vendredi 27 janvier 2012

La Troisième Guerre Mondiale : Un Front qui s'étendrait de l' Algérie en passant par l' Iran jusqu'au sud de la Chine ?


Le monde se rapproche rapidement d'une autre guerre majeure , qui a le potentiel de dégénérer en troisième guerre mondiale . Les causes de cette guerre sont plus profondes que la lutte pour les ressources pétrolières. Ils se situent sur le plan de la moralité et de la vision du monde postmoderne de la société occidentale. Les théoriciens et les analystes de centres universitaires aux Etats-Unis croient vraiment que le conflit mondial , va à court terme détourner l'attention des problèmes intérieurs du «monde occidental», mais sur le long terme - va renforcer l'influence des États-Unis. Il suffit de mentionner l'idéologue populiste, William Kristol ancien secrétaire adjoint à la Défense de Paul Wolfowitz.




 Les craintes légitimes apparues au premier trimestre 2011, malheureusement, sont en train de se concrétiser. Par ailleurs, ont surgi des facteurs destructeurs susceptibles de saper l'ordre international. Dans la zone "Afrique du Nord", l'instabilité durable est créee. La Libye a été réduite au niveau de l'Irak et de l'Afghanistan -soit une guerre civile sanglante. Récemment,  agissant depuis l'Irak, l'armée américaine au nombre de 12 000 personnes a débarqué dans le terminal pétrolier de la Libye - la ville de Marsa el-Brega. En un mois, ils ont pris le contrôle de tous les champs pétrolifères libyens. Les objectifs de l'opération militaire ont été respectés. Cependant, la région sera maintenu dans le giron occidental par une guerre civile qui est encore loin d'ètre terminée - mais l'avantage est que c'est moins cher et plus facile à contrôler territorialement.




Au niveau économique, le modèle élaboré en Irak est cher. Le coût minimal de maintien de la paix et de reconstruction en Irak, selon des analystes américains, serait de 100 milliards de dollars par an (en plus des coûts actuels).


La déstabilisation de l'Egypte et de la Tunisie sont également des éléments de la stratégie du «chaos géré». L'Egypte, avec la plus grande des force armée dans la région (environ 500 000 soldats et 500 000 réservistes)  peut créer des problèmes majeurs aux alliés occidentaux dans leur volonté de maîtrise du pétrole libyen, pour ne pas mentionner les opérations potentielles en Syrie et en Iran . L'Egypte s'approche rapidement de la guerre civile. L'élection le  23 Janvier  du président à la chambre basse du parlement d'un représentant des «Frères musulmans» n'apportera pas la stabilité loin de là. L'Économie égyptienne est en crise profonde et la région de la Haute-Égypte souffre de la faim.


Dans le même temps à côté, le Soudan en 2011, a été divisée en deux parties. La partie la plus pauvre à la frontière avec l'Égypte est celle qui a obtenu moins de 25% des ressources pétrolières, mais qui totalise plus des trois-quarts de la population - environ 31 millions de personnes. Au portes de l'Egypte, cette pression démographique est considérable.


L'effondrement du secteur du tourisme, le ralentissement de l'industrie et de la baisse continue de l'activité économique conduira au défaut et à l'hyperinflation avec toutes ses conséquences explosives.


Cependant, les alliés occidentaux ne devraient pas s'attendre à grand chose de la menace militaire de l'Egypte et du Soudan, même si elles propagent les idées de l'islam radical. Les voisins de la péninsule arabique, l'Arabie saoudite, le Qatar et les Emirats Arabes Unis, surveillent tout ça et sont les alliés des Etats-Unis, ils garantissent le pétro-dollar- qui a remplacé l'étalon Or abandonné par Nixon en 1971.


 Dans la région du moyen orient, les Américains ont aussi un fort allié militaire stratégique - Israël. A l'ouest, en Libye, déchiré par la guerre civile, les troupes américaines sont déjà là. Par ailleurs, dès que la situation en Égypte deviendra "hors de contrôle des autorités",  la zone du canal de Suez sera mise sous controle de l'OTAN et de l'ONU "pour assurer la sécurité de la navigation." L'occupation de la zone du canal a été mis en place en 1956. En utilisant un scénario semblable, Israël pourrait réoccuper la péninsule du Sinaï, qui ne serait guère en mesure de protester contre l'Occident.


