jeudi 26 juillet 2012
Au Kosovo comme en Syrie : le torchon brûle entre la Russie et l'OTAN
Kosovo: l'ONU responsable de la situation
L'ONU est responsable de la situation qui prévaut actuellement au Kosovo, a affirmé jeudi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue serbe Vuk Jeremic.
"J'ai été un peu étonné en entendant récemment le secrétaire général des Nations unies déclarer que l'ONU ne jouait aucun rôle dans le dialogue entre Belgrade et Pristina", a indiqué M. Lavrov.
Et d'ajouter: "Personne n'a retiré à l'ONU la responsabilité de la situation au Kosovo".
Les autorités albanaises de cette province serbe, soutenues par les Etats-Unis et plusieurs pays de l'UE, ont unilatéralement proclamé l'indépendance le 17 février 2008.
Lors de la conférence de presse, MM. Lavrov et Jeremic ont souligné que la résolution 1244 était le document principal réglementant les activités de la communauté internationale au Kosovo.
Selon le chef de la diplomatie russe, Belgrade n'a jamais violé cette résolution, tandis que les autres parties n'ont pas honoré certains de leurs engagements.
M. Jeremic a pour sa part déclaré que le gouvernement serbe continuait à considérer le Kosovo comme une partie intégrante de la Serbie.
"Seul un dialogue entre toutes les partes intéressées permettrait d'arriver à une décision sur le statut du Kosovo", a conclu le ministre serbe qui présidera la 67e session de l'Assemblée générale de l'ONU.
Sergueï Lavrov
Syrie: que l'OTAN cesse de soutenir les terroristes !
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov estime qu'il ne peut pas être question d'actions humanitaires en Syrie tant que le terrorisme sera soutenu dans ce pays.
"Nous proposons des choses qui permettent de mettre immédiatement un terme à la violence. Or, l'autre partie nous dit: le régime doit capituler sinon nous continuerons à soutenir la lutte armée de l'opposition par tous les moyens, y compris matériellement, et à justifier les attentats terroristes", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse à l'issue de négociations avec son homologue serbe Vuk Jeremic.
"Tant que ce soutien se poursuivra, aucune action humanitaire ne sera possible et ce, par la faute de ceux qui empêchent cet incendie de s'éteindre", a conclu le chef de la diplomatie russe.
Moscou soupçonne Al-Qaïda de s'emparer de postes- frontières syriens
Moscou est en train de vérifier les informations selon lesquelles les postes-frontières avec la Turquie et l'Irak auraient été pris non par l'opposition, mais par des terroristes d'Al-Qaïda, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse à Moscou.
"Il y a des informations selon lesquelles l'opposition (syrienne) se serait emparée de postes-frontières avec l'Irak et la Turquie. Tout d'abord, tout cela est en train d'être vérifié. (…), du moins, des cas de vols de biens turcs ont été signalés à la frontière turque et selon certaines informations, ce n'est pas l'Armée syrienne libre qui a pris possession de ces postes-frontières, mais des groupes liés directement à Al-Qaïda", a indiqué le ministre.
Selon lui, si de telles actions des terroristes sont soutenues par certains pays, Moscou voudrait savoir ce que ces pays cherchent en Syrie et quelle est leur vraie position sur le règlement du conflit syrien.
Jeudi 19 juillet, les rebelles syriens se sont emparés du poste Bab al-Hawa à la frontière turque et du poste Abu Kamal à la frontière irakienne.
http://fr.rian.ru
Une région espagnole accuse le gouvernement Rajoy de « faire la manche » à Bruxelles
Sortir de l' Euro c'est mieux que la mendicité
La raison de ce voyage était bien évidemment de trouver une solution aux taux d’intérêts qui s’envolent en Espagne (le taux à 2 ans est passé au-dessus de 7 % hier…). De Guindos tente actuellement de trouver le plus d’alliés possible pour forcer la BCE à entrer en piste.
De Guindos fut passablement énervé lorsque des journalistes lui on demander de confirmer si l’Espagne avait jeté l’éponge et qu’elle cherchait désormais à négocier un plan d’aide global de 300 milliards d’Euros.
