lundi 19 mars 2012

Contrairement à la Syrie , le Bahrein peut tranquillement réprimer



Barack Obama , a déclaré que Bachar al-Assad doit quitter le pouvoir pour laisser la place à une transition démocratique. Mais sa majesté, le roi Hamad al-Khalifa, bénéficie d'un soutient total dans la répression des "gueux" et autres "coupe-jarret" qui osent revendiquer leur liberté.

la Syrie est soutenue par la Russie et la Chine au Conseil de sécurité des Nations Unies, tandis que le Bahreïn accueille la Cinquième Flotte des Etats-Unis - défenseur du « monde libre » contre ces méchants Iraniens qui veulent fermer le détroit d’Ormuz.


Il y a un an, l’écrasante majorité de la population du Bahreïn - la plupart sont pauvres, des sujets chiites négligés et traités comme des citoyens de troisième classe, mais avec parmi eux des sunnites instruits - sont descendus dans les rues pour exiger de la dynastie Al-Khalifa un minimum de démocratie.
                                          bloquer le grand prix de F1, c'est impardonnable !


La réponse a été une répression des plus violentes, avec en plus une invasion de l’Arabie Saoudite dans les rues de Manama. Cela a été le résultat d’un accord tacite conclu entre la Maison des Saoud et Washington : nous vous fournissons une résolution de la Ligue arabe vous permettant d’aller à l’ONU, puis de lancer les bombardements humanitaires de l’OTAN sur la Libye, et en échange, vous nous laissez tranquilles pour briser ce printemps arabe qui est un non-sens.


C’est donc un message de Washington qui tient en peu de mots : faites en sorte que ces gens cessent tout ce bruit, et nous garderons notre base ici pour vous défendre, vous et vos cousins, ​​contre ces masses de pauvres.


La vie à Bahreïn est quelque chose de complètement différent. Ce que les médias américains dominants appellent un « émirat sous tension » est toujours sous une loi martiale de facto. Les manifestants pro-démocratie soit-disant « libérés » - des centaines - sont en fait toujours en prison. Human Rights Watch, à son crédit mais toujours en s’exprimant avec des pincettes, a dit : « Il y a eu peu de demande de comptes pour les actes de torture et les meurtres - des crimes dans lesquels est impliqué le Groupe de défense de Bahreïn ».


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Iran et Israel dans l' attente d'une guerre monstrueuse



L' attaque américano-israélienne contre l' Iran pourrait ètre déclenchée des avril 2012 .
Cette nouvelle sensationnelle, selon laquelle, les négociations des six médiateurs pour tenter de trouver une solution sur le programme nucléaire de  l'Iran, qui se tiendra le mois prochain, sera la dernière chance pour la République islamique d'éviter la guerre

Les diplomates russes , s'exprimant au sujet d'Israël, parlent d'une campagne militaire qui serait d'une durée impossible à estimer sérieusement.

C'est une raison majeure de supposer que la situation en Iran est entré dans une phase de «Compte à rebours."




Le chef du Pentagone, Leon Panetta, déjà suggéré que la guerre contre l'Iran pourrait commencer en Avril, Mai ou Juin. En Mars, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que «nous parlons en jours, voire en semaines, mais pas en années." Dans le même temps, le président américain Barack Obama a déclaré les États-Unis envisagent "tous les moyens possibles" afin résoudre la question nucléaire iranienne.


De plus, la majorité des Américains seraient favorables à une guerre contre l'Iran, s'il y avait des preuves que Téhéran développe en secret des armes nucléaires.

Une telle opinion a été exprimée par 56% des américains.

Une attaque contre l'Iran conduirait à une augmentation des prix du pétrole , mais la moitié des gens aux États-Unis préfèrent l'ignorer. 

La question est: quelles sont les preuves ? 
Les experts avertissent, que les images satellites ne sont pas toujours vérifiables.



La plupart en Israël adoptent une position ferme contre l'Iran , la peur règne, on leur a expliqué que l'Iran rayerait Israel de la carte aussitôt qu'il disposerait d'une bombe atomique..

Cependant, de nombreux experts restent optimistes. Le monde entier pense qu'Israël dans un proche avenir va finir par dértruire les installations nucléaires iraniennes. Cependant, la situation politique en Israël, contredit ces analyses.

Benjamin Netanyahu, la semaine dernière à Washington, a parlé à des représentants de l'AIPAC (le lobby pro-israélien), il a  dit qu'il préférerait les missiles basés à Tel-Aviv, comme réponse contre la bombe iranienne, cela a déclenché un tonerre d'applaudissements. 

Dans le même temps en Israël, là où les missiles iraniens pourraient tomber, les réactions aux déclarations du Premier ministre ont été plus mesurées.

