pas évident d'imposer le libéralisme à des jeunes élevés dans l'idéal communiste
La perspective d'une présence accrue de troïka à Athènes - afin d'assurer la mise en œuvre des réformes -alimente un tollé général en Grèce.
La colère publique contre le Fonds monétaire international, l'Union européenne et la Banque centrale européenne est déjà très élevée. Les fonctionnaires de la troïka ont été jusque là incapables de quitter leur propre hôtel - l'hôtel Hilton - par la grande porte, le dernier mois en raison de la foule des purs et durs qui protestait au dehors.
pas facile de vérifier les comptes publics quand on ne peut pas sortir de l'hotel
Si plus de fonctionnaires de la troïka apparaissent à Athènes, les tensions pourraient dégénérer violemment:
"Ma plus grande peur est qu'ils poussent involontairement la Grèce à basculer dans le communisme», a déclaré un journal d'extrême-droite Karatzaferis, se référant à la montée montée de l'extrème gauche dans les derniers sondages. Le fouet de l'UE et du FMI politiques effraye de plu en plus ceux là mêmes qui approuvaient la rigueur budgétaire en 2010. "Je m'inquiète de ce qui se passera après les élections d'Avril."
jeudi 16 février 2012
Les relations entre la Grèce et l'Allemagne au plus bas depuis 1945
vous zètes viré ach !
Les relations entre la Grèce et l'Allemagne sont à nouveau au plus bas alors que la crise fait rage dans la zone euro.
Le niveaux d'hostilité a atteint un maximum, tout comme les mesures d'austérité sauvages menaçant de mettre la Grèce à genoux.
Il n'y a jamais eu beaucoup d'amour entre l'Allemagne et la Grèce , mais après l'annulation de la réunion de l'eurogroup, il y avait des signes clairs qu'entre l' euro zone et son état le plus endetté, un niveau d'hostilité croissant s'était installé.
S'il y avait le moindre doute, il a été dissipé par Evangelos Venizelos, le ministre des Finances de la Grèce qui a déclaré : "nous menons une bataille pour notre survie au sein de la zone euro. La cause de tout cela est que, manifestement, il ya maintenant un pouvoir en Europe qui a décidé de jouer avec le feu, un pouvoir qui ne croit pas que toutes les exigences de Bruxelles seront satisfaites ... et qui par conséquent veulent pousser la Grèce à sortir de la zone euro par elle même". "Depuis trois ans que dure la crise de la dette, il est clair que toute la bonne volonté diplomatique a été remplacé par la colère et l'exaspération".
Ce déchaînement de Venizelos, intervient quelques heures avant une téléconférence cruciale avec ses homologues la zone euro portant sur la capacité d'Athènes à se réformer en échange du deuxième pret de 130 milliards d'euros dont Athènes a désespérément besoin pour rester à flot.
Cette exaspération du ministre grec est la preuve que les nerfs des politiques sont mis à rude épreuve en Grèce, aussi.
En route vers le quatrième Reich ?
Mais de plus en plus de responsables se plaignent que les règles économiques sont constamment modifiées à chaque réunion de l'eurogroupe."Il est crucial d'analyser les "fuites" organisées de la chancellerie allemande", a déclaré une source gouvernementale à Athènes, se référant au propos récents de fonctionnaires à Berlin, "ils font clairement pression pour nous amener au défaut. Ils veulent se débarrasser de la Grèce, puis ce sera au tour du Portugal afin de créer une zone euro plus petite qui sera plus conforme à leurs intérêts. Ils commencent par des fuites dans la presse, et ensuite ils les mettent sur la table comme propositions "à perndre ou à laisser".
La dernière fuite venant des fonctionnaires de l'UE révèle qu'une partie ou la totalité de l'accord de sauvetagede pourrait ètre retardé jusqu'aux élections grecques en Avril 2012.
Après des semaines de négociations entre Athènes et la troïka, le Parlement grec a approuvé des mesures d'austérité draconiennes qui conditionnnet le second prêt, les deux principaux partis du gouvernement de coalition intérimaire ont perdu plus de 40 députés qui ont refusé de soutenir une politique encore plus rigoureuse.
