lundi 2 avril 2012

Contre le bouclier antimissiles la Russie developpe les armes du futur

Armes à énergie dirigée, à action géophysique, à onde-d’énergie, ou bien génétique voire psychotronique (si si ça existe). L'armement du XXIeme siècle n'aura rien de plus civilisé qu' avant. Le but étant toujours de dissuader ou de tuer un maximum de soldats ennemis.

    Le ministre russe de la Défense Anatoly Serdyoukov a dévoilé lors d’une réunion lundi avec Vladimir Poutine – qui prendra bientôt ses fonctions de Président suite à sa récente victoire électorale – que des propositions seront présentées en décembre prochain pour le développement d’armes antimissiles défensives basées sur des « principes physiques nouveaux ». Poutine avait montré dans un article publié avant son élection la nécessité de développer de tels systèmes. « Le développement d’armes basées sur des principes physiques nouveaux, comme les armes à énergie dirigée, à action géophysique, à onde-d’énergie, ou bien les armes génétiques et psychotroniques et autres font partie du programme d’approvisionnement pour la période 2011-2020 », a déclaré Serdyoukov.


Cette formulation est également étroitement associée à l’histoire de la pensée russe en matière de stratégie, car elle était utilisée au milieu des années 80 dans les écrits du maréchal Nikolai V. Ogarkov, et bien avant, c’est-à-dire dès le début des années 60, par le maréchal V.D. Sokolovsky. Ce dernier était à l’époque le principal stratège de l’état-major des forces armées soviétiques.


La politique de Poutine en matière stratégique est dans la continuité directe de cette tradition. Poutine avait, dans le cadre d’un discours prononcé le 20 mars sur ces questions en présence du ministre de la Défense Serdyoukov, placé la planification russe en matière de défense dans le contexte du déploiement, par l’OTAN et les Etats-Unis, « d’un système antimissile global violant considérablement l’équilibre des pouvoirs et la stabilité stratégique dans son ensemble ».


Selon une dépêche du 21 mars de l’agence chinoise Xinhua, « Serdyoukov a dit que la Russie avait déjà commencé à étudier des mesures en réponse à cette nouvelle situation et qu’elles seraient rendues publiques lors d’une conférence sur la défense antimissiles prévue pour les 3 et 4 mai. En ce qui concerne ces mesures, Serdyoukov a dit que Moscou remettrait à jour dix sites de lancement de missiles Topol-M et Yars, représentant 25% de toutes les forces nucléaires russes. La Russie prévoit également de mettre en service, en octobre prochain, son tout nouveau missile balistique intercontinental Bulava et de construire huit sous-marins nucléaires pouvant lancer ces missiles à partir de 2017. Serdyoukov a finalement déclaré qu’entre 2008 et 2011 la Russie avait ajouté à son arsenal 39 missiles balistiques intercontinentaux, 12 systèmes de missiles Iskander, deux sous-marins, neuf navires de guerre et autres armes et équipements. »


Ces déclarations ont été faites dans le cadre de la rétrospective du programme de défense pour l’année 2011 et l’annonce des principaux objectifs pour 2012. Le missile Iskander, pouvant être déplacé par la route, est le missile tactique que Medvedev avait mentionné lorsqu’il avait annoncé le déploiement de nouveaux missile dans la région de Kaliningrad , l’enclave russe située entre la Lituanie et la Pologne, dans l’éventualité où l’OTAN décidait d’aller de l’avant avec son programme de bouclier antimissiles en Europe.



Crise de la dette : l' Italie mise sur les chiens anti fraude fiscale

L'Italie ne plaisante pas avec la collecte des impôts. Les mesures budgétaires du gouvernement de Mario Monti en Italie, encouragent certains "petits malins" à transférer leurs économies hors de la péninsule transalpine (en Suisse toute proche par exemple). Pour y remédier,  l' administration fiscale et douanière a fait appel à des contrôleurs un peu spéciaux , vu qu'il s'agit de chiens entraînés à renifler les liasses de billets.


"L'argent n'a pas d'odeur", dit le dicton. Pourtant Tango et Umor, deux labradors âgés de trois ans sont toujours partant quand il s'agit de jouer pour démentir ce vieux  proverbe. C’est ainsi que Mario Aceto, de la brigade cynophile de la garde des Finances, explique que, l’autre jour l’un des chiens "a déniché une petite somme, 15 000 euro. Mais il a déjà fait quelques beaux coups : 200 000, 300 000 euros, parfois un peu moins".