Selon un récent sondage, 58% des Israéliens s'opposent à une action unilatérale d'Israël contre l'Iran - si Washington ne se rangeait pas clairement en faveur de la guerre.

"Personne en Israël ne cherche pas à minimiser la menace potentielle que représenterait une bombe nucléaire aux mains de Téhéran. Cependant, contrairement à la façon dont cette crise est perçue en occident, un grand nombre de personnes en Israël sont opposé à toute action précipitée, y compris ceux qui ont un poids politique significatif dans l'état hébreu. Parmi eux - l'ancien chef du très puissant service de renseignement israélien ( le Mossad ), Meir Dagan est opposé à la guerre et l'a déja fait savoir tout haut. 
Cet expert en sécurité, respecté à Tel Aviv a osé dire que la ligne diplomatique du régime iranien était totalement "saine et rationnelle".

"Il ne fait aucun doute que l'Iran est prête à négocier, parce que les iraniens ressentent dèja les effets des sanctions," - a déclaré, à son tour, le président du Conseil national de sécurité, Israël Jacob Amidror.

Selon le Premier ministre Benjamin Netanyahu, Israël vit avec un chronomètre à la main - la décision de guerre n'attendra pas des années, ou alors il serait déja trop tard.

Les deux parties comptent sur l'Iran  afin d'aller de l'avant sur le dossier du nucléaire au niveau diplomatique.
 Israël croit toujours en un changement de régime à Téhéran , selon un membre du renseignement israéliens qui a voulu rester anonyme.



Libye : un an après les frappes de l'OTAN c'est " no future "



C'était il y a un an. L' aviation française venait officiellement au secours d'une population libyenne en voie d'extermination pour avoir osé se révolter. Quand le fou est déchainé il faut l'abattre, pas d'alternatives ; le prétexte était imparable.


La première cible des avions de chasse français, selon les bulletins officiels, c’était « un véhicule non déterminé», qui « pouvait présenter la menace » pour la population civile. Depuis ce temps-là,  les mots comme « inconnu », « une  menace possible » etc.  sont devenus une sorte de rideau de fumée  pour toute la campagne militaire. Et  maintenant, cela se rapporte à toute la Libye .


Des affrontements violents entre tribus se poursuivent en Libye, malgré tous les efforts des autorités de mettre de l’ordre dans le pays après le renversement du régime Kadhafi.


Un an est passé depuis l’intervention étrangère en Libye. Le 19 mars 2011, le président français Nicolas Sarkozy avait lancé l’attaque, par les forces aériennes, des troupes gouvernementales, qui  s’était ensuite transformée en bombardement massif des villes libyennes.


Nous ne savons pas, de quelle Libye nous pouvons parler maintenant. « La nouvelle  Libye – une ou trois ? » 
Comme l’ont déjà communiqué  les médias mondiaux, les chefs des tribus de Cyrénaïque –  la partie orientale du pays riche en  pétrole  – ont annoncé de sortir un de ces jours l'intention du gouvernement provisoire et de proclamer l'autonomie avec le droit de l'utilisation des ressources pétrolières. La ville de Misourata a annoncé son aspiration à l'autonomie. Au total, croient les experts, la Libye peut se désagréger en   trois parties – l'Ouest, le Sud et l'Est. Sans parler du danger d’un nouveau rejaillissement de la guerre civile, les analystes nous préviennent de plus en plus fréquemment de cette possibilité.  Alors, apparaît la question : « les Défenseurs Unis », qui (ou bien que) protégeaient-ils en Libye?


La résolution N 1973 adoptée  le 17 mars de 2011  par le Conseil de sécurité de l'ONU  (il y a eu 5 abstentionnistes, y compris la Russie, la Chine et l'Allemagne),  avait permis aux puissances occidentales d'appliquer « tous les moyens possibles » pour la protection de la  population  civile  – à l'exception des opérations terrestres. Mais pour les  pays de l'OTAN, cette restriction n’était  pas un  problème : en vue de la « protection de la population »,   les avions de combat de l'OTAN ont fait somme toute, pas moins de 26 000 incursions et d'après les données des experts de l'ONU,  rien que pendant les  premiers jours des bombardements, ils  ont fait de 64 à 90 victimes parmi les civils. 


Ici, l'opinion du professeur de l'université  de Giessen Andreas  Dittman, l'expert sur la Libye :


"L'influence étrangère  en  Libye se réalise sur différents axes. D'une part, ce sont  des businessmen européens  louches,  spéculateurs  pétroliers  ou aspirant à obtenir  des commandes avantageuses.  Ils ne parlent   pas du tout  à l’unisson, d’une voix commune européenne, mais se concurrencent durement les uns entre les autres  selon le principe du « chacun pour  soi ». Un autre groupe d’acteurs  politiques – ce sont  divers groupements des pays arabes. Ils poursuivent aussi leurs intérêts personnels. 


