mardi 21 février 2012

L'Iran affirme qu'elle pourrait frapper préventivement la première



Un commandant militaire iranien a déclaré que l'Iran prendra des mesures préventives contre ses ennemis si elle estime que ses intérêts nationaux sont en danger.


L'Iran fait face à la pression internationale sur son programme nucléaire controversé.


Téhéran a mené de nouvelles manoeuvres militaires dans le sud visant à protéger ses sites nucléaires.


"Notre stratégie est d'attaquer les premiers si nous estimons nos ennemis veulent mettre en danger les intérêts nationaux de l'Iran, nous n'allons pas hesiter à agir, nous n'attendrons certainement pas qu'ils attaquent".


Les dirigeants militaires et politiques de l' Iran se sentent capables de vaincre les ennemis du pays si le besoin s'en faisait sentir.


Leurs commentaires sont examinés de près par ceux qui essaient de réunir des renseignements sur la capacité militaire de l'Iran et aussisur leurs intentions générales.


L'Iran insiste sur le fait que son programme d'enrichissement d'uranium vise des fins pacifiques exclusivement, mais les puissances occidentales soupçonnent Téhéran de planifier la fabrication d'ogives nucléaires.


Ni Israël ni les Etats-Unis n'excluent une action militaire si les sanctions et la diplomatie ne parviennent pas à freiner les activités nucléaires de l'Iran.


Ces dernières semaines, la spéculation a redoublé sur le fait qu' Israël puisse lancer une frappe militaire contre les installations nucléaires de l'Iran.


La semaine dernière, aux États-Unis le Lieutenant Genéral Ronald Burgess a déclaré au Congrès américain que l'Iran pourrait lancer des missiles s'il est attaqué, mais qu'il est peu probable qu'ils attaquent les premiers et provoquent le conflit.


Des inspecteurs de l'ONU de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont commencé une série de pourparlers à Téhéran.


Ils se veulent rassurants à propos des "possibles dimensions militaires» du programme nucléaire iranien.


A la fin de l'année 2011, l'Iran a mené 10 jours d'exercices militaires près du détroit d'Ormuz à l'entrée du golfe.


L'Iran a menacé de bloquer le détroit , à travers lequel 20% des exportations mondiales de pétrole transitent, en représailles aux sanctions occidentales.

Le rapport secret sur la dette de la Grèce : Athènes aura besoin d'encore plus de milliards pendant encore plus longtemps

 
grosse fatigue...


Un euro qui coute de plus en plus cher sans rien résoudre du tout.


Un rapport «strictement confidentiel»  sur les projections de la dette de la Grèce préparés pour les ministres des Finances de la zone euro (EUROGROUP)  révèle que le programme de sauvetage d'Athènes a dévié de ses objectifs et suggère que le gouvernement grec aura peut-être besoin d'un troisième plan d'aide après le deuxième plan de sauvetage déja accordé.


L'analyse de 10 pages sur la viabilité de la dette, distribué aux fonctionnaires supérieurs la zone euro la semaine dernière, a fuité dans la presse.
Même en tablant sur le scénario le plus optimiste, les mesures d'austérité imposées à Athènes ont causé une récession si profonde que la Grèce ne sera pas capable de se sortir de son hyper-endettement sans un nouveau pret/plan de 170 milliards € .


Le rapport explique clairement pourquoi la lutte contre le défaut grec a été si intense au cours de ces derniers jours. Un groupe des pays créanciers dirigé par l'Allemagne , y compris les Pays-Bas et la Finlande - a exprimé sa réticence extrême.
                                    alors c'est toi qui veut pas payer ?


Un «scénario très pessimiste», préparé pour les dirigeants la zone euro suggère que la dette grecque pourrait diminuer beaucoup plus lentement que prévu, à seulement 160% du PIB en 2020 - bien en deçà de l'objectif de 120% fixé par le Fonds monétaire international. Dans un tel scénario, la Grèce aurait besoin d'environ 245 milliards € d'aide, près de deux fois plus d'euros que le plan de base de 136 milliards des projections initiales.


"Un soutien financier Prolongé, à des conditions supportables, par le secteur public sera peut ètre nécessaire,» dit le rapport, une référence claire à la possibilité d'un renflouement permanent par le FESF ou la BCE elle même.


Même dans les circonstances les plus favorables, la Grèce pourrait avoir besoin d'un supplément de € 50 milliards pour éviter le défaut d'ici la fin de la décennie, car le pret actuel ,ne lui fourni des fonds qui lui permettront de "tenir" jusqu'en 2015.
Lors de la réunion cruciale des ministres des Finances zone euro de fevrier 2012. Ce «scénario tendanciel» comprend des projections quand même assez optimistes. Il est prévu que l'économie grecque ne reculera que jusqu'à l'année prochaine et reveniendra à 2,3% de croissance dès 2014. Du "pur délire" selon un économiste rattaché à Bruxelles et qui a préféré garder l'anonymat.
                                               bon les gars on reste copains quand même ?


"Les autorités grecques n'ont pas été en mesure de mettre en oeuvre les réformes et les adaptations structurelles au rythme prévu par le scénario de 2010,". "Une plus grande flexibilité des salaires peut en pratique être freiné dans sa mise en oeuvre par les agents économiques à l'oeuvre en Grèce, la libéralisation des marchés et de services protégés continueront à être en proie à une forte opposition des intérêts particuliers. Et  les autres réformes économiques (privatisation, transparence etc...) sont durablement enlisées dans les lenteurs bureaucratiques de la péninsule hellénique"


Les détails sont longs et fastidieux, car le rapport est extrèmement technique. Une recapitalisation du secteur bancaire grec, qui devait à l'origine coûter 30 milliards €, coûtera désormais 50 milliards €. Le plan de privatisation grec, à l'origine espérait récolter 50 milliards €, va maintenant être retardé de cinq ans et mettre en oeuvre seulement 30 Md € d'ici la fin de la décennie.


Le rapport dresse également une perspective inquiétante pour la restructuration des 200 milliards € du au secteur privé. L'accord implique une conversion de la dette, où les investisseurs privés échangeront leur obligations avec le FESF après avoir accepté une décote ("haircut") de 50% à 70%.


Un tel résultat pourrait signifier que la Grèce sera forcé d'accepter des renflouements jusqu'à une période indéterminée, constate le rapport car le marché obligataire lui sera DEFINITIVEMENT fermé.


"Il est maintenant certain que l'accès grec au marché obligataire ne pourra pas être restauré avant des decennies".