Aube Dorée, ou Golden Dawn le parti des néo nazis en Grèce a décidé de mettre en oeuvre la tactique électorale de crise en distribuant des denrées alimentaires gratuites.
Chris est chauffeur de taxi. Récemment il a été attaqué par un passager étranger qui voulait le voler. Il n'a pas signalé l'incident à la police. Au lieu de cela il a "déposé plainte" chez les néo-nazi du groupe "Aube dorée", qui ont promis de punir le délinquant.
Le «plaignant», se confiant à des représentants du Sunday Times, ne sait pas si les néo-nazis au crâne rasé, les membres de "Aube dorée" ont identifié le délinquant. Mais il votera pour "Aube dorée" en raison de la colère, qu'il ressent envers le crime, la hausse du chômage et l'immigration clandestine. Quelqu'un doit faire quelque chose pour régler tous ces problèmes, dit ce chauffeur de taxi quadragénaire.
Selon le quotidien britannique, l'élection du 6 mai (la même date qu'en France) ne devrait pas résoudre certains des plus graves problèmes du pays.
En revanche, il existe une forte probabilité qu'après ces élections la Grèce tombe dans le chaos, soit la dernière chose dont le pays ait besoin à l 'heure actuelle, alors qu'il se débat pour convaincre la communauté internationale qu'il est sur la voie du redressement.
En effet, réduire la "montagne" de dettes accumulées, est actuellement le sujet qui prime à Athènes, les citoyens dans le besoin sont priés d'utiliser le système D ; l' état n'a plus aucun fond social à leur consacrer.
Ceux qui n'y arrivent pas mendient ou se suicident. Une autre part des deshérités grecs, les plus jeunes, tombent dans la délinquence ou l' extrème droite la plus intransigeante.
aube dorée : un lourd passé !
Dans les sondages, le parti de "Aube dorée" qui promet d'expulser tous les étrangers et de "sceller" la frontière grecque avec un champs de mines, se prépare à entrer au parlement pour la première fois avec un taux d'environ 5% des suffrages, ce qui ferait entrer 15 de ses membres en tant que députés.
L'emblème de "Aube dorée" ressemble à la "croix gammée." Son entrèe dans la vie parlementaire grecque aurait un effet dévastateur sur l'image de la Grèce déjà mise à mal depuis fin 2009.
Les néo-nazis de "Aube dorée " utilisent le salut nazi de manière régulière et totalement décomplexée.
Des craintes se sont fait jour dans le petit monde politique grec, considérée comme une ploutocratie indigne par la population.
On craint, en cas d'entrèe au parlement d' "aube dorée" , d' éventuelles attaques contre des membres de la gauche dès le premier jour au sein du nouveau parlement.
Et encore, ce serait un problème mineur après les élections. Peu importe quel est le gouvernement qui prendra les mesures d'austérité radicales, cela créera un regain de troubles sociaux à travers tout le pays. Le mois de Juin sera très "chaud"-. des analystes économiques parlant au Sunday Times ont exprimé leur craintes qu'il puisse y avoir un accord entre les forces politiques minoritaires pour former un gouvernement de refus de l' austérité de Bruxelles.
Selon les derrniers sondages, de nombreux petits partis sont censés entrer au parlement, "boostés" par leur opposition aux mesures d'austérité qui ont conduit de nombreuses personnes dans les soupes populaires voire au suicide.
D'autre part, de vieux connaisseurs de la Grèce, anticipent un coup d'Etat militaire en réponse à un chaos politique sans issue après les élections du 6 mai.
Le pays est entraîné dans une impasse électorale ou vers l'anarchie car il peut plus payer les salaires et les pensions de retraites, tandis que les stocks de nourriture, de médicaments et de carburant s'épuisent sans toujours pouvoir ètre reconstitués, car plus personne dans le monde n'accepte de commercer avec la Grèce sans garanties collatérales solides.
Prévaudra donc dans la péninsule hellénique, une intense agitation sociale et une reprise possible du terrorisme d'extrémistes de droite comme de gauche.
Une des raisons pour lesquelles le parti "aube dorée", dans certains endroits du pays receuille près de 10% des intentions de vote, c'est qu'il distribue des denrées alimentaires de base aux défavorisés comme le faisait Hitler et son parti dans les années post 1929.
régalez vous et n'oubliez pas de voter Hitler
Quand les européens comprendront-ils que cette austérité va non seulement entrainer la croissance mondiale vers la rechute, mais rique aussi de raviver les braises que l'on croyait à jamais éteintes dans le vieux continent.
L'echec de Merkozy est patent, jusqu'à maintenant le couple franço allemand était injuste, aujourd'hui il devient même carrément dangereux pour la paix.
Au lendemain des élections législatives Aube Dorée est passée de 0.29% en 2009 à 8% en 2012
Regardez la Vidéo des médias grecs "vivement forcés" à se lever à l'entrée de Nikos Michaloliakos le chef du mouvement.
