lundi 14 mai 2012

Sale temps pour la finance

Le silence des marchés financiers pendant la période électorale était assourdissant et nous savions que dès le lendemain de l'élection ils reviendraient taper à la porte. Nous y sommes et c'est là où on va savoir si on a un commandant de Pédallo ou un capitaine de cuirassé, prêt à se confronter aux prédateurs de la société. 


L'enjeu des Législlatives est bien là. Qui peut le plus redonner de la puissance à la politique sur la finance. Choisissons "l'Humain d'abord".


Les discours des politiques (De tous bords) n'engagent que ceux qui les écoutent. 
Nous avons à faire a des économistes de pacotille, qui répètent en boucle des idéologies fumeuses. Dépenser l'argent que l'on n'a pas depuis plus de 30 ans ne peut perdurer. Il serait grand temps de mettre un terme aux délocalisations et de réindustrialiser de manière à apporter de la valeur ajoutée au travail, ce qui donnerait une bouffée d’oxygène à l’économie. 
Bref de ramener en France le travail ! 


Comme le souligne le prix nobel Krugmann : " il était temps que les peuples d'europe commencent à se révolter..." 
En effet, la dictature de la cléricature financière est insupportable et injustifiable. la commission européenne a la mémoire courte : ces gens-là ne voient aucun inconvénient à jeter les populations des pays européens dans une catastrophe analogue à celle de la seconde guerre mondiale...au nom d'un dogme. 
L'excessif idéologique -en l'occurrence libérale - est regrettable, sa répetition est pathologique !


Le diktat de la finance, des banques, boursiers, etc… qui font de l'argent pour l’argent est à son apogée de bêtise.
Le retentissant scandale de JPMorgan Chase relance le débat sur l'attrait des banquiers d'affaires pour la prise de risque inconsidérée et sur les moyens de juguler cette propension.


La viabilité de la banque ne paraît pas menacée, mais le comportement de ses dirigeants rappelle à s'y méprendre celui de leurs prédécesseurs, en 2008. Les produits financiers sont du même type. Aussi longtemps que possible, les banquiers - le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, en tête - ont nié tout problème.


Il faut briser le cercle des banquiers qui s'engagent dans des activités à risque, se font renflouer par le contribuable et utilisent ensuite leur armée de lobbyistes pour freiner la régulation», a dit Elizabeth Warren, actuellement en lice pour un poste de sénatrice
Combattre la finance ? ça tombe bien on vient d'en élire un chez nous !

La révolution française expliquée par l' inflation et la spéculation

Système de Law


En août 1719, la compagnie obtint de l'État le privilège de percevoir les impôts indirects et celui de la fabrication de la monnaie. En 1720, la Banque royale et la Compagnie perpétuelle des Indes fusionnèrent, et John Law en fut nommé Contrôleur général des finances le 5 janvier, puis surintendant général des Finances. Ce mois-là, plus d'un milliard de livres de billets de banque furent émis, et le capital de la banque se monta à 322 millions de livres. Cependant, la fin du système Law était proche ; les ennemis de John Law – parmi eux, se trouvaient le duc de Bourbon et le prince de Conti – poussèrent à une spéculation à la hausse dans le but de faire s'effondrer le système. Le prix des actions passa de 500 à 20 000 livres. Puis certains des plus gros possesseurs de billets commencèrent à demander à réaliser leurs avoirs en pièces d'or et d'argent, ce qui fit immédiatement s'écrouler la confiance dans le système. Dès le 24 mars, ce fut la banqueroute du système de Law. Les déposants se présentèrent en masse pour échanger le papier-monnaie contre des espèces métalliques, que la société ne possédait plus. Plus personne n'eut confiance ; la banqueroute du système avait ruiné les déposants. Bien qu'il eût complètement échoué à relancer l'économie et à réduire la dette de la France, 300 ans après, la théorie monétaire moderne intègre de nombreux concepts clés issus du système Law.



En décembre 1720, John Law, ruiné, est obligé de s'enfuir du royaume. Sous la protection officieuse du Régent, Law est
contraint à se réfugier à Venise.





les assignats

À l'origine il s'agissait d'un titre d'emprunt émis par le Trésor en 1789, dont la valeur est assignée sur les biens nationaux. Les assignats deviennent une monnaie en 1791, dont la valeur est le plus souvent comprise entre 2 et 30 sols, et les assemblées révolutionnaires multiplient les émissions, qui entraînent une forte inflation.


Sur décision du Directoire, l'assignat est finalement abandonné avec faste lorsque les planches à billets, les poinçons, les matrices et les plaques sont brûlés en public place Vendôme, le 30 pluviôse, an IV de la République (19 février 1796).
Le cours légal des assignats est supprimé en 1797.