jeudi 7 juin 2012

Angela Merkel à François Hollande : de la discipline et des réformes structurelles sur le modèle allemand !



Face à une crise de l'euro toujours plus menaçante, la chancelière allemande Angela Merkel tente de reprendre la main en ouvrant le chantier à long terme du projet européen mais refuse obstinément des mesures conjoncturelles à court terme.


"Nous avons besoin de plus d'Europe (...) d'une union budgétaire (...) et nous avons besoin avant tout d'une union politique", a-t-elle déclaré jeudi matin à la télévision publique allemande, allant jusqu'à violer le tabou d'une Europe à deux vitesses, si certains pays ne voulaient pas suivre.


Mais les propositions économiques mises sur la table sont très loin des mesures immédiates attendues à Londres, Paris ou Washington pour ranimer la conjoncture économique et alléger le fardeau des pays européens les plus en difficulté.


Le discours de Merkel sur l'union politique et l'Europe à deux vitesses, "c'est très bien joué", a commenté un diplomate européen à Berlin. "Elle dégage le plus loin possible, car l'union politique c'est pour dans dix ans, et en même temps elle évite d'apparaître comme +la poupée qui dit non+".


ELOGE DE LA DISCIPLINE


"Mais ce n'est pas de cela que nous allons discuter fin juin", a-t-il dit. Il a par ailleurs critiqué le programme pour l'Europe présenté par Berlin cette semaine, un document de huit pages qui fait l'éloge de la discipline budgétaire et des réformes structurelles sur le modèle allemand pour flexibiliser les marchés du travail.


Ce texte, conformément aux dernières prises de position de Mme Merkel, rejette à "dans de nombreuses années" la perspective des euro-obligations, réclamées par le président français François Hollande pour mutualiser la dette.


Même chose pour l'union bancaire, dont on pourrait tout de même commencer à discuter. Rejet catégorique de toute intervention de la Banque centrale européenne (BCE) pour stimuler la croissance et de toute intervention directe des fonds de secours européens pour aider les banques en difficulté.


Les divergences restent profondes avec les partenaires européens, à l'instar de la France, qui réclament des mesures conjoncturelles et plus de solidarité de la part des pays les plus solides.


QUAND LA CATASTROPHE APPROCHERA...


"L'idée de la chancelière est qu'il ne faut rien céder avant les élections législatives en Grèce" du 17 juin, estime Thomas Fricke, chef économiste du Financial Times Deutschland. "Elle ne veut surtout pas envoyer le signal que les partis extrêmes dans ce pays ont raison de faire pression sur Berlin" pour obtenir des aménagements du plan de rigueur de la Grèce.


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Italie : les actes de vandalisme contre le fisc se multiplient




Avec 120 milliards d'euros par an de manque à gagner, la lutte contre la fraude fiscale en Italie est devenue le cheval de bataille du gouvernement Monti. Alors pour réduire le déficit, pas d'autre choix pour le Président du Conseil que d'augmenter les impôts, même si la mesure passe mal. 6 milliards d'euros déjà récoltés, autant dire que le dispositif fait ses preuves, mais depuis quelques semaine la colère gronde. Dans la nuit de vendredi à samedi à Livourne, la façade d'une agence du Fisc a été attaquée aux cocktails molotovs.

Plus au sud, à Naples, des dizaines de contribuables mécontents s'en sont pris ce vendredi à des policiers postés devant une perception du Trésor public. Les affrontements, particulièrement musclés, ont duré plus de deux heures.




"Il est impossible de penser que quand l'Etat demande aux citoyens de payer ce qu'ils doivent, il soit alors accusé d'ennemi, a réagi Vittorio Grilli, Vice-ministre de l'économie italienne."

Un climat de colère qui a aussi entraîné une vague de suicide de plusieurs salariés et petits patrons à travers le pays.

Samedi, c'est le Président de la république italienne lui-même qui est monté au créneau. Réagissant aux récents actes de vandalisme et aux lettres piégées envoyées par des groupes anarchistes à des agences de perception,
Giorgio Napolitano a parlé d'"actes de terrorisme".

Debtocracy documentaire sur la crise en Grèce (sous-titres en français)



Un film documentaire sur la crise de la dette grecque appelée «Debtocracy International Version (Grèce, 2011)", avec sous-titres en français

Révolution Française : Qu'on leur coupe la dette partie 3




« Faire des sacrifices » pour « rassurer les marchés ». On se croirait dans la mythologie grecque, mais non, on est bien dans l'Europe du troisième millénaire -- et c'est la seule voie que connaissent nos élites pour sortir de la crise.

Pourtant, dans l'histoire, bien d'autres solutions ont existé -- et réussi. Après la saignée et la confiscation, un autre exemple plus doux : le fléchage.

Révolution Française : Qu'on leur coupe la dette partie 1

révolution Française : Qu'on leur coupe la dette partie 2

révolution Française : Qu'on leur coupe la dette partie 2



« Faire des sacrifices » pour « rassurer les marchés », c'est la seule voie que connaissent nos élites pour sortir de la crise. Pourtant, dans l'histoire, bien d'autres solutions ont existé -- et réussi. En novembre 1789, les biens du clergé sont confisqués. Une manière efficace de régler la dette.

Révolution Française : Qu'on leur coupe la dette partie 1

Révolution Française : Qu'on leur coupe la dette partie 3

Révolution Française : Qu'on leur coupe la dette partie 1




« Faire des sacrifices » pour « rassurer les marchés ».
On se croirait dans la mythologie grecque, mais non, on est bien dans l'Europe du troisième millénaire -- et c'est la seule voie que connaissent nos élites pour sortir de la crise.

Pourtant, dans l'histoire, bien d'autres solutions ont existé -- et réussi.
Premier exemple : la saignée.

révolution Française : Qu'on leur coupe la dette partie 2

Révolution Française : Qu'on leur coupe la dette partie 3

Nicolas Sarkozy a bradé 600 tonnes d OR de la Banque de France


Mai 2004 : Nicolas Sarkozy, Ministre de l'économie, annonce la vente de 600 tonnes d'or de la Banque de France sur 5 ans.

Remontons un peu en arrière. Nous sommes en mai 2004. Nicolas Sarkozy, alors tout frais ministre de l'Economie, annonce la vente (le bradage...) de 600 tonnes d'or de la Banque de France sur 5 ans. La France pourra placer l'argent ainsi dégagé sur des devises et des placements obligataires, dont les intérêts serviront à réduire la dette.

Tout autant intéressant que la vente en elle même, les acheteurs sont révélateurs: les Etats-Unis d'Amérique et la Chine.

Pour ceux qui penseraient qu'il ne s'agit là que d'une "boulette" financière, rappelons qu'il est de notoriété publique que l'or est une valeur sous-évaluée bien qu'a un niveau élevé de 1650$/lonce en 2011.
Pourquoi ?
Car cela permet aux financiers, de proposer le rachat d'or aux particuliers, soumis à une crise ...financière, à une valeur faible pour les uns, mais vitales pour les autres.
L'or lui, ne sera plus exploitable sur Terre d'ici 17-20 ans. Dès lors, si le système capitalo-financier y survie, je vous laisse imaginer le cour de ce métal à ce moment la.