dimanche 29 juillet 2012
Grèce : fin d'une grève de neuf mois des sidérurgistes d'Aspropyrgos
Une grève qui aura duré neuf mois (un record en Grèce).
Un reportage que vous ne verrez pas sur vos médias qui préfèrent vous dépeindre Athènes envahie par les néo nazis.
40% de salaire en moins
Après une rencontre de leurs représentants avec le ministre du Travail, les salariés ont finalement décidé de suspendre la grève ce samedi 28 juillet. Ils ont accepté une réduction du temps de travail et des baisses de salaire conséquentes pour maintenir leur emploi dans un pays dont le taux de chômage a dépassé la barre des 20%.
L’effondrement du secteur de la construction en Grèce est, selon la direction de l’usine, la cause de la réduction des activités de l’aciérie. Le plan de chômage technique qui a déjà été appliqué dans une autre usine du même groupe en novembre dernier. Il prévoit le passage du temps de travail de 8 à 5 heures par jour et des baisses de salaire de 30 à 40%.
http://www.rfi.fr/europe/20120729-grece-greve-siderurgistes-aspropyrgos-hellenic-halyvourgia
Un reportage que vous ne verrez pas sur vos médias qui préfèrent vous dépeindre Athènes envahie par les néo nazis.
40% de salaire en moins
Après une rencontre de leurs représentants avec le ministre du Travail, les salariés ont finalement décidé de suspendre la grève ce samedi 28 juillet. Ils ont accepté une réduction du temps de travail et des baisses de salaire conséquentes pour maintenir leur emploi dans un pays dont le taux de chômage a dépassé la barre des 20%.
L’effondrement du secteur de la construction en Grèce est, selon la direction de l’usine, la cause de la réduction des activités de l’aciérie. Le plan de chômage technique qui a déjà été appliqué dans une autre usine du même groupe en novembre dernier. Il prévoit le passage du temps de travail de 8 à 5 heures par jour et des baisses de salaire de 30 à 40%.
http://www.rfi.fr/europe/20120729-grece-greve-siderurgistes-aspropyrgos-hellenic-halyvourgia
L' Allemagne et la Grèce à bout de patience pour des raisons diamétralement opposées
Rendez nous le Deutsche Mark !
Une majorité des Allemands pensent que leur pays serait en meilleure situation sans l’euro, selon un sondage paru ce dimanche, alors que le ministre de l’Economie a répété ses doutes sur le maintien de la Grèce dans la zone euro.
Selon le sondage Emnid pour l’hebdomadaire Bild am Sonntag, 51% des Allemands pensent que l’économie de la première puissance européenne serait dans une meilleure situation si elle ne faisait pas partie des 17 pays de la zone euro. 29% pensent que la situation serait pire.
Le sondage montre également que 71% des Allemands demandent que la Grèce sorte de la zone euro si elle ne tient pas ses promesses d’austérité.
Se venger sur la Grèce
Le ministre allemand de l’Economie Philipp Roesler a de son côté estimé dans un entretien au journal qu’il y avait «des doutes considérables sur le fait que la Grèce tienne ses promesses de réformes».
«La mise en oeuvre (des réformes, NDLR) est hésitante. Aucune administration fiscale fonctionnelle n’a encore été mise en place. En outre, il n’y a eu pratiquement aucune avancée dans la privatisation des biens publics promise», a déclaré Roesler.
«Si la Grèce ne remplit pas ses obligations, il n’y aura plus d’argent. Le pays sera alors insolvable», a-t-il ajouté.
«Le programme d’aide est déjà très accommodant. Il n’y a pas de place pour de nouvelles concessions», a déclaré le ministre.
A Athènes, c'est le tiers monde...
Une jambe gonflée. Des plaies ouvertes qui laissent entrevoir ici et là une musculature. Des plaies non soignées et un début de gangrène. Des plaies laissées à l’air libre, purulentes. Mais l’homme marche, boitillant, sans paraître se plaindre.
Le risque prochain de perdre sa jambe
ne semble pas le perturber. Sa vie ne semble rien valoir pour la troïka.