"Nous n'allons pas jouer le tout pour le tour par une fierté mal placée qui mettrait en péril notre situation, mais cette dernière fuite orchestrée selon laquelle le programme d'aide pourrait être reportée après les élections élections me mettent vraiment en colère", a déclaré le ministres des finances. "Ils tiennent des propos qui font réagir négativement les marchés provoquant ainsi une autre crise. A chaque fois que nous essayons de guérir une blessure on nous en inflige une autre". "C'est difficile à Bruxelles et ils ne sont pas très polis", a déclaré un autre responsable grec participant aux négociations. "Nos partenaires européens nous regardent droit dans les yeux et nous disent : "comment pouvons-nous encore vous faire confiance?"
La publication d'un nouveau sondage, montre qu'une majorité de chefs d'entreprise allemands estiment qu'il est plus que temps pour la Grèce de quitter l'euro a ajouté à l'ambiance délétère. Bien qu'encouragés par le soutien des socialistes en Europe, y compris le candidat présidentiel français, François Hollande, les fonctionnaires grecs disent que la thérapie de choc administrée actuellement à la Grèce après presque deux années de compressions budgétaire a considérablement entravé toute tentative visant à améliorer la situation économique.
Les chiffres récents publiés montrent que la Grèce est l'un des plus grands effondrement de l'histoire occidentale, avec son PIB plongeant de 7% au quatrième trimestre par rapport à l'an dernier, plus vite que la baisse de 6,8% pour toute l'année 2011.
"Ils veulent assainir l'économie, mais avec des citoyens morts", a déclaré un autre source à Athènes, affirmant que l'austérité est un remède qui tue le patient.
Les relations entre la Grèce et l'Allemagne sont à nouveau au plus bas alors que la crise fait rage dans la zone euro.
Le niveaux d'hostilité a atteint un maximum, tout comme les mesures d'austérité sauvages menaçant de mettre la Grèce à genoux.
Il n'y a jamais eu beaucoup d'amour entre l'Allemagne et la Grèce , mais après l'annulation de la réunion de l'eurogroup, il y avait des signes clairs qu'entre l' euro zone et son état le plus endetté, un niveau d'hostilité croissant s'était installé.
S'il y avait le moindre doute, il a été dissipé par Evangelos Venizelos, le ministre des Finances de la Grèce qui a déclaré : "nous menons une bataille pour notre survie au sein de la zone euro. La cause de tout cela est que, manifestement, il ya maintenant un pouvoir en Europe qui a décidé de jouer avec le feu, un pouvoir qui ne croit pas que toutes les exigences de Bruxelles seront satisfaites ... et qui par conséquent veulent pousser la Grèce à sortir de la zone euro par elle même". "Depuis trois ans que dure la crise de la dette, il est clair que toute la bonne volonté diplomatique a été remplacé par la colère et l'exaspération".
Ce déchaînement de Venizelos, intervient quelques heures avant une téléconférence cruciale avec ses homologues la zone euro portant sur la capacité d'Athènes à se réformer en échange du deuxième pret de 130 milliards d'euros dont Athènes a désespérément besoin pour rester à flot.
Cette exaspération du ministre grec est la preuve que les nerfs des politiques sont mis à rude épreuve en Grèce, aussi.
En route vers le quatrième Reich ?
Mais de plus en plus de responsables se plaignent que les règles économiques sont constamment modifiées à chaque réunion de l'eurogroupe."Il est crucial d'analyser les "fuites" organisées de la chancellerie allemande", a déclaré une source gouvernementale à Athènes, se référant au propos récents de fonctionnaires à Berlin, "ils font clairement pression pour nous amener au défaut. Ils veulent se débarrasser de la Grèce, puis ce sera au tour du Portugal afin de créer une zone euro plus petite qui sera plus conforme à leurs intérêts. Ils commencent par des fuites dans la presse, et ensuite ils les mettent sur la table comme propositions "à perndre ou à laisser".
La dernière fuite venant des fonctionnaires de l'UE révèle qu'une partie ou la totalité de l'accord de sauvetagede pourrait ètre retardé jusqu'aux élections grecques en Avril 2012.
Après des semaines de négociations entre Athènes et la troïka, le Parlement grec a approuvé des mesures d'austérité draconiennes qui conditionnnet le second prêt, les deux principaux partis du gouvernement de coalition intérimaire ont perdu plus de 40 députés qui ont refusé de soutenir une politique encore plus rigoureuse.
