mercredi 4 avril 2012

La fin de l' euro au menu du prix d' économie Wolfson

C’est comme le prix Nobel mais en moins connu.
le prix Wolfson d'économie . Le sujet sur lequel doivent plancher ses prétendants remue le couteau dans la plaie européenne vu qu'il s'agit de la fin de l' Euro. Alors que les dirigeants de l’Union affirment que le second plan de sauvetage de la Grèce - mis en œuvre début mars - a éloigné la menace d’une explosion de la zone euro, le comité du Wolfson Economics Prize pense le contraire.


Le jury de ce prestigieux concours économique britannique a révélé, mardi, la liste des cinq finalistes qu'il a retenus. Tous ont appporté une réponse différente à la question posée cette année : "Comment dissoudre l’union monétaire européenne sans plonger le monde dans une crise pire que celle qui secoue l’UE actuellement ?". “Les raisons de penser que des pays seront amenés à quitter prochainement la zone euro ont augmenté dans la deuxième moitié de 2011”, a en effet assuré Derek Scott, président du jury, lors de l’annonce des finalistes.


Si ce concours peut paraître provocateur au regard de l’optimisme actuel des dirigeants européens, les contributions choisies ne sont toutefois pas à prendre à la légère. Doté de 250 000 livres sterling (300 000 euros), le Wolfson Economics Prize est la plus importante récompense économique après le prix Nobel.


Voici un tour d’horizon des solutions préconisées par ces cinq économistes qui enterrent la zone euro. Le gagnant sera désigné le 5 juillet.


Roger Bootle et le "bloc du nord" 


Ce spécialiste de l’Europe pour le cabinet d’études économiques britannique Capital Economics mise sur la création d’un bloc restreint de pays du nord de l'Europe - comprenant l’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas, la Belgique et la Finlande - qui continueraient à utiliser l’euro. “Ce sont les seuls pays qui sont actuellement économiquement compatibles”, affirme Roger Bootle dans son exposé.


Les pays du sud retrouveraient leur devise d’avant l’euro, ce qui leur permettrait de regagner rapidement en compétitivité. Reste le cas de la France que cet économiste a du mal à trancher. “Économiquement, la France devrait faire partie des pays du sud mais, politiquement, elle a de fortes chances d’être intégrée dans le 'bloc du nord'".


Catherine Dobbs et l'histoire des deux monnaies


L’investisseur privée Catherine Dobbs préconise de remplacer l’euro par deux nouvelles monnaies de valeur différente. La plus forte entrerait en vigueur dans les pays les plus performants économiquement (le nord), la plus faible dans les États en difficultés.


Lors du changement de monnaie toutefois, tous les Européens recevraient un mélange des deux nouvelles devises - dans des proportions différentes - en échange de leurs anciens euros, afin d’éviter la fuite des capitaux des pays les plus fragiles. Ainsi, par exemple, les Grecs, les Espagnols ou les Portugais ne seraient pas tentés de transférer leurs euros sur des comptes en Allemagne dans le but de bénéficier d’un taux de change plus favorable.


Neil Record et le culte du secret


Le président de Record Currency Management, un fond d’investissement britannique spécialisé dans les échanges de devises, suggère que l’Allemagne mette en place une “task force” secrète chargée de préparer la mise à mort de l’euro et le retour des anciennes monnaies nationales.


“Si un pays sort de l’euro, la monnaie unique aura perdu sa crédibilité et les investisseurs n’auront plus confiance en la zone euro", écrit celui-ci. Selon lui, il faut donc que l’Allemagne prépare en amont toutes les étapes de la disparition de la monnaie unique sans que personne ne le sache - “sauf peut-être la France”, estime Neil Record -, afin de préserver la confidentialité de l'opération. “Si les marchés venaient à apprendre que la fin de l’euro est programmée, il y aurait un mouvement de panique inimaginable”, prévient-il.


Jonathan Tepper, l’optimiste


Le vice-président de Variant Perception, un think-tank économique qui se veut “porteur d’une voix qui sort des sentiers battus”, estime que la fin de l’euro n’est pas un problème en soi. Selon Jonathan Tepper, les précédents historiques de disparition d’unions monétaires (dissolution de l’URSS, disparition de l’empire austro-hongrois, etc.) n’ont pas “entraîné d’'Armageddon' économique”.


Le problème vient, explique-t-il, des difficultés économiques des pays qui doivent quitter l’euro, comme la Grèce ou le Portugal. “Ils ne peuvent plus payer leurs dettes et doivent pouvoir dévaluer leur monnaie pour gagner en compétitivité”, écrit-il. En clair, celui-ci prône un retour au drachme ou à l’escudo et une annulation de la plus grande partie des dettes de ces pays. Pour parer à la panique qui devrait alors pousser Grecs et Portugais à vider leurs comptes en banque, Jonathan Tepper affirme qu’il faut prendre tout le monde “par surprise”. “La décision de sortir de l’euro doit être prise un samedi et l’État doit bloquer immédiatement tous les transferts d’argent”, explique-t-il.


Jens Nordvig et Nick Firoozye et l’euro 2.0


Ces deux cadres de la banque d’investissement japonaise Nomura jugent que le principal problème d'une disparition de la zone euro vient des quelque 10 milliards d’euros de contrats passés entre les États membres de l'union monétaire à l'international. Il faut avant tout, estiment-ils, contenir l’onde de choc de la sortie d’un pays de la zone euro et du “probable” effondrement de la monnaie unique.


