samedi 10 mars 2012

Deficit espagnol : Van Rompuy avertit l'Espagne qu'elle va subir le châtiment des marchés

Bruxelles envoie des inspecteurs en Espagne afin d'examiner les comptes publics .


La Commission européenne a envoyé cette semaine des inspecteurs en l'Espagne pour discuter de la situation des finances publiques, après que le nouveau gouvernement de mariano Rajoy ait annoncé que le déficit 2011 s'élevait à 8,5% au lieu de 6% .


Quand au déficit 2012 il sera selon le gouvernement espagnol de 5.8% au lieu de 4.4%.




«Les techniciens de la Commission européenne étaient cette semaine à Madrid pour échanger des informations avec les autorités espagnoles sur la situation des finances publiques », a déclaré le porte-parole des affaires économiques de l' UE, Amadeu Altafaj.


«C'est une pratique courante avec tous les pays de l'euro zone, et en particulier avec les pays en déficit excessif "at-il ajouté.


L'exécutif européen a demandé au gouvernement d'expliquer les raisons du dérapage budgétaire espagnol , en particulier si cela est du à des raisons conjoncturelles ou structurelles. M.rajoy a rejeté le blame sur les régions mal gérée et sur son prédecesseur, José luis Zappatero. 
Bruxelles veut savoir si ces explications tiennent la route.


La Commission s'est plainte que les chiffres du déficit espagnol "soit en constante évolution" . «En Novembre on nous a dit que le déficit pourrait se situer entre 6 et 7% à la fin de l'année on nous a dit qu'il y avait un écart qui pourrait être deux points et il ya quelques jours cet écart est devenu supérieur à deux points", a déclaré lundi le porte-parole de l' UE.
                                              ville fantôme toutes neuve en Espagne


La situation budgétaire en Espagne sans doute plus largement  discutée lors de la réunion des ministres des finances de la zone euro (l' Eurogroup) qui se tiendra le 12 et 13 Mars.


Mariano Rajoy a provoqué un malaise au sein de l'exécutif européen quand il a annoncé unilatéralement que le nouvel objectif de déficit pour 2012 serait de 5,8% au lieu des 4,4% convenu précedemment avec Bruxelles .


José Manuel Durao Barroso , a clairement fait savoir qu'il voulait comprendre pourquoi le déficit de l'Espagne ne pouvait pas ètre mieux maitrisé.


Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy , a averti que l'Espagne va subir le châtiment des marchés (sic!) en ne respectant pas l'objectif de déficit.
Au moins comme ça c'est clair : les marchés obligataires sont devenus le fouet de Bruxelles.

Une attaque de l' Iran par Israel enflammerait la poudrière du Caucase

Iran Israel Russie : la poudrière du Caucase


Un eventuel bombardement précipité sur l’Iran ouvrirait la voie à une escalade militaire dans le Caucase du sud et menacerait les intététs de la Russie dans la région. 


Moscou a prévenu l' Occident et ses alliés d'un possible élargissement du conflit dans la région du caucase en cas de guerre contre l' Iran. 
                                               l'ours russe vendra chèrement sa peau


Le Kremlin organise depuis le début 2012 des exercices militaires «Kavkaz-2012» sans précédent de par leur ampleur dans le Nord et le Sud Caucase conjointement avec l’Arménie et la République d’Abkazie renforçant aussi sa présence militaire dans cette région.



 Attaquer militairement la Syrie mais surtout l’Iran pourrait avoir des conséquences néfastes pour les pays du Sud Caucase comme l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie en les déstabilisant affaiblissant en même temps le flanc Sud de la Russie.


Ces trois pays cherchant à diversifier leurs relations politiques économiques se sont tournés vers l’Iran surtout l’Arménie enclavée et tributaire pour sa seule ouverture possible vers le monde extérieur par voie terrestre de la Georgie de la Russie et de l’Iran ces deux derniers pays étant les deux partenaires commerciaux les plus importants pour l’Arménie.


L’Arménie reste actuellement en conflit larvé avec l’Azerbaïdjan à propos de la province du Haut Karabagh et depuis les années 90 n’entretient aucune relation avec ce pays de même qu’avec la Turquie qui avait à l’époque pris partie pour l’Azerbaïdjan. Les conditions climatiques l’hiver font que ces voies commerciales terrestres Georgie Russie sont souvent interrompues alors que celles vers l’Iran restent ouvertes.


