jeudi 17 mai 2012

la guerre des roses de retour au parti socialiste

La gauche est une sitcom américaine..
Ils sourient de toutes leurs dents devant les objectifs et les électeurs et par derrière ils s’assomment. Mais en ces quelques jours, le naturel revient au galop, il suffisait de voir la passation de pouvoir et d'entendre le discours d'Hollande pour comprendre.Et voilà qu'Ayrault devient premier ministre parce qu'il parle allemand. Non j'oubliais c'est un ami,ex président du PS au sénat, impoli, suffisant,déjà condamné et sans aucune expérience ministérielle. Mais tout ça c'est pour le bien de la France, parce qu'ils ont une volonté commune, redresser la France. Allons donc ? la gauche avoir une volonté commune, ça veut dire quoi ? Et Martine Aubry, qui boude, ça prouve au moins que même dans ce clan, certaines personnes sont déçues tout comme certains Français en entendant le nom de Fabius ce soir, dans ce gouvernement irréprochable. Les boulettes s'accumulent de jour en jour et le pire c'est que la droite n'a rien besoin de faire .
Et ce n'est que le début d'une longue série...



La guerre des roses. Une histoire d'amour qui finit mal. Au départ, tout le monde se met sur son trente et un, entame le jeu de la séduction, puis celui des alliances. Une famille modèle jusqu'au moment de partager un héritage et là les vrais visages apparaissent. Les secrets, les querelles, les non-dits ou les injures, les trahisons, ne parviennent plus à contenir les faux semblants du départ. Chacun y va de son petit calcul pour écraser l'autre. Aubry veut contrôler le Parlement avec des députés qui lui sont fidèles afin de gouverner. Elle le sait, le vrai pouvoir ce sera le Parlement, pas celui qu'elle considère comme un mou et pas assez à gauche. Mais Hollande le sait aussi. 
Il a deux objectifs. Le premier est celui d'avoir une majorité au Parlement qui le soutienne et hors de l'emprise de Aubry. Le second, se défaire avec tact des encombrants incontournables. 


Le gouvernement mis en place, contrairement à tout les gouvernements précédents, n'a pas de ligne stratégique pour la France. Il est une stratégie purement politique. De par la mixité de sa composition, le nombre de jeunes, et la représentativité tant géographique que culturelle, ce gouvernement est une affiche électorale. Ce n'est pas un gouvernement de gestion de crise. C'est un leurre qui sert les intérêts d'un président et non ceux de la France. Montebourg l'anti-mondialiste se retrouve au Redressement Productif au lieu d'être à la Justice attribuée à une ancienne indépendantiste. Cécile Duflot se voit priver de l'Ecologie, où elle aurait pu entreprendre le retrait du nucléaire et le développement des énergies renouvelables qui revient à une femme plus proche des finances que de l'environnement. Bref ,personne n'est à sa place sauf ceux qui servent de stratégie. Vals est sensé rassuré l'électorat soucieux de l'immigration mais provoque la gauche de la gauche qui prône l'ouverture. Hamont est à un poste qui correspond tout à fait à son profil et ses convictions. Mais il sert de bouclier. Hamon est un clône de Auby et un candidat sérieux pour prendre la tête du parti. Nul doute qu'un Harlem Désir plus carriériste politicien qu'idéologue serait plus amène de transformer le parti en allié contrairement à Aubry ou Hamon, trop militant. 


Un Moscovici aux finances est un message envoyé au monde de la finance. Un ancien élève d'un DSK qui a su au Fmi rénover certains modes de fonctionnement c'est plus rassurant qu'un Sapin, ancien ministre de l'économie sous Mitterrand et sans grande envergure. Chacun des ministres a été choisi non pas en fonction de ses compétences, ou d'une véritable orientations pour l'avenir de la France, mais en raison d'un calcul purement politique. Ce gouvernement n'a pas d'âme, de consistance, de cohérence. C'est un patchwork.
Au début c'est la guerre des roses et à la fin c'est la revanche du Sith avec Ayrault en Dark Vador. 


Après les législatives, des têtes vont tomber. Nous n'aurons plus qu'à planter nos yeux dans les étoiles et croiser les doigts pour que le ciel ne nous tombe pas sur la tête.

L'Union Européenne : la nouvelle URSS


Mitterand et Chirac, puis Sarkozy ont bafoué le vote de la majorité des Français qui étaient contre cette Europe. Elle a été batie sur du mensonge. 
Dans l’intérêt des politiciens avides de nouveaux postes à profit ainsi que dans celui des industriels à la recherche d’une fortune vite constituée en délocalisant les entreprises de France sans tenir compte des chômeurs et des êtres humains qu’ils allaient lâchement abandonner. 
Les politiques et chefs d’état sont responsables de ce gaspillage horrible. Le résultat de leur collusion est visible aujourd’hui. 

Pour ces collabos fourbes sans foi ni loi, une grande volonté de servir leur égo et d’accroitre leur patrimoine représente les principaux objectifs à atteindre. Comme ceux qui ont vécu dans l' ancienne URSS, les traîtres du présent  resteront impunis. 
Pire encore ils vont encore et encore se présenter devant un peuple qu’ils dédaignent.
 Avec leur langue fourchue, ils promettront et seront élus ou réélus.