Pour ce faire, ces deux économistes appellent à la création d’une nouvelle monnaie internationale - l’ECU-2s - qui remplacerait l’euro dans le cadre des contrats internationaux. Ainsi le retour aux devises nationales - et leur probable perte de valeur - n’affecterait pas les engagements économiques pris par les pays de la zone euro, limitant du même coup l’impact d'un tel séisme sur le commerce international.


france24.com

Les BRICS ou la chute de l'empire d' Occident

Moins d'un quart de la population du monde occidental peut-il durablement continuer à imposer sa loi au reste du monde ? 


Un événement passé pratiquement inaperçu dans les médias occidentaux est relatif à la conférence à New Delhi des pays du Brics. Ignorés délibérément par les Occidentaux décidément incorrigibles et embues d'une réputation surfaite et qui de plus n'a plus court, traités comme quantité négligeable, les pays émergents, sauf quand il faut faire appel à eux pour sauver l'Europe et soutenir le déficit abyssal des Etats-Unis. La Chine possède les plus grandes réserves de change au monde : 3200 milliards de dollars. La Russie dispose de 514 milliards de dollars, le Brésil, de plus de 350 milliards de dollars et l'Inde, de plus de 320 milliards de dollars. Ces fonds sont essentiellement investis dans des bons du Trésor américain, d'où l'intérêt aujourd'hui de varier leurs placements en soutenant la monnaie unique européenne. 


Représentant le quart de la surface terrestre et 40% de la population mondiale, les pays du Bric génèrent en 2008 près de 14% du PIB mondial. Les chefs d'Etat des cinq plus grandes économies émergentes - le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud - vont participer au quatrième Sommet du Brics qui se tiendra à New Delhi, en Inde, mercredi et jeudi. Après que l'Afrique du Sud ait rejoint le groupe en avril 2011, la taille économique des pays du Brics est passée à 11 700 milliards de dollars US. Le PIB nominal combiné des pays du Brics représentait 18,5% du PIB mondial en 2010. Ce chiffre passe à 26,7% s'il est mesuré en termes de parité de pouvoir d'achat.


En effet, le fossé économique entre les pays du Brics et le G8 se réduit progressivement. Sans la Russie, le reste du G8 - le Canada, la France, l'Allemagne, le Japon, l'Italie, le Royaume-Uni et les États-Unis - représente pour 38,3% du PIB mondial en termes de parité de pouvoir d'achat. Cet écart va se réduire encore au cours des prochaines années, plusieurs membres du G8 peinant à surmonter leurs difficultés économiques chroniques. L'expansion économique des pays du Brics, en revanche, devrait, elle, rester forte et régulière. (..) Avec 42% de la population mondiale et un potentiel économique énorme, le Brics symbolise le nouveau «pôle» de l'économie mondiale. Dans un sens géopolitique plus large, il souligne la coopération croissante Sud-Sud, qui est encore une conséquence naturelle de l'évolution des dynamiques économiques mondiales. La crise financière en Europe a établi l'émergence du Brics comme une source essentielle de la stabilité économique mondiale. Il y a eu plusieurs discussions au sujet de l'aide du Brics à l'Europe pour l'aider à se sortir de ses difficultés, et avec plus de 4000 milliards de dollars US de réserves en devises, le Brics est certainement capable de soutenir efficacement l'Europe. Les membres du Brics ont déjà contribué au Fonds monétaire international et un plus grand travail avec le FMI devrait être en mesure de fournir une aide significative à l'Europe. L'aide du Brics, cependant, est susceptible d'être accompagnée d'une demande du groupe pour un rôle plus important dans la gestion du FMI. Plusieurs pays européens sont les partenaires commerciaux principaux des membres du Brics, il est dans l'intérêt même du Brics que l'Europe se rétablisse rapidement.


«Au-delà du commerce, de l'économie et de la réforme de la gouvernance mondiale, le sommet du Brics devrait également discuter d'autres questions majeures de portée mondiale, comme la sécurité internationale, le terrorisme, le changement climatique et la sécurité alimentaire et énergétique.
Pour la première fois, les chefs d'État ont ainsi lancé des travaux concrets en vue de la préparation de leur prochain sommet, prévu en 2013, signe de l'émergence d'une forme de coordination. Ils ont chargé leurs ministres des Finances respectifs de créer un groupe de travail conjoint qui leur présentera, l'année prochaine en Afrique du Sud, le projet de création d'une banque de développement «Sud-Sud» consacrée au financement des infrastructures et de l'innovation dans les pays en développement.»