Mr Cascos a déclaré que « les spreads de taux d’intérêt avec des pays empruntant gratuitement ne pouvait pas durer trop longtemps auquel cas l’Espagne sera forcée de considérer une sortie de la Zone Euro avant qu’elle ne soit expulsée ».
Le scénario d’un plan d’aide global semble donc prendre de plus en plus forme en Espagne. Un pays autrement plus systémique puisqu’il représente 12 % du PIB de la Zone Euro alors que le Portugal, l’Irlande et la Grèce ne représentent que 6 % du PIB zone euro à eux trois.
http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/9427721/Euro-exit-beats-begging-bowl-says-Spanish-elder-statesman.html
http://www.professeurforex.com/2012/07/actu-forex-esapgne-un-president-de-region-accuse-le-gouvernement-de-faire-la-manche-en-europe/
L' Euro : un somnambule en route vers une catastrophe aux proportions incalculables
Les experts mettent en garde contre l'Euro-Crash
Si Athènes ne parvient pas à venir à bout de son endettement élevé, l' euro pourrait s' effondrer fin Août 2012.
La crise de la dette est plus en plus dangereuse.
Les experts estiment même maintenant que "l'Europe va vers un effondrement complet".
L'Europe est comme un "somnambule qui cours vers une catastrophe aux proportions incalculables", selon un nouveau rapport rédigé par 17 économistes européens renommés.
Sous le titre : «De l'impasse vers un moyen de sortir de la crise", ils exigent que soit corrigé les défauts de conception de l'union monétaire afin de regagner la confiance des marchés dans l'euro.
Le gouvernement fédéral allemand rejette un transfert à long terme des dettes de l'Union vers des euro-obligations. Une union large des banques ainsi qu'une union fiscale est urgentissime, insistent les experts. (les mêmes qui gèrent la Grèce depuis 2009 !)
Ce n'est pas tout: L' agence de notation Moody's a changé ses perspectives à propos du plan de sauvetage de l'euro de stables à négatives. Auparavant, l'agence de notation a évalué les perspectives de crédit pour l'économie du géant allmeand à négatives. La raison: les risques croissants que font peser sur son économie fortement exportatrice, la crise de l'euro.
L'UE demande instamment, un sommet d'urgence qui pourrait être convoqué prochainement. En raison de la situation financière délicate de la Grèce et de "Chypre, ce nouveau "dernier sommet qui règlera tout" pourrait déboucher sur de l'"imprévu". Comprenez un démantèlement de l' Euro. Rien de moins !
Faut-il vraiment arriver à un sommet spécial de l'UE pour assiter à une lutte pour le pouvoir entre la France et l'Allemagne ?
le Deutsche Mark enfin !
Sortir de l'Euro en 5 étapes
La Grèce est aujourd'hui menacé d'un crash final. La troïka présentera son rapport final avant la fin Août. Mais le rapport a déjà fuité: Athènes est à mille lieues, de satisfaire à ses objectifs d'économie et de réforme.
Le prêteur pour ajuster son aide financière réclamera de nouvelles coupes budgétaires, mais alors, Athènes se rapprochera un peu plus de la faillite.
les Grecs vont abandonner l'euro. Cela pourrait se faire en cinq étapes :
1 Un créancier de la troïka bloque l'octroi de toute nouvelle subvention pour Athènes
Dès la fin Août, tout devient rapide: La Troïka annonce que la dette grecque n'est plus gérable. Dans le budget 2013/14 des économies pour au moins 10,5 milliards sont manquantes. L'aide financière de l'UE est alors immédiatement interrompue.
2 Le(s) plan(s) de sauvetage de l'UE est ou sont (on s'y perd !) immédiatement arrêté(s).
La dernière tranche de pret pour la Grèce de 31 milliards d'euros n'est pas versé.
Les fonctionnaires, les retraités et les chômeurs ne reçoivent plus aucun salaire ou allocation. Le chaos grandissant dans le pays, un soulèvement est à craindre, pourrait-on se retrouver avec une nouvelle dictature militaire à Athènes ?
En restant avec la Drachme, auraient-ils évité ça ? Une question qui fera trembler beaucoup d' européïste repentis...
