lundi 9 juillet 2012
Conférence sociale de François Hollande : encore du vent
Mamouth land
Tant que l'on ne réduira pas le millefeuille, structures redondantes : État, régions, départements, communauté de communes et communes que l'on ne définira pas le besoin de "fonction publique" avec pour objectif de réduire le nombre de fonctionnaires, 1,5 million de plus qu'en Allemagne qui n'est pas sous-administrée, ainsi que le nombre de ministres, députés, sénateurs... etc.
Nous serons déficitaires et la dette augmentera.
Il faut revoir également la redistribution sociale, plus d'efficacité pour un coût inférieur.
Les Français doivent le vouloir et le gouvernement en avoir le courage. Sinon le scénario probable sera pire que celui vécu par les Grecs.
Bla bla bla !
On attend des mesures concrètes car les discours ne remplissent pas les carnets de commandes ni des industriels et ni des PME.
Les discours, même les plus offensifs, ne remplaceront jamais les mesures courageuses qu'un gouvernement qui comme jamais a tous les pouvoirs dans sa main ne doit pas décevoir.
Or, le dialogue social a des limites, après il faut trancher et c'est là le plus difficile.
Avenir décroissant...
Pour le baratin et les idées en l'air ils sont imbattables les politiciens de droite ou de gauche.
Cela n'empêchera pas situation de se dégrader, elle se dégrade à grand pas, ce sont les dernières joyeuses vacances pour beaucoup. A la place ils payeront des impôts pour toutes les frivolités imposées par les inconscients de tous bords : patronat, syndicats, politiciens et citoyens avides.
Allez faire un tour en Espagne si vous avez quelques sous vous verrez les bêtises faites par les politiciens de toutes obédiences : aéroports sans avions, autoroutes sans voitures, immeubles sans habitants etc.
La folie des grandeurs et les lendemains dans la douleur... Pauvre humanité sans conscience !
Les thèmes des tables rondes de la conférence sociale :
le discours le discours !!!
1 - "Développer l'emploi et en priorité l'emploi des jeunes" (Michel Sapin, ministre du Travail).
2 - "Développer les compétences et la formation tout au long de la vie" (Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle).
3 - "Assurer des systèmes de rémunérations justes et efficaces" (Pierre Moscovici, ministre de l'Économie).
4 - "Atteindre l'égalité professionnelle et améliorer la qualité de vie au travail" (Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes).
5 - "Réunir les conditions d'un redressement productif" (Arnaud Montebourg).
6 - "Assurer l'avenir des retraites et de notre protection sociale" (Marisol Touraine).
7 - "Moderniser l'action publique avec ses agents" (Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'État).
Les taux d'emprunt de la France bientôt négatifs comme en Allemagne ?
Obligations françaises à 2 ans par Bloomberg
Agence France Trésor lève de la dette à taux négatif pour la première fois de l'histoire !
L'Agence France Trésor vient de lever 7,7 Milliards d'euros de bons du Trésor à court terme contre une fourchette cible comprise entre 6,6 et 7,8 Milliards d' Euros.
Et pour la première fois de l'histoire, la France a émis des obligations à taux négatifs !
La solidité financière est beaucoup plus une question de perception que de réalité.
Après tout, l'Espagne a fait des efforts crédibles sur les réformes à ce jour.
Le déficit de l'Italie n'augmente plus, mais reste élevé (quasiment 130%).
Rien de ce que ces deux pays feront ne les sauvera du tourbillon des dette souveraines.
À ce stade, le marché tente de rendre un jugement sur la zone euro elle-même.
Qui est vraiment dans le club des "too big to fail" (trop gros pour faire faillite) et qui ne l'est pas ?
Pour l'instant le marché estime que la France est avec l'Allemagne dans le club des "sauvés d'avance" , les pays absolument too big to fail, et seraient sauvés au centime près contre vents et marées.
Le marché n'est pas convaincu que ce soit le cas pour l'Espagne ou l'Italie, c'est pourquoi vous avez une telle divergence de taux.
Il ya quelques jours, la France payait près de 0,6% pour emprunter de l'argent à 2 ans.
Aujourd'hui: 0,17% !
Les coûts d'emprunt rebondissent en Espagne, en Italie.