La dimension politique de plus en plus assumée 
Alors que les USA et l'Union européenne peinent à relancer leur économie menacée de récession, le groupe des pays du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) exhibe ses atouts qui lui permettront de devenir, d'ici l'an 2050, la nouvelle locomotive du monde. Mais ce groupe compte aussi défier l'embargo économique américain et européen imposé à l'Iran, puisque les participants à la rencontre ont décidé d'intensifier leur partenariat avec Téhéran qui approvisionne l'Inde et la Chine en pétrole. Et pour s'affranchir de la dépendance d'institutions financières internationales, comme la Banque mondiale ou le FMI, les cinq leaders ont réitéré, dans la déclaration finale, la volonté du Brics de créer une Banque de développement qui aura pour mission de financer les projets d'infrastructures importantes et d'accorder des crédits aux pays pauvres de la région. En outre, les pays participants ont convenu d'augmenter le volume de leurs échanges commerciaux pour le hisser de 280 milliards de dollars à 500 milliards d'ici 2015. L'Inde et la Russie se sont engagées à employer, d'ici trois ans, leur propre monnaie pour couvrir les opérations commerciales bilatérales afin d'éviter de dépendre de la valeur du dollar américain. Et pour la première fois, les nations du Brics ont consacré une partie de leur réunion pour débattre des questions de politique internationale.(...) La situation en Syrie a été l'occasion pour les deux puissances, qui disposent du droit de veto au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, Chine et Russie, d'invoquer «l'inviolabilité de la souveraineté des pays» entraînant les autres pays du Brics à rejeter «toute proposition d'intervention militaire.»  



La déstabilisation continuelle des BRICS par l'Occident
Nous allons donner deux exemples qui nous permettront de comprendre comment l'impérialisme occidental a de tout temps tenté d'écraser plus faible que soi. Ainsi, le XIXe siècle représenté par l'Angleterre et la France, celles-ci ont mis en coupe réglée l'Empire chinois et pillé le Palais d'été (Victor Hugo n'a pas été tendre avec ces deux pays traités de voleurs bras dessus, bras dessous). 


Dominique Losurdo décrit d'une façon claire le mécanisme de la rapine et de la mise en coupe réglée de la Chine: «[...] Avec une longue histoire derrière elle, qui l'avait vue pendant des siècles ou des millénaires en position éminente dans le développement de la civilisation humaine, la Chine, en 1820 encore, s'honorait d'un PIB qui constituait 32,4% du Produit intérieur brut mondial; en 1949, au moment de sa fondation, la République populaire chinoise est le pays le plus pauvre, ou parmi les plus pauvres, du monde Ce qui a déterminé cet effondrement est l'agression colonialiste et impérialiste qui commence avec la Guerre de l'opium. Célébrées en termes même emphatiques par les plus illustres représentants de l'Occident libéral (qu'on pense à Tocqueville et à John Stuart Mill), ces guerres infâmes ouvrent un chapitre extrêmement tragique pour le grand pays asiatique. (...) A mesure que l'on approche de la fin du XIXe siècle, la Chine semble devenir le jouet d'un destin contre lequel elle n'a plus aucun recours. C'est une conjuration universelle des hommes et des éléments. La Chine des années 1850-1950, celle des plus formidables insurrections de l'histoire, des canonnades étrangères, des invasions et des guerres civiles est aussi celle des grands cataclysmes naturels. Jamais sans doute dans l'histoire du monde, le nombre de victimes n'avait été aussi élevé. 


«L'abaissement général et drastique du niveau de vie, la désagrégation de l'appareil d'Etat et de gouvernement, avec son incapacité, sa corruption, sa subalternité et son assujettissement à l'étranger: tout cela rend l'impact des inondations et des famines encore plus dévastateur: «La grande famine de Chine du Nord en 1877-78 [...] tue plus de neuf millions de personnes.» Cette histoire tragique en amont de la révolution chinoise disparaît dans l'historiographie et dans la propagande qui entourent le culte négatif des héros. (..) Sur ce dernier point il faut alors consulter le livre d'un auteur états-unien qui décrit avec une grande empathie le rôle de premier plan joué au cours de la Guerre froide par la politique d'encerclement et d'étranglement économique opérée par Washington aux dépens de la République populaire chinoise. (...)L'embargo décrété au moment opportun par les USA rend cette crise économique et humanitaire plus catastrophique que jamais. Les objectifs de cet embargo ressortent clairement des études et des projets de l'administration Truman, et de ce que ses dirigeants admettent ou déclarent: faire en sorte que la Chine «subisse la plaie» d'un «niveau de vie général autour ou en dessous du niveau de subsistance»; provoquer une «arriération économique», un «retard culturel», «un taux de natalité primitif et incontrôlé», des «désordres populaires»; infliger «un coût lourd et plutôt prolongé pour toute la structure 


Pour la deuxième affaire plus «récente, tout a commencé écrit Jean-Pierre Dubois, par le témoignage d'un acteur américain, Mike Daisey, qui s'est rendu à l'été 2010 dans les usines chinoises où sont fabriqués l'iPhone, l'iPad et les autres produits Apple. Revenu aux États-Unis, Mike Daisey explique sur les ondes d'une radio publique très populaire comment les usines des sous-traitants d'Apple sont protégées par des gardes armés et qu'il y a vu travailler des enfants de 12, 13 et 14 ans."


«Les médias occidentaux s'empressent aussitôt de colporter le témoignage accablant de Mike Daisey. Aujourd'hui, la radio qui a diffusé les propos de Mike Daisey admet que ceux-ci étaient frappés d'«importantes inexactitudes». L'acteur lui-même reconnaît une «série d'imprécisions». Comment un simple amuseur public a-t-il pu, du jour au lendemain, bénéficier d'une tribune sur une grande radio et dans la presse des États-Unis (Le New York Times lui a même confié un de ses éditoriaux)? C'est que les médias occidentaux nourrissent une telle hostilité envers la Chine qu'ils sont prêts à diffuser toute «information» pouvant, d'une manière ou d'une autre, ternir l'image de ce pays - y compris, comme on le voit, en recourant aux mensonges purs et simples.»