Des agents américains dans la Ligue des Etats arabes - Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis - soutiennent activement l'idée d'introduire des troupes sur le territoire syrien. Les émeutes et les affrontements entre les troupes gouvernementales et rebelles s'intensifiant. Le scénario de la guerre civile est encore ici au coeur de la nouvelle géo-statégie de l'occident.


Les rebelles syriens ont des armes et des munitions et sont très bien équipés. Récemment les médias ont rapporté que des "déserteurs" engagent des combats avec les troupes gouvernementales dans la banlieue de Damas. Certaines sources estiment leur nombre à 3-5 mille. La question se pose si ces «déserteurs», comme l'affirment certains observateurs, sont des mercenaires afghans ou pakistanais, qui sont passé en Syrie.  
 Après tout, la frontière syrienne avec l'Irak est maintenant devenue une passoire, Damas ne contrôle pas le territoire du Kurdistan, et les Kurdes eux-mêmes rèvent de la création d'un Etat indépendant.


La Syrie - la clé du Moyen-Orient et de Irak fait l'objet d'un «Chaos contrôlé» : voici l'avenir prévu pour la région par l'OTAN : La Syrie servira de base pour l'attaque sur l'Iran, avec l'accès ultérieur au contrôle du pétrole de la mer Caspienne et des champs de gaz du nord, l'importance stratégique du Golfe Persique necessite de déstabiliser le Caucase et l'Asie centrale. Le résultat du ce "projet global" sera «un front des combats», qui s'étendra de l'Algérie à la Chine.


Le modèle décrit a une justification économique: contrôle des ressources énergétiques combinée avec l'acquisition de nouveaux marchés pour les multinationales occidentales ayant pour base idéologique le «rêve américain.


Le faible niveau de vie dans les pays de la région et, par conséquent, un niveau élevé de protestation facilite grandement les affaires de cette oligarchie mondialiste


Cependant, la cohésion de la population iranienne et la détermination de ses dirigeants à défendre l'indépendance du pays sont très élevés. Au sein de l'Union européenne en même temps s'implante une solide crise financière et politique. Par conséquent, l'imposition de sanctions contre l'Iran va frapper en premier lieu, la Grèce, l'Espagne et le Portugal.


Cette percée de l'OTAN est capable de déchirer la fragile stabilité ainsi que la paix.

Nucléaire iranien : Téhéran devance les sanctions et ferme le robinet de pétrole vers l'Union Européenne



L'Iran a préparé une réponse à l'annonce récente d'un embargo de son pétrole par l'Union européenne.


Sans attendre que les Européens eux-mêmes refusent le pétrole iranien , Téhéran a décidé de stopper lui-même les livraisons en pétrole vers l'Europe.
En conséquence, l'Iran pourrait couper l'approvisionnement en pétrole à l'Union européenne (UE) dès la semaine prochaine, selon le vice-président du Comité de la sécurité nationale et de la politique étrangère Iranienne Hussein Ibrahimi.
D'après des responsables iraniens, le projet de loi sera examiné par les députés mezhlisa (parlement local) le Janvier 29th 2012.
Ibrahim a ajouté que le projet est susceptible d'être approuvé, depuis que l'UE a approuvé un nouveau paquet de sanctions contre l'Iran cette semaine, y compris - une interdiction des importations, l'achat et le transport du pétrole iranien et de produits pétroliers raffinés combiné à un gel de ses opérations financières.


Ces mesures devraient, pour les créateurs de ce concept, "tirer le tapis sous les pieds" de l'Iran et empècher le financement de son programme nucléaire , dont les travaux à Téhéran ne vont pas s'arrêter. ..


Plus tôt, en Décembre 2011, Les nouvelles sanctions contre l'Iran que les Etats-Unis ont adopté ont gonflé les prix du pétrole, et conduit à une crise monétaire en Iran. L'Iran est un pays exportateur majeur du pétrole de l'OPEP le deuxième plus grand après l'Arabie Saoudite. Le plus grand consommateur de pétrole iranien est la Chine (environ 20% des exportations totales), tandis que le deuxième consommateur - l'UE - représente un volume de livraisons légèrement inférieur à la Chine.