Mais en France, et à ce rythme, les coûts d'emprunt français seront bientôt négatifs.
L'opinion largement répandue selon laquelle le nouveau président François Hollande est un "socialiste heureux" qui va relancer les mauvaises pratiques fiscales historiques de l'Hexagone est fausse.
Les marchés ont acté que la France assainira son déficit primaire (hors intérets) même s'il devait avoir le feu dans les rues !
Il n'y a tout simplement pas d'autre alternatives, à moins de suivre une voie de rupture (peu probable) avec Bruxelles.
Le nucléaire suisse n'a pas peur des tremblements de terre
Eux aussi ils étaient sûrs...
Les centrales nucléaires suisses sont capables de résister à un séisme exceptionnel comme il en survient tous les 10'000 ans.
Les exploitants en ont fourni les garanties, a indiqué lundi l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN), qui exige toutefois des compléments d'analyse.
Un puissant tremblement de terre n'est donc pas un critère pour débrancher les réacteurs. Les quatre centrales suisses (cinq réacteurs au total) peuvent rester en activité, selon l'IFSN, qui a présenté lundi à Brugg (AG) sa position sur les preuves apportées.
Les centrales avaient été priées de démontrer leur résistance à un important séisme à la suite de la catastrophe de Fukushima, au Japon. Les exigences en matières de protection sismiques ont augmenté ces dernières années.
Refroidissement garanti
«Le refroidissement du coeur et le refroidissement des piscines de stockage d'éléments combustibles restent garantis sous l'effet d'un tremblement de terre». La limite légale de dose de radioactivité de 100 millisievert «est nettement respectée lors de ces incidents».
Les centrales nucléaires suisses «ont un niveau de sécurité élevé, aussi en comparaison internationale», a déclaré Hans Wanner, directeur de l'IFSN. C'est, selon lui, le résultat de la «politique des rééquipements continus».
L'autorité de surveillance accepte les démonstrations de résistance des quatre centrales nucléaires. La centrale de Gösgen a cependant remis à l'autorité de contrôle en mars «une démonstration de séismes en partie déficiente».
Requêtes supplémentaires
L'IFSN a émis «à plusieurs reprises des requêtes supplémentaires» et «opéré ses propres calculs». La centrale a remis la nouvelle version des documents en juin. Le premier examen de ces rapports montre «que les principales requêtes sont maintenant satisfaites».
En 2008 déjà, les analyses de la centrale de Gösgen «étaient piètrement documentées et/ou étaient d'une qualité technique insuffisante». Pour cette raison, la centrale avait reçu l'évaluation «suffisant» en 2009. Le problème s'est répété en 2011.
L'autorité de surveillance compte exiger des mesures de la part de la centrale de Gösgen. Elle devra ainsi expliquer «comment elle compte améliorer l'assurance qualité dans le domaine des analyses de sécurité».
L'IFSN émet aussi une série de nouvelles requêtes. Gösgen doit ainsi remettre jusqu'au 30 septembre des analyses complémentaires sur le refroidissement du coeur et la résistance sismique des piscines de stockage d'éléments combustibles.
Crue, séisme et barrages
La centrale doit aussi compléter sa démonstration sur sa résistance à une crue due à un séisme en prenant en compte la défaillance des barrages situés en amont. Elle doit aussi adapter les spécifications techniques dans le domaine radiologique.
Les centrales de Leibstadt et Mühleberg doivent démontrer jusqu'au 30 octobre qu'un séisme d'une fréquence de 10'000 ans ne peut pas soulever ou déplacer les éléments combustibles. Mühleberg doit encore compléter les calculs de sécurité sismique des barrages.
L'IFSN exige de cette même centrale qu'elle opère une analyse en vue d'améliorer l'étanchéité de la plaque isolante située entre la piscine de stockage d'éléments combustibles et la cavité du réacteur.
Dormez tranquille..
20 minutes.ch
Renflouement des banques : les Etats devront ils encore payer ?
Recapitalisation directe des banques: désaccords sur la garantie des Etats.
"The Moscovici experiment" ?
On a peine à imaginer que la France puisse renflouer les banques pourries de la zone euro avec le déficit budgétaire national.
