mardi 6 mars 2012

L'Espagne suit le chemin de la Grèce, Bruxelles veut la sanctionner



L' annonce par déficit budgétaire excessif de l'Espagne a été qualifié de très grave" par Bruxelles.


Madrid est accusée de ne pas respecter les clous de la rigueur et de n'en faire pas assez pour réduire sa dette publique . Et cela pourrait lui coûter une amende salée, ont menacé quelques eurocrates plus bornés que la moyenne.


Rapellons que l' Espagne à baissé les revenus de ses fonctionnaires et à fait adopter une réforme très libérale des lois du travail .
il est même prévu de verser les allocations chomage aux entreprises qui recruteraient des chomeurs. Oui mais voila, pour Bruxelles, PIIG un jour, PIIG toujours !


Le dérapage est "sérieux, grave", a souligné au cours d'un point de presse Amadeu Altafaj, porte-parole du commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn .
Prenant ses partenaires européens de court, le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a annoncé vendredi, à l'issue d'un sommet européen, que le déficit public espagnol serait de 5,8% cette année, et non de 4,4% comme prévu dans son programme pour parvenir au maximum autorisé de 3% par l'UE en 2013.
M. Rajoy n'avait informé personne de son intention et avait signé comme si de rien n'était avec 24 de ses homologues un Pacte renforçant la discipline budgétaire dans la zone euro.
"Je n'ai pas informé les présidents et les chefs de gouvernement parce que je n'ai pas à le faire. Il s'agit d'une décision souveraine que nous Espagnols, nous prenons", a-t-il soutenu au cours de sa conférence de presse.
Ces déclarations n'ont "pas été bien prises" à Bruxelles, a souligné lundi une source proche du dossier. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et Olli Rehn "sont pour l'instant dans l'état d'esprit où on ne négocie rien et où on ouvre une procédure" de sanctions pour déficit excessif, selon une source européenne proche du dossier.
"Jusqu'à novembre dernier, on nous disait que l'Espagne allait être un peu au-delà de l'objectif" de déficit de 6% en 2011. Le 30 décembre 2011, on nous a communiqué qu'il pourrait être de 2 points, et il y a quelques jours, il est passé à 2 points et demi, ce qui est quand même une déviation majeure", a souligné Amadeu Altafaj. Selon le gouvernement espagnol, le déficit de l'Espagne a atteint 8,51% en 2011.
"Nous avons besoin de chiffres solides, validés, pour faire une évaluation complète", a insisté le porte-parole. "Nous avons besoin de "savoir quelles sont l'origine et la nature" de ce dérapage et "quelles sont les mesures à envisager dans le cadre du budget 2012".
"Une fois que nous aurons la clarté sur les chiffres, sur le budget 2012, la Commission fera son analyse, la présentera, et, si besoin, fera ses recommandations au Conseil dans le cadre de l'article 126" du traité européen, qui prévoit d'infliger des sanctions aux Etats dans le cadre de la procédure de déficit excessif, a-t-il détaillé.
Or, selon la source proche du dossier, des Etats comme les Pays-Bas ou la Belgique, contraints de faire des efforts budgétaires considérables pour rentrer dans les clous du Pacte de stabilité, risquent de voir d'un mauvais oeil un pays comme l'Espagne bénéficier d'une indulgence à laquelle eux n'ont pas eu droit.
Les sanctions envisagées pourraient aller de 0,2% à 0,5% du PIB espagnol, soit au minimum 2 milliards d'euros, ce qui "représente beaucoup d'argent pour l'Espagne", souligne la source proche du dossier.
"Je n'ai aucun doute sur le fait que le gouvernement espagnol va honorer son engagement concernant le pacte de stabilité et de croissance", a déclaré lundi M. Barroso lors d'une conférence de presse à Vienne, tout en refusant de commenter l'annonce d'un déficit public à 5,8% cette année.
Une source diplomatique souligne toutefois qu'il semble impossible de demander à Madrid de revenir à 4,4% de déficit cette année après un déficit public qui a explosé à 8,51% l'an dernier.
La conjoncture ne se prête guère à un effort d'une telle ampleur: le gouvernement espagnol prévoit un recul du PIB de 1,7% en 2012 et un taux de chômage à 24,3%, le plus élevé de l'UE.
En attendant la présentation du budget espagnol 2012 vers fin mars, les ministres des Finances de la zone euro devraient commencer à en étudier de premiers éléments chiffrés lors d'une réunion de l'Eurogroupe lundi 12 mars à Bruxelles, selon la source proche du dossier.