Le Financial Times voit en François Hollande une raison de dégrader la France "bien en dessous du double A"

Une vraie raison de déclasser France
           Pour le financial times François Hollande c'est le néant          
économique
Après avoir été villipendé au sein de son propre camp, voila maintenant la finance qui tombe sur le cuir de François Hollande, un ennemi nettement plus souhaitable...


Monsieur François Hollande , a désigné le monde de la finance comme son adversaire véritable, mais «il mord la main qui le nourrit". 


M. Hollande raisonne à l'envers. Le monde de la finance alimente l'appétit monstrueux des gouvernements à financer leurs programmes sociaux. Avec cette promesse, il va rendre le refinancement de la France plus difficile : qui voudrait prêter de l'argent à un emprunteur qui le déteste ?


Sa proposition de créer un ministère de la Vérité, un organisme gouvernemental qui serait une alternative aux agences de notation qui donnerait la note triple A aux obligations du gouvernement français, ne va pas aider non plus. 


Bien au contraire: le fait que ce représentant de la "gauche française loufoque" soit susceptible de devenir le prochain président français est une vraie raison de déclasser France bien en dessous du double A dont elle jouit actuellement.


Theo Vermaelen, Professeur de Finance, l'INSEAD, Fontainebleau, France

La troïka impose ses conditions à la Grèce : pas de second pret sans licenciements secs de fonctionnaires.





Pas d' euro sans souffrance en Grèce : L'UE la BCE et le FMI en ont assez des retards d' Athènes dans ses réformes de structures : Bruxelles ne versera pas le second pret promis sans réduction massive du secteur public.


Des licenciements secs dans Fonction publique sont demandé par la Troïka comme condition avant le versement du deuxième pret de 130 milliards.


Un ministre d'Etat et Kapsis Pantelis, porte parole du gouvernement Papademos, relatent que la troïka a appelé à des privatisations massives et à des licenciements secs dans le secteur public, dans une interview vendredi matin, après la publication des exigences de la troïka. 
Un nouvel accord entre Athènes et la Troïka (UE BCE FMI) en vue de l'octroi d'un prêt d'un montant de 130 milliards d'euros est à l'étude.


                                                                   rendez moi mon pays !


Dans le texte publié par la troïka est mentionné la méthode recommandé au gouvernement de Lukas Papademos : 




Serrage de vis sur le recrutement des fonctionnaires fondé sur la règle d'or du remplacement d'un fonctionnaire sur cinq partant à la retraite ; (en France c'est deux sur trois).


Des licenciements secs ciblés afin d'atteindre l'objectif fixé par Bruxelles de moins de 150 000 fonctionnaires en 2015.

Selon le texte de la Troïka, le programme fournira un calendrier détaillé des mesures à adopter qui comprendra des plans de recrutement et licenciements par secteurs afin d'atteindre l'objectif global convenu.

Jusqu'à maintenant les grecs voient leur économie fondre de plus de 5% par an, et le déficit public exploser.


Quand à la situation sociale elle est dantesque :
                           angela si tu savais, ta réformeuuu ta réformeuuu


- Explosions du mombres de chomeurs le taux officiel parle de 17%, mais les vrais chiffres tournent autour de 30%


- Plus inquiétant le nombre de suicides est en progression d'un tiers environ


Comme relaté dans cet article du Figaro, journal pourtant connu en France pour ètre plutôt libéral cette constatation alarmante du moral des grecs :


Parmi les faits divers qui ont choqué les Athéniens, un ancien homme d'affaires s'est défenestré, laissant un mot où il expliquait que la crise financière avait eu raison de lui. Un propriétaire d'un petit magasin a été retrouvé pendu sous un pont, avec une lettre où l'on pouvait lire : "ne cherchez pas d'autres raisons. La crise économique m'a conduit à ça".


Voila ce qui arrive quand on abandonne sa souveraineté monétaire à des pays plus puissants : en cas de pépin  ce qui arrive régulièrement en Grèce, on ne peut pas dévaluer et on applique la déflation, méthode honnie des peuples, qui historiquement à toujours été rejetée dans la contestation.