lundi 30 avril 2012

Quand les néo nazis en Grèce gagnent des voix en distribuant de la nourriture

Aube Dorée, ou Golden Dawn le parti des néo nazis en Grèce a décidé de mettre en oeuvre la tactique électorale de crise en distribuant des denrées alimentaires gratuites.





Chris est chauffeur de taxi. Récemment il a été attaqué par un passager étranger qui voulait le voler. Il n'a pas signalé l'incident à la police. Au lieu de cela il a "déposé plainte" chez les néo-nazi du groupe "Aube dorée", qui ont promis de punir le délinquant.


Le «plaignant», se confiant à des représentants du Sunday Times, ne sait pas si les néo-nazis au crâne rasé, les membres de "Aube dorée" ont identifié le délinquant. Mais il votera pour "Aube dorée" en raison de la colère, qu'il ressent envers ​​le crime, la hausse du chômage et l'immigration clandestine. Quelqu'un doit faire quelque chose pour régler tous ces problèmes, dit ce chauffeur de taxi quadragénaire.


Selon le quotidien britannique, l'élection du 6 mai (la même date qu'en France) ne devrait pas résoudre certains des plus graves problèmes du pays.
En revanche, il existe une forte probabilité qu'après ces élections la Grèce tombe dans le chaos, soit la dernière chose dont le pays ait besoin à l 'heure actuelle, alors qu'il se débat pour convaincre la communauté internationale qu'il est sur la voie du redressement.


En effet, réduire la "montagne" de dettes accumulées, est actuellement le sujet qui prime à Athènes, les citoyens dans le besoin sont priés d'utiliser le système D ; l' état n'a plus aucun fond social à leur consacrer.
Ceux qui n'y arrivent pas mendient ou se suicident. Une autre part des deshérités grecs, les plus jeunes, tombent dans la délinquence ou l' extrème droite la plus intransigeante.
                                                        aube dorée : un lourd passé !


Dans les sondages, le parti de "Aube dorée" qui promet d'expulser tous les étrangers et de "sceller" la frontière grecque avec un champs de mines, se prépare à entrer au parlement pour la première fois avec un taux d'environ 5% des suffrages, ce qui ferait entrer 15 de ses membres en tant que députés.


L'emblème de "Aube dorée" ressemble à la "croix gammée." Son entrèe dans la vie parlementaire grecque aurait un effet dévastateur sur l'image de la Grèce déjà mise à mal depuis fin 2009.
Les néo-nazis de "Aube dorée " utilisent le salut nazi de manière régulière et totalement décomplexée.


Des craintes se sont fait jour dans le petit monde politique grec, considérée comme une ploutocratie indigne par la population.
On craint, en cas d'entrèe au parlement d' "aube dorée" , d' éventuelles attaques contre des membres de la gauche dès le premier jour au sein du nouveau parlement.


Et encore, ce serait un problème mineur après les élections. Peu importe quel est le gouvernement qui prendra les mesures d'austérité radicales, cela créera un regain de troubles sociaux à travers tout le pays. Le mois de Juin sera très "chaud"-. des analystes économiques parlant au Sunday Times ont exprimé leur craintes qu'il puisse y avoir un accord entre les forces politiques minoritaires pour former un gouvernement de refus de l' austérité de Bruxelles.


Selon les derrniers sondages, de nombreux petits partis sont censés entrer au parlement, "boostés" par leur opposition aux mesures d'austérité qui ont conduit de nombreuses personnes dans les soupes populaires voire au suicide.
D'autre part, de vieux connaisseurs de la Grèce, anticipent un coup d'Etat militaire en réponse à un chaos politique sans issue après les élections du 6 mai.


Le pays est entraîné dans une impasse électorale ou vers l'anarchie car il peut plus payer les salaires et les pensions de retraites, tandis que les stocks de nourriture, de médicaments et de carburant s'épuisent sans toujours pouvoir ètre reconstitués, car plus personne dans le monde n'accepte de commercer avec la Grèce sans garanties collatérales solides.


