mardi 24 juillet 2012

Syrie : 200.000 personnes fuient les affrontements aidés par les les chrétiens

Damas : des affrontements sanglants
Les communautés chrétiennes, spécialement les jeunes chrétiens, se mobilisent pour les évacués de Damas qui fuient les affrontements sanglants, rapporte l’agence vaticane Fides ce 23 juillet 2012.
Selon Fides, la population syrienne est « terrorisée » et quelque 200.000 civils, victimes des affrontements entre l’armée régulière et les groupes révolutionnaires, se sont déplacés dans Damas pour fuir les combats.
En outre, toujours selon Fides, des groupes islamistes radicaux se trouvant dans les rangs des troupes de l’opposition sèment la terreur parmi les civils à Damas : les victimes sont les « loyalistes », fidèles au régime de Bashar al Assad, mais également les chrétiens du faubourg de Bab Touma et des réfugiés irakiens qui occupaient les faubourgs d’Oujaira et de Sada Zanaim.
Les militants du groupe Liwa al-Islam – d’idéologie wahhabite – ont notamment massacré une famille chrétienne entière, tandis que des combattants islamistes du groupe Jehad al nosra – proche des Frères Musulmans – ont attaqué les maisons de réfugiés irakiens, les saccageant, les incendiant, dans le sud-est de Damas.
Les groupes révolutionnaires prennent actuellement position dans des quartiers, des édifices, des habitations civiles, leurs occupants se retrouvant ainsi pris entre deux feux, précise la même source.
Pour Fides, au milieu de ces combats meurtriers, « les quartiers à majorité chrétienne de Jaramana, Qassaa et Bab Touma sont devenus des oasis d’accueil et de solidarité », accueillant les personnes évacuées sans « aucune distinction d’ethnie, de communauté ou de religion ».
Les jeunes chrétiens surtout revêtent un rôle très actif : ils « coordonnent l’accueil des nouveaux évacués, les dirigeant vers des places disponibles dans des écoles, des églises, des mosquées ou des édifices publics ».
Ils fournissent également des « services publics de base », telle la collecte des ordures ménagères qui s’accumulent dans la ville paralysée, représentant un « grave danger pour la santé publique », la température avoisinant les 42°C, précise l’agence vaticane.
Les représentants des Comités locaux du mouvement interreligieux Mussalaha, qui promeut non-violence et réconciliation, travaillent également avec les jeunes chrétiens.
Par ailleurs, indique Fides, les premières aides humanitaires arrivent grâce à un réseau d’organisations chrétiennes telles que la Caritas Syrie, le Middle East Council of Churches, le Patriarche grec-orthodoxe et la Communauté de San Egidio.
Selon la même source, des milliers d’évacués qui, au cours de ces derniers mois, avaient trouvé refuge à Damas en provenance d’autres zones de la Syrie, rebroussent chemin. Ils se répandent dans la province de Damas en direction de Qara, de Deir attieh, d’Yabrud et de Nebek alors que d’autres fuient en direction du centre de la Syrie ou vers le nord, jusque dans la zone industrielle d’Hissia.


http://www.zenit.org/article-31495?l=french

Moody's affaiblit l' Allemagne : Un coup dur pour Merkel

BERLIN, Allemagne - La crise de la zone euro a pris un nouveau tournant pour le pire mardi après que Moody a menacé de dégrader l'Allemagne. Cela tombe au plus mal, car l'Espagne pourrait bientôt besoin avoir besoin d'un plan de sauvetage de toute urgence.


Berlin critique le communiqué de Moody's



"Cette estimation met surtout en avant les risques à court terme, alors que les perspectives de stabilisation à long terme restent non mentionnées", a déploré le ministère des Finances.


Le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker a lui déclaré dans un communiqué que les "fondamentaux" des trois pays visés étaient sains.


Pour Christian Schulz, économiste de la banque Berenberg, il est "improbable que les coûts d'emprunt de l'Allemagne augmentent", faute d'alternative réelle dans une zone euro à la conjoncture chancelante.


L'activité du secteur privé s'y est à nouveau contractée en juillet, et les suppressions d'emplois ont atteint leur plus haut niveau en deux ans et demi, selon une première estimation de l'indice PMI publiée mardi.


Mais selon M. Schulz, l'avertissement de Moody's "affaiblit la stratégie de crise du gouvernement allemand", premier contributeur à tous les plans d'aide.


Cela tombe mal pour la chancelière Angela Merkel, confrontée à une fronde euro-sceptique de deux partis alliés, les libéraux du FDP et les Bavarois de la CSU, malmenés dans les sondages. Elle est aussi régulièrement rappelée à l'ordre par la Cour constitutionnelle sur sa politique européenne.


Le quotidien de centre-droite Frankfurter Allgemeine Zeitung a jugé dans un éditorial que l'annonce de Moody's arrivait "pile au bon moment" pour rappeler à l'Allemagne "qu'elle préjugerait de ses forces en aidant davantage les pays du Sud".

