samedi 12 mai 2012

Hollandreou : le déficit réel de la France














François Hollande doit rapidement donner des gages de sérieux budgétaire pour éviter de se confronter au "mur de l'argent", en l'occurrence le marché de la dette française. La première étape -après l'inévitable visite à Angela Merkel sera la mise en place d'une "opération vérité" sur les finances publiques avec l'aide de la Cour des comptes.

Une sorte de droit d'inventaire destiné à détecter d'éventuels dérapages par rapport au projet de loi de finances de septembre 2011, modifié à plusieurs reprises: "On craint que l'équipe précédente n'ait épuisé les crédits destinés aux emplois aidés afin d'afficher un taux de chômage plus faible."

 En attendant le fameux audit de la Cour des comptes, le nouveau gouvernement gèlera 10% des dépenses de l'Etat, affirme Cahuzac. Un gage de bonne gestion qui permettra de redéployer des crédits si le budget de l'Emploi avait besoin d'une rallonge.

Le président de la commission des Finances de l'assemblée nationale, Jérôme Cahuzac, déclare que des efforts "supplémentaires mais justes" seront demandés aux Français.

François Hollande a rappelé qu’il attendait un rapport de la Cour des comptes sur la « réalité budgétaire» du pays.  
« Je savais déjà depuis plusieurs semaines qu'il y avait une dégradation plus grande que le gouvernement sortant ne le disait de nos comptes publics, a-t-il affirmé. J'attends le rapport de la Cour des comptes pour ensuite prendre les décisions qui s'imposeront ».


D'ici à la fin juin, François Hollande va aussi lancer un "projet de refondation et de modernisation de l'action publique". A ne pas confondre avec la révision générale des politiques publiques (RGPP), orchestrée par son prédécesseur et dont les socialistes ont promis l'abandon. "La RGPP, c'est uniquement faire les mêmes missions avec moins de moyens, explique Jérôme Cahuzac. Là, il s'agit de réfléchir sur les missions que l'Etat doit assumer et celles qu'il doit abandonner." Nuance.

La troïka c'est maintenant
Au début du mois de mars, un groupe d'expert de la Commission européenne s'est déplacé à Paris, (ainsi que dans onze autres capitales) pour examiner les déséquilibres macro-économiques de la France, en particulier les problèmes liés au déficit de la balance commerciale. Leurs conclusions, attendues à l'origine fin avril, seront rendues publiques le 30 mai. Elles déboucheront sur l'envoi de recommandations aux gouvernements concernés. 


                                                



Plus d'infos sur Hollandreou  




François Hollande élu : Un grand audit des comptes publics
Hollandreou c'est maintenant , la faute à Sarkozy le voleur.

Hollandreou c'est maintenant sur scoopit

La finance : une richesse virtuelle

Le capitalisme financier s'est surtout développé autour de l'illusion que la finance créait de la valeur. Les Etats-Unis, pourtant longtemps le pays des entrepreneurs ont parié sur la finance et les délocalisations. Les 2 opérations étant complémentaires. On gagne plus en vendant où c'est cher et en produisant où c'est bon marché qu'en gardant tout dans sa zone.
Le problème avec cette stratégie, c'est qu'on perd son savoir-faire (autre illusion fondée sur un complexe de supériorité totalement stupide).
La finance crée systématiquement de la richesse virtuelle et comme rien ne peut la refaire descendre sur terre, il s'ensuit bulles et krach....mais comme la finance est montée en château de cartes et aussi par manque de courage, on fait un sauvetage....ce qui dans le système capitaliste est une aberration.....

L'oligarchie Etato-Politico-Financière composée de « Patrons » du capitalisme financier issus du public et des « élites » étatiques a mis en place et fait prospérer un système qui a maintenant atteint son point de non-retour


Revenir à un capitalisme entrepreneurial est devenu impossible par la réforme ! 


Seules une implosion économique (faillite d'un État) et/ou une implosion sociale (révolte, émeutes) peuvent nous sortir de ce mécanisme auto-destructeur de création de valeurs. 


Il faut rappeler que le capitalisme financier s'est totalement développé avec les déficits publics répétitifs des états.
Car ce capitalisme financier prospère avec la dette des états dont la dépense est essentiellement affectée à des coûts de fonctionnement ! 


N'est-il pas étrange que dans notre pays les dirigeants de toutes les banques « privées » aient débuté leur parcours dans le giron de l'Etat (Bercy, Trésor, Cour des comptes, ministères des finances, ministère du budget etc...). 


Voilà une étrange consanguinité ! 

La crise espagnole : des banques pourries et un pays en faillite

Analyse du pire désastre bancaire européen depuis les années 30.