"Nous n'allons pas jouer le tout pour le tour par une fierté mal placée qui mettrait en péril notre situation, mais cette dernière fuite orchestrée selon laquelle le programme d'aide pourrait être reportée après les élections élections me mettent vraiment en colère", a déclaré le ministres des finances. "Ils tiennent des propos qui font réagir négativement les marchés provoquant ainsi une autre crise. A chaque fois que nous essayons de guérir une blessure on nous en inflige une autre". "C'est difficile à Bruxelles et ils ne sont pas très polis", a déclaré un autre responsable grec participant aux négociations. "Nos partenaires européens nous regardent droit dans les yeux et nous disent : "comment pouvons-nous encore vous faire confiance?"
La publication d'un nouveau sondage, montre qu'une majorité de chefs d'entreprise allemands estiment qu'il est plus que temps pour la Grèce de quitter l'euro a ajouté à l'ambiance délétère. Bien qu'encouragés par le soutien des socialistes en Europe, y compris le candidat présidentiel français, François Hollande, les fonctionnaires grecs disent que la thérapie de choc administrée actuellement à la Grèce après presque deux années de compressions budgétaire a considérablement entravé toute tentative visant à améliorer la situation économique.
Les chiffres récents publiés montrent que la Grèce est l'un des plus grands effondrement de l'histoire occidentale, avec son PIB plongeant de 7% au quatrième trimestre par rapport à l'an dernier, plus vite que la baisse de 6,8% pour toute l'année 2011.
"Ils veulent assainir l'économie, mais avec des citoyens morts", a déclaré un autre source à Athènes, affirmant que l'austérité est un remède qui tue le patient.
Sortie de la Grèce de l'Euro : la Troïka joue avec le feu et prévoit des plans d'urgence
La Commission européenne et les autorités britanniques analysent l'impact potentiel d'un défaut d'Athènes - alors que Bruxelles met en garde contre des conséquences "dévastatrices".
Les banques centrales à travers l'Europe font un cauchemar collectif. La Grèce vient de faire défaut sur ses dettes, et la mer Égée est couverte de petits bateaux dans lequels les Grecs fuient leur pays avec valises pleines d'euros.
Des gardes patrouillent bien le long de la frontière dans une tentative désespéré pour empêcher la fuite des capitaux sur lesquels le gouvernement compte.
La situation devient tragique, des fusillades éclatent entre forces de l'ordre et candidats à l'exil fiscal, le tout filmé et posté sur le net.
Malgré les meilleurs efforts des décideurs à Athènes, Bruxelles et Francfort, il s'avère impossible de contenir la panique du petit épargnant, qui se propage au Portugal, en Irlande, ainsi qu'en Espagne.
Ces trois autres pays en adoptant les programmes d'austérité bruxellois en échange de plans de sauvetage de l'UE et du FMI ont ruiné la confiance de leur population en l'avenir économique du pays.
Partout en Europe, les gouvernements sont engagés dans une planification de dernière minute pour contrecarrer ce genre de scénario d'apocalypse financière.
Les autorités sont en train d'anticiper ce qui pourrait arrivé dans le cas d'une Grèce répudiant ses dettes et abandonnant la monnaie unique.
La plupart des grandes entreprises à travers l'Euro zone ont également fait des plans visant à se préparer à un effondrement de l'euro , craignant non seulement de l'impact direct sur les ventes, mais, ce qui serait bien pire, l'assèchement du crédit d'affaire. Il y a guère de doutes sur le fait qu'un défaut désordonné de la grèce mènerait à un resserrement du crédit au moins égal à la gravité de qui a suivi l'effondrement de Lehman Brothers en Septembre 2008.
Sir Mervyn King, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, a déclaré qu'il était impossible pour un gouvernement d'être pleinement préparé à un tel scénario, mais a ajouté que les autorités britanniques se sont préparés à toutes éventualités. Les financiers britanniques sont convaincu que le défaut d'Athènes, loin d'ètre un point final à la crise de la dette en zone euro, aurait des conséquences gravissimes pour l'économie européenne dans son ensemble.
Suite à une baisse substantielle des dépenses, les exportations s'effondreraient et l'espoir d'un rééquilibrage de l'économie serait plus hypothétique que jamais, voire illusoire.
Les décideurs politiques de l'UE s'engagent actuellement sur un chemin qui conduit vers une nette détérioration des relations entre la Grèce et ses partenaires de l'euro zone.
Athènes a la conviction désormais que le reste de la zone euro veut expulser la Grèce de la monnaie unique, tandis que l'Allemagne à pris la tête du groupe des pays extrémistes qui exigent des garanties sans cesse plus importantes et sans cesse plus impossible à assumer pour la classe politique à Athènes.