Trop. En 2010 déjà, un autre mendiant était dans des conditions comparables. C’était son bras entaillé qui laissait entrevoir son triceps. Sans trucage. Analyse anatomique en pleine rue, en plein jour, dans le quartier de Kerameikos. Depuis, chaque jour à Athènes est un croisement de ces misères provoquées par les mordorandums. Déformations physiques volontairement présentées pour espérer quelques pièces de monnaie. Ou misères cachées par fierté mais bien trop visibles.
Un tour en voiture à Athènes expose cette misère à chaque feu rouge. Ici, un migrant amputé des 2 bras avec un gobelet en plastique autour du cou pour y déposer quelques pièces. Là un retraité -sans retraite- qui vend des mouchoirs.
La troïka revient. L’Allemagne ressort le Grexit du placard. Barroso a décidé de se pointer hier à Athènes pour une visite de courtoisie, « Je suis là en ami ». Qu’il aille au diable. Il n’ira pas voir les miséreux.
Il n’ira pas voir les quartiers d’Athènes en perdition. Les petits commerçants en faillite. Les petits retraités en larme lors des manifestations des 2 dernières années.
Il n’ira pas visiter les commerces fermés, les hôpitaux publics en souffrance où les grévistes héroiques de l’aciérie en grève depuis plus de 8 mois.
J’aimerai qu’il se fasse enyaourter par ceux dont la vie est devenue intenable. Pire, j’ai parfois envie que tout se casse la gueule. Vite. Un reboot. Comme la fin de FightClub. Zou, tout pète et on repart à zéro. La théorie du chaos appliquée. Le théorème du boulanger à son paroxisme. Et on replantera des patates et des tomates. Retour à la case départ sans passer par la banque. Et tout le monde au même point.
Ahènes a eu raison de mes dernières forces. Je ne peux plus voir un écran en peinture sans avoir des nausées. Je ne veux plus me balader dans cette Athènes transformée en champs de ruines sociales. Je n’y vois que misère, j’en oublie ses bons côtés. Je ne vois plus que la noirceur. J’ignore ses splendeurs. Je ne veux plus lire les annonces, l’arrivée de la troïka, les nouvelles mesures, le nouveau mémorandum.
BCE hors de contrôle : les allemands ne décolèrent pas
pour Berlin, c'est la fin
La Banque centrale européenne est la garantie de l 'euro.
La BCE devrait bientôt acheter des obligations gouvernementales. Mais ce n'est pas démocratiquement légitime pour les Allemands, vu que l' UE avait promis (par écrit) de ne jamais le faire.
Sans cette condition, les allemands aurait refusé d' intégrer l' Euro zone.
Le Seigneur Draghi
Pendant deux ans, la politique allemande a été rythmée par la crise de l'euro. Le Bundestag a approuvé un plan de sauvetage de la Grèce, puis un second, ensuite sauvetage par le FESF , une extension du FESF, un pacte fiscal, une opération de sauvetage permanente, cent milliard d'aide pour les banques espagnoles. Tout est désormais en "avance rapide", ce qui nourrit des doutes quant à savoir si les membres de l' UE savent ce qu'ils font.
En outre, la Cour constitutionnelle allemande doit encore examiner si tout ça est légal ou non.
Même la démocratie parlementaire a ses limites.
Le Président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, à Londres a annoncé que la BCE fera tout ce qu' il est possible pour sauver la monnaie unique, nécessaire pour obtenir l'euro.
Ce n'est pas une bonne nouvelle du tout pour les Allemands.
La BCE a déjà acheté des obligations d'État pour plus de 200 milliards d'euros pour réduire les taux d'intérêt des pays en difficulté - et pour soulager les politiciens locaux de plus en plus impopulaires.
Le Parlement n'a pas été consulté
La BCE a pour mandat de préserver la valeur de l'argent. Et elle est censée être indépendante. C' était les conditions de base pour veiller à ce que les Allemands renoncent au Deutsche Mark.
Le traumatisme de l'inflation de 1923 est profond dans ce pays. Mais que faire si Draghi interprète les limites du mandat de la BCE différemment ?