source : clamartnationaletpopulaire

Si la Grèce ne parvient pas à un accord avec les banques, ça coutera 1000 milliards à la zone euro



Les détenteurs d'obligations de l'état grec n'ont plus que quelques jours pour décider s'ils acceptent la restructuration de la dette de la Grèce .


Selon l'Institute of International Finance ( IFF ) , qui représente le groupe des créanciers privés de la Grèce, un défaut désordonné du pays provoquerait un effet de contagion tel qu'il couterait à la zone euro 1.000 milliards d'euros supplémentaires.


Les créanciers privés ont jusqu’à jeudi soir pour signaler s’ils participeront au processus de restructuration de la dette grecque destiné à permettre au pays de renouer avec un niveau d’endettement plus supportable. Ces derniers doivent en principe renoncer à près de trois quart de valeur des obligations qu’ils détiennent.


La pression se veut grandissante pour les créanciers privés qui rechigneraient encore à participer au processus de restructuration. 


Trois scénarios possibles


Premier cas de figure. 90% ou plus des créanciers affichent leur consentement et dans ce cas l’opération est un franc succès.


Deuxième cas de figure. 75% des créanciers apportent leur soutien. Dans ce cas, des clauses d’action collective pourront être activées forçant tous les créanciers privés, y compris les plus réticents, à adhérer au processus.. 
Le ministre des finances Evangelos Venizelos aurait confié à l’agence Reuters qu’il n’hésiterait pas à activer ces clauses d’action collective.


Troisième cas de figure. Si le taux de participation s’avérait en dessous, alors le processus de restructuration se couronnerait par un échec, la Grèce devra subir un défaut désordonné et la zone euro rechuterait dans une crise bien plus profonde.


Pour l’IIF, selon un document datant du 18 février remis aux dirigeants européens, que l’agence Reuters s’est procuré, des dégâts importants pourrait découler d’un défaut désordonné de la péninsule héllénique. Si le processus de restructuration de la dette venait à échouer, la BCE subirait certainement de lourdes pertes. L’exposition de l’institution monétaire à la Grèce est évaluée à 177 milliards d’euros, soit un montant 200% plus élevé que son capital de base. 


L’Irlande et le Portugal aurait besoin de plus d’aide, ce qui pourrait couter 380 milliards d’euros sur cinq ans. L’Italie et l’Espagne auraient besoin, à elles deux, de 350 milliards d’euros. De nombreux établissements bancaires requéreraient, par ailleurs, une recapitalisation massive qui coûterait au total 160 milliards d’euros. 

source : 20minutes.fr

13 officiers français détenus par Bashar El Assad en Syrie



L'affaire des français détenus en Syrie rebondit...
Environ 13 officiers français seraient maintenus prisonniers par les autorités syriennes. Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré qu'il ne pouvait pas confirmer cette information.


Selon certaines sources, le groupe serait détenu dans un hôpital de campagne à Homs.


Ce n'est pas très clair, que faisaient ces officiers en Syrie, faisaient-ils partie d'un contingent plus important infiltré à Homs ?


Un  porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a déclaré qu'il n'y avait "aucune confirmation" des membres des forces armées françaises soient détenus en Syrie.


Damas n'a pas commenté l'éventuelle présence sur son sol de troupes françaises.