«Pas dupe, la presse chinoise commentait également: «Dans un climat économique mondial qui rend le public occidental très ouvert aux théories antichinoises, le succès de ce type d'émission n'est pas étonnant.» «L'une des plus grandes réussites de l'humanité à la fin du XXe siècle est passée quasiment inaperçue en Europe: les Chinois mangent pratiquement tous à leur faim. Actuellement 1,2 milliard de Chinois sur 1,3 ne connaissent plus la famine, dans un pays où les terres cultivables sont très limitées et où les problèmes liés à l'eau représentent un véritable défi...». Or, si cette réussite est ignorée de l'opinion publique occidentale, c'est qu'elle leur a été cachée. Comment ne pas discerner derrière l'arrogance des médias occidentaux la nostalgie d'une époque où, pour les impérialismes, la Chine n'était qu'un gâteau à découper?»


wikistrike.com

En route vers l' Hyper inflation ou le retour de la monnaie de singe



A chaque fois c'est la même histoire, siphonner la valeur réelle des entreprises et des ménages en dévaluant la monnaie.
En cas de trou béant dans les budgets, le remède miracle d'un gouvernement (incapable) pour éponger son surendettement est toujours identique : l' impression d'argent papier. 


La conséquence directe d'une dévaluation est la destruction sournoise de vos économies pourtant sagement entassées sur vos comptes épargne. L’Histoire démontre que cette destruction a toujours été suivi d'une révolte sociale ou d'une guerre. Nous sommes tous débiteurs de la dette de nos gouvernements ruinés et la seule manière de passer à la caisse sans passer par l'impôt est de pomper la valeur de vos économies sagement entassées sur vos comptes bancaires... en tapant comme des déchaînés sur la touche Ctrl+Print des banques centrales...


L'incontournable hyper-inflation
Marc Faber, rendu célèbre par son rapport "Gloom Boom & Doom", prévient sur CNBC qu'une "destruction massive de richesse est sur le point de frapper les investisseurs".
Selon ses dernières prévisions,
"L'explosion des dettes publiques a déclenché l'impression incontrôlée d'argentqui, à son tour, conduira à l'inflation qui décimera les portefeuilles".




"Les investisseurs, en particulier ceux qui pensent "bien faire", pourraient perdre environ la moitié de leur richesse totale dans les prochaines années, car les conséquences s'accumulent par le problème des dettes publiques au niveau mondial"
"Les efforts pour enrayer les problèmes de la dette ont permis à la Réserve Fédérale d'élargir son bilan d'environ  3 000 milliards de dollars pendant que d'autres banques centrales mettent en œuvre des programmes agressifs de liquidité. Ce qui produira une inflation dévastatrice ainsi que d'autres conséquences."


"Nous aurons une destruction massive de richesse qui se passe habituellement à travers la très forte inflation ou par l'intermédiaire de troubles sociaux ou par l'intermédiaire d'un effondrement du marché ou du crédit, ou d'une guerre" a-t-il dit. "Peut-être que tout cela va se passer, mais à des moments différents."
Faber, fervent défenseur des métaux précieux, estime que l'investissement dans les actions est un bon choix car les banques centrales contribuent à gonfler les prix (à condition de revendre au bon moment). Il conseille également l'investissement dans l'immobilier en difficulté dans le Sud des États-Unis.
Détenez le seul genre d'argent que la FED ne peut détruire !


Richard Russel sur KingWorldNews alerte qu'il faut absolument stocker ses valeurs dans l'or afin de se prémunir de "l'effondrement massif à venir"
"Depuis la Seconde Guerre Mondiale, le marché n' a jamais été entièrement corrigé"
"Tôt ou tard, nous serons soumis à une correction majeure (marché baissier) qui fera disparaître 60 ans d'inflation et d'effets de levier"
"Lorsque cela arrivera, je veux posséder le seul genre d'argent que la FED ne peut détruire"
Lorsque le désendettement arrive, la FED défend son business avec du "Quantitative Easing "(assouplissement monétaire ou CTRL+Print) et Bernanke ne tolérera jamais la moindre contraction du crédit...


Les épargnants seront ruinés par la politique destructrice de la machine à dette perpétuelle (FED). 
Il est intéressant de réfléchir à ceci :
Si nous arrêtons de nous endetter, comme le prétend l'un des animateurs, les banques centrales et commerciales mourront. Si nous continuons à le faire, ce sera la démocratie (liberté) qui mourra.


Source: Gold-Up

La Chine s'oppose au Bouclier antimissiles des Etats Unis en Asie

La Russie proteste déjà depuis longtemps contre le bouclier antimissiles en Europe. Ce que l'on sait moins, c'est que le même système de défense est en projet pour le continent asiatique. Le prétexte pour l' Europe est de se protéger contre l’Iran, pour l' Asie, c'est la Corée du Nord qui est la menace qui justifie ce déploiement. 


Donc, la Chine se voit à son tour menacée par le déploiement d’un système similaire en Asie. Le Global Times analyse la récente annonce du département de la Défense américain de la manière suivante :
« Ceci va créer sans aucun doute des turbulences et des tensions dans la région, comme ce fut le cas pour l’Europe. Le Japon, la Corée du Sud et l’Australie, qui sont invités à se joindre au système, doivent sérieusement en évaluer les conséquences. La Corée du Nord et l’Iran sont nommés par Washington comme cibles du système de défense antimissile, mais il est clair que les véritables cibles sont la Chine et la Russie.