La BCE est-elle devenue hors de contrôle ?
L'Allemagne est désormais responsable pour les banques espagnoles : quelle scoop !
Le Parlement allemand, qui a pris cette décision à la légère il ya quelques jours, sera durablement responsable si une catastrophe économique devait survenir du fait de cette décision anti-démocratique.
Le parlement allemand a combattu pour ses contribuables lors des deux dernières années.
La primauté du politique doit être défendue contre les banques, même si c'est la BCE !
L’Allemagne est rentrée dans l’Euro par devoir
Après la chute du mur de Berlin et au moment de la réunification du pays, il fallait donner un gage de paix à l’Europe inquiète de la résurrection de la Grande Allemagne.
Ce gage fut l’Euro. Faire la guerre aux gens qui partagent la même monnaie que vous, c’est une guerre civile. La monnaie est un ciment qui dépasse même la langue (voir la Suisse ou le Canada).
Le prix politique de la réunification allemande fut l’euro. Le prix comptable de cette réunification fut de 1 300 Mds d'euros selon l’institut de recherche IWH de Halle qui a fait l'addition en 2009, soit plus de 50 % du PIB de 2008.
Quelqu’un devra payer un jour cette création monétaire. Personne ne sait pour le moment qui exactement. Mais l’Allemagne dit « pas moi, car je connais le prix ». Souvenez-vous, en 1922, déjà, Rudolf Havenstein, directeur de la Banque centrale allemande, la Reichsbank, justifiait son impression monétaire par « la lutte contre le chômage ».
L' Espagne force la BCE à agir : l'Allemagne craint le pire
L' Euro zone, c'est une question de taille c'est tout : si vous êtes un "petit pays genre Irlande, Portugal ou Grèce, alors gare à vous.
Si vous êtes L' Espagne ou la France voire l' Italie, alors vous serez sauvés au centimes près, car vous appartenez au club sélect des "to big to fail".
Ce n'est donc pas une union démocratique, mais un vulgaire empire européen de plus.
« La BCE est prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l’euro.
Et croyez-moi, ce sera suffisant. »
le cauchemard allemand...
La BCE attaquée par l'Espagne
« Lors d’une conférence avec d’autres dirigeants européens à Palma de Majorque, José Manuel García-Margallo a en effet attaqué la Banque Centrale Européenne (BCE) avec une dureté sans précédent, comme s’il s’agissait de la Banque de Tunisie.
García-Margallo a accusé la BCE, qui a racheté des titres de dettes publiques depuis cinq mois, d’avoir gardé caché le fait qu’elle n’avait racheté aucune obligation d’État espagnole, empêchant ainsi de réduire la pression sur l’Espagne.
Et il a ensuite ajouté littéralement : « Vous ne faites rien pour arrêter le feu sur la dette publique espagnole ! ».
Au cours de la semaine passée, dans presque toutes les capitales européennes, dont Madrid, on a nié avec véhémence que les 100 milliards d’euros puissent être utilisés à autre chose qu’à renflouer les banques. Mais quelque part dans les accords, il y a un paragraphe discret qui pourrait le permettre, sous réserve de l’approbation de l’Eurogroupe, et probablement aussi du Bundestag allemand.
Peut-être dès qu’un ministre des Affaires étrangères du type García-Margallo tapera du poing sur la table. »
Si Mario Draghi est intervenu, c’est parce qu’il a subi, il y a 4 jours, le scandale du ministre espagnol et de sa fausse déclaration (non ,I télé et BFM ne vous en parlerons pas).
Cette décision n’a donc rien de glorieux ni de spontané.
François Hollande complètement largué selon François Asselineau
François Hollande est un homme qui n’a aucune expérience internationale, aucune expérience bancaire, aucune expérience de la vie des affaires. Il n’a jamais rien fait de sa vie que d’être un apparatchik du Parti Socialiste, dont il a été le salarié pendant plusieurs décennies.