Ces derniers temps, Tango vient régulièrement faire un tour du côté de la frontière italo-suisse. Sa mission est d’arrêter les "passeurs" de capitaux, souvent issus de la fraude fiscale.


Les autorités Italiennes évaluent à 11 milliards d'euros, les sommes d'argent liquide qui sortent chaque année du territoire, comme le précise le colonel Antonio Morelli : "L'exportation illégale de valeurs est un phénomène qui existe encore. C'est clair qu'il a évolué. Des valises pleines d'argent, nous sommes passés à plus de personnes dans un même véhicule qui transportent de plus petites sommes d'argent".


Odeur de l'encre et du papier


Exporter jusqu'à 10 000 euros, c'est légal. Les labradors sont entraînés à renifler l'euro, le dollar et le franc suisse. Tout est une question d'encre et d'odeur du papier servant à imprimer les fameux billets.


"Le chien réagit en fonction de la quantité de billets et pas sur la valeur absolue de l'argent. Il suffit d'une trentaine de billets et le chien lance l'alerte", indique encore le brigadier Mario Aceto. Rien n'échappe à la truffe exercée de ce chien : quand il découvre quelque chose, il insiste fortement pour que son maître cherche avec plus d'attention.


Depuis le début de l'année, la mise sous séquestre de sommes d'argents liquides a doublé à la frontière entre l'Italie et la Suisse. Les douanes italiennes utilisent ces chiens renifleurs depuis 2009. En 2011, grâce aux contrôles aux frontières et aux aéroports, ils ont permis de récupérer plus de deux millions d’euros d’argent non déclaré.


"Le flux d'argent va dans les deux sens, beaucoup  d'Italiens vont  rechercher l'argent exporté auparavant car ils en ont besoin vu la crise, mais le 'passage' illégal de capitaux reste important", selon le brigadier Mario Aceto. C’est ainsi que les exportations de lingots d'or d'Italie vers les coffres des différents paradis fiscaux ont aussi augmenté de 40 % ces derniers mois. Mais les chiens renifleurs de billets ne peuvent pas repérer l’odeur de l'or.


rtbf.be

La guerre des fuites d' Obama pour empecher une guerre contre l' Iran



Le prèsident des États-Unis, barack Obama tente désespérément de dissuader Israel d'attaquer l' Iran. Une guerre qui tomberai plus que mal en pleine campagne pour sa réélection.


Obama agent de renseignement pour Téhéran ? - une accusation mis en avant aujourd'hui, par l'ancien représentant américain permanent auprès de l'ONU, John Bolton, reprise par les principaux médias israéliens. Selon lui, Barack Obama n'est pas chaud à l'idée qu'une guerre survienne en Iran en pleine élection présidentielle américaine. Pour contrecarrer le plan d'attaque surprise d'Israël, l'administration américaine a délibérément divulgué des renseignements classifiés.


Il s'agit d'une publication récente dans «Foreign Policy». Dans cet article, une source anonyme a déclaré qu' Israël dispose d'un accès aux aérodromes militaires en Azerbaïdjan. Sur ces bases Israël serait en mesure de frapper des cibles militaires et nucléaires iraniennes sans avoir bresoin de se ravitailler en vol. En outre, la proximité de la frontière Azerbaïdjan/Iran permet aux forces spéciales israéliennes à mener des opérations dans le territoire de la république islamique à tout moment.


Les dirigeants de l'Azerbaïdjan n'ont pas tardé à faire un démenti officiel, en affirmant que leur territoire ne serait jamais utilisé pour attaquer l'Iran.


Ainsi, une "fuite" a définitivement fait capoter les plans d'attaque de l'Iran par Israël depuis le territoire de l'Azerbaïdjan.


Une autre "fuite" , a déclaré qu'un déplacement dans un pays du Caucase «d'un des principaux dirigeants d'Israël" était prévu au début du mois Avril. Le (ou les) pays concernés par la visite ne sont pas spécifiés, mais à la lumière de ce qui précède, il est logique de supposer qu'une coopération militaire en particulier avec l'Azerbaïdjan ou la Géorgie est au menu.


Cependant, il n'y a pas de fumée sans feu. La détérioration des relations entre Bakou et Téhéran ont maintes fois fait l'objet d'articles de la presse diplomatique . Dans le même temps, force est de constater qu'il s'opére depuis plusieurs mois un rapprochement entre l'Azerbaïdjan et Israël, y compris sur les questions de coopération militaire, ce qui provoque un tollé en Iran.