« La Chine devra s’y opposer fermement. Ceci n’est pas une idée neuve pour la Maison Blanche. Le concept avait été soulevé pendant l’administration Clinton. L’impact qu’il peut avoir est toutefois beaucoup plus grand qu’à l’époque, et la Chine doit mesurer les dommages à long terme que ce système va avoir sur sa sécurité stratégique. Le système sera construit en terres japonaise, sud-coréenne et australienne.


« Il est largement reconnu que la Chine a peu de chance d’en arrêter la construction. La vision pessimiste prétend que la Chine ne peut rien faire à son propos. Elle peut toutefois en mitiger l’impact.


« Le plan nord-coréen de lancer un satellite le mois prochain a été utilisé comme prétexte par Washington pour installer son système. Ceci est rusé de sa part. La Chine peut à son tour copier cette décision et améliorer ses capacités nucléaires en réponse aux menaces potentielles posées par le système américain. Plus particulièrement, la Chine peut accroître la qualité et la quantité de ses armes nucléaires, tout en développant des sous-marins équipés d’armes nucléaires offensives. Les missiles balistiques chinois devraient être en mesure de percer les capacités d’interception du système américain.


« Parmi les puissances nucléaires, la Chine a le plus petit nombre d’armes nucléaires. C’est également le seul pays à s’être engagé à ne pas utiliser l’arme nucléaire en premier recours. L’installation d’un système de défense antimissile en Asie constitue un manque de respect par rapport à la politique de la Chine en terme d’armes nucléaires. Les Etats-Unis cherchent à faire basculer l’équilibre régional en leur faveur. Une forte réponse de la Chine est à prévoir. Un système de défense antimissiles de longue portée forcera la Chine à modifier sa politique concernant l’utilisant de l’arme nucléaire, qui est en place depuis longtemps.


« Si le Japon, la Corée du Sud et l’Australie se joignent au système, une course à l’armement vicieuse s’ensuivra en Asie. Ce n’est pas ce que désire la Chine, mais elle devra agir en conséquence si la course a lieu. Les États-Unis créent des vagues en Asie. La région peut voir les conflits s’intensifier dans l’avenir. La Chine devrait faire de son mieux pour l’empêcher, mais elle devrait également se préparer au pire. »


globaltimes.cn

La Corée du Nord sous pression du bouclier antimissiles asiatique

Les médias du Royaume Uni se déchainent depuis une semaine déjà contre la Corée du Nord et son programme spatial.
Les chroniqueurs britanniques publient des anticipations de cauchemard sur les intentions de Pyongyang à grand renfort de photos du site de lancement nord-coréen à partir duquel sera lancé vers la mi-avril un satellite de communication commémorant le 100e anniversaire de la naissance de Kim Il-Sung.


« Nous n’abandonnerons jamais le droit de lancer un satellite pacifique, un droit légitime pour un Etat souverain et une étape essentielle pour le développement économique », a indiqué KCNA, qui relaye les déclarations du régime communiste.


Selon le Guardian et autres quotidiens britanniques, les images satellitaires récentes du site montrent que du combustible a été livré et introduit dans la fusée. 


Les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud et plusieurs alliés européens prétendent que le lancement de la fusée et de son satellite est une violation de l’accord du 29 février 2012 conclu entre les États-Unis et la Corée du Nord, par l’intermédiaire des Chinois. Selon cet accord, la Corée du Nord s’est engagée à démanteler son programme d’armes nucléaires et à mettre fin à ses tests de missiles, en échange d’une aide alimentaire et autres garanties de sécurité. A l’époque, l’accord avait été présenté comme une avancée diplomatique majeure pour faire baisser les tensions.


Tout cela semble bien loin et Washington profite de l’initiative nord-coréenne pour suspendre son aide alimentaire et surtout pour justifier la mise en place d’un bouclier de défense antimissile au-dessous de toute l’Asie et une partie du Pacifique, en partenariat avec le Japon, la Corée du Sud et l’Australie, encerclant la Chine.


Washington et ses alliés font valoir que la fusée de trois étages nord-coréenne est identique à un missile balistique intercontinentale (ICBM), et que le lancement d’un satellite n’est qu’un prétexte pour tester ses nouvelles capacités ICBM. 


Idem pour la France. D’après le site France Diplomatie, pour Alain Juppé, le tir spatial envisagé par la Corée du Nord constituerait « une violation claire des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies. En effet, les lanceurs spatiaux et les missiles balistiques utilisent des technologies très comparables. Or la résolution 1874 (2009) notamment exige que la Corée du Nord ne procède à aucun tir recourant à la technologie des missiles balistiques. Dès le 16 mars et l’annonce effectuée par Pyongyong, nous avons, comme l’ensemble des partenaires, appelé la Corée du Nord à renoncer à ce projet et à se conformer à ses obligations internationales. Nous réitérons cet appel. »


Allant encore plus loin le Japon et la Corée du Sud viennent d’annoncer leur volonté d’abattre la fusée nord-coréenne grâce à leurs systèmes de défense antimissiles pour le lancement nord-coréen, ce qui provoquerait immédiatement un conflit régional de grande envergure.