L'Etat espagnol, complètement désargenté, peut-il réellement se lancer dans des nationalisations rampantes ? N'est-il pas préférable de laisser aller à la faillite les banques trop lourdement endettées pour se concentrer sur les meilleures ?
Bulle immobilière comparée entre l' Espagne et les USA : la courbe du haut c'est celle de l' Espagne !


Des banques "techniquement" en faillite
Donc la réalité aujourd'hui dans les banques/cajas en Espagne en ce qui concerne leurs crédits domestiques c'est qu'on doit être entre 300 à 350 milliards de crédits à problèmes dans l'immobilier, (douteux et substandards).
Si on rajoute les risques sur l'Économie hors immobilier, peut être que le montant des provisions nécessaires atteindrait les 400 à 450 milliards, ce qui de facto rend nécessaire la nationalisation de la quasi intégralité du système bancaire espagnol 


Nationaliser les pertes et privatiser les profits
Le libéralisme sauvage dans toute sa splendeur : privatiser les profit et nationaliser les pertes. Quand ces banques seront à nouveau rentables les "têtes pensantes" de droite et autres suiveurs abrutis viendont nous expliquer le plus naturellement du monde qu'il faut libéraliser l'économie et privatiser les banques sous peine de se faire traiter de communiste.


L'Espagne va donc nationaliser une bonne partie du système bancaire espagnol (comme ceci a pu être fait en Grande Bretagne et en Irlande) et pas simplement les "cajas". 
9 cajas ont déjà été nationalisées et que Bankia constitue une nouvelle nationalisation, la plus grosse jamais réalisée. Ceci n'est qu'un début, si des évaluateurs indépendants se mettaient à éplucher les comptes des banques espagnoles (mais ceci pourrait aussi concerner les banques allemandes et mêmes françaises) on s'apercevrait que les efforts supplémentaires de provisions demandés aux banques/cajas espagnoles depuis l'avènement du gouvernement Rajoy, soit à peu près 90 milliards d'euros, plus les 30 à 40 milliards à venir sont encore notoirement insuffisants car au total ceci porterait le niveau de provisionnement des banques/cajas à environ 250 milliards d'euros alors que probablement le niveau nécessaire se situe au minimum entre 300 et 350 milliards d'euros pour le seul secteur immobilier. 




Des incompétents et des trouillards
Ce qui est inquiétant c'est de constater que les apparatchiks et les technocrates qui sont ceux qui tiennent le pouvoir dans les banques en Espagne (et ailleurs), sont peu à peu virés mais avec quelle lenteur (c'est le cas de Rato le patron du Bankia, un grand ami d'Aznar, ancien ministre de l'économie et ancien patron du FMI - un incapable notoire dont la responsabilité dans cette fonction a été mise en lumière par un rapport..;commandé par son remplaçant...en l'occurrence DSK), ce qui est inquiétant c'est de constater le "laisser faire" des Banques Centrales et des autorités de contrôle et de surveillance des pays.
Faut-il rappeler l'incompétence et la couardise des grands cabinets d'audit, les fameux big 4 ou big 5 et les autres qui ont eu le culot de valider des comptes totalement faux ?

Dette publique et loi Pompidou Rothschild Giscard de 1973 ou la fin des nations

Les derniers instants d’une fausse démocratie à crédit.



Ce sont les banques privées qui nous gouvernent depuis 1973, merci messieurs Giscard et Pompidou :

Le baron Guy-Édouard-Alphonse-Paul de Rothschild, est un banquier français né le 21 mai 1909 à Paris et mort le 12 juin 2007 à Paris.
Il a présidé la banque Rothschild-Paris de 1967 à 1979, nationalisée en 1982, et de nombreuses autres sociétés françaises et étrangères.
Ayant pris sous son aile Georges Pompidou dès 1954, il en fit un associé extérieur. Il resta proche de lui quand ce dernier devint président de la République en 1969.(wikipédia)



La dette de la France colossale n'est en faite qu'un dette aux banques qui pretent de l'argent aux gouvernements et je mets ça au pluriel car c'est valable pour le monde entier. 
Il y a de l'argent en France, c'est une certitude mais il est plus facile de faire payer les classes moyennes que de taper dans le portefeuille des plus riches.


Hélas beaucoup ne comprennent pas encore que nous sommes entrés dans une gouvernance mondiale de l'argent, visant à asservir une population de plus en plus importantes au profit de quelques centaines de milliers de privilégiés.