Selon certaines sources, Paris et Damas ont travaillé pour parvenir à un accord sur ce qu'il convient de faire avec les officiers prisonniers.


source : dailystar

Obama a refusé d'attaquer l'Iran et a mis en garde Israel



Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'a pas réussi à obtenir l'appui inconditionnel du président américain Barack Obama pour un bombardement des installations nucléaires iraniennes .


Benjamin Netanyahu a proposé au  président des Etats Unis le principe d'un "point de non retour" au-delà duquel des frappes aériennes sur les installations nucléaires iraniennes deviendraient quasi automatiques.


De nombreux journaux israéliens, à Tel-Aviv n'ont pas caché leur déception.
"Il est revenu de Washington les mains vides ! " ont-ils titré à la une, devant le résultat décevant de la visite du président Shimon Peres et du Premier ministre Netanyahu à Washington. Selon des fuites diplomatiques venant de la Maison Blanche, Obama n'est pas prêt à donner une carte blanche à ses alliés.


Selon la deuxième chaîne de télévision israélienne, citant une source de renseignement américaine de haut rang : Tel-Aviv, aurait déja décidé d'attaquer les installations iraniennes. 


À leur tour, les partenaires américains ont averti les Israéliens des éventuelles conséquences désastreuses sur la sécurité du monde d'une telle décision unilatérale, y compris au Moyen-Orient.


Le vainqueur républicain des primaires, recevra certainement l'appui d'Israel.
Pourquoi pas Rick Santorum , qui a juré qu'il bombarderait l'Iran s'il devenait président des USA.



Syrie : Bashar El Assad en passe de vaincre la rébellion ?



La chute de Bab Amr tombé sous les coups repressifs de l’armée de Bashar El Assad constitue un revers sérieux pour l' ASL (l' armée syrienne libre ). Le but des rebelles syriens était créer une base arrière sure, relié au voisin Libanais tout proche. Le rôle de cette poche inviolable aurait été de fournir en armes les autres combattants en Syrie grace au ravitaillement des alliés de l' OTAN .


Après la chute de Bab Amr, les troupes syriennes ont lancé une offensive contre la localité de Kousair, à l’ouest de Homs, située à 12 kilomètres de la frontière avec le Liban. C’est à travers ce gros bourg de 40000 habitants que transitent armes, argent et combattants étrangers introduits en Syrie à partir du Liban. Selon des sources concordantes, quelque 3000 miliciens sont concentrés à Kousair. L’armée syrienne a lancé son attaque dimanche 4 mars par plusieurs axes, de manière à couper les lignes de ravitaillement des rebelles.


Effrayés et démoralisés, des dizaines d’entre eux ont commencé à fuir vers le Liban, où les attendait l’Armée libanaise. Les civils qui fuyaient les combats ont été autorisés à pénétrer en territoire libanais, les miliciens, eux, ont été pourchassés. A l’heure d’écrire ces lignes, une cinquantaine d’hommes armés avaient été arrêtés par l’armée libanaise et un camion rempli d’armes saisi près de la localité de Kaa, au Nord de Baalbeck.


Dans le même temps, l’armée syrienne a lancé une offensive contre Rastan, où des bandes armées terrorisent la population depuis début février, prétendant avoir « libéré la ville ».


La bataille de Bab Amr marque le tournant dans la confrontation armée. Les troupes syriennes ont pris ce quartier de 50000 habitants après seulement deux jours d’offensive terrestre, précédée de trois semaines de surveillance et d’opérations spéciales dans le but de faire le moins de victimes civiles, conformément aux ordres donnés par le président Bachar al-Assad. L’une des opérations spéciales a permis de glisser du somnifère dans des sandwichs acheminés aux insurgés, ce qui a permis d’en capturer plusieurs dizaines sans combat. Interrogés, ces derniers ont livré de précieuses informations qui ont permis à l’armée d’entrer à Bab comme un couteau dans le beurre.


