mercredi 25 janvier 2012
Nigel farage : le paquet sado monétariste de Bruxelles tue la démocratie en Europe
Nigel Farage n'a pas fait dans le détail lors de ses 3mn de discours au parlement européen. En voici l'intégralité :
"Il y a un vrai déni dans cette chambre ce matin, un refus total d'accepter que le projet de l'euro est un échec. la Grèce est sur le point de faire faillite, le fonds de sauvetage est grinçant, la crédibilité de la banque centrale européenne elle-même est désormais remise en question.
Tout est sur le point de foutre le camp, et pourtant, quand les agences de notations disent la vérité, vous prétendez qu'il ne se passe rien.
En effet M. Brok et d'autres ont laissé entendre que c'était un ignoble complot des américains, des britanniques et des anglo-saxons dans le but de faire baisser l'euro.
Les agences de notation ne sont rien de plus que le canari dans la mine. Ils vous disent la vérité quand ils affirment que la seule austérité ne marchera pas. Vous conduisez ces pays dans la dépression, juste pour sauver votre projet de l'euro. mais je dois reconnaitre que vous n'avez absolument rien perdu de vos pouvoirs de tromperie. C'est encore très d'actualité.
C'est Nick Clegg qui vous a donné l'idée : Clegg - un homme qui je pense est un peu plus populaire ici qu'il ne l'est chez nous. on a demandé à Clegg : "Faut il avoir un référundum sur le traité à venir ?"
Il a répondu "Oh non, il n'y a pas besoin de cela, parce que l'ensemble va ètre inclu dans les traités existants."
Et j'ai pensé, Mon Dieu de quoi parle t il ? Eh bien, maintenant j'ai appris. Mr Cohn Bendit a été clair : c'est la méthode communautaire, c'est la législation où quand vous avez obtenu une majorité dans ce parlement et que vous ètes dans la majorité qualifiée au Conseil, vous pouvez tout faire passer.
Et pourquoi le faire comme cela ? Eh bien c'est simple, n'est ce pas ? c'est pour éviter des référendums prce que vous savez que si un traité était soumis à l'Irlande et à de nombreux autres pays, la réponse serait "NON" !
Les peuples d'Europe ne veulent pas de ce paquet sado-monétariste.
les peuples d'Europe ont besoin, en particulier dans le cas du Sud, de sortir de l'euro, d'avoir une dévaluation et une chance de se rétablir à nouveau.
Vous leur refusez cette chance et en poussant la méthode communautaire jusqu'au bout, vous détruisez la démocratie en Europe."
Spéculation et Faim Mondiale Internationale à Davos : les prix alimentaires vont encore grimper
la hausse des prix alimentaires : on survit ça va !
Unilever redoute une hausse des prix alimentaires et exhorte à des restrictions sur la spéculation.
Paul Polman, directeur exécutif d'Unilever, a appelé à mettre fin à la spéculation sur les marchés mondiaux des matières premières, il a averti que les prix alimentaires mondiaux continueraient d'augmenter.
Bien que la demande alimentaire devrait continuer à dépasser l'offre, M. Polman a déclaré qu'il n'y avait pas «panique malthusienne» et que de nouvelles approches de l'agriculture à la fois par les entreprises et les gouvernements, y compris des organismes comme les Nations Unies pourraient surmonter les inquiétudes croissantes sur la sécurité alimentaire.
"La partie spéculative doit être mise à part. Vous devez assurer aux marchés à terme des prix garantis, certains éléments ont besoin d'exister. Mais des quantités incroyables d'argent vont dans les matières premières et les valeurs mobilières, et c'est loin d'ètre toujours de la valeur ajoutée ", at-il déclaré dans une interview au Forum économique mondial de Davos 2012 .
la spéculation des uns, la faim des autres...
M. Polman a dit qu'il pronait la transparence dans les marchés alimentaires pour aider à comprendre pourquoi les agents économiques entrent sur ce marché et quelle est la valeur qu'ils y apportent réellement.
M. Polman est le leader des efforts pour améliorer la sécurité alimentaire mondiale, y compris par une croissance plus durable et des méthodes agricoles renouvelées.
"La population mondiale est en croissance constante ainsi que son niveau de vie. Les gens consomment plus de produits laitiers et de viande. La pression sur la terre est en augmentation. Ce sont des changements importants, et ces changements, nous pouvons les gérer. Il n'ya pas à l'huere actuelle de panique malthusienne».
Mais ces changements sont de plus en plus apparent, a déclaré M. Polman, qui a dénonce un impact disproportionné sur les prix.
"Le temps de la nourriture bon marché est révolue", a déclaré M. Polman. "Si vous regardez le prix du panier alimentaire moyen mondial, il est loin d'ètre en baisse. Certaines personnes sautent sur un ou deux produits comme les céréales qui ont récemment baissé, mais globalement la tendance est haussière."