"j'ai vécu dans votre futur"



Un monstre a été créé et ça ne va pas être facile de lutter contre. En ce moment, ce monstre est bien indépendant et personne ne le contrôle plus. Ce monstre est constitué d'une armée de fonctionnaires sur-payés. Les salaires vont de 2500 € pour les plus bas salaires jusqu'à 15.414 € pour les plus hauts, plus une prime de dépaysement de 16% du salaire, exemptés d'impôts, possibilité d'acheter hors-taxes tout, y compris les voitures, 21% de réduction de tva!
Ils touchent également une allocation pour enfant à charge (237,38 euros par mois et par enfant), l'allocation scolaire (jusqu'à 212,14 euros par enfant suivant l'enseignement supérieur) et l'allocation de foyer (5% du salaire de base), ce qui nous fait 450€ par enfant à charge... 
En étant payés de la sorte, on comprends qu'ils luttent fidèlement pour le monstre qui les entretient! (inutile de préciser qu'à cause de leurs salaires extrêmement élevés, Bruxelles entier souffre d'une explosion du prix de l'immobilier terrible; chaque vendeur espère vendre à ces riches fonctionnaires qui peuvent payer des fortunes pour des habitations désormais inaccessibles à bon nombre de citoyens ordinaires...).

L'Europe est déjà une dictature de la pensée unique, ne n'oublions surtout pas. Encore un effort et nous serons comme dans L'URSS. Avec ses massacres, ses prisons et aussi ses famines !!!

Maradona symbole de la lutte contre le fisc en Italie

Equitalia l'agence de recouvrement du fisc italien qui déclenche la révolte


Le mouvement anti-Equitalia est né à Naples, et Maradona, auquel le fisc italien réclame depuis des années des dizaines de millions d'euros, est devenu le symbole d'une révolte qui fait tache d'huile en Italie.
C'est suite au refus de la médiation avec les avocats du joueur par Equitalia, que Maradona,  est devenu l'image d'une bataille à livrer contre l'agence des impots.






 Equitalia, l'agence de collecte des impôts nombreux fait l'objet actes d'intimidation et d'agression de la part de  petits patrons soumis à une pression fiscale très forte (Plusieurs se sont suicidés).


Des employés d'Equitalia à Bergame (nord) ont été pris en otages  et l' agence recoit régulièrement des colis piégés, certains employés furent blessés. 
Les fausses alertes à la bombe ne se comptent plus.


Mario Monti est monté jeudi en première ligne pour leur apporter son "soutien inconditionnel"


"Votre tâche est difficile et la crise économique rend votre travail encore plus difficile et délicat.
les nombreux actes d'intimidation et d'agression qui se sont répétés avec fréquence ces derniers temps doivent être fermement condamnés"
"si tout le monde payait ses impôts, les services publics seraient meilleurs".


En attendant la révolte s'étend en Italie.

Les banques espagnoles : une bombe à retradement pour la France

En Espagne, ce qui s'est passé sous le gouvernement Aznar est une folie néo-libérale doublée d'un aveuglement pro américain inoui. 
Cet homme a contribué à déclencher la guerre en Irak, il a choisi l'option construction pour faire briller l'Espagne vis à vis du monde entier. 
Cette économie artificielle et éphémère a fait beaucoup de mal à l'Espagne. Ici tout le monde s'est endetté pour acheter une, deux ou trois maisons et les banques suivaient... 
C'était scandaleux et écoeurant voir tout ce gaspillage de consommation inutile. 
Et pendant ce temps les Aznaristes (maires du parti populaire, promoteurs et constructeurs amis, plus des sociétés champignons et écran) se remplissaient les poches. Beaucoup d'argent a été détourné via paradis fiscaux et quand un juge comme Garzon entreprend de remettre de l'ordre dans tout ce marasme aznariste et hasardeux, il est poursuivit par ceux même qui sont reponsables de la situation économique dont l'Espagne, les espagnols et l'Europe souffrent. 
La politique gérée de cette façon c'est de l' arnaque pure et simple.



La France en mauvaise posture
 En espagne "les banques ont ouvert tout grand les vannes du crédit". Et d'où est venu cet argent, à votre avis ? 
Il a été prété en grande partie par la France! Donc le problème de la dette espagnole, c'est en fait notre problème. 
Le vieil adage dit: "si vous devez 1 Milliard d'Euro aux banques françaises, vous avez un problème; si vous devez 185 Milliards d'Euros (ce qui est le cas), ce sont les banques Françaises qui ont un problème". 
Prochaine étape, l'Italie, à laquelle nous avons prété 425 Milliards d'Euros...


Ca allait bien jusqu'à ce que ça aille mal...
Avant l' effondrement de 2007-2008 on citait en exemple l' Espagne.
L'ecroulement de l'immobilier avec ses "banksters" lui ont joué un mauvais tour.
Tout est a ramener au modèle économico-industriel, l'avoir oublié coute cher aujourd'hui.
Les modèles aujourd'hui florissants seront demain les victimes de leur développement (cela commence en chine)
lorsque l'OMC initiée par le GATT aura tout épuisé, seuls les états ayant un développement harmonieux tireront leur épingle du jeu.



Le bûcher des vaniteux
Il y a peu de temps de cela l' Espagne pérorait : « Berlusconi est jaloux de nous car nous avons dépassé l'Italie et bientôt sera le tour de la France ». 
Les rires raisonnent encore dans les milieux financiers européens, car tout le monde se posait la même question, avec quelle économie ? 
Du bâtiment ou du tourisme de masse ? Combien de sociétés industrielles digne de ce nom, 100% espagnole, sont la locomotive du Pays ? Grâce à son entrée dans l'UE et à une bulle de crédits, l'Espagne est sortie définitivement du franquisme. 
Mais avec la crise économique mondiale, il y a la triste réalité des tiroirs vides.