mercredi 28 mars 2012

En cas de guerre nucléaire les vivants jalouseraient les morts



Le président John Fitzgerald Kennedy n' était ni faible ( la crise des missiles de Cuba l'a amplement démontré ) ni belliciste.


Quelques phrases fortes tirées des discours qu'il a prononcés en diverses occasions nous livre toute l' horreur que représenterait un conflit thermonucléaire. 
Espérons qu’elles permettront à nos dirigeants de sortir de leur aveuglement actuel.


                               Génial ! on a gagné la guerre


« Dans l’âge thermonucléaire, tout mauvais jugement de chaque côté sur les intentions de l’autre pourrait provoquer plus de dévastation en quelques heures que tout ce qui a été fait dans toutes les guerres de l’humanité. »
(Rapport au peuple américain sur la crise de Berlin, le 25 juillet 1961)


« Aujourd’hui, tout habitant de cette planète doit contempler le jour où cette planète ne serait peut-être plus habitable. Tout homme, toute femme et enfant vit sous l’épée nucléaire de Damoclès, retenue par le fil le plus fin, pouvant être coupé à tout moment par accident, par erreur de calcul ou par folie. Les armes de guerre doivent être abolies avant qu’elles ne nous abolissent. »
(Discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies, New York, le 25 septembre 1961)


« Je parle de paix à cause du nouveau visage que prend la guerre. Le guerre totale n’a plus de sens dans un âge où de grandes puissances peuvent maintenir des forces nucléaires importantes et relativement invulnérables et refusent de se rendre sans y avoir recours. Cela n’a plus de sens dans un âge où une seule arme nucléaire contient presque dix fois la puissance explosive utilisée par les forces alliées au cours de la seconde Guerre mondiale. Cela n’a plus de sens dans un âge où le poison mortel produit par un échange nucléaire peut être transporté par les vents et les sols vers les quatre coins de la Terre et vers des générations qui doivent encore naître. »
(Début d’un discours à l’American University, le 10 juin 1963)


« Une guerre aujourd’hui ou demain, si elle conduisait à une guerre nucléaire, serait très différente de toute autre guerre dans l’histoire. Un échange nucléaire total durerait moins de 60 minutes, avec les armes aujourd’hui existantes, et pourrait balayer plus de 300 millions d’Américains, d’Européens et de Russes, ainsi que de nombreux autres habitants dans d’autres parties du monde. Et les survivants, comme l’a dit le Président Kroutchev aux communistes chinois, "les survivants envieraient les morts". Car ils hériteraient d’un monde tellement dévasté par des explosions, un poison et un feu dont nous ne pouvons aujourd’hui concevoir l’horreur. Efforçons-nous donc d’éloigner le monde de la guerre. Utilisons cette opportunité, toutes les opportunités pour réduire la tension, pour ralentir la course périlleuse à l’arme nucléaire, et pour freiner la dérive du monde vers l’annihilation.


« Si une seule bombe thermonucléaire était lancée sur une ville américaine, russe ou autre, que ce soit par accident ou de manière délibérée, par un fou ou un ennemi, par une petite nation ou une grande, de n’importe quel coin du monde, une seule bombe pourrait relâcher plus de puissance destructive sur les habitants de cette pauvre ville que toutes les bombes lancées au cours de la deuxième Guerre mondiale. »
(Discours au peuple américain sur le Traité interdisant les essais nucléaires, le 26 juillet 1963.)


source : solidariteetprogres.org

Ministre des Finances de l' Estonie : la Grèce devrait encore baisser son SMIC trop élevé


Selon Jurgen Ligi , le "monsieur finances" estonien, les Grecs ne méritent pas leur salaire minimum qu'il juge encore "surévalué".


«Les Grecs ne méritent pas leur salaire minimum - en Grèce, il est encore deux fois plus élevé qu'en Estonie, franchement je ne pense pas qu'ils le méritent,» a déclaré le ministre des Finances estonien .


Les Grecs n'ont toujours pas suffisamment diminué leur salaire minimum, ils devraient procéder à encore plus de réformes, réduire les dépenses de l' état et les normes qui paralysent la vie économique, a tenu à souligner Ligi lors d'une interview accordé à Bloomberg TV .


Lorsqu'on lui a demandé ce qu'a fait l'Estonie pour surmonter la crise, il a répondu «rien de très douloureux». «Nous nous sommes appuyés sur les fondamentaux de notre société et cela nous a bien aidé jusque-là. Nous avons simplement revu à la baisse nos attentes sociales, : il s'est passé en Estonie ce que l'on pourrait apeller une dévaluation interne - les prix ont baissé un peu, et les salaires aussi évidemment» a expliqué Ligi ajoutant que le gouvernement a eu le mérite de réagir rapidement à la crise.




Le salaire minimum en Grèce était de 751 euros par mois , mais en raison de la crise budgétaire et des exigences de Bruxelles, il a été réduit de 22%.


Encore beaucoup d'etats membres au sein de la euro zone pensent que ce n'est pas encore assez.
L' Eurogroup a d'ailleurs comme but économique de baisser voire de supprimer comme en Allemagne ou en Autriche le concept même de salaire minimum.
Rassurons toutefois nos amis grecs, leur SMIC, s'il existe encore dans un an, ne pourra pas être plus bas qu'en Estonie soit 278 euros.
Cela représente quand même une baisse de 63% par rapport aux 751 euros (une folie !) qu'ils touchaient avant.
Imaginez ce qui se passerait si une telle chose arrivait en France. On n'ose y penser !


Pour info

Salaire mensuel minimum au sein de l'Union européenne au 1er janvier 2010



Allemagne /// (pas de smic légal)
Autriche     ///
Belgique     1 388
Bulgarie       123
Chypre           ///
Danemark    ///
Espagne        739
Estonie          278
Finlande         ///
France           1 321
Grèce             580
Hongrie          268
Irlande            1 462
Italie                ///
Lettonie          254
Lituanie          232
Luxembourg 1 683
Malte               635
Pays-Bas         1 408
Pologne            307
Portugal          554
Rép. tchèque 302
Roumanie 142
Royaume-Uni 1 076
Slovaquie 308
Slovénie         597
Suède                ///



source : bnn-news.com