Bien que la Grèce ait voté (dans la douleur) l'austérité necessaire à l'obtention du nouveau pret de € 130 milliards, les exigences de l'Allemagne et de ses partenaires ne cessent d'évoluer à la hausse.
Alors que le ministre des Finances de l'Allemagne , Wolfgang Schäuble, a déclaré «nous sommes mieux préparés à un défaut grec qu'il ya deux ans", d'autres croient que les conséquenses d'une sortie grecque de la monnaie unique se feraient sentir jusqu'au niveau mondial. "Les conséquences seraient désastreuses pour les citoyens grecs et en particulier pour les plus vulnérables», a prédit Amadeu Altafaj, porte-parole du commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn. "Les Conséquences se feront sentir dans toute la zone euro et même au-delà."
Les décideurs européens sont à la recherche d'un plan d'urgence qui autoriserait un défaut sans que la faillite de la Grèce retombe sur l'euro. La Grèce aurait probablement du imposer des contrôles de capitaux - des limites sur le montant d'argent qui peut être sorti du pays - alors qu'il en metterait en oeuvre le retour à la Drachme. Tous les soldes dans les banques grecques seraient probablement relibellés dans la nouvelle monnaie avec une forte dévaluation de l'épargne, les banques, pendant ce laps de temps resteraient fermées et metteraient en place des limites strictes sur les retraits maximum autorisés au distributeurs automatiques, tandis que les détails de l'abandon de l'euro seraient finalisés au ministère des finances.
Ces contrôles des capitaux, ainsi que la difficulté de se procurer du liquide à l'intérieur de la Grèce, aurait des effets baissiers pour les entreprises.
les étrangers, les touristes seraient piégés en Grèce sans pouvoir se procurer suffisamment de fonds pour en sortir.
L'autre impact direct toucherait le secteur financier - pour toutes les banques détenant encore des obligations grecques, par exemple.
Dans le pire des cas, la Grèce pourrait être suivie par d'autres pays attaqués de plus belle par les marchés spéculatifs qu ianticiperaient leur faillite. Le Portugal, l'Irlande ou l'Espagne seraient au premier rang des candidats au prochain défaut.
Si les obligations de tous ces pays sont remises en question, les banques britanniques pourraient être durement touchés, et le Trésor britannique pourrait même être forcé de faire assumer les pertes au contribuable en procédant à des nationalisations d'urgence.
Il est impératif de prévenir l'effet domino grec par la Banque centrale européenne qui a inondé les banques de l'Europe avec l'argent pas cher au cours des deux derniers mois, facilitant ainsi les problèmes de financement et faisant baisser les taux d'intérêt sur les obligations espagnoles et italiennes.
Bruxelles estime que le remplacement de Silvio Berlusconi en tant que Premier ministre italien par Mario Monti a contribué à créer un pare-feu entre la Grèce et ses voisins du sud. La stratégie de confinement a très bien fonctionné jusqu'à maintenant, mais elle est sur le point de faire face à son plus grand test. Un stress test réel cette fois.
Les banques centrales à travers l'Europe font un cauchemar collectif. La Grèce vient de faire défaut sur ses dettes, et la mer Égée est couverte de petits bateaux dans lequels les Grecs fuient leur pays avec valises pleines d'euros.
Des gardes patrouillent bien le long de la frontière dans une tentative désespéré pour empêcher la fuite des capitaux sur lesquels le gouvernement compte.
La situation devient tragique, des fusillades éclatent entre forces de l'ordre et candidats à l'exil fiscal, le tout filmé et posté sur le net.
Malgré les meilleurs efforts des décideurs à Athènes, Bruxelles et Francfort, il s'avère impossible de contenir la panique du petit épargnant, qui se propage au Portugal, en Irlande, ainsi qu'en Espagne.
Ces trois autres pays en adoptant les programmes d'austérité bruxellois en échange de plans de sauvetage de l'UE et du FMI ont ruiné la confiance de leur population en l'avenir économique du pays.
Partout en Europe, les gouvernements sont engagés dans une planification de dernière minute pour contrecarrer ce genre de scénario d'apocalypse financière.
Les autorités sont en train d'anticiper ce qui pourrait arrivé dans le cas d'une Grèce répudiant ses dettes et abandonnant la monnaie unique.
