mercredi 21 mars 2012
La Grèce aura besoin d'un troisième plan de sauvetage et de rigueur
La Grèce le tonneau des danaïdes moderne ou l'enfer économique sans fin...
A peine les 95% de dettes privés effacées, en attendant le tour des dettes publiques, Bruxelles explique déja qu'il va falloir remettre la main à la poche des contribuables.
Et qui dit sauvetage dit également serrage de ceinture , donc nouvelles émeutes à Athènes . Le scénario est connu.
Jean-Claude Juncker n’exclut pas un troisième plan d’aide à la Grèce, qui pourrait être de moindre envergure.
Première question de la rédaction allemande, "à quand un troisième plan d’aide à la Grèce ?", et ce alors que le Bundestag vient tout juste de voter en faveur du deuxième. "On ne devrait pas défaire de son importance le deuxième plan d’aide en réfléchissant déjà à un troisième", répond Jean-Claude Juncker qui admet qu’il s’agit pourtant de ne "pas exclure un troisième plan, même s’il devait être de moindre envergure". Le président de l’Eurogroupe explique en effet que le FMI, qui accorde une grande attention à la soutenabilité de la dette, ne contribuera au deuxième plan d’aide qu’à condition que "la zone euro se tienne prête à soutenir la Grèce au-delà". Cela ne signifie pas pour autant que la Grèce ne soit pas en mesure d’atteindre un volume de dette qui soit tenable, comme l’entendent les journalistes allemands, mais, que "la zone euro doit honorer les obligations qu’elle s’est elle-même données". "On ne peut pas prévoir de façon précise comment les choses vont évoluer", poursuit Jean-Claude Juncker qui souligne que personne ne sait exactement de quoi aura l’air la courbe de croissance en 2012, et qu’il est donc pour le moins difficile de l’anticiper pour 2020.
l' euro va ètre coton à négocier pour les PIIGS
Comme le rappelle le président de l’Eurogroupe, interrogé sur la capacité de la Grèce à se rétablir, les mesures prioritaires sur lesquelles le gouvernement grec s’est engagé comptent des réformes structurelles importantes, qui peuvent et doivent donner un élan à la croissance, et pas seulement des mesures de consolidation. "Mon impression ferme, et elle était moins solide il y a plusieurs semaines, est que les partis politiques à Athènes ont compris qu’un élan de réforme est requis", affirme Jean-Claude Juncker lorsque Stefanie Bolzen et Florian Eder l’interrogent sur son degré d’optimisme. Il rappelle d’ailleurs les engagements des socialistes et des conservateurs, dont il doit rencontrer le leader, Antonis Samaras, le 1er mars. "J’accorde une grande valeur aux garanties écrites fournies par les deux grands partis", insiste Jean-Claude Juncker qui n’a pas jugé raisonnable d’exiger de telles garanties des partis extrémistes , qu’ils soient de droite ou de gauche, car cela aurait été "leur donner du pouvoir sur le programme" d'ajustement.
source : europaforum.public.lu
Bruxelles : l' Allemagne place ses pions à l' Eurogroupe
Wolfgang Shäuble, monsieur "je vous l'avait bien dit !" , risque bien de devenir le prochain patron de l' Eurogroupe .
Le soutiens de la chancellière Merkel , de l' Allemagne toute entière (il était partisan d'une mise en faillite de la Grèce dès le départ), lui donne de sérieuses chances de superviser dans un avenir tout proche, les budgets des Etats membres de l' euro zone.
Le ministre des Finances allemand, sera-t-il le prochain président de l’eurogroupe? Depuis que le Financial Times Deutschland a révélé le 16 mars que Wolfgang Schäuble était le candidat de la chancelière allemande pour succéder à Jean-Claude Juncker, les spéculations vont de plus belle en Allemagne. La Süddeutsche Zeitung fait part de sa surprise :
Un ministre des Finances allemand n’est pas le candidat idéal pour la présidence de l’eurogroupe. C’est surtout l’arithmétique de l’équilibre des pouvoirs en Europe qui s’y oppose. En temps normal, il serait tout simplement exclu qu’un représentant du pays qui est déjà le membre le plus fort et qui veut, de plus, imposer partout en Europe sa culture nationale de l’austerité, chapeaute en plus la communauté de la monnaie.
En l'absence de concurrents – l’ Italien Mario Monti et le Finlandais Jyrki Katainen étant rayés de la liste en raison des postes-clé déjà occupés par des compatriotes (Mario Draghi à la BCE et Olli Rehn en charge de la politique monétaire à la Commission européenne) – Schäuble aurait au moins une stature adaptée, commente le quotidien de Munich. Juncker, dont le mandat se termine en juin 2012, a fait savoir en janvier qu'il ne souhaitait pas renouveler son mandat. Schäuble lui-même a affirmé que son successeur devrait être issu d’un pays noté triple A par les agences de notation, limitant ainsi le choix à l’Allemagne, la Finlande et aux Pays-Bas. En attendant, il devra attendre le soutien de la France, qui n’interviendra qu’après les élections présidentielle et legislatives, en juin prochain.
presseurop.eu
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