Les relations commerciales entre l’Arménie et l’Iran se sont donc développées au point qu’aujourd’hui 1/3 du trafic commercial vers l’extérieur passe par le territoire iranien. La guerre Russie Georgie de 2008 a renforcé cette coopération. L’Arménie sert aussi de proxy pour l’Iran pour développer ses affaires et contacts politiques.


Une guerre contre l’Iran toucherait donc de plein fouet ce petit pays. La loi sur le génocide arménien votée récemment en France avait certes des fins électoralistes mais pas que. Sarkozy a affirmé qu’il ferait voter une loi identique si elle était abrogée parce qu’illégale probablement pour rallier l’Arménie à la guerre économique qui fait rage contre l’Iran.


Les conséquences d’une guerre contre l’Iran auraient certainement un impact géo politique plus grand pour l’Arménie qui doit en tenir compte dans ses relations avec les puissances occidentales manipulatrices surtout quand elles utilisent la voix d'aznavour pour réaliser leurs desseins guerriers.


L’Azerbaïdjan entretient des relations plutôt chaotiques avec l’Iran depuis un certain temps son alliance avec le régime juif sioniste de Tel Aviv - accords militaires mais aussi principal fournisseur de pétrole de l’entité sioniste - en est la cause. Des différents opposent Téhéran (Shi’ite) à Baku (Sunnite) concernant l’exploitation de gisements pétroliers sous la Mer Caspienne. Néanmoins les deux pays exploitent conjointement - l’Iran à hauteur de 10% - le champ gazier de Shah Deniz en Azerbaïdjan qui a obtenu de Washington que cette exploitation soit exemptée de l’embargo pour le moment.


Cette collaboration de l’Azerbaïdjan -qui n’est ni un modèle de démocratie ni prompt à respecter les droits de l’homme - avec Tel Aviv pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l’Azerbaïdjan si l’Iran était attaqué par les USA / ISRAEL . Personne ne peut sérieusement croire que Tel Aviv attaquerait Téhéran sans avoir au préalable reçu le feu vert de Washington d’où les concentrations militaires US mais aussi de la Grande Bretagne et de la France dans le Golfe Persique l’activation du système de défense missile anti missile en Turquie pour protéger Israël et dont le commandement central est en Allemagne. Les missiles moyenne portée iraniens pourraient détruire facilement les installations pétrolières de cet allié d’Israël provoquant une sérieuse pénurie de carburant et de kérosène en Israël obligeant Israël et les US à taper dans leurs réserves pour y suppléer.


L’espace aérien de l’Azerbaïdjan est un élément crucial de la guerre USA / OTAN en Afghanistan et une attaque de l’Iran contre l’Azerbaïdjan pourrait sérieusement y perturber le ravitaillement des troupes USA / OTAN et ce d’autant que l’acheminement via le Pakistan est souvent suspendu.


La Georgie depuis l’arrivée au pouvoir de Mikheil Saakashvili en 2003 lors de l’une de ces révolutions colorées celle là rose « Made in USA » constitue un poste avancé des Américains à proximité du flanc Sud de la Russie. Bien qu’elle entretienne des relations commerciales avec l’Iran la Georgie de Saakashvili politiquement trop dépendant des puissances occidentales surtout parce que ce dernier tient absolument à ce qu’elle fasse partie de l’OTAN se pliera au dictat de Washington en cas de guerre avec l’Iran. Certains médias en ligne ont fait état de la construction d’hôpitaux et autres structures sanitaires qui pourraient en même temps que ceux existant en Allemagne servir à accueillir des soldats blessés au cours d’un conflit avec l’Iran.


La Georgie de Saakashvili est également très proche du régime sioniste certaines de ses troupes ayant été entraînées par des experts militaires juifs israéliens. Lors du conflit de 2008 avec la Russie des drones israéliens avaient été utilisés pour espionner l’avancée et le déploiement des troupes russes. Des élections doivent avoir lieu cette année et des responsables de l’opposition dont l’ancien président Eduard Shevarnadze ont publiquement accusé Saakashvili de vouloir entraîner la Georgie dans une autre guerre pour plaire à Washington et Tel Aviv cette fois contre l’Iran.


Ces deux pays du Sud Caucase pourraient vouloir prendre le parti USA / ISRAEL et aider dans une guerre contre l'Iran en mettant à disposition leurs bases militaires et leur espace aérien prenant le risque de s'attirer les foudres de Moscou.