Le Washington Times, dans un article de Bill Gertz, affirme que les États-Unis ont activé leur bouclier antimissiles global en prévision du lancement nord-coréen, ce qui « implique une surveillance électronique, un déploiement de navires intercepteurs de missile, et l’activation d’un réseau de radars dans les régions entourant la péninsule coréenne et l’ouest du Pacifique. Trois navire intercepteurs près du Japon et des Philippines, ainsi que des intercepteurs basés au sol, sont prêts à détruire la fusée si les systèmes de surveillance venaient à déterminer que la trajectoire de la fusée visait les États-Unis ou l’un de ses alliées, selon des responsables interviewés sous condition d’anonymat. (…) Un responsable américain a dit que le radar X géant de la marine basé sur une plateforme flottante est en chemin depuis Honolulu le 26 mars vers les côtes nord-coréennes dans le contexte de ce plan d’activation. »


Même si la Chine n’est pas enchantée par l’initiative nord-coréenne, elle a beaucoup trop d’intérêts vitaux en Corée du Nord pour les mettre en danger en se joignant trop agressivement à la campagne de pression pour le bloquer, selon un haut responsable du renseignement américain suivant de près la crise en Asie du Nord.


solidariteetprogres.org

L'Europe d'après la crise : Travailler dix heures par jour à dix ans

La crise n'en finit plus de nous ramener au XIXeme siècle. Le modèle chinois étend peu à peu son emprise sur une Europe qui ressemble de plus en plus à la légende grecque : une femme faible, attrayante enlevée par un taureau à qui elle ne résiste pas.

Au coeur de Naples ville parmi les plus pauvres d’Europe, des milliers d’enfants quittent l’école pour aider leurs parents à joindre les deux bouts. Ils font des petits boulots au noir ou sont recrutés par la mafia pour ses basses oeuvres. Un phénomène que la crise a accentué.


Sept heures du matin, San Lorenzo, au coeur de Naples. Un gamin se faufile dans le labyrinthe des ruelles humides, une lourde caisse de conserves à bout de bras. Survêtement délavé, capuche sur la tête et baskets défoncées, le petit Gennaro commence sa journée de travail.


Personne ne s'étonne de le voir trimer de si bonne heure. En septembre 2011, Gennaro a été embauché dans une épicerie. Six jours sur sept, dix heures par jour, il garnit les étals, décharge des caisses et livre les courses dans le quartier.


Gennaro rêvait de devenir informaticien, il est commis de boutique, le métier le plus répandu chez les enfants travailleurs de Naples. Il travaille au noir, à moins de 1 euro de l'heure, et gagne, au mieux, 50 euros par semaine. Gennaro vient d’avoir 14 ans.


Jamais Paola Rescigno, la mère de Gennaro, n'aurait cru devoir le priver d'école un jour. Depuis vingt ans, elle habitait avec son mari un 35 mètres carrés dans une arrière-cour du quartier de San Lorenzo, le plus obscur du centre de la ville.


Puis le père est mort, emporté par un cancer foudroyant. Paola Rescigno vit désormais d'expédients. Elle a organisé une mini-entreprise de nettoyage d'immeubles et partage le travail avec les autres chômeuses du quartier. Elle gagne 45 centimes d'euros de l'heure, 35 euros par semaine, moins que le salaire de son fils.


A 10 ans, les enfants travaillent 10 heures par jour
C'est elle qui, chaque matin à l'aube, réveille Gennaro pour qu'il arrive à l'heure à l'épicerie. Sa fille cadette a 6 ans, alors il a fallu choisir: "Je n'ai pas les moyens de payer les livres des deux. C'était soit l'un, soit l'autre." Sur la table de la cuisine, un "pain de huit jours", une boule de 3 kg, du seigle fade, qui se conserve longtemps et ne coûte que 5 euros. Le produit phare des années de famine de l'après-guerre italien.


A Naples, des milliers d'enfants comme Gennaro sont mis au travail. Ils sont 54 000 dans toute la Campanie, la région de Naples, à avoir quitté le système scolaire entre 2005 et 2009, selon un rapport alarmant publié en octobre 2011 par la mairie ; 38 % d'entre eux auraient moins de 13 ans.
                                        le travail libère...


Commis de boutique, garçons de café, livreurs à la petite semaine, apprenties coiffeuses, petites mains dans les peausseries de l'arrière-pays et les maroquineries de grandes marques, "hommes à tout faire" sur les marchés, ils sont partout, visibles, travaillant au grand jour, dans l'indifférence quasi générale.




"Certes, nous avons toujours été la région la plus pauvre d'Italie. Mais là, c'est du jamais-vu depuis la fin de la seconde guerre mondiale", dit Sergio d'Angelo, adjoint à la mairie de Naples. "A 10 ans, ces gosses travaillent déjà douze heures par jour, un véritable déni de leur droit à grandir." Les parents vivent dans l'illégalité et les service sociaux peuvent à tout moment placer leur enfant en famille d'accueil.


La crise italienne est passée par là. Depuis 2008, les lois de finances successives ont imposé des plans d'économies drastiques. La Campanie a supprimé, en juin 2010, l'équivalent du revenu de solidarité active français, plongeant plus de 130 000 familles éligibles dans la misère.


Le revenu moyen dans la région était alors de 633 euros par habitant : aujourd'hui, la moitié des habitants estiment que leur situation s'est dégradée. "Les jeunes absorbent, à eux seuls, le coût de la plus grave crise économique de l'après-guerre", dit Sergio d'Angelo. 