3 La drachme réintroduite
Athènes a besoin d'une nouvelle monnaie, la drachme sera présenté lors d'un week-end. La population ne pourra pas prendre d'assaut les banques pour sauver son "euro épargne". Les distributeurs automatiques de billets sont verrouillées. Le liquide se fera rare, des émeutes éclateront, une grande partie de la population fuiera le pays.
Les réfugiés de l' Euro perdu, encore un malheur quui sera à mettre au crédit des Fanatiques de la "monnaie unique pour tous". Il y aura foule pour leur procès...
4 La dette restructurée et dévaluée
Athènes annoncera une nouvelle coupe...de sa dette !
Le nouveau gouvernement (avec des uniformes dedans) réduira la valeur des obligations du gouvernement grec de moitié. La dette diminuera d'un seul coup de 350 milliards à 175 milliards d'euros.
5 La chute de la drachme
La drachme sera immédiatement dévaluée d'au moins la moitié. Les salaires chuteront soudainement de manière significative et les prix exploseront (d'où les militaires). Mais le tourisme sera en plein boum, les vacances en Grèce seront beaucoup moins cheères que maintenant.
Si ça ne vous dérange pas de passer vos vacances dans une dictature, triste résultat d'une monnaie unique pensée par des "méga-nullards" en économie.
http://money.oe24.at/Experten-warnen-vor-Euro-Crash/73439331
De Hollande à Hollandreou : quand "trop normal" devient "dangereux"
"Jusqu’à sa mort il se préoccupa du bonheur de ses peuples, mais son caractère indécis et mou le desservit fortement.
Cela lui couta finalement la vie !" (Biographie de Louis XVI)
La rigueur économique et sociale, c’est maintenant ! La perte de notre souveraineté budgétaire, c’est aujourd’hui ! Dans le tout Paris cynique et à Londres, on ne se gêne plus pour railler « Hollandreou ».
MM. Ayrault et Hollande veulent faire les choses sans les mots qui fâchent. « Ne prononcez pas le mot rigueur », « n’hésitez pas à dire que c’est l’héritage » répètent-ils, en se gargarisant de « réalisme de gauche ». Précaution dérisoire : les Aulnay éclatent, les plans sociaux se multiplient et l’impuissance de ceux qui nous gouvernent s’affiche dès leurs cent premiers jours.
Or ce n’est pas en niant l’ampleur et la réalité de ce défi que MM. Hollande et Ayrault pourront parvenir à redresser la situation. Pour l’instant, rien ne signale leur volonté.
Lors du séminaire budgétaire du 29 juin, le Premier ministre a annoncé le gel en valeur absolue des dépenses de l’Etat, hors charge de la dette et pensions. Les ministres devront procéder à une baisse totale de leurs dépenses de fonctionnement et de leurs dépenses discrétionnaires de 15 % sur trois ans. Pour les « dépenses d’intervention », il faudra faire « un effort de même ampleur ». Le gel affectera également les subventions aux opérateurs de l’Etat (universités, CNRS, CEA…) et les dotations aux collectivités locales. En matière d’effectifs, hormis la création de quelques postes dans l’enseignement, la police, la gendarmerie et la justice, la diminution moyenne sera de 2,5 % par an partout ailleurs. Deux emplois sur trois ne seront plus remplacés ! Ainsi s’entame ce que Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, appelle la « grande réforme du marché du travail ».
En 2013 ce sera pire, puisque selon l’audit de la Cour des comptes, l’Etat va devoir réaliser entre 33 et 40 milliards d’économies supplémentaires pour tenir la promesse faite à l’UE de réduire à 3 % le déficit.
En attendant, l’on sert du Muscadet à Matignon pour remplacer les bulles et Cécile Duflot a commandé trois vélos de fonction : les dames patronnesses servent les marchés financiers mais avec un faire semblant « de gauche ».
Les grandes décisions fiscales et budgétaires ont été reportées à l’automne et, surtout, la promesse du Bourget est en voie d’être trahie. La loi sur la séparation des activités bancaires, la lutte contre les produits toxiques et les paradis fiscaux restent en effet au fond des stylos ou des ordinateurs. Résumons la situation : nous continuerons à renflouer les grandes banques coupables de la crise, pratiquement sans conditions, en leur sacrifiant la croissance économique et la justice sociale. MM. Ayrault et Hollande creusent leur propre tombe.