Les troupes régulières ont démantelé une salle de commandement et de contrôle équipée de matériels sophistiqués reliés à des satellites, de fabrication américaine et britannique. Quelques 800 miliciens auraient été capturés lors de l’attaque et du ratissage qui a suivi, dont près de 120 ressortissants de diverses nationalités arabes, notamment des Libanais, des Saoudiens, des Libyens et des Jordaniens. Certaines informations font état de l’arrestation de combattants ou d’« instructeurs » munis de passeports européens (allemands, français, britanniques et danois).


Des groupes d’insurgés ont fui vers les quartiers de Khalidiyé et Hamidiya, mais ils ne constituent plus un réel danger. La traque durera quelques jours et se terminera par leur destruction totale.


Les troupes régulières ont découvert dans différents quartiers de Homs quelque 120 cadavres de personnes enlevées par les miliciens ces trois derniers mois et exécutées sommairement. Parmi eux beaucoup de chrétiens, d’alaouites mais aussi des sunnites membres du Baas ou tout simplement partisans de Bachar al-Assad.


L’Armée syrienne libre (ALS) a indirectement reconnu la défaite en parlant de « retraits tactiques » pour « sauver les civils » ou pour fuir « la machine de répression du régime ». Ces deux faux arguments ne suffisent pas pour cacher la faiblesse de cette pseudo-armée qui se promettait de transformer Bab Amr en « Stalingrad ». Il semble que les dirigeants de cette milice aient lu l’histoire à l’envers.


Déclarations de Michel Aoun, leader maronite libanais, allié du Hezbollah


« Ce qui se passe en Syrie est lié à un processus de paix israélienne dans la région avec des conditions israéliennes et non pas la paix israélo-arabe.


La paix israélienne requiert l’effritement des forces voisines ainsi que la propagation de la pensée religieuse de manière à diviser les musulmans entre eux, et les chrétiens également. De la sorte, Israël aura isolé les communautés les unes des autres à l’intérieur d’États religieux qui deviendraient des États chauvins qui ressemblent à l’État sioniste.


Je crois que les réformes en Syrie seront concrétisées par le biais de l’adoption d’une nouvelle Constitution moderne, que les Syriens ont rédigée avec l’aide de constitutionnalistes occidentaux. Le texte comprend plusieurs aspects qui sont en commun avec la Constitution française. Le nouveau texte fondamental est respectueux des droits de l’homme et du pluralisme politique, ainsi que de la liberté d’opinion.


J’espère que les libertés qui ont été accordées ne mèneront pas au chaos. On sait que dès que l’on lève subitement la pression exercée sur un peuple, cela risque de créer le chaos.


La coalition internationale à laquelle fait face la Syrie n’est pas négligeable. Même durant la Seconde Guerre mondiale nous n’avons pas vu une telle coalition. La politique des deux poids deux mesures pratiquée par l’Occident est inconcevable. L’Occident brandit les slogans de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme. Lequel parmi ces États occidentaux reconnaît les droit des Palestiniens qui ont été déplacés hors de leur pays ? Ces nations qui semblent préoccupées par les droits de l’homme en Syrie ont pratiqué des politiques qui ont fait perdre au peuple palestinien ses droits en causant son malheur. Par conséquent, j’ai des doutes sur leurs intentions tout comme je doute fort qu’ils cherchent l’intérêt du peuple syrien.


La situation en Syrie aura inéluctablement des répercussions sur le Liban, Mais ce que je crains le plus, c’est l’arrivée des salafistes au pouvoir à Damas, d’autant que leur propension est universelle et non locale. Ils ne croient pas aux frontières des nations, mais à celle de la oumma, et, pour certains, c’est le monde entier qu’ils voudront convertir.


Le nombre de Syriens qui sont conscients du danger est bien plus élevé que ceux qui veulent se battre. Je crois que les combats que nous voyons actuellement constituent la dernière phase de la confrontation. Je ne dirai pas qu’il y aura par la suite une stabilité à cent pour cent, mais il n’y aura plus de grands affrontements. On pourra voir de petites cellules ici et là que les forces de l’ordre affronteront au cas par cas. Cependant, après la dernière bataille à Homs et à Edleb, la situation changera et on passera à une opération de nettoyage. »


silviacattori.net

Crise de la zone euro : que veut l' Allemagne ?