La loi de 1973 nous amène au bord de la ruine et nous n’aurions jamais du laisser notre souveraineté ainsi que notre capacité à battre monnaie (ce droit régalien de tout état).
La dette est un gigantesque piège illégitime. 
Tous les pays sont dans la même situation, prisonniers du même système.
Cela fait partit d’un plan , la destruction de l’État nation.
Quel piège grossier dans lequel nous somme tombés.
Après moi le déluge, et pour un crédit de plus on vendrait ses parents de nos jours !


Dette virtuelle mais économie réelle détruite pour de vrai
Mais c’est trop tard et en restant dans l’Euro jusqu’à son écroulement total ou en en partant tout de suite. 
Chaque jour amène sont lot de chômeur en plus et le pire est à venir.
Dans un cas comme dans l’autre c’est le même résultat  :  une inflation monstre.
Et le retour au Franc et aux autre monnaie nationales n’est qu’une partie de la solution qui n’empêchera pas une austérité drastique des populations avec à la clé probablement misère et pillages….
Nous vivons les pires moments de notre histoire depuis 1945, bientôt la population plébiscitera un pouvoir fort pour arriver à maintenir un semblant d’ordre.




La solution : comme Roosevelt en 1932 !
Roosevelt, le choix du travail (pas de la finance)


Pecora et le Glass Steagall Act

Ferdinand Pecora (1882-1971), inventeur du mot de bankster pour désigner les "banquiers-gangsters", était un procureur américain qui a contribué, par ses enquêtes, aux réformes qui ont suivi le krach de 1929.


En janvier 1933, Ferdinand Pecora, est chargé de rédiger le rapport final.
Le rapport montre que les banques new- yorkaises s’étaient infiltrées au plus haut niveau de l’Etat américain, finançant même les régimes fascistes en Europe.


Plus d'un an après son arrivée à la tête de la commission, une nouvelle administration est dirigée par le président Franklin Delano Roosevelt, qui incite le congrès à trouver un accord sur le Glass-Steagall Act, voté le 16 juillet 1933, et imposant une séparation, sous forme de coupe-feu, entre banques de dépôts et banques d'investissement.(wikipédia)



Il y a une seule solution juste et honnête en réponse au crime que constitue la création monétaire privée qui a favorisé le gigantisme des dettes issues de la loi de 1973 :


Prononcer un Jubilé général de toutes les dettes tant publiques que privées.


Pratiquer l’euthanasie du banquier plutôt que celle de la population c’est aussi solvabiliser immédiatement le peuple et renouer avec la croissance.


La dette est virtuelle , formatons le disque dur , effaçons les chiffres qui représentent dans la réalité l’asservissement à la dette.

Syrie : Des terroristes financés par les pays du Golfe

Gregorios III, patriarche de l’Église grecque-catholique melkite :
« Il n’y a plus de Révolution, il n’y a plus de manifestations. Il y a seulement du banditisme et le monde entier refuse de le reconnaître »


« des éléments étrangers sont entrés dans le pays et ont même commencé à frapper les chrétiens, qui ont dû quitter Homs étant donné la dangerosité de la situation »


« Je n’excuse pas le régime comme j’ai pu l’entendre en France, mais je soutiens une réalité. Les journaux sont stéréotypés, ont des sources uniques et ne sont prêts à écouter personne, pas même moi »


« On a parlé de complot, mais c’est bien plus grave que cela : il y a une volonté internationale de nuire à la Syrie »


Ceux qu'il faut punir sont l'Arabie saoudite et le Qatar. C'est quand même révoltant de voir deux états moyen-âgeux agissant contre l'humanité en tout impunité. Et le pire est que la France s'engage à leur côté pour défendre la liberté. Liberté de quoi, liberté de qui?
On a détruit la Syrie et préparé le terrain pour le pire nid islamiste de l'histoire et demain on s'étonnera des attentats en France et ailleurs. On saura à qui Bachar AlAssad avait à faire. Des criminels financés par les pays du Golfe dont le seul but est de dégrader l'homme au nom de la religion.
                                            des amoureux des droits de l' homme !


"Je sens que l'intervention de l'OTAN en Syrie ne va pas tarder", mais, comme d'habitude, il faut "préparer" le terrain. Donc livrer des armes aux "rebelles", infiltrer des soldats français ou d'autres pays pour apporter la "logistique", diaboliser le gouvernement. méthode éprouvée qui fonctionne très bien : (Côte d'Ivoire et la Libye). 
Les "manifestants" sont sur-armés et on demande au gouvernement de poser les armes. 
L' OTAN trouve que ça traine en longueur. Donc on dit au gouvernement "cessez le feu", de cette façon les "doux manifestants" pourront agir sans entraves.