Pendant ce temps, les bourses s'effondrent


La tension s'est avivée mardi sur les places financières européennes, affectant tout particulièrement Milan et Madrid, touchée de plein fouet par les difficultés de la Catalogne, l'une des régions les plus riches, qui a admis rencontrer de sérieuses difficultés de financement qui pourraient la conduire à demander l'aide du gouvernement.

A la clôture, Madrid affichait une chute de 3,58%, l'Ibex-35 atteignant son plus bas niveau depuis le 1er avril 2003, et Milan a reculé de 2,7%.

Cacophonie en Zone Euro


Madrid a affirmé que l'Espagne, l'Italie et la France avaient exigé de concert "l'application immédiate des accords" du sommet européen de fin juin dans un communiqué commun.

Mais Paris a nié avoir toute "démarche commune avec l'Italie et l'Espagne" en ce sens et Rome a fait part de sa "stupeur" sur ce "prétendu" communiqué.

Ca promet...


Crise de la dette : l' Espagne c'est pire que l'Irlande

Espagne pire que l'Irlande 



L'Espagne se retrouve dans une situation "pire que l'Irlande, un pays secouru" par l'Union européenne, a affirmé mardi l'ex-gouverneur de la banque centrale Miguel Angel Fernandez Ordonez, qui a tenté de se dédouaner de la grave crise financière que traverse le pays.


Accusé de n'avoir pas su empêcher la tourmente qui a mené au sauvetage européen des banques espagnoles et fait craindre pour la solvabilité du pays, M. Ordonez était entendu par une commission de députés mise en place pour superviser la réforme financière.


"Au premier semestre de cette année, nous avons été sanctionnés par l'effondrement de la confiance dans l'Espagne et son système financier, jusqu'à des niveaux inimaginables il y a sept mois", a-t-il affirmé.


"Aujourd'hui, nous sommes non seulement pire que l'Italie, mais aussi que l'Irlande, un pays secouru" par l'Union européenne.


"Le plus grave c'est la perte de confiance en nos grandes banques" qui restent pourtant solides, a-t-il ajouté, citant Santander ou BBVA.


"Notre gouvernement et la société espagnole toute entière vont devoir affronter dans les prochains mois des situations très compliquées", a-t-il confirmé.


Et tout conflit politique, a-t-il mis en garde, ne peut qu'aggraver cette crise de confiance dont souffre l'Espagne.


"Beaucoup de choses ont été mal faites, et surtout beaucoup de choses qui auraient dû être faites ne l'ont pas été, surtout pour résoudre le problème bancaire", a reconnu M. Ordonez, admettant des "erreurs de contrôle".


Toutefois, selon lui, "cette crise ne se résoudra pas en poussant à l'affrontement partisan. Ce sont des problèmes si graves qui touchent tant de gens qu'il est contreproductif de chercher des boucs émissaires qui endossent toutes les responsabilités".


M. Ordonez a été poussé à la démission après le sauvetage public de Bankia de 23,5 milliards d'euros, qui a précipité un plan d'aide européen des banques espagnoles d'un montant maximal de 100 milliards d'euros.


Plusieurs plaintes ont été déposées contre Bankia et ses dirigeants, dont l'ancien président Rodrigo Rato, ancien ministre de l'Economie et ancien directeur général du FMI, qui a démissionné.


Madrid démentie par Paris 

Le ministre français des Affaires européennes Bernard Cazeneuve a indiqué ne pas avoir demandé avec ses collègues espagnol et italien une "application immédiate" des accords du sommet de Bruxelles fin juin, comme l'affirme mardi un communiqué espagnol.
"Il n'y a pas eu de démarche commune avec l'Italie et l'Espagne. Je n'ai pas demandé d'application immédiate des accords. On suit les décisions prises au sommet européen et on travaille dessus", a-t-il déclaré. 

Un communiqué publié sur le site du ministère des Affaires étrangères espagnol indique que les ministres des Affaires européennes de l'Espagne, de l'Italie et de la France ont demandé mardi à Bruxelles "l'application immédiate des accords" du dernier sommet européen.
"Cela n'a aucun sens d'affirmer cela. Cela n'a pas été évoqué entre nous", a ajouté M Cazeneuve.
Alors que "la rapidité est une condition essentielle du succès de toute initiative européenne", "il y a un décalage préoccupant entre la décision qu'a prise le Conseil européen et l'application de ces accords", affirme le secrétaire d'Etat espagnol pour l'Union européenne Estado Mendez de Vigo dans ce communiqué.
A l'issue du sommet européen des 28 et 29 juin, Rome et Madrid ont notamment obtenu que le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et son remplaçant, le Mécanisme européen de stabilité (MES), puissent recapitaliser directement les banques en difficulté sans alourdir la dette du pays.
Mais il reste encore des inconnues, en particulier quant au lancement du MES, pare-feu permanent de la zone euro, et à son fonctionnement, alors que l'Allemagne refuse une mutualisation de la dette.
Le MES a pris du retard et ne sera pas sur pied avant fin septembre au mieux, car la Cour constitutionnelle allemande doit se prononcer le 12 septembre sur cet instrument doté d'une capacité de prêt de 500 milliards d'euros.