"levez vous ou partez !" leur ont lancé des membres d' aube dorée.
"Si c'était papandreou ou Samaras vous seriez déjà tous debouts !"
(soir de l' élection du 6 mai)
lundi 30 avril 2012
La Russie met en garde l'UE des conséquences de l'embargo sur le pétrole iranien
La Russie a confirmé vendredi son opposition à l'imposition de nouvelles sanctions contre l'Iran sur son programme nucléaire et a déclaré que l'UE qui a adopté de nouvelles contraintes à l'achat de pétrole iranien est en train de nuire fortement à sa propre économie pourtant guère reluisante actuellement.
Le ministre des Affaires étrangères de la Russie Sergueï Lavrov a déclaré dans une interview accordée sur une télévision d'Etat, "l'UE refuse d'acheter le pétrole iranien en dépit du fait que la plupart des pays européens s'appuient sur ce type de pétrole.
"Bien sûr, on pourrait dire que la pénurie sera couverte, mais certaines raffineries sont conçus spécifiquement pour le pétrole iranien ... Et les modifications necessiteraient des investissements trop importants pour l'Union européenne compte tenu de sa situation financière actuelle. "
Lavrov a souligné l'opposition de Moscou à l'imposition de nouvelles sanctions contre Téhéran, y compris l'interdiction d'achats de pétrole décidées par l'Union européenne, qui est entré en vigueur en Juillet. Lavrov a déclaré: «l'unilatéralisme des sanctions pratiquée par nos partenaires occidentaux pour contourner le Conseil de sécurité prouve que l'Occident ne veut pas résoudre les problèmes relatifs à la non-prolifération de la technologie nucléaire, mais veut renverser le régime en place à Téhéran ».
Lavrov a parlé à la veille du second round de pourparlers qui doivent se dérouler le mois prochain entre l'Iran et six grandes puissances - la Russie, la Chine, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne - et a suggéré que l'accent soit mis, lors de ces négociations, sur la volonté de trouver une solution négociée avec l' Iran afin d'établir les bases d'une coopération.
La Russie et l'Iran aident la Syrie à importer le carburant nécessaire pour ses véhicules lourds, ce qui permet à Damas afin d'éviter l'impact des sanctions occidentales sévères qui lui sont imposé.
Cela a contraint la Syrie à s'appuyer sur un petit nombre d'alliés, y compris l'Iran, afin d'obtenir du carburant pour le transport et le chauffage.
L'Iran fait face aux mêmes sanctions sévères en raison de son programme nucléaire, bien que Téhéran affirme qu'il est "à des fins pacifiques", tandis que l'Occident est persuadé qu'il vise à produire la première bombe nucléaire iranienne.
La société européenne Naftomar, qui était un fournisseur important de la Syrie à stoppé les livraisons de gaz et de pétrole liquéfié qui est utilisé dans les foyers et les entreprises en Syrie.
Mais d'autres entreprises non-européenne pourraient reprendre le marché laissé vacant par les sociétés européennes.
La Russie fourni également à la Syrie des armes et une protection au régime Assad en bloquant les résolutions du Conseil de sécurité qui condamnent la campagne de répression du régime.
L' ONU affirme que Damas a tué 9000 personnes depuis Mars 2011, début de l' insurrection.
Moscou a cependant incité Assad a soutenir le plan de paix élaboré par M. Kofi Annan.
Mais il n'y a aucune indication que la Russie puisse changer sa position concernant les échanges commerciaux avec la Syrie.
Moscou a critiqué les pays occidentaux qui essayent d'imposer des sanctions afin de faire obstruction au Conseil de sécurité où le droit de veto de la Russie et de la Chine contrecarrent les visées guerrières de l' occident à l' encontre de la Syrie et de l' Iran, car c'est le même combat pour les USA ,l' UE et Israel.
Le ministre russe de l'énergie a refusé de commenter les livraisons de gazole à la Syrie en provenance des ports russes.
Le ministère des Affaires étrangères a réaffirmé la nécessité pour la Russie de commercer avec Téhéran. C'est pour Moscou un partenaire idéal qui produit de grandes quantités de diesel, mais qui a besoin d'obtenir des approvisionnements suffisants en essence, un carburant utilisé part la plupart des voitures en Iran.
Le ministre des Affaires étrangères de la Russie Sergueï Lavrov a déclaré dans une interview accordée sur une télévision d'Etat, "l'UE refuse d'acheter le pétrole iranien en dépit du fait que la plupart des pays européens s'appuient sur ce type de pétrole.
"Bien sûr, on pourrait dire que la pénurie sera couverte, mais certaines raffineries sont conçus spécifiquement pour le pétrole iranien ... Et les modifications necessiteraient des investissements trop importants pour l'Union européenne compte tenu de sa situation financière actuelle. "
Lavrov a souligné l'opposition de Moscou à l'imposition de nouvelles sanctions contre Téhéran, y compris l'interdiction d'achats de pétrole décidées par l'Union européenne, qui est entré en vigueur en Juillet. Lavrov a déclaré: «l'unilatéralisme des sanctions pratiquée par nos partenaires occidentaux pour contourner le Conseil de sécurité prouve que l'Occident ne veut pas résoudre les problèmes relatifs à la non-prolifération de la technologie nucléaire, mais veut renverser le régime en place à Téhéran ».