Pourquoi ? Parce qu’ils pactisent avec Barack Obama et les intérêts de Wall Street. Lorsqu’il va à Londres, François Hollande se comporte en petit garçon devant M. Cameron, la Reine et les financiers de la City. Sur la Syrie comme sur le bouclier antimissile européen, il se met à leur remorque.
Pire, pourvu de son pacte de croissance inexistant, M. Hollande tente d’obtenir l’accord du Conseil constitutionnel pour faire passer au Parlement, à la majorité simple, tous les textes européens contraires à notre souveraineté nationale rassemblés dans une loi organique. L’on tente de nous refaire le coup de Lisbonne, en pire !
Face à cette servitude volontaire, nous nous battons pour faire couper les banques en deux, seule manière de tarir la source de l’injustice sociale, et exigeons un référendum sur le pacte budgétaire. L’Europe de l’euro ne fait que pratiquer une surenchère de l’austérité et se détruit elle-même. Devant nos yeux, les intérêts britanniques s’apprêtent à sortir de l’Union européenne et à nous livrer à une autodestruction continue. Serions-nous tellement plus bêtes qu’eux ? M. Hollande peut-il continuer à jouer les Henri Queuille ou les René Coty dans la tempête ? Nous voici parvenus à un moment de l’histoire où un homme trop normal devient un homme dangereux, pour lui-même et pour autrui.
http://www.cheminade2012.fr/Hollandreou_00876
La France pieds et poings liés par son "euro pour tous" qui va lui exploser à la figure
"la faillite de l'Europe viendra peut-être d'un pays qui n'est pas sur le radar, genre Finlande, et qui va décider de quitter soudain la Zone Euro à un moment où personne ne s'y attendra" (Nigel Farage)
«S'il fallait sacrifier le franc pour un bien supérieur, je m'y plierait. Mais ce qui s'annonce est très dangereux. Au lieu de nous guérir, l'euro va aggraver le mal. Nous allons vers une crise encore plus profonde. L'Euroland est dirigé par des banquiers. Un pays abstrait avec une monnaie abstraite. Dans l'histoire, jamais une monnaie unique durable n'a existé sans être adossée à un Etat. On le voit déjà, l'euro est une monnaie génétiquement faible, dont la valeur est subordonnée au billet vert. C'est un dollar CFA».
«Surtout, je n'accepte pas d'être considéré comme xénophobe et anti-européen. Je suis contre cette monnaie unique parce que je suis profondément européen. L'euro va tuer l'Europe».
Bingo !
(Philippe de Villiers fin 2001)
la zone euro trop hétérogène pour une monnaie unique
Lors de la fin de l’euro, le mark se réévaluera de 20%, le franc perdra 2%, la lire 12%, la peseta 20% et la drachme 30%
Une étude assez détaillée et novatrice basée sur la théorie du jeu, en analysant les gains et les pertes de chaque pays européen en cas de fin de la monnaie unique. Surprise, il y aurait bien des gagnants et des perdants à la fin de l’euro. A mille lieues de l’analyse catastrophiste d’ING (qui validait néanmoins les scénarios de parité monétaire), cette analyse affirme que l’Allemagne pourrait perdre 7% de PIB, du fait de pertes d’exportations.
A l’inverse, les pays en déficit qui dévalueraient, gagneraient, avec l’Irlande en pôle-position et un gain de 7% de PIB, puis l’Italie, avec 3%. Merrill Lynch estime également que la Grèce ferait des économies sur le coût de la dette (sans prendre en compte la possibilité de monétisation) et que l’Allemagne y perdrait son statut de pays refuge de la zone euro. En fait, pour la banque, tout dépendra de la capacité de l’Allemagne à convaincre l’Italie de rester, outre un gros risque en Grèce.
http://www.marianne2.fr/Quand-les-banques-enterrent-l-euro_a221022.html
http://www.u-p-r.fr/actualite/monde/hollande-boeuf-sommet-europeen-juin
Faillite espagnole : L' Euro en phase terminale
Deux régions espagnoles ont officiellement demandé l'aide de l'Etat, Valence et Murcie; 4 autres régions sont en faillite Catalogne, Castille-La Manche, les Baléares et l'Andalousie
Le 20 juillet 2012, la région de Valence a officiellement déclaré qu'elle était en faillite et a officiellement demandé l'aide de l'Etat espagnol. En comptant la région de Valence, ce sont 6 régions qui sont en faillite !