L'incertitude qui plane sur l' avenir de l'Iran crée un terrain fertile pour toutes sortes de manipulations ou "fuites" orchestrées. Dans le contexte d'une tension croissante, une info "mal maitrisée" peut déclencher l'étincelle de la guerre, quelle que soit sa crédibilité. On notera que de telles déclarations venant de "sources anonymes" ont un impact direct sur la politique, et donc sur le sort de millions de personnes.


odnako.org

Au portugal la mortalité des retraités s'envole avec la crise et l' austérité

Le troisième age est au Portugal la première victime de la crise . Difficultés pour se nourrir, se chauffer et se soigner : il n'en faut pas plus pour décéder quand on frise ou dépasse les soixante dix ans.


Au Portugal, le taux de mortalité a augmenté d’une manière alarmante pendant l’hiver. En première ligne, les personnes âgées. Au-delà de la vague de froid, les experts y voient les effets collatéraux des mesures d’austérité adoptées dans le domaine de la santé
Près de 11 600 personnes sont mortes en février dernier, selon la Direction générale de la santé portugaise (DGS), soit 10% de plus qu’à la même période l’année passée. La plupart des victimes avaient plus de 75 ans. Pour la DGS, cette hausse résulte des conditions météorologiques inhabituellement froides et des ­maladies saisonnières comme la grippe. Une explication lacunaire pour de nombreux médecins qui dénoncent surtout l’incapacité croissante des gens à s’offrir un régime alimentaire adéquat et des soins de santé appropriés.


«Je doute fort que la vague de froid et l’épidémie de grippe soient responsables de l’augmentation de la mortalité constatée en février», affirme le docteur Jaime Teixeira Mendes, membre du conseil d’administration de l’hôpital Santa Maria, le plus grand hôpital public de Lisbonne.


Manger ou se soigner


Pour lui, ce sont les mesures d’austérité mises en œuvre «qui sont responsables du déficit nutritionnel, causé par la hausse du prix des produits alimentaires, les mauvaises conditions de logement, et l’absence de chauffage en raison du prix de l’électricité plus élevé». Des mesures qui mettent aussi à mal la gratuité des soins, l’une des réussites majeures de la révolution des Œillets qui avait mis fin à un demi-siècle de dictature en 1974. Le plan de sauvetage du Portugal de 78 milliards d’euros par la troïka – le Fonds monétaire international (FMI), l’Union européenne (UE) et la Banque centrale européenne (BCE) – implique de lourdes économies pour Lisbonne, notamment dans le domaine de la santé. Cette année, le budget de ce secteur devrait être encore raboté d’au moins 5%.


Dans son édition du 3 mars, le quotidien portugais O Correio da Manhã cite des personnes âgées qui résument ainsi le dilemme auquel elles doivent désormais faire face: «Nous pouvons acheter soit de la nourriture, soit des médicaments, mais pas les deux.»


Economies sur le chauffage


Récemment, le journal lisbonnais Publico a consacré plusieurs pages à une enquête sur la situation précaire des personnes défavorisées, qui représentent un quart de la population. Tous les experts médicaux interrogés ont établi un lien entre la hausse du taux de mortalité, la crise et les réductions des dépenses publiques. Mario Jorge Santos, directeur de l’Association portugaise des médecins de la santé publique (AMSP), abonde également dans ce sens. Selon lui, de nombreuses personnes âgées, qui sont les premières victimes d’hypothermie, ont tenté de tirer sur leur maigre pension en réduisant leur consommation de chauffage. Un choix fatal pour nombre d’entre elles.


Pour Ana Filgueiras, directrice de l’ONG Cidadãos do Mundo, l’explication du gouvernement, qui met cette vague de décès sur le compte de la grippe, ne tient pas. «Cette année il y a eu moins de cas de grippe, notamment de souches virales agressives telles que la grippe A(H1N1) (grippe porcine), que ce que nous avons connu les années précédentes.» Tout indique donc pour la coordinatrice du programme d’Assistance mutuelle pour les plus jeunes et les plus âgés que «c’est en raison des difficultés causées par la crise actuelle que les personnes âgées pauvres ne peuvent plus se payer les transports, les frais d’hôpitaux et les médicaments pour se soigner.»


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