Avec l'adoption du MES qui remplace le FESF (mort né) il serait tentant de penser que le cas de la Grèce est définitivement solitionné. Or, pas du tout, malheuresement. Le casse tète financier de la péninsule hellénique est parti pour durer, quand bien même quelques mois de répis aient été achetés à prix d'or.


Dans le cas de la Grèce elle-même l’aide européenne est conditionnelle à des objectifs que ce pays ne peut atteindre en matière de réduction de déficit. Nous voyons se déployer toutes les pathologies bien connues depuis les années 1930, que l’on pense aux politiques menées par le Premier Ministre Britannique Ramsay MacDonald ou par le Chancelier Allemand Brüning. Les coupes imposées au budget et la diminution autoritaire des salaires nominaux va plonger le pays dans une dépression qui aura un impact plus que proportionnel sur ses recettes fiscales. Par ailleurs, ce contexte va pousser les entreprises à dissimuler leurs revenus au Fisc, tandis qu’elle va encourager des comportements de refus de l’impôt, en raison de l’absence de consensus sur ces politiques. Par ailleurs, la démobilisation des fonctionnaires du Fisc, qui sont parmi les premiers touchés par cette politique, fera que le recouvrement des sommes dues sera de plus en plus problématique.


Dans ce contexte, l’échange des titres de dette, qui sont détenus par des agents privés, et qui doit aboutir à une annulation partielle de la dette de la Grèce, même s’il est techniquement réussi, ne résout pas les problèmes. Si la charge de la dette va baisser, ce sera bien moins que ce qui est prévu (130% du PIB et non 120%). La chute du PIB, -5% prévu pour 2012 et probablement plus et au mois -3 en 2013, va mécaniquement entraîner la hausse du poids de la dette en pourcentage du PIB.


Dès la fin du premier semestre 2012 les résultats budgétaires vont montrer les limites de cette politique. La Grèce aura à nouveau besoin d’une aide qui lui sera probablement refusée. En fait, nous voyons se mettre en place petit à petit le mécanisme d’une sortie de la Grèce de l’Euro, solution ouvertement envisagée par le Ministre Allemand de l’intérieur.


Ces déclarations, qui ont le mérite de la clarté, soulèvent un autre problème. Quels que soient les démentis, il est clair qu’un membre du gouvernement ne s’exprime pas à la légère, surtout en Allemagne. Il y a au moins un débat important au sein du gouvernement Allemand, et peut-être plus : une décision d’aboutir par petits pas à une sortie de la Grèce de la zone euro. Une sortie qui doit être naturellement « volontaire » (tout comme l’est l’échange des titres de dette est qualifié de « volontaire ») car il n’existe à l’heure actuelle aucun mécanisme pour exclure un pays de la cette zone euro.


On sait que la sortie de la Grèce de la zone euro quelles qu’en soient les conditions aura pour effet d’accroître par contagion les difficultés du Portugal et de l’Espagne. Dans ces pays aussi les politiques de déflation imposées par les dirigeants de la zone euro aboutissent à un échec. Le Portugal a d’ores et déjà besoin de plus d’argent que prévu, quant à l’Espagne son déficit budgétaire est très au-dessus de ce qui avait été prévu. 


En Italie, sous l’apparence d’un gouvernement de « technocrates » le jeu politique a repris. Le nouveau Premier Ministre, M. Mario Monti, s’avère bien incapable de juguler l’évasion fiscale accélérée que le pays connaît depuis quelques mois. Il faudra donc trouver les moyens financiers pour aider ces États. C’est normalement le rôle du Mécanisme Européen de Stabilité (MES) qui doit succéder au Fond Européen de Stabilisation Financière (FESF).