Lequel peine déjà à financer la...redistribution sociale !
La nécessité pour les Etats de garantir la future recapitalisation directe des banques en difficulté par le fonds de secours de la zone euro semblait lundi faire encore l'objet d'un débat, lié notamment au calendrier de mise en place d'une véritable union bancaire.
Les dirigeants de la zone euro ont décidé le 29 juin de créer rapidement un mécanisme de surveillance unique des banques. Ils en ont fait un préalable à la recapitalisation directe des banques par leur futur fonds de secours permanent, le Mécanisme européen de stabilité (MES).
Cette solution est censée permettre d'éviter que le sauvetage des établissements financiers ne vienne alourdir la dette d'Etats déjà en difficulté sur les marchés.
Le problème, c'est que l'hypothèse circule d'une nécessaire garantie des Etats à cette recapitalisation directe.
Interrogé sur ce point lundi lors d'une conférence de presse, le porte-parole du commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn a répondu clairement: Une fois qu'un mécanisme unique de supervision sera en place, le MES pourra prendre la décision de recapitaliser directement des banques, et il n'y aura pas besoin d'une garantie souveraine.
L'ensemble des détails doivent encore être finalisés, mais c'est le principe sur lequel nous travaillons, a insisté ce porte-parole, Simon O'Connor.
Or vendredi, un haut responsable de la zone euro avait avancé une version différente. Selon lui, la garantie des Etats sera nécessaire tant qu'une véritable union bancaire ne sera pas en place.
Cette union bancaire prendra beaucoup plus de temps à voir le jour, car elle suppose, en plus du superviseur unique, un mécanisme commun de résolution des crises. Tant que cette union ne sera pas opérationnelle, le MES ne pourra prendre de participation dans des banques qu'en échange de la garantie des Etats, avait assuré ce responsable.
De premières banques espagnoles auront besoin d'être recapitalisées cette année, et beaucoup d'autres au printemps prochain, avait-il souligné.
Les ministres des Finances de la zone euro, qui se réunissent lundi à Bruxelles, devraient parvenir à un accord politique sur les modalités du sauvetage des banques espagnoles avant qu'il ne soit formellement finalisé en principe lors d'un nouvel Eurogroupe le 20 juillet.
http://www.romandie.com
Euro impossible : Allemagne 0% Espagne 7%
Espagne
Les taux d'intérêt de l'Espagne continuent à grimper: à quelques heures d'une réunion de l'Eurogroupe, le taux d'emprunt à dix ans a atteint 7,03% lundi matin.
En juin, l'Espagne a demandé une aide financière à la zone euro pour pouvoir renflouer ses banques surendettées, pour un montant d'environ 100 milliards d'euros.
La perspective que cette dette pèse sur les comptes publics a effrayé les investisseurs, qui ont commencé à demander des taux d'intérêt plus élevés pour prêter de l'argent à l'Espagne.
La Grèce, l'Irlande et le Portugal avaient tous demandé un plan d'aide internationale après avoir atteint un tel niveau de taux. La bourse de Madrid a chuté de 1,5% après cette annonce.
Allemagne
Taux négatif à 6 mois, record à -0,03%
Berlin a placé lundi une émission obligataire de 3,29 milliards d'euros à six mois, assortie d'un taux négatif, et établi ainsi un record avec un rendement de -0,03%, a annoncé l'Agence financière, qui gère la dette publique allemande, dans un communiqué.
En janvier la première économie européenne avait déjà emprunté sur six mois à taux négatif, avec un rendement de -0,012%. Grosso modo, les investisseurs "payent" en quelque sorte pour prêter de l'argent à l'Allemagne, considérée comme le dernier refuge sûr en zone euro en difficulté, préférant perdre un peu de leur mise en plaçant leur argent auprès d'elle, que de financer des pays considérés comme risqués.
Bien qu'assurés qu'ils ne retireront rien en apportant de l'argent à l'Allemagne, les investisseurs se sont pressés lundi pour proposer leurs fonds à l'Agence financière, avec un montant total d'offres atteignant 5,48 milliards d'euros.