"L'Etat qui abandonne ces gamins"
A Naples, les enfants des familles pauvres n'ont plus guère d'autre choix que de s'accrocher aux études ou de travailler au noir. Une troisième option est de rejoindre les rangs de la Camorra, la mafia napolitaine.


C'est contre ce choix brutal que se bat Giovanni Savino, 33 ans, éducateur spécialisé. Son domaine est l'un des pires quartiers de Naples : Barra, véritable supermarché de la drogue, une zone glauque, hérissée de tours délabrées sous l'emprise des clans de la Camorra.


Chaque semaine, Giovanni Savino se rend au collège Rodino, une école de la zone, plantée au coeur des HLM. Ici, le trafic bat son plein, et un enfant sur deux est absent plus de cent jours par an.


Selon la loi, après soixante jours d'absence, ils devraient déjà être expulsés. La directrice de l'école, Annunziata Martire, et l'éducateur luttent contre la montre : une fois par semaine, elle lui remet une liste d'absentéistes. Giovanni Savino a dix jours pour trouverune solution, avant l'intervention des services sociaux.


Le plus souvent, c'est lui qui se charge de leur faire passer le brevet des collèges en candidat libre, pour éviter qu'ils ne soient arrachés à leurs proches et placés en famille d'accueil.


Les fonctionnaires de la mairie n'osent plus s'approcher des tours HLM et peu d'éducateurs sont capables, comme Giovanni Savino, d'entrer dans Barra.


Son association s'appelle Il Tappeto di Iqbal, le "Tapis d'Iqbal", du nom d'un enfant-esclave pakistanais qui s'est révolté et a été assassiné. Giovanni Savino est un homme en colère, contre les mafieux, contre une éducation défaillante, et contre l'Etat, "qui abandonne ces gamins". En Italie, il n'existe pas de guichet d'aide sociale.


Le soutien aux jeunes et aux familles dépend de l'énergie de 150 associations qui sont tributaires exclusivement des subventions versées par la mairie. Depuis la crise, le fonds d'aide sociale a été réduit de 87 %. Voilà deux ans que les vingt mille éducateurs de Campanie ne perçoivent aucun salaire et doivent s'endetter... pour travailler. Faute de financements, le Tapis d'Iqbal fermera ses portes.


"Ne dis pas à maman que j'ai un couteau"
Giovanni Savino a pourtant déjà arraché des dizaines de gamins de Barra à la convoitise d'employeurs peu scrupuleux ou de clans mafieux qui viennent ici recruter leurs futurs soldats.


Carlo est l'un des premiers rescapés. A 13 ans, enfant-tueur déjà tatoué, il rackettait, volait et poignardait à la demande du clan des Aprea. Quatre ans plus tard, Carlo est devenu le bras droit de Giovanni Savino, à qui il voue une loyauté absolue : "Il ne se contente pas de t’aider à décrocher le brevet des collèges. Il ne te lâche pas. Il m'a sauvé la vie."


Après Carlo, il y a eu Marco, cocaïnomane à 12 ans et abonné aux vols à la tire. Et Ciro, élève brillant, devenu serveur pour sauver sa famille prise à la gorge par des usuriers mafieux.


Du dernier, Pasquale, 11 ans, Giovanni Savino dit qu'il est son plus grand défi. Quand il l'a pris sous son aile voilà neuf mois, Pasquale avait quitté l'école et ne mangeait jamais à sa faim.


Pour aider sa famille, ce garçon de 1,30 mètre, au visage semé de taches de rousseur, déchargeait les caisses dans un supermarché. La nuit, il partait voler du cuivre sur les décharges ou dans les entrepôts de Trenitalia. "Tu prends le fil, tu le brûles, comme ça, puis tu le coupes pour en faire une pelote", dit-il, crâneur.


Avant de s'inquiéter : "Surtout, ne dis pas à maman que j'ai un couteau, hein ?" Dans le quartier de Barra, le cuivre et l'aluminium se négocient au noir à 20 euros le kilo. Et le trafic est l'affaire des enfants. Quand on lui demande ce qu'il veut faire plus tard, Pasquale devient soudain muet. Puis il pleure : "Je ferai ce que je peux."


presseurop.eu

Bouclier antimissiles en Europe : la Russie dénonce l' arrogance des USA

Profitant de son déplacement dans la capitale de l' Azerbaïdjan (pays au coeur d'un ballet diplomatique concernant une éventuelle attaque de l' Iran par Israel), Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères de la Russie a dénoncé les déclarations de l'ambassadeur des Etats-Unis à Moscou, Michael McFaul. 
Il a qualifié d' "arrogante" la déclaration du diplomate américain concernant le bouclier antimissile de l' OTAN.
La Russie réponds actuellement au Bouclier antimissiles des Etats Unis en mettant en place son propre système d'interception à Kaliningrad au coeur de l' UE. 


"Washington créera son bouclier de défense antimissile sans aucune restriction extérieure, puisqu'il s'agit de garantir la sécurité de ses alliés", a déclaré lundi l'ambassadeur des Etats-Unis en Russie Michael McFaul dans une interview.


"Cela signifiera que nous construirons le système de défense antimissile dont nous avons besoin pour protéger nos alliés et nous-mêmes contre des menaces balistiques réelles. Et nous n'accepterons aucune restriction dans ce domaine, puisque la sécurité de nos citoyens est prioritaire pour nous", a indiqué M.McFaul à la question de savoir si le président américain Barack Obama ferait preuve de souplesse dans le domaine de la défense antimissile en cas de sa réélection.