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L'Allemagne bientôt dégradée par Moody's ?

Crise de la dette : Moody's place l' Allemagne sous perspective négative





L'agence d'évaluation financière Moody's a abaissé lundi de "stable" à "négative" la perspective pour l'Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg, trois pays notés "triple A", en raison de "l'incertitude croissante" sur l'issue de la crise de la dette en zone euro.
L'agence a également indiqué lundi qu'elle réexaminerait "à la fin du troisième trimestre" le triple Aaa accordé à la France et l'Autriche, deux autres pays de la zone euro qu'elle avait déjà placés sous perspective négative en février.
Concrètement, le placement sous perspective négative signifie que l'agence n'exclut pas un abaissement de la note souveraine en cas de dégradation de la situation.
Dans son communiqué, l'agence justifie sa décision concernant l'Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg par "la probabilité de plus en plus forte d'une sortie de la Grèce de l'euro" et l'"impact" d'un tel événement sur des Etats-membres de la zone euro, notamment les plus solides.
"Même si un tel événement est évité, il existe une probabilité de plus en plus forte qu'une aide à d'autres Etats de la zone euro, notamment l'Espagne et l'Italie, soit requise", ajoute Moody's, précisant que ce "fardeau" devrait peser plus "lourdement" sur les Etats considérés comme les plus solvables de la zone euro.
Le ministère allemand des Finances a aussitôt réagi à cette annonce en assurant que l'Allemagne, première économie en Europe, continuerait d'être l'"ancre de stabilité dans la zone euro".
"L'Allemagne va tout faire avec ses partenaires pour surmonter le plus rapidement possible la crise de la dette européenne", a ajouté le ministère dans son communiqué.
La dette de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg jouit auprès de Moody's du fameux triple Aaa, la meilleure note possible, censé refléter la confiance des investisseurs dans la solvabilité de ces pays et leur assurer le paiement de très faibles taux d'intérêts.
Au total, six pays de la zone euro bénéficient encore de cette note chez Moody's mais seule la Finlande jouit encore d'une "perspective stable", que l'agence a confirmée lundi en soulignant la faible exposition de son économie et de son système bancaire aux vicissitudes européennes.
Mi-juillet, Moody's avait dégradé de deux crans, de A3 à Baa2, la note de solvabilité de l'Italie, évoquant déjà un risque de "contagion" de la crise de la zone euro, et suscitant de nombreuses protestations au sein de l'Union européenne.
La dégradation des notes souveraines n'est pas toujours suivie d'effets sur les marchés.
En août 2011, l'agence Standard and Poor's, l'une des trois à dominer le marché mondial de la notation, avait retiré son triple A aux Etats-Unis qui empruntent pourtant aujourd'hui à des taux historiquement bas sur les marchés financiers.


Berlin rassure :L'Allemagne reste l'ancre de stabilité de la zone euro





BERLIN - L'Allemagne va continuer d'exercer son rôle d'ancre de stabilité dans la zone euro, a déclaré le ministère allemand des Finances lundi soir, après l'abaissement de la perspective de la dette publique de l'Allemagne par l'agence de notation financière Moody's.


L'Allemagne va tout faire avec ses partenaires pour surmonter le plus rapidement possible la crise de la dette européenne, a ajouté le ministère dans un communiqué.


Il indique avoir pris connaissance de l'opinion de Moody's et relève que les risques dans la zone euro mentionnés par l'agence de notation ne sont pas nouveaux.


Cette estimation met surtout en avant les risques à court terme, alors que les perspectives de stabilisation à long terme restent non mentionnées, ajoute le ministère.


La zone euro a mis sur les rails une série de mesures qui doivent conduire à une stabilisation durable de la zone, assure-t-il.


L'Allemagne elle-même se trouve dans une situation économique et financière solide, affirme le ministère qui rappelle attendre à partir de 2014 un budget à l'équilibre. Il souligne que la capitalisation du secteur bancaire s'est sensiblement améliorée et que les perspectives de croissance de l'économie allemande sont solides.


Sur les marchés internationaux financiers, la confiance en l'Allemagne est forte; cela se reflète dans le taux bas de refinancement des obligations allemandes, ajoute le ministère.


Moody's a abaissé lundi soir de stable à négative la perspective pour la dette publique de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg, en raison de l'incertitude croissante sur l'issue de la crise de la dette en zone euro.


Dans son communiqué, l'agence de notation évoque notamment la probabilité de plus en plus forte d'une sortie de la Grèce de l'euro et l'impact qu'aurait un tel événement sur des Etats membres de la zone euro.


Les dettes publiques de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg jouissent auprès de Moody's d'un triple A, la meilleure note possible, censée refléter la confiance des investisseurs dans la solvabilité de ces pays.


Mardi soir, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble doit recevoir le ministre espagnol de l'Economie Luis de Guindos à Berlin.
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