lundi 25 juin 2012
Pourquoi l' Allemagne a peur d'une fin de l' Euro
Une sortie de la Grèce de la zone euro coûterait au contribuable allemand selon différents calculs, plus de 65 milliards d'euros.
Non inclus dans les calculs, l'impact sur le secteur privé, c'est à dire les entreprises, les banques et leurs clients.
Ensuite, il y a le danger de contagion à d'autres pays en crise.
Deka Bank, et son économiste en chef Ulrich Kater :
«Un tel retrait, avec toutes ses conséquences désastreuses pourrait entraîner, tout les autres membres de la zone euro», a t-il prévenu.
Berlin a un problème
Un éclatement de la zone euro très cher pour Berlin.
L'euro, monnaie commune, a surtout profité à l'Allemagne.
En principe, une économie "faible" a une monnaie faible, qui limite les importations et favorise les exportations (+ des taux élevès qui freinent la consommation à crédit).
Le déficit des échanges des "petits pays" a quadruplé depuis l'adoption de l'euro, au bénéfice surtout de l'Allemagne.
L'Euro, c'est l'Allemagne ! L'Euro, c'est l'Euro fort, ancien Deutsche Mark.
L'Europe de Bruxelles, c'est génial pour les Allemands et la galère pour tous les autres. Ouvrons donc enfin les yeux !
Evidemment, que les Allemands adorent l'Euro (sur notre dos).
Monnaie commune ou unique ?
Les marchés considèrent déjà l'euro comme monnaie commune et non plus comme monnaie unique !
Preuve en est, les taux différents d'emprunt appliqués, selon qu'ils s'adressent à l'Allemagne, l'Italie, la Grèce, l'Espagne, la France, etc...
La question n’est plus de savoir s’il faut on non sortir de l’euro, mais quand et dans quelles conditions.
On attends quoi ?
Mais puisque l’euro finira par éclater, pourquoi brader le patrimoine, le niveau de vie et les acquis sociaux des Européens, et des Français en particulier, pour maintenir cette utopie monétaire en survie artificielle ?
Il aurait mieux valu pour les grecs comme pour les européens qu'elle sorte de la zone dès le début de l'affaire, mais l'Allemagne sait qu'elle doit sa fortune à la zone euro et confirment que l'euro est une monnaie allemande plus qu' européenne. Nous subissons depuis trop longtemps la dictature économique de l'Allemagne, est-ce parce que nous nous sentons coupable de l'avoir vaincu en 1945 ? ou parce que nous avons peur d'avoir à nouveau un fou qui en prenne le contrôle ?
Inéluctable
Le scénario d'une Europe sans la Grèce s'installe. Le "Grexit "n'est plus une simple hypothèse. Même Christine Lagarde (la Marie Chantal du FMI) semble se rallier à ce scénario. Si la Grèce sort, les investisseurs étrangers ne prêteront plus ni à l'Espagne, ni à l'Italie.
Les acteurs financiers chercheront à connaître le prochain pays à sortir.
Bref que du bonheur en perspective...
Les écologistes d'EELV des socialistes repeints en vert
La chute...
EELV a perdu, en un an ou un peu plus à peine, la moitié de ses militants. C'est un signe qu'ils ne se reconnaissent pas dans leurs dirigeants.
On prenait les écologistes pour des utopistes, de doux rêveurs sans danger et l'on s'aperçoit que la nouvelle génération verte peut être piquante voire toxique. Duflot et Placé, adeptes des méthodes byzantines,ou bien encore des combinazione à l'italienne, on agit comme nos anciens politicards sous la 4ème République, comme quoi on fait toujours du neuf avec du vieux.
La carrière avant tout
Très habillement, à notre insu, ils ont obtenu en douce du PS des postes ministériels et un groupe conséquent à l'assemblée, chapeau les artistes ! Pour se faire, ils ont sacrifié leur candidate à la Présidentielle, Eva Joly, qui, en dépit de ses nombreuses maladresses, était sans doute plus sincère dans sa démarche et sa volonté de propulser les idées écologistes au premier plan, à défaut de les mener à la victoire.
Leurs intérêts sont uniquement à visées carriéristes, le respect de la représentation démocratique électorale n'est pas leur sujet.
C'est la façon la plus minable de faire de la politique et qui, à n'en pas douter, conforte certainement bons nombres d'abstentionnistes à le rester !
Ces trois là, ont obtenus ce qu'ils voulaient, les seuls à ne pas s'y retrouver sont les électeurs.
Cohn Bendit fait son numéro
Bon orateur, bon dans le diagnostique, voire dans la critique, on aimerait cependant que de temps en temps il traduise ses paroles en actes, autrement dit qu'il mettent les mains dans le cambouis et s'engage dans un gouvernement et on verrait alors de quoi il est capable. C'est plus confortable de critiquer, même à juste titre, sans prendre de risques.
Daniel Cohn Bendit se rend compte aujourd'hui à quel désastre il a participé, et tente de sauver son image...
Comment tuer l' écologie
Aujourd'hui, même si elle demeure primordiale dans notre quotidien a fortiori pour notre avenir, l'écologie a moins le vent en poupe, car elle est, soit punitive, (les taxes, le nucléaire...) soit trop onéreuse (les produits bio, les voitures électriques, les normes HQE dans les logements,les panneaux photovoltaiques...).
L'écologie a besoin de redorer son blason terni et elle aura accompli pleinement sa mission le jour où il n'y aura plus besoin de gens pour faire du prosélytisme, pour défendre ce courant ou pour le représenter à l'assemblée, car ses idées et ses modes de comportements seront définitivement rentrés dans les moeurs de tout un chacun.
On peut rêver ! Mais au regard des égoïsmes, c'est pas gagné !