L'Agence financière en a prélevé 4 milliards d'euros. Comme à son habitude, elle a mis en réserve une partie des titres, à savoir 710 millions d'euros, qui seront écoulés progressivement sur le marché.
La situation fait à première vue les affaires de l'Etat fédéral allemand, puisqu'elle fait fortement baisser ses coûts de refinancement.
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble s'est toutefois inquiété à plusieurs reprises de ces taux "contre nature", qui mettent en évidence une zone euro écartelée entre quelques Etats jugés solides et les pays de la périphérie qui doivent payer toujours plus cher pour se financer comme l'Espagne ou l'Italie, quand ils ne sont pas complètement coupés du marché comme la Grèce.
http://www.romandie.com
Scandale du Libor : les banques françaises impliquées ?
Michel Barnier prudent à propos des banques françaises
Le commissaire européen au Marché intérieur Michel Barnier a déclaré lundi n'avoir pas connaissance aujourd'hui de l'éventuelle implication d'une banque française dans le scandale du Libor.
Interrogé sur ce point sur Europe 1, il a répondu : "à ma connaissance, non, aujourd'hui, mais une enquête est en cours pour savoir s'il y a eu une coalition, une entente entre certaines banques pour manipuler le Libor."
Au journaliste qui lui demandait s'il n'excluait rien pour les banques françaises, il a répondu : "je ne sais pas, je ne crois pas, je ne sais pas, l'enquête le dira."
Michel Barnier se prépare en outre à durcir la révision en cours de la directive sur les abus de marchés afin d'éviter tout vide juridique et d'étendre les sanctions pénales aux opérations de manipulation d'indice comme le Libor, a annoncé lundi un de ses porte-paroles à Bruxelles, confirmant une information du Financial Times.
"Il nous faut tirer les leçons du scandale du Libor", a déclaré le porte-parole. "Nous voulons réduire les écarts de régulations en incluant la manipulation directe des indices comme le Libor dans la révision de la directive sur les abus de marchés", a-t-il expliqué.
Michel Barnier a qualifié de telles manipulations d'indices de référence de "trahison" aux conséquences potentiellement systémiques, selon des propos rapportés par le Financial Times.
La Commission, qui a adopté en octobre dernier des propositions de révisions de la directive abus de marché va travailler avec le Parlement européen pour durcir encore les dispositions, notamment en matière de sanctions pénales, précise le quotidien britannique.
ENQUÊTE EN ALLEMAGNE
Les services de Michel Barnier vont par ailleurs conduire une étude sur les indices de marché afin d'examiner l'opportunité de les placer sous la tutelle des régulateurs, un travail qui pourrait prendre plusieurs mois, ajoute le FT.
"Je n'ai jamais cru à l'autorégulation pour les biens publics. Je crois qu'il faut que nous nous assurions qu'il y a plus de transparence dans ce processus", a déclaré Michel Barnier, selon des propos rapportés par le FT.
Les principaux dirigeants de la banque britannique Barclays, au coeur d'un scandale relatif à des manipulations du taux d'intérêt interbancaire (Libor), ont démissionné depuis le début du mois.
L'autorité allemande de régulation des marchés, la BaFin, a confirmé vendredi avoir ouvert une enquête sur des présomptions de manipulation du Libor par des banques mais n'a pas souhaité dire si la Deutsche Bank était concernée comme deux sources proches du dossier l'avaient déclaré à Reuters.
Le vice-gouverneur de la Banque d'Angleterre, Paul Tucker, doit être entendu ce lundi par une commission parlementaire britannique qui auditionnent les protagonistes présumés du scandale du Libor.
La tentative de manipulation du Libor, qui s'est déroulée entre 2005 et 2009 selon les autorités, implique que des millions d'emprunteurs ont payé un taux d'intérêt majoré ou minoré sur leur dette.
Le Libor est calculé quotidiennement pour 10 devises et 15 périodes de référence allant du jour le jour à 12 mois.
Le commissaire européen au Marché intérieur Michel Barnier a déclaré lundi n'avoir pas connaissance aujourd'hui de l'éventuelle implication d'une banque française dans le scandale du Libor.
Interrogé sur ce point sur Europe 1, il a répondu : "à ma connaissance, non, aujourd'hui, mais une enquête est en cours pour savoir s'il y a eu une coalition, une entente entre certaines banques pour manipuler le Libor."