Prévaudra donc dans la péninsule hellénique, une intense agitation sociale et une reprise possible du terrorisme d'extrémistes de droite comme de gauche.
Une des raisons pour lesquelles le parti "aube dorée", dans certains endroits du pays receuille près de 10% des intentions de vote, c'est qu'il distribue des denrées alimentaires de base aux défavorisés comme le faisait Hitler et son parti dans les années post 1929.
                                                régalez vous et n'oubliez pas de voter Hitler


Quand les européens comprendront-ils que cette austérité va non seulement entrainer la croissance mondiale vers la rechute, mais rique aussi de raviver les braises que l'on croyait à jamais éteintes dans le vieux continent.


L'echec de Merkozy est patent, jusqu'à maintenant le couple franço allemand était injuste, aujourd'hui il devient même carrément dangereux pour la paix.

Au lendemain des élections législatives Aube Dorée est passée de 0.29% en 2009 à 8% en 2012
Regardez la Vidéo des médias grecs "vivement forcés" à se lever à l'entrée de Nikos Michaloliakos le chef du mouvement.
"levez vous ou partez !" leur ont lancé des membres d' aube dorée.
"Si c'était papandreou ou Samaras vous seriez déjà tous debouts !"
(soir de l' élection du 6 mai)

La Russie met en garde l'UE des conséquences de l'embargo sur le pétrole iranien

La Russie a confirmé vendredi son opposition à l'imposition de nouvelles sanctions contre l'Iran sur son programme nucléaire et a déclaré que l'UE qui a adopté de nouvelles contraintes à l'achat de pétrole iranien est en train de nuire fortement à sa propre économie pourtant guère reluisante actuellement. 


Le ministre des Affaires étrangères de la Russie Sergueï Lavrov a déclaré dans une interview accordée sur une télévision d'Etat, "l'UE refuse d'acheter le pétrole iranien en dépit du fait que la plupart des pays européens s'appuient sur ​​ce type de pétrole. 


"Bien sûr, on pourrait dire que la pénurie sera couverte, mais certaines raffineries sont conçus spécifiquement pour le pétrole iranien ... Et les modifications necessiteraient des investissements trop importants pour l'Union européenne compte tenu de sa situation financière actuelle. " 


Lavrov a souligné l'opposition de Moscou à l'imposition de nouvelles sanctions contre Téhéran, y compris l'interdiction d'achats de pétrole décidées par l'Union européenne, qui est entré en vigueur en Juillet. Lavrov a déclaré: «l'unilatéralisme des sanctions pratiquée par nos partenaires occidentaux pour contourner le Conseil de sécurité prouve que l'Occident ne veut pas résoudre les problèmes relatifs à la non-prolifération de la technologie nucléaire, mais veut renverser le régime en place à Téhéran ». 
Lavrov a parlé à la veille du second round de pourparlers qui doivent se dérouler le mois prochain entre l'Iran et six grandes puissances - la Russie, la Chine, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne - et a suggéré que l'accent soit mis, lors de ces négociations, sur la volonté de trouver une solution négociée avec l' Iran afin d'établir les bases d'une coopération. 


La Russie et l'Iran aident la Syrie à importer le carburant nécessaire pour ses véhicules lourds, ce qui permet à Damas afin d'éviter l'impact des sanctions occidentales sévères qui lui sont imposé. 


Cela a contraint la Syrie à s'appuyer sur un petit nombre d'alliés, y compris l'Iran, afin d'obtenir du carburant pour le transport et le chauffage. 


L'Iran fait face aux mêmes sanctions sévères en raison de son programme nucléaire, bien que Téhéran affirme qu'il est "à des fins pacifiques", tandis que l'Occident est persuadé qu'il vise à produire la première bombe nucléaire iranienne. 
La société européenne Naftomar, qui était un fournisseur important de la Syrie à stoppé les livraisons de gaz et de pétrole liquéfié qui est utilisé dans les foyers et les entreprises en Syrie. 
Mais d'autres entreprises non-européenne pourraient reprendre le marché laissé vacant par les sociétés européennes.