Car face aux menaces qui pèsent sur son flanc Sud la Russie déterminée à les déjouer a annoncé des exercices militaires dans le Nord et le Sud du Caucase d’une ampleur sans précédent. Bien que la Russie mène régulièrement des exercices conjoints dans le Nord Caucase, ces manœuvres appelées «Kavkaz -2012» impliqueront outre des unités de l’armée russe des unités de l’armée arménienne ainsi que de la république d’Abkazie une province qui s’est séparée de la Georgie en 2008. La Russie a également renforcé sa présence militaire dans le Nord et le Sud du Caucase pour une période illimitée pour répondre à l’atmosphère pré guerre qui règne au Moyen Orient et être prête à intervenir si la situation dégénérait.


Depuis plusieurs mois des responsables politiques russes ont mis en garde d’une possible extension du conflit dans la région due aux velléités belliqueuses USA / ISRAEL contre la Syrie et l’Iran . La Russie considère la Syrie et l’Iran comme faisant partie de sa zone d’influence politique le Sud Caucase étant considéré par Moscou comme une zone tampon pour protéger son flanc Sud.


Les pays du Sud Caucase risquent de subir de très fortes pressions pour cesser toute relation commerciale avec l’Iran si le face à face USA / ISRAEL Iran se durcit . Si elles y cèdent elles en subiront directement les conséquences. L’Azerbaïdjan risque de se voir entraîner dans un conflit militaire dont elle sortira ruinée et dévastée.


La Russie considérant que son flanc Sud est menacé pourrait aussi exercer des pressions voire plus. Une guerre contre l’Iran s’étendant dans cette région leur serait fatale.


source  : sos-crise.net

Crise de l' Euro en Grèce : ça pourrait très mal finir !

                                             leur salaire n'a pas été baissé, c'est plus prudent!


Un exposé précis et alarmant publié par un professeur grec spécialiste des affaires étrangères et des relations diplomatiques préviens que la cas de la Grèce est bien plus sérieux qu' une simple histoire de monnaie unique.


L' Euro c'est la paix !
En cas de divorce majeur avec les partenaires de l' Euro zone, Athènes pourrait tourner le dos à la fois à l’Europe et même à l’OTAN.
Quelles seraient les conséquences géopolitiques d’une faillite de la Grèce? Dans un long article très argumenté, le professeur Thanos Dokos, directeur général de la fondation Fondation hellénique pour la politique européenne et étrangère (ELIAMEP) , l’équivalent grec de l’ Institut Français des Relations Internationales (IFRI) , envisage le pire.


L’opinion publique grecque, dégoûtée, se détournerait de l’Europe, et même de l’Alliance atlantique et regarderait vers l’est, en particulier vers la Russie et la Chine. Elle reprendrait goût aux solutions autoritaires. Le flanc sud de l’OTAN serait déstabilisé. Les incidents se multiplieraient entre navires grecs et turcs sur fond de rivalité pour l’exploration des ressources de pétrole et de gaz en mer Egée. La tension monterait à nouveau à Chypre. Athènes et Ankara, membres de l’OTAN, seraient, comme dans les années 1990, au bord de la guerre.


Humiliés mais pas vaincus
Ce scénario catastrophe est le moins probable, explique le professeur Thanos Dokos. Et pourtant, il est possible, si la récession se poursuit, si la Grèce quitte la zone euro et l’Union européenne, et si les Grecs, désespérés et humiliés, ne voient plus leurs avenir en Europe, ni même dans le modèle démocratique occidental. Cela fait beaucoup d’hypothèses, comme on voit. L’article du professeur Dokos, intitulé«Qui a perdu la Grèce?», publié mercredi 14 février à Athènes, compte une vingtaine de pages.


«On a du mal à imaginer un Etat membre de l’Union européenne et de l’OTAN devenir faible au point de ne plus pouvoir fonctionner en tant qu’Etat. Cela n’arrivera très probablement pas à la Grèce. C’est cependant une hypothèse à envisager si aucune solution n’est en vue après des années de forte récession. Voir la Grèce adopter une politique étrangère ultra-nationaliste et une politique intérieure d’extrême droite n’est pas le scénario le plus probable, mais ne peut plus l’écarter», écrit-il.