Ses derniers propos sur le peu de cas à faire des décisions de Moody’s sont donc à prendre pour ce qu’elles sont : une preuve d’incompétence pure.
C’est bien à tort qu’il faudrait suivre ses conseils et regarder cette nouvelle avalanche de dégradations comme une bagatelle, et plus encore celles concernant l’Allemagne. Tout cela sent au contraire très mauvais.
Et il ne faut avoir aucune connaissance de l’Allemagne, comme le locataire de l’Élysée, pour croire une seconde que les dirigeants de Berlin et de Francfort considèrent les décisions de Moody’s concernant l’Allemagne et ses banques comme une blague sans importance.
Je suis au contraire convaincu que ces décisions attisent et galvanisent en ce moment même l’opposition de plus en plus vive qui se déroule dans les coulisses entre les responsables économiques et financiers allemands, soutenus par une grande majorité de la presse et de l’opinion, d’une part, et les dirigeants politiques soumis aux injonctions de Washington d’autre part.
Si vous êtes L' Espagne ou la France voire l' Italie, alors vous serez sauvés au centimes près, car vous appartenez au club sélect des "to big to fail".
Ce n'est donc pas une union démocratique, mais un vulgaire empire européen de plus.
« La BCE est prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l’euro.
Et croyez-moi, ce sera suffisant. »
le cauchemard allemand...
La BCE attaquée par l'Espagne
« Lors d’une conférence avec d’autres dirigeants européens à Palma de Majorque, José Manuel García-Margallo a en effet attaqué la Banque Centrale Européenne (BCE) avec une dureté sans précédent, comme s’il s’agissait de la Banque de Tunisie.
García-Margallo a accusé la BCE, qui a racheté des titres de dettes publiques depuis cinq mois, d’avoir gardé caché le fait qu’elle n’avait racheté aucune obligation d’État espagnole, empêchant ainsi de réduire la pression sur l’Espagne.
Et il a ensuite ajouté littéralement : « Vous ne faites rien pour arrêter le feu sur la dette publique espagnole ! ».
Au cours de la semaine passée, dans presque toutes les capitales européennes, dont Madrid, on a nié avec véhémence que les 100 milliards d’euros puissent être utilisés à autre chose qu’à renflouer les banques. Mais quelque part dans les accords, il y a un paragraphe discret qui pourrait le permettre, sous réserve de l’approbation de l’Eurogroupe, et probablement aussi du Bundestag allemand.
Peut-être dès qu’un ministre des Affaires étrangères du type García-Margallo tapera du poing sur la table. »
Si Mario Draghi est intervenu, c’est parce qu’il a subi, il y a 4 jours, le scandale du ministre espagnol et de sa fausse déclaration (non ,I télé et BFM ne vous en parlerons pas).
Cette décision n’a donc rien de glorieux ni de spontané.
François Hollande complètement largué selon François Asselineau
François Hollande est un homme qui n’a aucune expérience internationale, aucune expérience bancaire, aucune expérience de la vie des affaires. Il n’a jamais rien fait de sa vie que d’être un apparatchik du Parti Socialiste, dont il a été le salarié pendant plusieurs décennies.
Ses derniers propos sur le peu de cas à faire des décisions de Moody’s sont donc à prendre pour ce qu’elles sont : une preuve d’incompétence pure.
C’est bien à tort qu’il faudrait suivre ses conseils et regarder cette nouvelle avalanche de dégradations comme une bagatelle, et plus encore celles concernant l’Allemagne. Tout cela sent au contraire très mauvais.
Et il ne faut avoir aucune connaissance de l’Allemagne, comme le locataire de l’Élysée, pour croire une seconde que les dirigeants de Berlin et de Francfort considèrent les décisions de Moody’s concernant l’Allemagne et ses banques comme une blague sans importance.
Je suis au contraire convaincu que ces décisions attisent et galvanisent en ce moment même l’opposition de plus en plus vive qui se déroule dans les coulisses entre les responsables économiques et financiers allemands, soutenus par une grande majorité de la presse et de l’opinion, d’une part, et les dirigeants politiques soumis aux injonctions de Washington d’autre part.