dimanche 15 janvier 2012

Une député en grèce attaqué dans un restaurant de luxe à coups de yaourts et de jets de pierres



Des inconnus portant des cagoules, ont pris d'assaut le restaurant et ont attaqué, jetant des oeufs et des yaourts en criant des slogans contre Bakoyannis.
L'attaque s'est produite peu après 10 h le samedi.
Mme Bakoyannis a gardé son calme et plus tard son parti a émis la déclaration suivante:
"L'attaque par 20 personnes masquées organisées avec des pierres et des yaourts  contre la présidente de l'Alliance démocratique Bakoyannis est clairement dans la pratique des groupes "anarcho fasistes" connus. Ce type de voyous attaque, comme des hooligans.
Depuis des années maintenant, les gouvernements, les dirigeants politiques du ministère, les autorités judiciaires et policières n'ont pas fait leur travail pour faire cesser ces attaques récurrentes. La violence et l'anarchie dans le pays odevient rampante. Le spectacle est gratuit, personne n'a à payer un billet. "


Version pro manifestants :
A Héraklion, en Crète a été repéré Dora Bakoyannis dans un restaurant haut de gamme. Spontanément des jeunes l'ont attaqué verbalement et lui ont jeté deux yaourts. Quand son garde du corps a sorti son arme,  la colère populaire s'est transformé en jets de pierre sur la façade du restaurant...  




Ces attaques sont de plus en plus fréquentes en Grèce ou les partis du "système" sont passé de 79% d'intention de vote à moins de 50%

Grèce : la popularité du premier ministre papademos et des partis classiques a rétrécit comme une peau de chagrin


La crise de l' euro boulverse le paysage politique en Grèce.

En Grèce, de moins en moins d'électeurs sont disposés à faire confiance à leur premier ministre Lucas Papademos pour sortir le pays de la crise. 

Les conclusions d'une enquête d'opinion publiée par le journal d'Athènes  Kathimerini est sans appel pour l' euro compatible ministre Papademos.

La crise de la dette est en train de toucher le fond, et c'est dramatique. Même les socialistes, qui régnèrent jusqu'en Novembre 2011, se sont brisés sur le front de colère des électeurs.

62 % des sondés ne font pas confiance à Papademos pour résoudre la crise budgétaire dans laquelle se débat le pays depuis maintenant deux ans.

La pourcentage de mécontents a presque doublé dans les deux derniers mois. En Novembre 2011, seulement 35 % des grecs faisaient confiance au nouveau premier ministre. 

91% de la population sondée a exprimé son "insatisfaction" avec le travail des experts financiers du gouvernement.

Le Gouvernement Papademos bien que soutenu par les socialistes, les conservateurs et un petit parti d'extrème droite (sans que cela gène Bruxelles) est en train de toucher le fond de l'impopularité tandis que la Grèce touche le fond de l'insolvabilité. 

Pour les socialistes, l'enquête a révélé une rupture radicale avec sa base. S'il devait y avoir des élections prochaines dans la péninsule hellénique, seulement 14 %  (44% en 2009) du corps électoral voterait pour le PASOK. 
Les conservateurs, pour leur part, ne seraient pas en mesure de former un gouvernement seuls. Ils sont crédités de 30,5% (contre 34% en 2009). 

L' UMPS à la grecque est donc passé de 78% en 2009 à  44.5 % en 2011 : une véritable révolution politique à Athènes où les deux partis se sont toujours succédés au pouvoir.

En revanche, le Parti communiste et d'autres partis de rejet du système ont totaliseraient plus de 38 %. Les deux principaux partis auraient alors à s'appuyer sur un ou plusieurs partenaires en vue de former une coalition.
Un total de 1018 personnes ont été interrogées afin de sonder l'électorat grec.

Le projet de l'euro a échoué et ce serait mieux pour les États membres européens de démanteler au plus tôt ce système plus politique qu'économique.



Le projet de l' euro est un échec dont la Grèce est le révélateur depuis deux ans. Comment un pays qui ne représente que 3% de l'économie européenne peut il se retrouver en situation de détruire la monnaie unique : c'est inique ! 
Le mieux serait  pour les États membres européens de démanteler au plus tôt ce système plus politique qu' économique qui a complètement échoué à apporter la prospérité sur le vieux continent.




Les problèmes causés par l' euro touchent de nombreuses nations dans l'UE, les pays qui ont adopté l'euro comme monnaie unique au premier chef. 
Les agences de notation commencent à se demander si certains d'entre eux pourront réellement rembourser leurs dettes. Les gouvernements ont emprunté, en prenant l'argent des institutions financières, des banques, des fonds de pension et ainsi de suite, et la situation est maintenant si grave que les dettes sont de plus en ingérables. Et des pays comme la Grèce ne vont certainement pas payer leurs dettes. La même question se pose pour la France, a t elle la capacité  à rembourser l'argent qu'elle a emprunté auprès des institutions financières ? 


C'est un signe évident que l'économie européenne souffre vraiment, et cela peut ètre imputé à la mauvaise construction monétaire de l'euro et la sous compétitivité du vieux continent que cela entraîne. 
L'approche de l'UE concernant ces problèmes est d'instituer des compressions budgétaires et des mesures d'austérité, et dans certains cas l'impôt augmente pour essayer de faire face aux déficits budgétaires qui ont été créés. Mais cela, bien sûr, nuit à la croissance économique et rends encore plus difficile  l'éventuel remboursement de l'argent qu'ils ont emprunté. Les gens perdent leurs emplois et les économies souffrent vraiment de ces politiques austères qui ne résolvent rien. 