«Si la crise continue, sans qu’apparaissent des signes d’amélioration, la capacité du gouvernement grec à remplir ses obligations vis-à-vis de ses partenaires européens et de l’OTAN sera en sérieux danger. Dans ce scénario, la Grèce pourrait être forcée de quitter la zone euro et, dans la foulée, l’Union européenne, obtenant ainsi le douteux honneur d’être le premier pays à quitter ces deux institutions. L’humiliation qui en résulterait pourrait réveiller et renforcer les forces ultra-nationalistes», écrit-il encore.


Tensions avec la Turquie et recours au grand frère orthodoxe russe
L’opinion publique grecque n’a pas de tropisme particulier pour l’autocritique. Elle n’apprécie guère l’image que lui renvoient ses partenaires européens. Elle pourrait donc, en désespoir de cause en quelque sorte, blâmer l’Europe en général, et les Allemands en particulier, pour l’état désastreux dans lequel se trouve le pays. C’est évidemment absurde, mais la colère et l’humiliation ne sont pas de bonnes conseillères.


Le propos du professeur Thanos est le suivant. Voilà ce qui ne se passera probablement pas, mais qui pourrait éventuellement se produire si tous, le moment venu, jouent la plus mauvaise carte. Les Grecs attribueraient alors leurs malheurs à «la pulsion hégémonique de l’Allemagne en Europe», à «la guerre des monnaies entre le dollar et l’euro», à «l’avidité de la sphère financière anglo-saxonne».


Certains d’entre eux se tourneraient vers la Russie, pays de religion orthodoxe comme la Grèce ou vers la Chine, deuxième puissance économique mondiale, à qui tout semble réussir. Deux pays à régime autoritaire. Cette attitude permettrait de soulager un peu l’humiliation ressentie par l’ensemble des Grecs. Thanos Dokos, lui-même professeur, n’emploie pas cette métaphore, mais elle vient spontanément à l’auteur de ces lignes. L’Europe nous traite de mauvais élève et même de délinquant? Joignons le club des mauvais élèves et des délinquants!


Un futur gouvernement grec très à droite et ultra-nationaliste pourrait ainsi, dans la pire des hypothèses, selon le professeur Dokos, accorder des facilités navales, y compris celles de la baie de Souda, en Crète, à des pays comme la Chine au risque de s’aliéner le commandement de l’OTAN. Les relations gréco-turques pourraient en revenir à ce qu’elles étaient dans les années 1990. Les incidents se multiplieraient en mer Egée, en particulier autour de l’exploration des gisements de pétrole et de gaz sous-marins. Cela paralyserait le flanc sud de l’OTAN et rouvrirait les tensions à Chypre. Les accrochages navals à propos des hydrocarbures en mer Egée pourraient amener la Grèce et la Turquie au bord de la guerre.


La Grèce ferait désormais figure de pays instable, en proie de surcroît à un regain de criminalité. La presse américaine a déjà fait mention de rumeurs de coups d’Etat militaires. «Le simple fait d’évoquer la possibilité d’un coup d’Etat militaire en dit long sur la gravité de la situation. Nous n’en sommes heureusement pas là et beaucoup peut être fait pour éviter un tel développement». C’est ainsi que le professeur Dokos conclut son scénario catastrophe.


Le professeur Dokos n’est pas un prophète de malheur. Il est docteur en relations internationales de l’Université de Cambridge (Grande-Bretagne). Il est spécialiste des questions militaires et stratégiques. Il a travaillé, à Athènes, au ministère de la défense et à celui des affaires étrangères. Il est actuellement directeur général de la fondation ELIAMEP.


Selon une étude très argumentée d’un spécialiste grec des relations internationales, en cas de faillite, Athènes pourrait tourner le dos à la fois à l’Europe et même à l’OTAN.
Quelles seraient les conséquences géopolitiques d’une faillite de la Grèce? Dans un long article très argumenté, le professeur Thanos Dokos, directeur général de la fondation ELIAMEP (Fondation hellénique pour la politique européenne et étrangère), l’équivalent grec de l’IFRI (Institut Français des Relations Internationales), envisage le pire.


L’opinion publique grecque, dégoûtée, se détournerait de l’Europe, et même de l’Alliance atlantique et regarderait vers l’est, en particulier vers la Russie et la Chine. Elle reprendrait goût aux solutions autoritaires. Le flanc sud de l’OTAN serait déstabilisé. Les incidents se multiplieraient entre navires grecs et turcs sur fond de rivalité pour l’exploration des ressources de pétrole et de gaz en mer Egée. La tension monterait à nouveau à Chypre. Athènes et Ankara, membres de l’OTAN, seraient, comme dans les années 1990, au bord de la guerre.