La Russie fourni également à la Syrie des armes et une protection au régime Assad en bloquant les résolutions du Conseil de sécurité qui condamnent la campagne de répression du régime. 
L' ONU affirme que Damas a tué 9000 personnes depuis Mars 2011, début de l' insurrection. 
Moscou a cependant incité Assad a soutenir le plan de paix élaboré par M. Kofi Annan.

Mais il n'y a aucune indication que la Russie puisse changer sa position concernant les échanges commerciaux avec la Syrie. 
Moscou a critiqué les pays occidentaux qui essayent d'imposer des sanctions afin de faire obstruction au Conseil de sécurité où le droit de veto de la Russie et de la Chine contrecarrent les visées guerrières de l' occident à l' encontre de la Syrie et de l' Iran, car c'est le même combat pour les USA ,l' UE et Israel. 


Le ministre russe de l'énergie a refusé de commenter les livraisons de gazole à la Syrie en provenance des ports russes. 
Le ministère des Affaires étrangères a réaffirmé la nécessité pour la Russie de commercer avec Téhéran. C'est pour Moscou un partenaire idéal qui produit de grandes quantités de diesel, mais qui a besoin d'obtenir des approvisionnements suffisants en essence, un carburant utilisé part la plupart des voitures en Iran.

L' Espagne dit basta à l' Europe allemande et pas seulement dans la rue

Le pacte budgétaire, le traité le plus asymétrique et désequilibré qu’aucun Etat membre ait jamais signé, est la meilleure illustration de la nouvelle Europe: alors que l’austerité est strictement appliquée, la croissance est à peine promise. Dans la bonne vieille Union européenne, les Etats membres étaient égaux et les traités représentaient un compromis entre des visions différentes de l’Europe. Désormais, l’Europe est une question de rapports de force et de peur de l’avenir. Elle ressemble à la description que fit Thomas Hobbes de la vie de l’homme dans l’état de nature: “pauvre, méchant, brutal et petit”. En deux ans, aucune mesure de croissance n’a été prise. Il est temps de dire “basta !”


Malgré ses conséquences sociales et politiques, la Bundesbank et le gouvernement d’Angela Merkel continuent de prôner la rigueur appliquée depuis deux ans en Europe. Il est temps d’arrêter les dégats, s’insurge le politologue espagnol José Ignacio Torreblanca.




Pour Jens Weidmann, jeune économiste arrivé à la présidence de la Bundesbank après une fulgurante carrière politique menée dans l’ombre d’Angela Merkel, et à ce titre membre, certainement le plus influent, du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), des taux d’intérêt à 6 % ne sont pas “la fin du monde” et ne constituent pas une raison suffisante pour que la BCE cherche à alléger les pressions qui s’exercent sur l’Espagne sur les marchés de la dette. On se demande si Weidmann est bien conscient que l’Allemagne et l’Espagne font partie de la même union monétaire, et s’il partage l’inquiétude de voir de pareils écarts de taux remettre en question le sens et l’existence mêmes de cette union.


Nous pouvons imaginer que pour Jens Weidmann, dont les prérogatives ne comprennent ni la croissance ni l’emploi, mais seulement la stabilité des prix, une inflation à 6 % sonnerait bien, en revanche, la “fin du monde”. Heureusement, le président de la Bundesbank peut dormir tranquille, puisque l’inflation moyenne dans la zone euro est de 2,7 %. Et, pour qu’il soit encore plus tranquille, elle atteint seulement 1,8 % en Espagne et 1,4 % en Grèce, bien en dessous de celle de l’Allemagne (2,3 %).


Ces propos aussi sincères que maladroits tenus par le président de la Bundesbank ont le mérite de montrer avec la plus grande clarté ce qui est en train de se produire en Europe, et plus directement en Espagne.


