Le fils de François Hollande règle très sévèrement ses comptes avec la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler.
Fini les allusions. Cette fois, Thomas Hollande se lâche et explose directement Valérie Trierweiler.
Au coeur du débat, le fameux tweet pro Olivier Falorni, le dissident qui a pourri les ambitions de sa mère, Ségolène Royal.
A une journaliste du Point, dans une interview à paraître jeudi 12 juillet, il juge l'affaire du tweet :
"Ce que je reproche au tweet, c'est d'avoir fait basculer la vie privée dans la vie publique."
Puis, Thomas Hollande décrit un François Hollande
"ahuri" par le tweet de sa compagne.
"Ca m'a fait de la peine pour mon père, il déteste tellement que l'on parle de sa vie privée.", il ajoute même : "Ca a détruit l'image normale qu'il avait construite."
"Je savais que quelque chose pouvait venir d'elle un jour, mais pas un si gros coup. C'est hallucinant".
Un peu de lecture pour Thomas Hollande ?
Le fils aîné du président confirme que désormais lui comme son frère et ses soeurs, ne veulent plus voir Valerie Trierweiler.
"C'est logique non? Et puis ce qui compte, c'est qu'on normalise les relations avec notre père".
Pour Thomas Hollande, Valérie Trierweiler occupe une position floue "c'est un facteur d'instabilité... soit elle est journaliste, soit elle a un cabinet à l'Elysée".
"Et surtout, ajoute-t-il, pas de deuxième tweet!".
De source elyséenne, on risque à prévoir que le chef de l'Etat réponde à des questions sur ce sujet lors de son interview télévisée du 14 juillet.
Thomas Hollande parle aussi du futur avenir politique de sa mère, depuis sa défaite aux législatives :
"Ministre, pourquoi pas, dans quelques mois : en politique, on n'est jamais mort."
A bon entendeur...
Une contre attaque royaliste ?
Difficile de ne pas y voir la réplique de Ségolène Royal après la déroute rochelaise.
Ségolène Royal est plus proche de ses enfants que ne l'est François Hollande depuis la séparation du couple.
En 2007 alors que la France ignorait que le couple de ségolène Royal battait de l'aile, elle aurait lancé à son ex compagnon :
"Si tu vas chercher Jospin, tu ne reverras plus jamais tes enfants."
De là à penser que Ségolène Royal les contrôle et se sert d'eux pour manoeuvrer François Hollande, il n'y a qu'un pas...
La guerre des roses royal hollandaises ne fait que commencer. objectif : forcer Valérie Trierweiler et François Hollande à rompre.
Un retour de la mère prodigue, à grand coup de larmes et de pardon médiatisées bientôt dans vos journaux ?