«Déséspérés et humiliés»


Ce scénario catastrophe est le moins probable, explique le professeur Thanos Dokos. Et pourtant, il est possible, si la récession se poursuit, si la Grèce quitte la zone euro et l’Union européenne, et si les Grecs, désespérés et humiliés, ne voient plus leurs avenir en Europe, ni même dans le modèle démocratique occidental. Cela fait beaucoup d’hypothèses, comme on voit. L’article du professeur Dokos, intitulé«Qui a perdu la Grèce?», publié mercredi 14 février à Athènes, compte une vingtaine de pages.


«On a du mal à imaginer un Etat membre de l’Union européenne et de l’OTAN devenir faible au point de ne plus pouvoir fonctionner en tant qu’Etat. Cela n’arrivera très probablement pas à la Grèce. C’est cependant une hypothèse à envisager si aucune solution n’est en vue après des années de forte récession. Voir la Grèce adopter une politique étrangère ultra-nationaliste et une politique intérieure d’extrême droite n’est pas le scénario le plus probable, mais ne peut plus l’écarter», écrit-il.


«Si la crise continue, sans qu’apparaissent des signes d’amélioration, la capacité du gouvernement grec à remplir ses obligations vis-à-vis de ses partenaires européens et de l’OTAN sera en sérieux danger. Dans ce scénario, la Grèce pourrait être forcée de quitter la zone euro et, dans la foulée, l’Union européenne, obtenant ainsi le douteux honneur d’être le premier pays à quitter ces deux institutions. L’humiliation qui en résulterait pourrait réveiller et renforcer les forces ultra-nationalistes», écrit-il encore.


Tensions avec la Turquie et recours au grand frère orthodoxe russe
L’opinion publique grecque n’a pas de tropisme particulier pour l’autocritique. Elle n’apprécie guère l’image que lui renvoient ses partenaires européens. Elle pourrait donc, en désespoir de cause en quelque sorte, blâmer l’Europe en général, et les Allemands en particulier, pour l’état désastreux dans lequel se trouve le pays. C’est évidemment absurde, mais la colère et l’humiliation ne sont pas de bonnes conseillères.


Le propos du professeur Thanos est le suivant. Voilà ce qui ne se passera probablement pas, mais qui pourrait éventuellement se produire si tous, le moment venu, jouent la plus mauvaise carte. Les Grecs attribueraient alors leurs malheurs à «la pulsion hégémonique de l’Allemagne en Europe», à «la guerre des monnaies entre le dollar et l’euro», à «l’avidité de la sphère financière anglo-saxonne».


Certains d’entre eux se tourneraient vers la Russie, pays de religion orthodoxe comme la Grèce ou vers la Chine, deuxième puissance économique mondiale, à qui tout semble réussir. Deux pays à régime autoritaire. Cette attitude permettrait de soulager un peu l’humiliation ressentie par l’ensemble des Grecs. Thanos Dokos, lui-même professeur, n’emploie pas cette métaphore, mais elle vient spontanément à l’auteur de ces lignes. L’Europe nous traite de mauvais élève et même de délinquant? Joignons le club des mauvais élèves et des délinquants!


Un futur gouvernement grec très à droite et ultra-nationaliste pourrait ainsi, dans la pire des hypothèses, selon le professeur Dokos, accorder des facilités navales, y compris celles de la baie de Souda, en Crète, à des pays comme la Chine au risque de s’aliéner le commandement de l’OTAN. Les relations gréco-turques pourraient en revenir à ce qu’elles étaient dans les années 1990. Les incidents se multiplieraient en mer Egée, en particulier autour de l’exploration des gisements de pétrole et de gaz sous-marins. Cela paralyserait le flanc sud de l’OTAN et rouvrirait les tensions à Chypre. Les accrochages navals à propos des hydrocarbures en mer Egée pourraient amener la Grèce et la Turquie au bord de la guerre.


La Grèce ferait désormais figure de pays instable, en proie de surcroît à un regain de criminalité. La presse américaine a déjà fait mention de rumeurs de coups d’Etat militaires. «Le simple fait d’évoquer la possibilité d’un coup d’Etat militaire en dit long sur la gravité de la situation. Nous n’en sommes heureusement pas là et beaucoup peut être fait pour éviter un tel développement». C’est ainsi que le professeur Dokos conclut son scénario catastrophe.