Le 26 mars dernier, le président Obama a demandé au chef de l'État russe Dmitri Medvedev de reprendre les discussions sur le bouclier antimissile après la présidentielle US prévue pour novembre, lors d'un sommet sur la sécurité nucléaire à Séoul. M.Obama a indiqué qu'il pourrait alors montrer "davantage de souplesse" à l'égard de Moscou. Dmitri Medvedev a pour sa part déclaré qu'il transmettrait l'information au premier ministre russe et président élu Vladimir Poutine.
A l'heure actuelle, les hommes politiques américains discutent des moyens de permettre au bouclier de fonctionner à plein rendement sans rompre l'équilibre nucléaire entre la Russie et les Etats-Unis. "Ce processus prendra du temps, probablement des années. A mon avis, ce sera la mission principale pour M.Obama lors de son deuxième mandat", a ajouté l'ambassadeur.


La partie russe a déploré à maintes reprises l'absence de progrès dans les discussions sur le déploiement du bouclier antimissile en Europe.


Lors du sommet de l'OTAN à Lisbonne en 2010, Moscou et Washington avaient convenu de coopérer dans le domaine de la défense antimissile européenne. Toutefois, les parties n'arrivent pas à s'entendre sur l'architecture du futur bouclier. Par ailleurs, le partenariat reste lettre morte, les Etats-Unis refusant de garantir que le futur bouclier ne sera pas dirigé contre les forces stratégiques russes.
"Hier, notre collègue l'ambassadeur américain a déclaré d'une manière très arrogante qu'il n'y aurait aucun changement concernant l'ABM. Normalement, un ambassadeur est l'ami de l'Etat dans lequel il se trouve, et il doit comprendre qu'il faut prendre en considération les intérêts de celui-ci", a déclaré M.Lavrov à l'occasion d'un discours donné dans une section de l'Université Lomonossov située à Bakou. 


M.McFaul a annoncé lundi dans une interview exclusive à RIA Novosti que Washington créerait son bouclier de défense antimissile en Europe sans aucune restriction extérieure afin de garantir sa sécurité et celle de ses alliés. "Nous n'accepterons aucune restriction dans ce domaine, puisque la sécurité de nos citoyens est prioritaire pour nous", a notamment insisté l'ambassadeur. 


Moscou veut être impliqué dans la mise en place du bouclier antimissile (ABM) européen et exige des garanties juridiques assurant que ce système américain ne vise pas la Russie. Les Etats-Unis refusent quant à eux de fournir des garanties écrites.


rian.ru/world

La richesse change de continent : plus de millionnaires en Asie qu'en Amérique du nord

Les ressortissants d' Asie disposant de plus de 100 millions de dollar de patrimoine ont dépassé en nombre ceux d' Amérique du Nord : c'est une première historique.
Le centre économique du monde poursuit son décalage vers l'est, selon un rapport publié par Citigroup, en partenariat avec Knight Frank LLP.


À la fin de l'année 2011, 18.000 Centa-millionnaires se trouvaient en Asie du Sud (en Chine et au Japon), contre environ 17.000 en Amérique du Nord et environ 14.000 en Europe occidentale, a indiqué la banque dans son Rapport sur la richesse 2012.


Debashish Duttagupta, directeur de l'investissement pour la gestion des fortunes en Asie-Pacifique au sein de Citigroup, pense qu'un large fossé entre les riches et les pauvres existent en Chine et en Inde, où les Centa-millionnaires représentent une infime partie de ces grandes populations.


"C'est la raison pour laquelle l'Asie se maintiendra certainement comme l'une des régions les plus dynamiques en termes de richesse dans le futur," a-t-il souligné.


"Le nombre et la concentration de Centa-millionnaires minimisent la trajectoire du flux de la richesse mondiale», a déclaré James Lawson, directeur de Ledbury Research, une firme d'études de marché basée à Londres. "Une tendance a été remarquée à partir de la carte des richesses et réapparaîtra très probablement dans le futur pour les régions les moins riches. "


Le Fonds monétaire international (FMI) en janvier, a abaissé les prévisions pour la croissance économique mondiale de 2012 à 3,3% et en attendant, a déclaré que le taux de croissance des 27 économies de l'Asie atteindra 7,3%.


Le rapport prédit que le nombre de centa-millionnaires asiatiques Centa-passera à 26.000 en 2016, 21.000 en Amérique du Nord et 15.000 en l'Europe occidentale.


De plus, le rapport indique que la Chine dépassera les Etats-Unis pour devenir la plus grande économie mondiale, mais sera elle-même dépassée par l'Inde en 2050.


Selon un indice des millionaires de Bloomberg, Li Ka-shing a pris place dans la liste des 20 plus riches avec 24,8 milliards de dollars d'actifs nets. Mukesh Ambani, président et directeur général de Reliance Industries en Inde, est la deuxième fortune en Asie avec 23,6 milliards de dollars nets.


Le rapport de la Banque Citygroup a également constaté que ce passage à la richesse a donné un coup de pouce à l'investissement dans les arts, le vin et le sport en Asie, en ajoutant que la région Asie-Pacifique semble être la région qui devrait être regardée avec le plus d'intérêt en termes d'investissement.


peopledaily.com.cn