M. Polman a prédit une hausse de 2-3% par an dans l'avenir. Mais il essaye de rassurer quand même :
«Il n'ya pas de panique. Nous devons mieux nous organiser pour nourrir la population mondiale."
Unilever redoute une hausse des prix alimentaires et exhorte à des restrictions sur la spéculation.
Paul Polman, directeur exécutif d'Unilever, a appelé à mettre fin à la spéculation sur les marchés mondiaux des matières premières, il a averti que les prix alimentaires mondiaux continueraient d'augmenter.
Bien que la demande alimentaire devrait continuer à dépasser l'offre, M. Polman a déclaré qu'il n'y avait pas «panique malthusienne» et que de nouvelles approches de l'agriculture à la fois par les entreprises et les gouvernements, y compris des organismes comme les Nations Unies pourraient surmonter les inquiétudes croissantes sur la sécurité alimentaire.
"La partie spéculative doit être mise à part. Vous devez assurer aux marchés à terme des prix garantis, certains éléments ont besoin d'exister. Mais des quantités incroyables d'argent vont dans les matières premières et les valeurs mobilières, et c'est loin d'ètre toujours de la valeur ajoutée ", at-il déclaré dans une interview au Forum économique mondial de Davos 2012 .
la spéculation des uns, la faim des autres...
M. Polman a dit qu'il pronait la transparence dans les marchés alimentaires pour aider à comprendre pourquoi les agents économiques entrent sur ce marché et quelle est la valeur qu'ils y apportent réellement.
M. Polman est le leader des efforts pour améliorer la sécurité alimentaire mondiale, y compris par une croissance plus durable et des méthodes agricoles renouvelées.
"La population mondiale est en croissance constante ainsi que son niveau de vie. Les gens consomment plus de produits laitiers et de viande. La pression sur la terre est en augmentation. Ce sont des changements importants, et ces changements, nous pouvons les gérer. Il n'ya pas à l'huere actuelle de panique malthusienne».
Mais ces changements sont de plus en plus apparent, a déclaré M. Polman, qui a dénonce un impact disproportionné sur les prix.
"Le temps de la nourriture bon marché est révolue", a déclaré M. Polman. "Si vous regardez le prix du panier alimentaire moyen mondial, il est loin d'ètre en baisse. Certaines personnes sautent sur un ou deux produits comme les céréales qui ont récemment baissé, mais globalement la tendance est haussière."
M. Polman a prédit une hausse de 2-3% par an dans l'avenir. Mais il essaye de rassurer quand même :
«Il n'ya pas de panique. Nous devons mieux nous organiser pour nourrir la population mondiale."
Le Royaume Uni écrasé sous le fardeau de sa bulle de dette s'enfonce de plus en plus
La Grande-Bretagne a sombré profondément dans sa dette. Trois ans après l'éclatement de la bulle de la City , le Royaume-Uni a à peine commencé à s'attaquer au fardeau écrasant laissé par Gordon Brown (le grand expert de la City). Le contraste avec les Etats-Unis est franchement choquant.
Le dernier rapport sur la dette et et désendettement publié au royaume de la "perfide albion" montre que la dette totale publique et privée au Royaume-Uni est la plus élevée de tous les temps. Elle a augmenté de 487 % à 507 % du PIB.
En 1990 les dettes de la Grande-Bretagne étaient encore "seulement" à 220 % du PIB. Jamais un pays riche ne s'est endetté si vite en temps de paix.
C'est très différent aux États-Unis, où la lumière se dessine au bout du tunnel. La dette totale a chuté de 295 % à 279 %
La dette totale américaine est déjà plus faible que celle de l'Espagne (363 %), de la France (346 %), ou de Italie (314 %), et même se rapprocher des niveaux allemands (278 %).
En conséquenses les taux américains pourraient revenir à un niveau plus normal, entre 2 % et 4p %, au cours des deux prochaines années. Si oui, cela viendrait comme un choc terrible pour les marchés obligataires et monétaires. Presque personne n'est préparé à un tel événement.
Le nouveau krach boursier survenu cet été, condamne au mieux les pays biens notés de la zone euro au supplice du rocher de Sisyphe. Pour les autres, ce sera l'asphyxie économique pure et simple.
L'UE menace la Grèce de lui couper toutes ses subventions si la droite grecque refuse de s'engager par écrit avant les élections.