Quant à la lutte des forces intérieures dans le pays, Dittman a pu exprimer seulement un espoir prudent que la guerre civile ne s'embrasera  pas là de nouveau. Aujourd'hui la Libye, d'après lui, c’est un  pays avec un avenir incertain.


source : french.ruvr.ru/

Mille euro par mois : un rève pour les jeunes d' Espagne



Ils se nomment les "milleuristes", ils ressemblent à la génération des " 600 euros " qui s'était révoltée en Grèce.
Ils dénoncent le travail gratuit, les salaires insuffisants : la crise les touche de plein fouet.


“Le milleuriste est un jeune de 25 à 34 ans, diplômé, bien formé, qui maîtrise des langues étrangères, possède des diplômes de deuxième et de troisième cycle qu'il a complétés par des formations. Il est dans le monde du travail depuis trois ou quatre ans et a cotisé pour la moitié (quand il a de la chance) . Le problème, c'est qu'il ne gagne pas plus 1 000 euros, sans prime – et qu'il n'a pas intérêt à s'en plaindre. Il n'économise pas, n'est pas propriétaire, n'a ni voiture, ni enfants, il vit au jour le jour. Parfois c'est amusant, mais à la longue, ça use.”


Le milleurisme a désormais sa version plus précaire encore : le “même-pas-milleurisme”. “Avant, nous étions milleuristes et nous aspirions à mieux. Aujourd'hui, gagner mille euros, voilà l'ambition de la jeunesse”,


“Le chômage est au plus haut, les contrats à durée déterminée omniprésents et les salaires bas. Le phénomène est spectaculaire. Il n'y a pas une seule statistique qui nous permette d'espérer des perspectives positives.” “Le sentiment général, c'est qu'il n'y a pas d'avenir”, résume Guillermo Jiménez, 21 ans, étudiant en droit et politique et membre de l'association d'étudiants Juventud sin Futuro [“jeunesse sans avenir”].


“avec une demi-heure pour manger”. “C'est surréaliste, quand je pars de chez moi le supermarché n'est pas encore ouvert, quand je rentre il est déjà fermé. Je bosse comme une cadre supérieure pour le salaire d'un tâcheron.”


“l'éternelle stagiaire”. “J'avais enchaîné six stages. Le premier sans rémunération – bon, ils me donnaient des tickets restaurant. Et le dernier, dans un organisme public, a été le mieux payé : 600 euros.”


site : elpais.com

Tuerie de Toulouse : Israel s'en mèle

Les cadavres ne sont mêmes pas refroidis, que déja fusent les récupérations honteuses sur une affaire pas encore élucidée vu que le coupable n'est ni arrêté ni identifié.
Peut-on imaginer qu'un pays comme la France, ou le taux d'homicide est moins élevé qu'en Suède, puisse "négliger" une enquète d' une telle importance ?


Ajoutons à cela les visites "attendues" des candidats et on retrouve l'ambiance de récupération qui avait fait suite à la tuerie de nanterre.
Jusqu'où iront-ils dans l'indécence ?


Israël espère que les autorités françaises traduiront en justice les coupables de la fusillade qui a fait trois morts et deux blessés lundi devant un collège juif de Toulouse, a déclaré le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, cité par les médias.
"Nous sommes horrifiés par cet incident et espérons que les autorités françaises feront toute la lumière sur cette tragédie et traduiront les assassins en justice", a indiqué le diplomate.
Les stations radio et les chaînes de télévision de l'Etat hébreu ont interrompu leurs émissions pour diffuser un bulletin d'information consacré à la tragédie en France.
Le tireur s'est aussitôt enfui à scooter, tout comme l'assassin de trois militaires la semaine dernière à Toulouse et à Montauban. La police relève des "similitudes" entre ces affaires et n'exclut pas qu'il s'agisse d'un seul et même homme.


la suite fr.rian.ru/world

Libye : Barack Obama accusé de guerre illégale par le congrès


Le député Jones affirme que « le problème des présidents conduisant ce pays à la guerre sans l’autorisation du Congrès est une chose qui me préoccupe depuis bien longtemps ». « La semaine dernière cependant, le secrétaire à la Défense du Président Obama, Leon Panetta, a déclaré au Sénat des Etats-Unis qu’il est seulement nécessaire d’obtenir une permission "internationale" avant de déclencher une autre guerre, cette fois-ci en Syrie. 
Il suffirait ensuite de seulement en " informer" le Congrès, selon lui. Cette action violerait très certainement l’Article I, section 8 de la Constitution. J’ai récemment intenté des poursuite contre le Président Obama à ce sujet , comme je l’avais fait avec le président Clinton. 


