau européen met en danger les peuples et l'environnement.
La prétendue « construction européenne » ne fait prévaloir que les seuls appétits des lobbys industriels et financiers.
N'oubliez jamais !
Quatre eurodéputés sont accusés d'avoir réclamé de l'argent pour déposer des amendements favorables.
Une pratique courante à Bruxelles: des amendements écrits par des lobbies sont repris tels quels par des élus européens. Le président du Parlement refuse que leurs bureaux soient perquisitionnés.
"Les élus qui sont corrompus attaquent le tissu même de notre démocratie. Il devrait y avoir une tolérance zéro pour toute forme de corruption"
euractiv.fr/
u-p-r.fr (Asselineau)