Wolfgang Schauble, Baroin et Lagarde lui font la cour
Les pays de la zone euro lancent à nouveau un ultimatum à la Grèce . Ils veulent forcer Athènes à mettre en œuvre les économies convenues et les programmes de réforme. Le Ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a déclaré après une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles, nous conditionneront tout nouveau soutien financier à l'engagement écrit de tous les partis politiques à mettre en œuvre l'austérité et les plans de réforme OBLIGATOIRES. Sinon, le flux monétaire qui empèche Athènes de sombrer sera interrompu. "Si toutes les forces politiques, indépendamment de l'issue des prochaines élections législatives, ne garantissent pas par écrit leur engagement à réformer les structures économiques grecques, alors il serait totalement irresponsable de notre part de leur accorder davantage de prêts», a déclaré M. Schäuble.
M. Schäuble, Merkel en pire
La menace est particulièrement destiné à la "Nouvelle Démocratie" conservatrice. Leur chef Antonis Samaras bloque les plans de l'UE - même si son parti siège au sein du gouvernement Papademos. Toutes les demandes et les avertissements de la chancelière Angela Merkel, et du président français Nicolas Sarkozy n'ont pas fait fléchir le parti conservateur grec.
Samaras a appelé à nouveau, à baisser les impôts en avril, s'il venait à ètre élu en Grèce. Samaras espère mener son parti à bloquer les réformes impopulaires que la Troïka (UE BCE FMI) impose à la Grèce.
Les experts de la Troïka déplorent que le pays n'a pas au cours de ces derniers mois atteint les objectifs sur lesquels la Grèce s'était pourtant engagé. Les prêteurs du Fonds monétaire international (FMI), Banque centrale européenne et la Commission européenne sont en train d'examiner les livres de comptes d'Athènes sur place. Pour les retards dus à des blocages politiques, le commissaire aux affaires économiquesde de l'UE ,Olli Rehn, a déclaré que l'engagement inter-partis est une condition préalable sans laquelle il n'y aurait pas de second plan de sauvetage. Le second plan pour "sauver la Grèce" décidé dans la douleur fin 2011, prévoit 130 autres milliards de prèts.
Les pays de la zone euro lancent à nouveau un ultimatum à la Grèce . Ils veulent forcer Athènes à mettre en œuvre les économies convenues et les programmes de réforme. Le Ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a déclaré après une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles, nous conditionneront tout nouveau soutien financier à l'engagement écrit de tous les partis politiques à mettre en œuvre l'austérité et les plans de réforme OBLIGATOIRES. Sinon, le flux monétaire qui empèche Athènes de sombrer sera interrompu. "Si toutes les forces politiques, indépendamment de l'issue des prochaines élections législatives, ne garantissent pas par écrit leur engagement à réformer les structures économiques grecques, alors il serait totalement irresponsable de notre part de leur accorder davantage de prêts», a déclaré M. Schäuble.
M. Schäuble, Merkel en pire
La menace est particulièrement destiné à la "Nouvelle Démocratie" conservatrice. Leur chef Antonis Samaras bloque les plans de l'UE - même si son parti siège au sein du gouvernement Papademos. Toutes les demandes et les avertissements de la chancelière Angela Merkel, et du président français Nicolas Sarkozy n'ont pas fait fléchir le parti conservateur grec.
Samaras a appelé à nouveau, à baisser les impôts en avril, s'il venait à ètre élu en Grèce. Samaras espère mener son parti à bloquer les réformes impopulaires que la Troïka (UE BCE FMI) impose à la Grèce.
Les experts de la Troïka déplorent que le pays n'a pas au cours de ces derniers mois atteint les objectifs sur lesquels la Grèce s'était pourtant engagé. Les prêteurs du Fonds monétaire international (FMI), Banque centrale européenne et la Commission européenne sont en train d'examiner les livres de comptes d'Athènes sur place. Pour les retards dus à des blocages politiques, le commissaire aux affaires économiquesde de l'UE ,Olli Rehn, a déclaré que l'engagement inter-partis est une condition préalable sans laquelle il n'y aurait pas de second plan de sauvetage. Le second plan pour "sauver la Grèce" décidé dans la douleur fin 2011, prévoit 130 autres milliards de prèts.
Printemps arabe et ses conséquences où sont le pain, la liberté et la dignité promis ?
un an après, que reste t il de la place Tahir ?
Cela fait exactement un an que le printemps arabe est arrivé en Egypte. Mais que reste t il de la révolution? Beaucoup de jeunes insurgés ainsi que les libéraux sont déçus - et les futurs dirigeants egyptiens doivent être avertis: les Egyptiens redonnent de la voix. A partir de maintenant ils vont défendre leurs revendications, si nécessaire, avec une seconde révolution.
Les Egyptiens de nouveau sur la place Tahrir ainsi que dans d'autres endroits dans tous les coins du pays, là où tout a commencé il ya un an. Mais quelle en est la raison? Pour célébrer le premier anniversaire de leur révolution? Ou dans le but de remettre ça?