Assez c’est assez. Il est temps que ce pays honore la Constitution et les principes sur lesquels il a été fondé. »
Lors d’une période de question-réponse dans le contexte de l’audition mentionnée ci-dessus, le Sénateur Sessions avait déclaré qu’il pensait que Panetta avait « contourné » le Congrès en participant les opérations de l’OTAN en Libye, et lui avait demandé ses plans regardant la Syrie. L’échange entre Sessions et Panetta avait été rapporté par la chaîne CNN comme suit :


Sessions : « Sessions : Nous passons notre temps à nous préoccuper de l’ONU, de la Ligue arabe, de l’OTAN, et trop peu de temps, selon moi, à nous préoccuper des représentants élus des Etats-Unis. Lorsque vous irez de l’avant, consulterez-vous le Congrès des Etats-Unis ?


Panetta : Vous savez, notre objectif serait de chercher à obtenir une permission internationale. Et nous viendrions ensuite au Congrès afin de vous informer et déterminer comment on pourrait approcher ceci de la meilleure manière, que nous souhaitions ou non obtenir la permission du Congrès.


Sessions : « Eh bien, je suis troublé par cela. Je pense que cela affaiblit la situation des Etats-Unis, car nous donnerions le mauvais exemple. Je pense que vous aurez au final besoin de l’autorisation légale des Etats-Unis d’Amérique, non pas d’un autre groupe extra-territorial qui pourrait se rassembler. »


la suite : solidariteetprogres.org

Le mea culpa tardif de Bruxelles sur la Grèce



Depuis la gestion calamiteuse, surtout au niveau médiatique, de la crise budgétaire de la Grèce, l'économie grecque à perdu 25% de sa valeur, les salaires pensions allocations ont diminué d'un tiers.
Une affaire pûrement comptable qui aurait du ètre réglée avec discrétion comme la faillite de la Californie par exemple, a été surexposée médiatiquement avec des conséquenses désastreuses sur le secteur financier grecpanique bancaire ) et sur l'économie de la péninsule hellénique (dénigrement de la Grèce en général).
Qui est donc responsable de cette gabegie à vous dégouter de l' Europe et de sa monnaie trop forte pendant des décennies au moins ?


La zone euro a mis l'accent surtout sur l'assainissement des finances publiques de la Grèce et non sur la croissance pour l'aider à sortir de la crise, a reconnu le chef de file de l'eurogroupe Jean-Claude Juncker dans un entretien au journal Kathimérini publié dimanche.


"Je crois qu'on n'a pas suffisamment mis l'accent sur la dimension de la croissance au problème général grec. Nous avons surtout insisté sur l'assainissement des finances publiques sans donner de solution alternative ou laisser le choix à la Grèce (...)", a dit M. Juncker


"Nous nous sommes montrés durs à l'égard de l'assainissement des finances mais très faibles à l'égard de l'autre paramètre important, celui de la croissance (...)", a-t-il indiqué, en soulignant qu'il regrettait "l'aggravation des conditions de vie des Grecs".


RÉCESSION AGGRAVÉE
M. Juncker a jugé qu'il aurait été "plus logique de mettre dès le début l'accent sur la dimension de la croissance (...), la Grèce traversant maintenant sa cinquième année de récession".


Les coupes importantes dans les salaires et les retraites ainsi que la hausse des taxes imposées à la Grèce depuis 2010 par la zone euro et le FMI, en échange des prêts pour faire sortir le pays de la crise, ont favorisé l'aggravation de la récession, l'économie ayant accumulé un recul de 15% ces dernières années, provoquant la colère de la rue.


Ce n'est que dans le deuxième plan d'aide approuvé récemment que l'UE et le FMI ont commencé à élaborer des mesures de croissance.


L'Union européenne (UE) insiste sur l'accélération de l'absorption des fonds de cohésion européens par la Grèce pour relancer son économie. Le pays qui peut prétendre à 20,4 milliards d'euros en fonds de cohésion européen pour la période 2007-2013 en a absorbé jusqu'à présent seulement 35%.


ASSAINISSEMENT TROP BASÉ SUR L'AUGMENTATION DE L'IMPOSITION
De son côté, le Fonds monétaire international (FMI) dans son nouveau programme d'aide de 28 milliards d'euros avalisé jeudi, préconise "la réalisation des réformes structurelles destinées à accélérer la croissance de l'économie et de l'emploi".


Le chef de la mission du FMI en Grèce, Poul Thomsen, reconnaît "en regardant en arrière, que certains changements auraient dû être effectués d'une façon différente".


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