mercredi 25 avril 2012

Préparez vous à la fin de l' Euro et à des faillites bancaires en 2012

Nigel Farage, adversaire résolu de l' Europe de Bruxelles, qu'il considère comme une dictature, a réaffirmé ses doutes à propos de la stabilité de la zone euro dans une entrevue choc et sans concessions .


A propos du chaos en Europe, Nigel Farage a déclaré : 
"D'après des personnalités officielles en Europe et la nouvelle branche du FMI de la succursale de Washington, nous avons eu l'unanimité sur le fait qu'il n'y avait pas de perspective, et qu'à tout moment, l'euro était sous la menace. "


Nigel Farage continue avec ceci :


"Une déclaration choquante du FMI affirme que :


"Il y a un réel problème, et il peut y avoir une rupture de la zone euro. Cela pourrait arriver plus vite que vous ne le pensez." Je vois cela comme une sorte de fissure dans le barrage. Ils ont toujours utilisé l'argument que l'euro devait continuer à exister, et un individu du FMI vient complètement démolir cette croyance.




La rupture pourrait être désordonnée parce qu'il n'y a pas de plans d'urgence. 


C'est ce qui me rend tellement en colère. 


J'ai pourtant suggéré à M. Barroso, et à M.Van Rumpuy que nous devions mettre en place un plan B.


Nous devons effectivement nous préparer au cas où cela irait dans l'autre sens.


Le fait est que le fonctionnaire du FMI estime qu'il n'y a aucun plan d'urgence que ce soit....


"Par conséquent, ce qui est probable, c'est qu'à un certain point, les marchés submergeront et engloutiront tout et à court terme, ce qui conduira au chaos : l'ensemble des banques centrales internationales, les fonds du système bancaire.


Nous commençons à entrevoir le plus grand schéma de Ponzi que nous n'ayons jamais vu sur terre !"




Il est certain que des effondrements bancaires graves auront lieu et l'impact sur certains États souverains sera grave. Je crains que nous sommes arrivés au point où nous ne pouvons pas vraiment arrêter ce processus maintenant. Nous commençons à atteindre un stade où beaucoup de fausse monnaie a été créé, le problème devient plus grand que la possibilité pour les gens de le résoudre. 


Nous sommes très proches de ce point.


Lorsque je parle des menaces et du risque que cette chose pourrait se retrouver dans une sorte de rébellion, une sorte de cataclysme social terrible, ils (les autres politiciens européens) sont aujourd'hui très inquiets. 


Ils vous en parleront en privé, mais en public, personne n'ose prononcer un mot.


Je pense que la détérioration, des deux ou trois dernières semaines dans la zone euro, est très grave : observez les spreads obligataires en Italie et en Espagne. C'est le fait que le chômage des jeunes est maintenant à plus de 50% dans certains de ces pays méditerranéens.


Farage a également ajouté ceci sur les mouvements d'or des italiens: 
"Le mois dernier, il a été intéressant d'observer des mouvements massifs en lingots, des banques italiennes vers des banques suisses. Donc, les gens qui ont acheté l'or dans un but de protection sont ceux qui ont gardé l'or dans les coffres des banques italiennes. Maintenant leur confiance dans les banques italiennes est si mauvaise qu'ils ont déplacé physiquement les lingots vers la Suisse. 
En langage économique spécialisé, on apelle ça un Bank Run.
Les faillites bancaires des années 30 en Allemagne ont certainement bien plus contribué à l' avènement du nazisme que la "folie d'un homme" comme voudrait nous faire croire certains reportages pour crétins utiles.

Crise grecque : les salaires devront encore baisser de 15% d' ici 2014

En Grèce garder l' Euro comme monnaie signifie baisser à nouveau les salaires.
Le PIB de la Grèce se contratera de 5 % cette année, selon le directeur de la banque centrale grecque. Il recommande un tour de vis supplémentaire sur une population durement frappée par l'austérité et par un taux de chômage record.


Le mois dernier, la Banque de Grèce prévoyait que l'économie ne se contracterait que de "seulement" 4,5 % en 2012, après une baisse de 6,9 ​​% en 2011. Le pays, qui a bénéficié de deux plans de sauvetage , en est à sa cinquième année consécutive de récession.


C'est un avertissement dramatique que le gouverneur de la Banque de Grèce, M. Provopoulos George, a adressé au personnel politique et aux citoyens grecs. 


La présentation du rapport annuel sur l'économie grecque souligne que si, après les élections législatives du 6 mai 2012, soit un jour avant le verdict final de l' élection présidentielle en France, la volonté réformatrice du nouveau gouvernement et de la société venait à fléchir, le pays serait rapidement confronté à une situation extrêmement difficile. 


M. Provopoulos George réaffirme que le défi historique pour la Grèce est de poursuivre des efforts laborieux visant à reconstruire son économie au sein de la zone euro.


Si un échec venait à ètre constaté, prévient le gouverneur de la banque centrale, alors la seule solution pour le pays, serait de quitter la zone euro et même l' Union européenne.
En outre, la Banque de Grèce estime que, en 2012, le salaire mensuel moyen des employés va diminuer de 8,4% à 9,2% et de 7% en 2013. Un tel "programme" ayant pour objectif de réduire les coûts salariaux horaires de 15% d'ici 2014 ne risque pas de séduire les électeur, on est à des années lumières de ce qui se promet en France depuis 2012.


L'extrème droite future gagnante de l' austérité ?
Les mouvements d'extrême droite semblent profiter de la crise économique, sociale, politique et identitaire qui frappe la Grèce, 38 ans après la chute de la dictature des colonels (1967-1974). A l'approche des élections législatives du 6 mai, leur poussée inquiète les partis traditionnels. Créditées à 8% dans les sondages, les deux formations qui la composent, LAOS et L'Aube dorée, devraient même entrer au parlement.


Neuf clandestins sur dix passent par la Grèce pour pénétrer dans l'Union Européenne. En raison de sa position géographique, le pays a vu affluer, ces dernières années, des immigrés de Moyen-Orient et d'Afrique subsaharienne. Beaucoup ne souhaitent pas rester, mais se retrouvent bloqués à Athènes en raison de la réglementation européenne. 


L 'Euro et la Grèce les allemands n'y croient plus
Lors d'un discours à New York, Hans-Werner Sinn, président de l'institut économique allemand Ifo.., a ainsi indiqué que "la Grèce n'a aucune chance d'être compétitive en restant dans la zone Euro".


Après avoir précisé qu'il s'exprimait à titre personnel, il a ajouté que d'autres pays européens en difficulté auront également du mal à baisser les salaires dans les proportions nécessaires pour une relance de leur économie : "Baisser les salaires et réduire les prix dans les proportions nécessaires sera impossible à réaliser dans certains pays du sud de l'Europe, quoi qu'en disent les hommes politiques", a-t-il ajouté, sans oser citer nommément le PMortugal ou l 'Espagne.


Concernant la Grèce, Hans-Werner Sinn ajoute, "si elle reste au sein de la zone Euro, elle subira un chômage de masse de façon durable. Si elle sort, elle verra une rapide amélioration".


Enfin Quelqu'un qui a le courage de dire ce que beaucoup pensent, sans tourner autour du pot : l' euro créé du chomage et de la recession, si c'est un grand économiste allemand qui le dit...