Pour les jeunes, les révolutionnaires libéraux c'est clair, leur courage et leur détermination au cours des dix-huit jours de la révolution qui a vu Moubarak tomber légitiment ces réjouissances. Mais bien que Moubarak soit parti, son régime est toujours largement intact. Les dix-huit jours "révolutionnaires" sous les slogans de : «Du pain, de la liberté et de la dignité» - ont jusqu'ici donné peu de résultats.
En outre, les deux maîtres des cérémonies d'anniversaire, à savoir le Conseil militaire et les Frères musulmans, cherchent quelque chose avec laquelle ils pourraient gagner la confiance du peuple. Bien au contraire. Sous le régime militaire un nombre sans précédent d'opposants ont été tués, blessés, maltraités et jugés par des tribunaux militaire que sous l'ère Moubarak. Les Frères musulmans et leurs cousins les plus radicaux, les salafistes, veulent transformer l'Egypte en un pays qui rejète les jeunes. La conclusion des révolutionnaires est donc simple: La révolution doit continuer !
Cela fait exactement un an que le printemps arabe est arrivé en Egypte. Mais que reste t il de la révolution? Beaucoup de jeunes insurgés ainsi que les libéraux sont déçus - et les futurs dirigeants egyptiens doivent être avertis: les Egyptiens redonnent de la voix. A partir de maintenant ils vont défendre leurs revendications, si nécessaire, avec une seconde révolution.
Les Egyptiens de nouveau sur la place Tahrir ainsi que dans d'autres endroits dans tous les coins du pays, là où tout a commencé il ya un an. Mais quelle en est la raison? Pour célébrer le premier anniversaire de leur révolution? Ou dans le but de remettre ça?
Pour les jeunes, les révolutionnaires libéraux c'est clair, leur courage et leur détermination au cours des dix-huit jours de la révolution qui a vu Moubarak tomber légitiment ces réjouissances. Mais bien que Moubarak soit parti, son régime est toujours largement intact. Les dix-huit jours "révolutionnaires" sous les slogans de : «Du pain, de la liberté et de la dignité» - ont jusqu'ici donné peu de résultats.
En outre, les deux maîtres des cérémonies d'anniversaire, à savoir le Conseil militaire et les Frères musulmans, cherchent quelque chose avec laquelle ils pourraient gagner la confiance du peuple. Bien au contraire. Sous le régime militaire un nombre sans précédent d'opposants ont été tués, blessés, maltraités et jugés par des tribunaux militaire que sous l'ère Moubarak. Les Frères musulmans et leurs cousins les plus radicaux, les salafistes, veulent transformer l'Egypte en un pays qui rejète les jeunes. La conclusion des révolutionnaires est donc simple: La révolution doit continuer !
Défaut grec: Pourquoi l' UE pense que ce n'est peut etre pas si mal
Les dirigeants de la zone euro commencent à accepter l'idée que la Grèce sera contrainte de faire défaut sur sa dette, provoquant un "événement de crédit" qui déclencherai des milliards de Credit Defaut Swap, assurance contre le défaut que certains "idiots utiles" ont cru bon de devoir souscrire.
Les marchés financiers ont été inquiets pendant des mois au sujet d'un tel événement, craignant que cela déclencherait une nouvelle crise financière semblable à celle qui a été déclenchée par l'effondrement de Lehman Brothers en 2008.

Retour en Septembre 2008, presque personne ne croyait que le gouvernement permettrait à Lehman Brothers de couler, et quand c'est finalement arrivé, cela a pris les acteurs du marché par surprise. Le défaut de la Grèce, peut ètre comparé à un accident de train se déroulant au ralenti.
Les discussions ont été rompues avec les détenteurs privés de la dette grecque et les ministres des finances euro zone pà propos du "haircut" (soit les pertes) que les détenteurs de dette devront prendre à leurs frais. Même si un accord "volontaire" est conclu bientôt, il n'incluera pas tous les porteurs d'obligations, ce qui pourrait déclencher un défaut "officiel".
Standard & Poor a également indiqué qu'un défaut grec ne serait peut ètre pas si terrible.
L'agence de notation a déclaré qu'elle déclassera la note de la Grèce à «défaut sélectif" lorsque le pays aura conclu la restructuration de sa dette, mais que cela ne détruira pas nécessairement la crédibilité de toute l'Union européenne, a déclaré un officiel de l'agence de notation.
De moins en moins de "spécialistes" croient à la propagation d'un effet domino au sein de la zone euro", en 2008 ils ne pensaient pas non plus que la chute de Lehman allait déclencher une faillite massive des autres banques d'affaire, on connait la suite...