Le professeur Dokos n’est pas un prophète de malheur. Il est docteur en relations internationales de l’Université de Cambridge (Grande-Bretagne). Il est spécialiste des questions militaires et stratégiques. Il a travaillé, à Athènes, au ministère de la défense et à celui des affaires étrangères. Il est actuellement directeur général de la fondation ELIAMEP.


source : gaullisme.fr

La Russie entraînée dans la Guerre mondiale pour l'été 2012



Vladimir Jirinovski annonce une nouvelle Guerre mondiale pour l'été 2012 si l' Iran venait à être attaquée. La déstabilisation de cette région vitale aux intérêts russes pourrait mener à une escalade dramatique.


Selon Vladimir Jirinowski, un scénario semblable à ce qui s'est produit en Juillet-Aout 1914 est possible en Europe Orientale, si Israel et l' OTAN attaquent l' Iran.


l’Azerbaïdjan attaquera le Haut Karabagh et la Russie sera alors entraînée dans la guerre.


Vladimir Jirinovski le leader russe du Parti Libéral-Démocrate ne manque pas d’annonces sensationnelles. Selon lui cet été pourrait débuter la 3e Guerre mondiale en Iran. « S’ils étranglent la Syrie, cet été ils attaqueront l’Iran. L’Azerbaïdjan en profitera pour attaquer à son tour le Haut Karabagh » affirme Vladimir Jirinovski. 


Et il décrit à l' appui de son raisonnement le mécanisme géopolitique qui contraindrait la Russie à entrer dans la conflit 


« l’Arménie s’opposera et la Turquie sera aux côtés de l’Azerbaïdjan. Ainsi notre pays, la Russie pourrait être entrainée dans cette guerre ». Selon le leader russe, la Russie sera amenée à défendre ses frontières du Sud. 



Obama menacé de destitution s'il décide d'attaquer l' Iran sans l'aval du Congrès



C'est la résolution 107, et elle a été déposé au service juridique de la chambre des représentants .
Le député qui a pris cette initiative est Walter Jones , la résolution stipule que le président actuel des Etats-Unis est passible de destitution s'il venait à appuyer une attaque de l' Iran sans autorisation claire du congrés des Etats Unis.


le PDF de la résolution 107 est téléchargeable via la librairie du congrés


La résolution affirme, entre autre :


« Etant donné que la clef de voûte de la République est le respect du pouvoir exclusif du Congrès de déclarer la guerre, selon l’article I, section 8 clause 11, de la Constitution :


« Qu’il soit par conséquent résolu par la Chambre des représentants (le Sénat entamant une démarche concourante), qu’il est entendu par le Congrès qu’à l’exception d’une réponse à une attaque actuelle ou imminente contre le territoire des Etats-Unis, l’utilisation de la force à des fins offensives par un Président sans l’autorisation préalable et explicite par une Loi du Congrès viole les pouvoirs exclusifs du Congrès de déclarer la guerre selon l’article I, section 8, clause 11 de la Constitution, et constitue par conséquent un crime passible de destitution, et un délit, selon l’article II, section 4 de la Constitution. »


La résolution a été acheminée au Comité judiciaire de la Chambre des représentants, le comité ayant la responsabilité d’initier les procédures en vue d’une destitution.
                                 il n'y a pas qu'en Grèce que l'on ressort les nazis sur les affiches...


LaRouche a estimé que cette démarche entamée par Jones est urgente, et a souligné qu’elle était particulièrement significative vue que Jones est membre du Congrès ayant un passé militaire. C’est lui qui avait lancé une poursuite judiciaire contre Obama l’été dernier, en raison de sa guerre contre la Libye, une guerre qui violait elle aussi la constitution.


Le Comité d’action politique de LaRouche aux Etats-Unis (LaRouchepac) a décidé de mobiliser la population en faveur de cette résolution, en plus de sa propre campagne pour obtenir le départ immédiat d’Obama, soit par la destitution, soit par l’entremise de la section 4 du 25ème amendement, exigeant le départ du Président pour des raisons de santé physique ou d’instabilité mentale.


Ceci est la manière la plus efficace d’empêcher une escalade vers la guerre, pouvant conduire jusqu’à une confrontation nucléaire avec la Chine ou la Russie.


source : s&p