mardi 8 mai 2012

François Hollande n'a pas les moyens de sa politique selon Berlin

Des ministres du gouvernement allemand reprochent au président français de ne pas avoir les moyens de sa politique.



François Hollande risque fort de rentrer bredouille de son voyage à Berlin... ou tout au plus avec une vague promesse d'étudier la question de la relance...mais avec la contrepartie de faire les réformes structurelles nécessaires en France.
L'Allemagne ne veut plus être le banquier de l'Europe en finançant les politiques budgétaires déficitaires des autres membres de la zone Euro.


Revenir au Mark serait d'ailleurs le meilleur moyen pour elle de sortir de la "classe de cancres" dont elle fait partie.



Angela Merkel n'a aucune intention de céder aux pressions du président français. Plusieurs ministres de son gouvernement sont montés au créneau pour rappeler la France à ses engagements et tacler le nouveau président socialiste, lui reprochant de ne pas avoir les moyens de sa politique.


La chancelière a laissé entrevoir clairement à Hollande quelles concessions il pourrait obtenir de Berlin: la formulation d'un nouveau pacte de croissance et l'augmentation des moyens de la Banque européenne d'investissement en font partie. Mais elle rejette catégoriquement tout programme de stimulation de la conjoncture qui creuserait la dette.


«L'Allemagne n'est pas là pour financer les promesses électorales des socialistes, a lancé plus brutalement son lieutenant, le ministre de l'Écologie et vice-président de la CDU, Norbert Röttgen. 
"si la croissance est financée par de nouvelles dettes, ce sera à l'Allemagne de payer pour «la victoire des socialistes français», tranche-t-on à Berlin, où l'on rappelle qui tient les cordons de la bourse en Europe.


Sauver l' Euro un jeu de dupes ?

La question in fine entre les partenaires européens se résume très simplement par, quels sont ceux qui ont principalement intérêt à la survie de la zone Euro ?


Les Etats au bord de la faillite s'accrochent désespérément à la zone EURO , comme le naufragé à son radeau car c'est lâ leur seule et unique possibilité de survie à court terme. 
La Grèce, l'Espagne , le Portugal, l'Italie, l'Irlande et dans une moindre mesure la France sont dans ce cas même si ils n'en sont pas vraiment conscient. Un peu comme en 1940 lors de la drôle de guerre où l'immense majorité des français pensaient que la guerre ne viendrait jamais à leurs frontières car parfaitement protégés par l'illusoire muraille et la propagande sur l'invincibilité de la ligne Maginot.


Les autres eux sont en train de peser les arguments pour ou contre d'une sortie unilatérale de la zone EUR pour entrer dans une zone plus souple et surtout ne pas accumuler les dettes des autres beaucoup moins vertueux. Pour les exportateurs comme l'Allemagne il y a un gros risque mais les exemples du Japon, du Canada ou en Europe de la Suisse, de la Suède, du Danemark ou de la Norvège qui eux s'en sortent nettement mieux que les autres pays membres de la zone EUR, les pousseraient plutôt à une sortie concertée, surtout que le Benelux, la Finlande et l'Autriche ne souhaite plus vraiment faire partie de cette zone vouée à l'effondrement total. 


On devrait donc assister à une Europe à deux vitesses et plusieurs monnaies. Pour la France le choix n'est toujours pas vraiment tranché et c'est F.Hollande qui devra en porter seul l'entière responsabilité devant les citoyens et l'histoire quel qu'en soit le résultat final pour les français.



Réduction des déficits budgétaires
«L'économie de la France et les finances du pays demeurent dans un état précaire, décrypte Peter Altmaier, dirigeant du groupe parlementaire CDU au Bundestag et fidèle de la chancelière. Tout pays qui essaierait de mener une politique de l'offre en accroissant ses déficits se mettrait très vite les marchés à dos et verrait ses taux d'intérêt augmenter. La France n'a aucune marge de manœuvre.»


Berlin déplore qu'Hollande ait promis d'augmenter le salaire minimum, de créer des postes de fonctionnaires et de revenir sur le recul de l'âge de la retraite.