La plupart des grandes entreprises à travers l'Euro zone ont également fait des plans visant à se préparer à un effondrement de l'euro , craignant non seulement de l'impact direct sur les ventes, mais, ce qui serait bien pire, l'assèchement du crédit d'affaire. Il y a guère de doutes sur le fait qu'un défaut désordonné de la grèce mènerait à un resserrement du crédit au moins égal à la gravité de qui a suivi l'effondrement de Lehman Brothers en Septembre 2008.
Sir Mervyn King, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, a déclaré qu'il était impossible pour un gouvernement d'être pleinement préparé à un tel scénario, mais a ajouté que les autorités britanniques se sont préparés à toutes éventualités. Les financiers britanniques sont convaincu que le défaut d'Athènes, loin d'ètre un point final à la crise de la dette en zone euro, aurait des conséquences gravissimes pour l'économie européenne dans son ensemble.
Suite à une baisse substantielle des dépenses, les exportations s'effondreraient et l'espoir d'un rééquilibrage de l'économie serait plus hypothétique que jamais, voire illusoire.
Les décideurs politiques de l'UE s'engagent actuellement sur un chemin qui conduit vers une nette détérioration des relations entre la Grèce et ses partenaires de l'euro zone.
Athènes a la conviction désormais que le reste de la zone euro veut expulser la Grèce de la monnaie unique, tandis que l'Allemagne à pris la tête du groupe des pays extrémistes qui exigent des garanties sans cesse plus importantes et sans cesse plus impossible à assumer pour la classe politique à Athènes.
Bien que la Grèce ait voté (dans la douleur) l'austérité necessaire à l'obtention du nouveau pret de € 130 milliards, les exigences de l'Allemagne et de ses partenaires ne cessent d'évoluer à la hausse.
Alors que le ministre des Finances de l'Allemagne , Wolfgang Schäuble, a déclaré «nous sommes mieux préparés à un défaut grec qu'il ya deux ans", d'autres croient que les conséquenses d'une sortie grecque de la monnaie unique se feraient sentir jusqu'au niveau mondial. "Les conséquences seraient désastreuses pour les citoyens grecs et en particulier pour les plus vulnérables», a prédit Amadeu Altafaj, porte-parole du commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn. "Les Conséquences se feront sentir dans toute la zone euro et même au-delà."
Les décideurs européens sont à la recherche d'un plan d'urgence qui autoriserait un défaut sans que la faillite de la Grèce retombe sur l'euro. La Grèce aurait probablement du imposer des contrôles de capitaux - des limites sur le montant d'argent qui peut être sorti du pays - alors qu'il en metterait en oeuvre le retour à la Drachme. Tous les soldes dans les banques grecques seraient probablement relibellés dans la nouvelle monnaie avec une forte dévaluation de l'épargne, les banques, pendant ce laps de temps resteraient fermées et metteraient en place des limites strictes sur les retraits maximum autorisés au distributeurs automatiques, tandis que les détails de l'abandon de l'euro seraient finalisés au ministère des finances.
Ces contrôles des capitaux, ainsi que la difficulté de se procurer du liquide à l'intérieur de la Grèce, aurait des effets baissiers pour les entreprises.
les étrangers, les touristes seraient piégés en Grèce sans pouvoir se procurer suffisamment de fonds pour en sortir.
L'autre impact direct toucherait le secteur financier - pour toutes les banques détenant encore des obligations grecques, par exemple.
Dans le pire des cas, la Grèce pourrait être suivie par d'autres pays attaqués de plus belle par les marchés spéculatifs qu ianticiperaient leur faillite. Le Portugal, l'Irlande ou l'Espagne seraient au premier rang des candidats au prochain défaut.
Si les obligations de tous ces pays sont remises en question, les banques britanniques pourraient être durement touchés, et le Trésor britannique pourrait même être forcé de faire assumer les pertes au contribuable en procédant à des nationalisations d'urgence.
Il est impératif de prévenir l'effet domino grec par la Banque centrale européenne qui a inondé les banques de l'Europe avec l'argent pas cher au cours des deux derniers mois, facilitant ainsi les problèmes de financement et faisant baisser les taux d'intérêt sur les obligations espagnoles et italiennes.
Bruxelles estime que le remplacement de Silvio Berlusconi en tant que Premier ministre italien par Mario Monti a contribué à créer un pare-feu entre la Grèce et ses voisins du sud. La stratégie de confinement a très bien fonctionné jusqu'à maintenant, mais elle est sur le point de faire face à son plus grand test. Un stress test réel cette fois.