Les régions autonomes sont confrontées à des échéances de plus de 15,838 milliards d'euros d'ici la fin de l'année, y compris les deux prêts, les lignes de crédit et l'endettement.
La Catalogne fait face à une échéance de 5,755 milliards d'euros d'ici la fin de l'année, Valence 2,883 milliards d'euros, l'Andalousie 1,610 milliards d'euros, la région de Madrid 1,344 milliards d'euros, La Rioja 940 millions d'euros, et Castille-La Manche 705 millions d'euros, selon les données fournies par les gouvernements régionaux au Trésor
Le radeau de la méduse
La Sicile, région célèbre de l'Italie, est en faillite. Sans parler de ses banques. Mercredi dernier, la banque italienne UBI a a annoncé qu'elle licenciait 1500 personnes avec la fermeture de 44 agences.
Frankfurter Allgemeine Zeitung révèle que l'Espagne a de l'argent jusqu'en septembre 2012 seulement et qu'après elle sera en défaut de paiement.
- par deux fois la police royale espagnole a tiré avec des balles plastique sur les gens
- le taux que l'Espagne a été obligée de payer pour ses bons du trésor a dépassé le 7%
Der Spiegel affirme également que la Grèce va se déclarer en défaut de paiement en septembre 2012 puisque le FMI a décidé d'arrêter de lui prêter des milliards d'euros à fonds perdus.
Attendez-vous à de nouvelles grèves massives dès septembre et surtout à des taux dépassant les 10% pour les nouvelles émissions, une combinaison lethale pour tout gouvernement, qu'il soit de droite ou de gauche. Rappelons pour le principe que les députés espagnols n'ont pas voulu nommer de comission d'enquête sur les activités criminelles de la Bankia, ce qui vous montre que les députés, au final, ne représentent JAMAIS le peuple, mais seulement les intérêts de leur parti politique... Il en est de même en France à quelques rares exceptions près.
http://www.jovanovic.com/blog.htm
http://www.agi.it/english-version/all/elenco-notizie/201207182034-eco-ren1071-ubi_bank_to_lay_off_1_500_in_major_reorganization
http://www.spiegel.de/wirtschaft/unternehmen/euro-krise-iwf-will-griechenland-hilfen-stoppen-a-845718.html
http://economia.elpais.com/economia/2012/07/20/actualidad/1342813051_914812.html
http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/europas-schuldenkrise/spanien/schuldenkrise-jetzt-brennt-spanien-11827688.html
L' Espagne pourrait demander jusqu'à 600 milliards d' euros à Bruxelles


Dette espagnole : "On est entré dans une autre dimension"
On rentre dans une autre dimension par rapport aux plans d'aide précédents. Si on doit aider l'Espagne, on doit aider un pays qui représente 10% du PIB de la zone euro. Et l'Espagne est endettée à hauteur de 70% de son PIB.
Le plan serait donc beaucoup plus massif même s'il ne concernera pas l'intégralité de la dette espagnole. Il devra assurer les besoins de financement du pays pour les deux-trois années à venir [le ministre des Finances espagnol a estimé le besoin pour être à l'abri des marchés pendant trois ans entre 500 et 600 milliards d'euros].
Le MES et le FESF dépassés
Pour aider les pays européens en difficulté, on a mis en place un fonds (le FESF) qui a déjà accordé des prêts à l'Irlande, à la Grèce et au Portugal. Il a des moyens limités face à une crise sans précédent depuis la Grande Dépression de 1929. Si on aide l'Espagne, il est probable qu'on atteigne rapidement les limites de capacité d'aide de ce fond. Dans ce cas-là, que fait-on pour la suite ? Parce que cette crise risque de se propager. L'inquiétude peut notamment se porter sur l'Italie qui a une dette qui approche les 2 000 milliards d'euros. Cela dépasse largement la capacité d'aide des autres pays européens. Depuis le début, on cherche à éviter la prochaine la crise, mais on n'y arrive pas. L'aide à la Grèce, au Portugal, à l'Espagne... C'est une course sans fin à une aide qui, elle, est finie.