Berlin juge crucial pour Hollande de prendre à bras-le-corps les réformes nécessaires pour que la France retrouve sa compétitivité. 




Entre Merkel et Hollande, des désaccords de fond 
Angela Merkel n'a pas eu le moindre mot pour saluer le travail en commun avec son allié Nicolas Sarkozy, qui fut pourtant le pilier de sa stratégie européenne. 
Cependant, le bras de fer paraît inévitable alors que les relations franco-allemandes entrent dans une phase d'incertitude complexe liée à des contraintes de politique intérieure difficiles à concilier entre les deux rives du Rhin.


«Pendant la campagne, j'ai toujours dit que je travaillerais étroitement avec le prochain président français», s'est-elle défendue lundi devant la presse allemande, qui a qualifié de défaite personnelle pour la chancelière l'élection présidentielle française. 
Un confident d'Angela Merkel : «Nous espérons que François Hollande suivra l'exemple de Gerhard Schröder, qui a su se transformer pour mener des réformes qui ont contribué à la santé économique de l'Allemagne. 


Un défi pour la relation franco-allemande
"Hollande est un président sans majorité, qui entre en campagne pour les législatives et qui cherchera à s'imposer coûte que coûte face à la chancelière pour marquer des points, poursuit ce proche de Merkel. Les prochaines semaines seront un défi pour la relation franco-allemande.» Cherchant à rassurer l'entourage de la chancelière sur ce point, les conseillers du candidat socialiste avaient laissé entendre qu'il s'agissait de «propos de campagne».


«Le pacte fiscal a été négocié et signé par vingt-cinq pays, il n'est pas renégociable. On ne peut pas revenir sur les textes ratifiés après chaque élection, sinon on n'avance plus en Europe», a prévenu Merkel.
Berlin est disposé à négocier un nouveau «pacte de croissance» séparé avec le président français élu, à condition de ne pas creuser les déficits. Cela implique que Hollande accepte dans un premier temps d'adopter le traité fiscal tel quel… Difficile à envisager alors qu'il a fait de l'austérité à l'allemande le symbole des maux actuels de la zone euro.


Des divergences solides 
La CDU de Merkel est vent debout contre la création d'eurobonds réclamés par Hollande et les sociaux-démocrates allemands. Berlin s'impatiente aussi, reprochant à l'équipe d'Hollande de ne pas jouer cartes sur table en rallongeant sans cesse sa liste d'exigences.




La seule bonne surprise, lorsque la chancelière accueillera le nouveau président français à Berlin le 15 ou le 16 mai dans la foulée de son investiture, pourrait être celle d'une rencontre. Hollande le «président normal» et Merkel, la «chancelière de la simplicité», semblent faits pour s'entendre. Le cliché de François Hollande faisant des achats dans une supérette n'aura pas manqué de faire sourire Angela Merkel, qui continue de faire ses courses le week-end avant de passer aux fourneaux.


Angela Merkel et Nicolas Sarkozy étaient deux contraires, qui s'attiraient et avaient fini par s'apprivoiser… non sans traverser régulièrement des crises aiguës.
 Et de dégager un consensus, qui entraîne l'Europe derrière l'attelage franco-allemand. Si Hollande et Merkel partent du bon pied, tout deviendra possible.

Quand BFM Business annonce que quitter l' Euro est la seule solution pour la Grèce et la France

François Hollande le président de la fin de l' Euro ?




Mieux ! écoutez François Langlet qui nous annonce que l' Euro va disparaitre.
Ils attendaient la chute de Sarkozy pour l' annoncer aux Français.


SORTIR DU TITANIC AVANT QU'IL NE COULE!! il est temps d'ouvrir les yeux sur la triste réalité du désastre de l'euro, dont le bilan catastrophique est désormais incontestable et dont la fin inéluctable se rapproche à grands pas







Les touristes allemands se détournent de la Grèce, les Russes les Remplacent

Les réservations touristiques en ligne à partir de l'étranger sont en baisse de 12,5 %t pour 2012, selon l'agence de voyages Airfasttickets.