L' Union européenne - les autorités au sein de l'UE et les gouvernements concernés - veulent continuer à payer de l'argent aux institutions financières qui leur ont prété des fonds. Il ya beaucoup de pression sur les pays qui ont été touchés en raison de leur adhésion à l' euro et des énormes dettes qu'ils ont accumulé - comme la Grèce, l'Italie, Irlande, Espagne et Portugal - est que les banques en France et en Allemagne veulent continuer à s'endetter pour payer les dettes des autres ? C'est pourquoi il ya beaucoup de pressions venant de toutes part,  l'objectif principal de Bruxelles n'est pas la croissance économique, et donc l'emploi qui est le seul moyen de subsistance des citoyens. 
Le vrai but est, bien sûr, que les gouvernements du pourtour méditerranéen - Italie, Grèce, Espagne et Portugal - remboursent leurs dettes aux institutions financières. Un grand nombre d'entre eux sont en France et en Allemagne. Donc l'objectif principal des politiciens européens n'est pas le peuple de leur pays, c'est le soutien des institutions financières. 


Le cœur du problème est politique et la carrière des politiciens européïstes. Beaucoup de ces politiciens se sont liés à une approche qui implique d'avoir l'euro comme monnaie unique, en prétendant envers et contre tout, que l'euro est la seule solution. Et ils n'en finissent pas de déchanter depuis un certain temps. 


Cela causera beaucoup d'embarras si en effet des pays endettés font défaut sur ​​leurs dettes, car ils reintroduiront dans la foulée leurs monnaies nationales qui leur permettaient dans le passé de gérer les crises économiques dans l'intéret de leur peuple. 


Donc, la fin de l'euro va causer beaucoup d'embarras politique pour un certain nombre de politiciens et en particulier Angela Merkel en Allemagne et le président Nicolas Sarkozy en France. Ils ont seulement essayé depuis le début de la crise de consolider l'euro en espérant que les problèmes se résolveraient et que tout irait mieux. Mais sans un changement radical, les choses ne s'amélioreront pas. À moins qu'ils n'entreprennent quelque chose de différent, il n'y aura pas d'amélioration de la situation économique dans la zone euro, et les citoyens seront les premières victimes des défaillances économiques de l'euro et, bien sûr, les mesures d'austérité qu'ils seront mises en œuvre pour tenter de renflouer la monnaie unique augmenteront la souffrance des acteurs économiques, en particulier les plus faibles. La création de l'euro, a toujours été , un projet politique, un véritable dogme digne de la défunte URSS qui a des implications économiques perverses non prévues au départ. 


Les politiciens doivent accepter que leurs efforts pour créer une devise commune à toute l'Union européenne a échoué et que cela ne fonctionne pas. 
Ils doivent assumer les problèmes qu'ils ont créé et admettre leur échec, ce serait la façon la plus appropriée et somme toute logique d'envisager de régler la crise de l'euro. 
Mais certains politiciens sont si profondément préoccupés par leur propre carrière qu'ils ne voudront jamais accepter leur dix ans d'échecs, à moins que leurs peuples respectifs les envoient pointer au chômage.

A 10 semaines du défaut, les créanciers de la Grèce claquent la porte. Après la France, le FESF bientot dégradé : la fin de l'euro ?

Les agences de notation risquent de dégrader le fonds européen de soutiens et de stabilité financière ( FESF ) vu que la France a perdu son AAA.


Les pourparlers visant à réduire de moitié les dettes d'Athènes ont capotés vendredi soir. La Grèce n'a pas assez d'argent pour honorer les € 14,4 milliards qui doivent être remboursé le 20 Mars. Les banquiers impliqués ont déclaré qu'à moins qu'un accord puisse être trouvé dans les prochains jours,  le défaut de paiement grec était désormais "inévitable".


Un défaut peut conduire à la Grèce à rompre avec l'euro, et à une résurrection de la drachme. Il en résulterait des pressions sur les marchés pour une sortie de la monnaie unique du Portugal et de l'Irlande, avec des commerçants et entreprises pariant sur un retour aux monnaies nationales.


Bien que les dirigeants européens soient réticents à autoriser la Grèce à faire défaut, ils sont désormais à court d'options.


L'effondrement des pourparlers grecs est venu en même temps que la dégradation de neuf pays européens par Standard & Poor.


La France et l' Autriche ont été tous deux dépouillés de leur notation AAA , minant la solidité financière du fonds de sauvetage européen (le FESF) créé pour soutenir la Grèce , le Portugal et l' Irlande, voire même L' Italie et l' Espagne qui ont vu leur notation également abaissée de deux crans.


Angela Merkel, la chancelière allemande, a déclaré hier que le déclassement obligera l'Europe à accélérer les plans de rigueur visant à  appliquer des règles budgétaires plus strictes au sein de la zone euro.


«Nous sommes maintenant mis au défi de mettre en œuvre le pacte fiscal encore plus vite et de le faire résolument, non pas tenter de l'adoucir," a prévenu Mme Merkel.


Les pourparlers concernant la dette grecque auraient du déboucher sur l'annulation de la moitié de leurs prêts envers Athènes. Ils auraient du recevoir 15 % en espèces et le reste, soit 35 % libellés en nouvelles obligations.


Les pourparlers se sont effondrés après une dispute entre la Grèce et le Fonds Monétaire International (FMI) concernant le taux d'intérêt des nouvelles obligations, les négociateurs grecs ne voulant pas aller au dela de 4% .


Le maintient de la Grèce dans l' euro apparait de plus en plus comme une fiction.