Mais la taille du MES est bien insuffisante pour cela. Prévu pour 500 milliards d’euros, il est très en deçà des besoins. Un montant d’au moins 1000 milliards constituerait le minimum nécessaire, et le chiffre de 2000 milliards a même été évoqué publiquement par M. Barroso.


Les pays du G-20 l’ont rappelé aux Européens. Le conflit entre l’Allemagne et les autres pays a marqué le dernier sommet du G-20 qui s’est tenu au Mexique. Le Ministre des finances Allemand a exclu tout renforcement du MES, dont la charge il est vrai incomberait essentiellement à l’Allemagne. En réponse, les autres pays, et en particulier la Chine, se sont refusés à sanctionner une recapitalisation du Fonds Monétaire International, ce qui diminue d’autant la capacité de ce dernier à intervenir en cas de nouvelle crise européenne.


la suite : fr.rian.ru

Nucléaire iranien : Obama prudent Nettanyahu impatient



Barack Obama en tant que chef des forces armées US a tenu à mettre les point sur les "i"  :  les Etats-Unis se réservent le droit de recourir à l'option militaire en ce qui concerne l' Iran .
Toutefois, une action unilatérale d' Israël est fortement déconseillée par la maison blanche qui préfère laisser les sanctions faire leur oeuvre.


M. Obama s'exprimait devant les délégués de l'influent lobby pro-israélien American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), avant de recevoir lundi à la Maison-Blanche le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou. Barack Obama a cité Theodore Roosevelt, président des États-Unis de 1901 à 1909, pour expliquer qu'il comptait «parler doucement, en tenant un gros bâton».


Il a souligné que, pour la sécurité d'Israël, de l'Amérique et du monde, l'heure n'était pas aux fanfaronnades et qu'il fallait laisser la pression croissante sur l'Iran faire son effet de même que soutenir la large coalition internationale qui avait été mise en place.


Barack Obama a expliqué qu'il croyait fermement que la diplomatie, appuyée par la pression, pouvait réussir et a invité chacun à mesurer les conséquences d'une intervention militaire contre l'Iran. Il a fait valoir que, dans ce dossier, il avait déjà été trop souvent question de guerre. Le président américain a estimé dans un récent entretien avec le magazine The Atlantic qu'une attaque israélienne unilatérale serait contreproductive, en offrant notamment à l'Iran le rôle de l'agressé.


Nombre d'experts et responsables militaires américains doutent de l'efficacité d'une frappe contre des installations nucléaires iraniennes souterraines et fortifiées, et croient qu'elle ne servirait, dans le meilleur des cas, qu'à retarder de quelques années le programme.


Les États-Unis et la communauté internationale soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rétorque que son programme est uniquement civil et vise à produire de l'énergie. Israël estime de son côté qu'un Iran doté de l'arme nucléaire consisterait une menace mortelle pour l'État hébreu. D'autant, soulignent les Israéliens, que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a menacé à plusieurs reprises de les «rayer de la carte».


Benjamin Nétanyahou juge que les sanctions internationales ne marchent pas et que les pourparlers sont un «piège» permettant aux Iraniens de gagner du temps. Des responsables politiques et militaires israéliens ont laissé entendre que l'État hébreu pourrait agir sans l'accord préalable de Washington.


«Nous sommes un État indépendant et souverain, et au bout du compte, l'État d'Israël prendra les décisions qu'il juge les plus appropriées», a noté dimanche le ministre israélien des Affaires étrangères, Avidgor Lieberman.


Le président israélien Shimon Pérès a affirmé dimanche lors d'un discours devant les délégués de l'AIPAC qu'Israël gagnerait s'il était obligé d'affronter l'Iran.


«L'Iran est un régime maléfique, cruel, moralement corrompu», a-t-il lancé. «L'État hébreu connaît les horreurs de la guerre et ne la recherche pas avec l'Iran, mais si nous sommes contraints de combattre, croyez-moi, nous l'emporterons.»


source : journalmetro