Nikos Koklonis, à la tête de l'entreprise qui possède l'agence, affirme que la plus forte baisse des réservations pour les destinations grecques provient des clients du marché allemand, qui l'an dernier représentaient 15 % de toutes les réservations. Sa part est maintenant réduite à seulement 3 %.


Étonnamment, la plupart des réservations de l'étranger cette année proviennent d'Italie, suivie par la Grande-Bretagne, l'Espagne, la France et l'Autriche. 


Le président de l'Association des entreprises hellénique  du tourisme (SETE) Andreas Andreadis s'attend à ce que les recettes du tourisme descendent en dessous de 10 milliards d'euros cette année, après avoir grimpé à 10,5 milliards en 2011.


La Russie courtisée
 "Dans nos cœurs, les Russes ont toujours occupé une place à part " 
Cette proximité spirituelle est due aux pèlerins russes voyageant vers les lieux saints grecs.


Le tourisme ouvre de nouveaux horizons dans les relations entre les deux pays, en particulier depuis que les Russes ont "découvert" que passer ses vacances en Grèce est vraiment idyllique : une nature riche, des monuments antiques et des sanctuaires orthodoxes.




«Le tourisme - c'est notre industrie lourde, et pour les Russes, notre nation, est une destination touristique très prisée, ils doivent donc avoir un accès facilité à notre pays.


Il ya quelques mois les premiers ministres respectifs de nos deux pays ont parlé de la nécessité d'ouvrir la frontière russe, afin que les touristes viennent en Grèce sans visa. Des mesures importantes allant dans ce sens ont déjà été prises  , a déclaré le ministre adjoint de la Culture et du Tourisme de la Grèce Giorgos Nikitiadis.


Problème de visas avec l' UE 
Voyager sans visa pour les Russes est extrêmement difficile à cause de l' UE. Bruxelles a régulièrement compliquée la mobilité des citoyens russes au sein de l' Union Européenne.
Alors la Grèce a décidé d'accélérer la procédure de délivrance des visas de 24 heures, une fois sur place le prolongement du visa coute seulement 18 euros.





Selon les statistiques, le nombre de touristes russes qui visitent la Grèce, a sensiblement augmenté. Et si en 2009 il était d'environ 180 mille, en 2010 et 2011 - il est déjà respectivement de 370 et 735 000 .


Plus le torchon brûle entre Athènes et Bruxelles, et plus la Grèce se rapproche de la Russie.

La Grèce Sous Protectorat Européen ?

Un économiste allemand propose de mettre la Grèce sous protectorat européen


La transformation de la Grèce d'état libre et indépendant en protectorat européen, afin de protéger le pays contre les spéculateurs et les corrompus, a été proposé par le chef de l'Institut d'économie mondiale de Hambourg (FFDP), Thomas Straoumpchaar. 
Pour lui la grèce est en faillite, mais son problème n'est pas tant le manque d'argent, que le déficit en institutions fiables et capables de le diriger efficacement et surtout honnètement.


Un Nouveau défi allemand: placer la Grèce sous protectorat


Le journal allemand Hamburger Abendblatt dans un article de Thomas Straoumpchaar , suggère plus ou moins  une solution assez radicale pour sortir la Grèce de la crise. 
Le directeur de l'Institut d'économie internationale de Hambourg fait valoir que le problème de la Grèce n'est pas son manque de fonds , mais surtout le fait que ses structures étatiques sont inefficaces.  
Donc, la solution logique est qu' immédiatement après les élections en Grèce "il devenienne un protectorat européen." 
Ce point de vue a entrainé des réactions outrées en Allemagne contre Straoumpchaar. 
Katia Kipingk, vice-présidente du Parti de gauche Die Linke, s'est demandé s'il ne serait pas préférable d'arrêter de financer cet institut, dont le chef soutien des idées anti-démocratiques.


Des élections pour rien
Les Grecs ont massivement rejeté dimanche la politique d'austérité exigée par l'UE et le FMI en échange de l'aide versée au pays. Ils ont élu deuxième force politique du pays un parti de la gauche radicale. La formation d'un gouvernement de coalition semble impossible. La faillite menace de nouveau la péninsule.