Les nouvelles d'Espagne sont très inquiétantes
La question est désormais la suivante : combien de temps Madrid et ses régions pourront -elles se financer à plus de 7% !
Une fois de plus, la crise est de retour depuis le week-end dernier, avec une très mauvaise enchère sur les obligations du trésor espagnol. Des rumeurs, selon lesquelles des régions autonomes espagnoles vont avoir besoin de l’aide du gouvernement central (comme nous l’avions prévu ici), propulsent les coûts d’emprunt à 10 ans pour l’État espagnol à des taux stratosphériques record de 7,55%.
La problématique tourne dorénavant autour de combien de temps le gouvernement central et les régions autonomes pourront se financer à ces taux.
Tout compte fait l’Espagne a bien travaillé pour "préfinancer" une large part de sa dette cette année (cela signifie que l’État espagnol a déjà emprunté la quasi-totalité de l’argent dont il a besoin pour 2012), pendant que les taux d’intérêt étaient relativement faibles (autour de 4%). De plus, la maturité moyenne de sa dette était autour de six ans et demis – ce qui n’est pas un profil de dette si mauvais tout bien considéré. Toutefois, il va y avoir bientôt 10% de dette en plus par rapport au PIB tandis que le coût de renflouement des régions espagnoles ne va faire qu’augmenter. Pendant ce temps, l’économie continue de décrocher – la Banque d’Espagne a annoncé ce matin que l’économie espagnole s’était contractée de 0,4% lors du second trimestre de cette année, à ajouter au 0,3% de baisse au cours du premier trimestre.
Ceux d’entre vous qui ont lu notre récent rapport sur les renflouements des banques espagnoles savent que nous avons déjà abordé cette question en détail, mais, au cas où, vous trouverez un petit rappel dans ce document, dont voici les points clefs :
En regardant les besoins de financement de l’État espagnol sur les prochaines années, surtout en prenant en compte les recapitalisations des banques, il devra faire face à un énorme niveau de refinancement de la dette. Jusqu’à mi-2015, l’État espagnol devra refinancer 547,5 milliards d’Euros, plus de la moitié de son PIB et la grande majorité de sa dette.
Maturité de la dette espagnole
Le gouvernement central espagnol aura besoin de refinancer 209 milliards d'euros en obligations et 75 milliards d'euros en bons du trésor, l’équivalent de presque 30% du PIB et pratiquement la moitié de sa dette officielle. Cela va devenir de plus en plus compliqué si les coûts d’emprunt demeurent à des niveaux aussi élevés.
Déficit espagnol De mi-2012 à mi-2015, l’Espagne aura à financer un déficit équivalent à 179 milliards d'euros – et encore, si l’Espagne réussit à suivre les prévisions du FMI et son plan de réduction des déficits. Factures impayées L’Espagne affronte également un stock important de factures impayées à toutes les strates de l’État, pour un total d’environ 105 milliards d’euros. Cela devrait tirer à sa fin d’ici 2013, bien que ce stock ait été à un niveau très élevé ces temps derniers. En fin de compte, ces fonds sont principalement dus à des créanciers espagnols, ce qui revient à dire que ne pas les payer serait contreproductif pour l’économie du pays. (En écoutant les rumeurs du week-end dernier, il est intéressant de signaler que l’explosion récente des arriérés venait quasiment exclusivement des gouvernements régionaux). Les sommes à refinancer dans les deux prochaines années sont particulièrement élevées… Cela va encore augmenter la pression sur les banques pour charger un peu plus la dette souveraine espagnole, avec des conséquences potentielles énormes si le système venait à exploser. Si les problèmes du secteur bancaire ne sont pas résolus, leur capacité à financer l’État serait soumise à une trop forte pression. Si cela devait tomber en morceaux, l’Espagne se trouverait peut-être sans créanciers volontaires. http://www.francetvinfo.fr/crise-espagnole-on-entre-dans-une-autre-dimension_122673.html http://openeuropeblog.blogspot.fr/2012/07/how-long-can-spain-fund-itself-at-these.html (en anglais)