L’Allemagne n’a pas retenu les leçons de Weimar
L’absence de vision et de sensibilité qu’ils trahissent nous rappelle l’aveuglement, au lendemain de la Première Guerre mondiale, de ces élites françaises qui avaient étouffé toute perspective de redressement et de croissance économique de l’Allemagne en lui imposant de ruineuses réparations de guerre. Aussi justes soient-elles sur le principe, puisque l’Allemagne était à l’origine du conflit, ces réparations ont contribué à alimenter un cocktail de populisme et d’irrédentisme qui devait déboucher sur le nazisme, puis la Seconde Guerre mondiale. Il reste étonnant que l’Allemagne, qui a parfaitement su surmonter son histoire nazie, n’ait pas su surmonter le souvenir de l’inflation qui fut la cause de l’effondrement de la république de Weimar. Il ne fait aucun doute que si l’euro ou la construction européenne en viennent à voler en éclats, ce sont des phrases comme celle-là que les historiens citeront pour expliquer les échecs et les erreurs de l’Europe.


Aujourd’hui, le gouvernement allemand, avec un aveuglement et une posture semblables (il faut que justice soit faite, quand bien même cela déboucherait sur l’apocalypse), met non seulement en péril la construction européenne mais nourrit aussi du même coup le sentiment germanophobe. Un seul exemple : si l’Espagne conserve globalement une bonne image de l’Allemagne, le dernier baromètre du Real Instituto Elcano montre que trois Espagnols sur quatre (73 %) estiment que Berlin ne tient pas compte des intérêts de Madrid ; et une écrasante majorité (87 %) considère que “l’Allemagne est le pays qui commande en Europe” – pas celui qui commande “le plus”, remarquez-le bien, mais celui qui commande, point final.


La France est d'une servilité indigne
L’heure est-elle venue de dire “basta” à Berlin ? Oui, absolument. Mais comment ? En coordonnant depuis Bruxelles le programme de réformes nationales avec le programme européen de croissance. Cela passe par une restauration des équilibres politiques et institutionnels en Europe, qui ont volé en éclats. D’une part, la Commission européenne, qui devrait s’exprimer au nom de tous les Etats-membres, a été exclue du jeu politique. Au début de son deuxième et dernier mandat, son président José Manuel Durão Barroso avait failli devenir un vrai leader. Puis, dès que les choses se sont corsées, il a lâché du jour au lendemain la stratégie de croissance durable qu’il défendait depuis des années.


D’autre part, la France, qui a toujours servi de contrepoids face à l’Allemagne, est aujourd’hui aux mains d’un homme de la trempe de Sarkozy, homme d’Etat de l’ordre de la Toison d’Or [distinction qui lui a été remise par Juan Carlos pour son rôle dans la lutte antiterroriste contre ETA], qui aujourd’hui compense l’échec de sa stratégie réformiste en France en pratiquant l’indigne et typique servilité du faible envers qui le domine (l’Allemagne) et l’arrogance du fort envers qui il domine (l’Espagne). Cette France méconnaissable en est venue à représenter un problème aussi grave pour l’avenir de l’Europe que le rigorisme en vigueur à la Bundesbank. Hollande, dès lors, pourrait bien être la purge tout indiquée pour la France, pour la Commission, mais aussi pour l’Allemagne elle-même.


l' Espagne dans la rue
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté le 29 avril 2012 en Espagne contre les mesures d'austérité qui prévoient de nouvelles coupes dans les dépenses sociales, la santé et l' éducation.




Avec le taux de chômage le plus élevé de la zone euro, 24,4 %, et plus de la moitié des moins de 25 ans sans emploi, le gouvernement conservateur du Premier ministre Mariano Rajoy a pris de nouvelles mesures d'austérité afin d'éviter que l'Espagne subisse le même sort que la Grèce, l'Irlande ou le Portugal, sauvé de la faillite par Bruxelles.


Lors d'un rassemblement, Rajoy, qui a annoncé vendredi une nouvelle série de hausses d'impôts pour l'année prochaine, a dit qu'il avait "pas d'autres alternatives". Il a ajouté que "l'Espagne n'a pas besoin de maquillages comptables, mais de profonds changements structurels."


Le législateur de la Gauche unie, Cayo Lara a déclaré lors d'un rassemblement à Madrid devant de nombreux manifestants que le gouvernement a l'intention d'utiliser la crise financière comme une excuse pour privatiser les services publics essentiels.