Au journaliste qui lui demandait s'il n'excluait rien pour les banques françaises, il a répondu : "je ne sais pas, je ne crois pas, je ne sais pas, l'enquête le dira."
Michel Barnier se prépare en outre à durcir la révision en cours de la directive sur les abus de marchés afin d'éviter tout vide juridique et d'étendre les sanctions pénales aux opérations de manipulation d'indice comme le Libor, a annoncé lundi un de ses porte-paroles à Bruxelles, confirmant une information du Financial Times.
"Il nous faut tirer les leçons du scandale du Libor", a déclaré le porte-parole. "Nous voulons réduire les écarts de régulations en incluant la manipulation directe des indices comme le Libor dans la révision de la directive sur les abus de marchés", a-t-il expliqué.
Michel Barnier a qualifié de telles manipulations d'indices de référence de "trahison" aux conséquences potentiellement systémiques, selon des propos rapportés par le Financial Times.
La Commission, qui a adopté en octobre dernier des propositions de révisions de la directive abus de marché va travailler avec le Parlement européen pour durcir encore les dispositions, notamment en matière de sanctions pénales, précise le quotidien britannique.
ENQUÊTE EN ALLEMAGNE
Les services de Michel Barnier vont par ailleurs conduire une étude sur les indices de marché afin d'examiner l'opportunité de les placer sous la tutelle des régulateurs, un travail qui pourrait prendre plusieurs mois, ajoute le FT.
"Je n'ai jamais cru à l'autorégulation pour les biens publics. Je crois qu'il faut que nous nous assurions qu'il y a plus de transparence dans ce processus", a déclaré Michel Barnier, selon des propos rapportés par le FT.
Les principaux dirigeants de la banque britannique Barclays, au coeur d'un scandale relatif à des manipulations du taux d'intérêt interbancaire (Libor), ont démissionné depuis le début du mois.
L'autorité allemande de régulation des marchés, la BaFin, a confirmé vendredi avoir ouvert une enquête sur des présomptions de manipulation du Libor par des banques mais n'a pas souhaité dire si la Deutsche Bank était concernée comme deux sources proches du dossier l'avaient déclaré à Reuters.
Le vice-gouverneur de la Banque d'Angleterre, Paul Tucker, doit être entendu ce lundi par une commission parlementaire britannique qui auditionnent les protagonistes présumés du scandale du Libor.
La tentative de manipulation du Libor, qui s'est déroulée entre 2005 et 2009 selon les autorités, implique que des millions d'emprunteurs ont payé un taux d'intérêt majoré ou minoré sur leur dette.
Le Libor est calculé quotidiennement pour 10 devises et 15 périodes de référence allant du jour le jour à 12 mois.
Eurogroupe : Madrid bénéficiera d'un traitement de faveur
Selon trois sources diplomatiques européennes, les ministres des Finances de la zone euro s'apprêtent à donner un an de plus à l'Espagne pour que le pays ramène son déficit budgétaire à l'objectif de 3% de son produit intérieur brut, soit jusqu'en 2014.
Les ministres des Finances de la zone euro s'apprêtent à donner un an de plus à l'Espagne pour que le pays ramène son déficit budgétaire à l'objectif de 3% de son produit intérieur brut, soit jusqu'en 2014, a-t-on appris lundi de trois sources diplomatiques européennes.
"Les objectifs de consolidation du budget espagnol seront ajustés pour donner une année supplémentaire", a dit l'un d'entre eux.
"Ce n'est pas une décision unilatérale, l'Espagne a besoin de faire des coupes supplémentaires pour atteindre cet objectif et cela sera discuté mardi à l'Ecofin. Je m'attends à ce qu'on donne un an de plus."
Deux autres diplomates ont dit que l'Espagne se verra accorder un délai supplémentaire en contrepartie de l'adoption de nouvelles mesures d'économies.
Selon les règles budgétaires européennes, l'Espagne aurait dû ramener son déficit budgétaire à 3% de son produit intérieur brut d'ici fin 2013. Une récession sévère suivie de l'explosion de la bulle immobilière a compliqué cette tâche.