vendredi 6 juillet 2012

François Hollande comme Edouard Daladier 74 ans après le sommet de Munich ?


 « Je m'attendais à recevoir des tomates et j'ai reçu des fleurs ».
"Ah les cons !"
(Daladier 1938)


Les organisations de gauche voient aujourd'hui les promesses de Hollande prendre l'eau. Faible hausse du Smic, baisse du nombre de fonctionnaires... et sommet européen. Car si les médias ont salué une "victoire diplomatique", Hollande a en fait dû ravaler ses ambitions. "Ah les cons", pourrait répéter Edouard Daladier, 74 ans après le sommet de Munich...


Munich 1938 demeure une référence historique en matière d’abdication et de fourvoiement. Et c’est justement parce que ce Munich marqua à jamais les esprits en tant qu’exercice d’abdication, que cinq décennies plus tard, pour dénoncer ce qu’il jugeait comme une intolérable absence de priorité donnée à la lutte contre le chômage, Philippe Séguin parla d’un « Munich social ».


Aujourd’hui il y a matière à dresser un autre parallèle avec Munich, cette fois-ci dans le domaine du fourvoiement. Mais avant de poursuivre, il convient de rappeler la fameuse anecdote à propos du chef du gouvernement français de l’époque, Edouard Daladier, lors de son retour à Paris. Lorsque l’avion se pose sur l’aéroport du Bourget et Daladier regarde la foule amassée pour l’accueillir, il prit peur, craignant des actes de violence physique contre lui pour avoir montré tant de compromission avec le nazisme. Quelle ne fut pas sa surprise, à sa sortie de l’avion, de voir la foule l’accueillir, non pas avec des hués, mais avec des applaudissements. Daladier ne put alors se retenir, exclamant son célèbre « Ah les cons ! ».


Des propos semblables peuvent aujourd’hui être proférés à l’égard des organisations de gauche, y compris des organisations syndicales, qui, après s’être ralliées avec espoir et dévouement à la candidature de François Hollande, observent impuissantes combien leur candidat donne l’impression de les avoir flouées.


 A commencer par la hausse du smic, promesse symbolique de la campagne de Hollande. La montagne qui accouche d’une souris. Ou plutôt d’une fourmi. Car, quelque vingt euros par mois d’augmentation, le prix de quelques tasses de café, c’est s’être moqué du monde.


Il y aussi la question de la stabilisation des effectifs de la fonction publique. Qui allait dire aux syndicats qui s’étaient battus contre le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, règle établie par le précédent président français, que François Hollande, celui dont la victoire électorale doit tant à ces syndicats, allait durcir la règle dans toute l’administration à l’exception de trois ministères, l’appliquant désormais à deux départs sur trois ?


Quant au pacte budgétaire européen visant à parvenir à l’équilibre des comptes publics dans les pays de l’Union, pacte dénoncé par François Hollande pendant la campagne électorale, ce n’est un secret pour personne qu’il s’apprête à le signer dans les jours ou les semaines à venir. Non pas de plein gré, mais de peur de voir, dans le cas contraire, les marchés augmenter les taux d’intérêt appliqués aux obligations de l’Etat français.


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la Finlande préfère sortir de l'euro que payer les dettes des autres

la Finlande préfère sortir de l'euro !

l'allemagne suivra




Là c'est la fin de l' euro !

 La Finlande préfère se préparer à sortir de l'euro plutôt qu'à payer les dettes des autres pays de la zone euro, affirme la ministre des Finances Jutta Urpilainen, vendredi dans le quotidien financier Kauppalehti.
"La Finlande est engagée à être un membre de la zone euro et nous estimons que l'euro est bénéfique pour la Finlande. Toutefois, la Finlande ne s'accrochera pas à l'euro à n'importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie unique européenne", déclare-t-elle.
"La responsabilité collective pour les dettes (...) et les risques d'autres pays n'est pas ce à quoi nous devons nous préparer", ajoute-t-elle.
Mme Urpilainen a reconnu dans un entretien accordé au quotidien finlandais Helsingin Sanomat publié jeudi que la Finlande, un des derniers pays de la zone euro a bénéficier d'une note de crédit triple A, "représentait une ligne dure" vis-à-vis des plans d'aides financières.
"Nous sommes constructifs et nous voulons résoudre la crise, mais pas à n'importe quelles conditions", affirmait-elle.
Helsinki a fait part de sa réticence à permettre au Mécanisme européen de stabilité (MES) d'acheter des obligations sur le marché secondaire dans le cadre de l'accord intervenu la semaine dernière lors d'un sommet à Bruxelles où ont été annoncées de fortes mesures destinées à soutenir les pays actuellement chahutés par les investisseurs (Espagne et Italie).
L'an dernier, Helsinki avait exigé et obtenu, lors du deuxième plan d'aide à la Grèce, de conclure un accord bilatéral avec Athènes lui garantissant de récupérer les sommes avancées.
Jeudi, la Finlande a annoncé l'ouverture prochaine de négociations bilatérales avec l'Espagne pour l'obtention du même type de garanties en échange de sa participation au plan de sauvetage des banques ibériques.


Ici radio paris, les banquiers parlent...à qui?




-Problème juridique en Allemagne (constitution) et en Irlande.
-L'Estonie ne veut pas l'adapter.
Pour contestation, s'adresser à lui:

Nigel Farage : Crise de l'Euro panne de progrès par Super_Resistence




Nigel Farage explose littéralement Barroso et Van Rompuy: Barroso s'est ridiculisé lors du G20 et Van Rompuy qui avait déclaré que le plus gros de la crise était passé a perdu toute crédibilité.


Nigel Farage termine sur un bon conseil : 
"n'allez pas passer des vacances trop longues sur des bateaux de milliardaires parce que la crise nous imposera d'être de retour en Août."





-Le risque total se trouve accru pour tout le monde en Europe
-Il y a irresponsabilité totale des dirigeants, pas de contrôle, aucune possibilité de recours contre l’organisation intergouvernementale (MES) non élue qui va distribuer l’argent .
-Le trou des banques est sans fond et inconnu.
-La prise de décision du bidule est (auto-censure)
...
La "solidarité" exprimée ici consiste à venir en aide à des banques, sous couvert de couple état/banque à découpler, ce qui est compréhensible. Alors, pourquoi avoir fait les LTRO?
Mécanisme: L’Italie doit participer au sauvetage des banques espagnoles en prêtant à un taux inférieur à celui qu’elle doit elle-même payer sur les marchés financiers. Brillant!
Problème: y'a une loi qui interdit aux banques recapitalisées de racheter de la dette souveraine de leur pays, ce qu'il font depuis le début?
Chaque pas répare les conneries précédemment faite en en commentant de plus grosses. Chute imminente en vue.