Lavrov a parlé à la veille du second round de pourparlers qui doivent se dérouler le mois prochain entre l'Iran et six grandes puissances - la Russie, la Chine, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne - et a suggéré que l'accent soit mis, lors de ces négociations, sur la volonté de trouver une solution négociée avec l' Iran afin d'établir les bases d'une coopération.
La Russie et l'Iran aident la Syrie à importer le carburant nécessaire pour ses véhicules lourds, ce qui permet à Damas afin d'éviter l'impact des sanctions occidentales sévères qui lui sont imposé.
Cela a contraint la Syrie à s'appuyer sur un petit nombre d'alliés, y compris l'Iran, afin d'obtenir du carburant pour le transport et le chauffage.
L'Iran fait face aux mêmes sanctions sévères en raison de son programme nucléaire, bien que Téhéran affirme qu'il est "à des fins pacifiques", tandis que l'Occident est persuadé qu'il vise à produire la première bombe nucléaire iranienne.
La société européenne Naftomar, qui était un fournisseur important de la Syrie à stoppé les livraisons de gaz et de pétrole liquéfié qui est utilisé dans les foyers et les entreprises en Syrie.
Mais d'autres entreprises non-européenne pourraient reprendre le marché laissé vacant par les sociétés européennes.
La Russie fourni également à la Syrie des armes et une protection au régime Assad en bloquant les résolutions du Conseil de sécurité qui condamnent la campagne de répression du régime.
L' ONU affirme que Damas a tué 9000 personnes depuis Mars 2011, début de l' insurrection.
Moscou a cependant incité Assad a soutenir le plan de paix élaboré par M. Kofi Annan.
Mais il n'y a aucune indication que la Russie puisse changer sa position concernant les échanges commerciaux avec la Syrie.
Moscou a critiqué les pays occidentaux qui essayent d'imposer des sanctions afin de faire obstruction au Conseil de sécurité où le droit de veto de la Russie et de la Chine contrecarrent les visées guerrières de l' occident à l' encontre de la Syrie et de l' Iran, car c'est le même combat pour les USA ,l' UE et Israel.
Le ministre russe de l'énergie a refusé de commenter les livraisons de gazole à la Syrie en provenance des ports russes.
Le ministère des Affaires étrangères a réaffirmé la nécessité pour la Russie de commercer avec Téhéran. C'est pour Moscou un partenaire idéal qui produit de grandes quantités de diesel, mais qui a besoin d'obtenir des approvisionnements suffisants en essence, un carburant utilisé part la plupart des voitures en Iran.
L' Espagne dit basta à l' Europe allemande et pas seulement dans la rue
Le pacte budgétaire, le traité le plus asymétrique et désequilibré qu’aucun Etat membre ait jamais signé, est la meilleure illustration de la nouvelle Europe: alors que l’austerité est strictement appliquée, la croissance est à peine promise. Dans la bonne vieille Union européenne, les Etats membres étaient égaux et les traités représentaient un compromis entre des visions différentes de l’Europe. Désormais, l’Europe est une question de rapports de force et de peur de l’avenir. Elle ressemble à la description que fit Thomas Hobbes de la vie de l’homme dans l’état de nature: “pauvre, méchant, brutal et petit”. En deux ans, aucune mesure de croissance n’a été prise. Il est temps de dire “basta !”
Malgré ses conséquences sociales et politiques, la Bundesbank et le gouvernement d’Angela Merkel continuent de prôner la rigueur appliquée depuis deux ans en Europe. Il est temps d’arrêter les dégats, s’insurge le politologue espagnol José Ignacio Torreblanca.
Pour Jens Weidmann, jeune économiste arrivé à la présidence de la Bundesbank après une fulgurante carrière politique menée dans l’ombre d’Angela Merkel, et à ce titre membre, certainement le plus influent, du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), des taux d’intérêt à 6 % ne sont pas “la fin du monde” et ne constituent pas une raison suffisante pour que la BCE cherche à alléger les pressions qui s’exercent sur l’Espagne sur les marchés de la dette. On se demande si Weidmann est bien conscient que l’Allemagne et l’Espagne font partie de la même union monétaire, et s’il partage l’inquiétude de voir de pareils écarts de taux remettre en question le sens et l’existence mêmes de cette union.
Nous pouvons imaginer que pour Jens Weidmann, dont les prérogatives ne comprennent ni la croissance ni l’emploi, mais seulement la stabilité des prix, une inflation à 6 % sonnerait bien, en revanche, la “fin du monde”. Heureusement, le président de la Bundesbank peut dormir tranquille, puisque l’inflation moyenne dans la zone euro est de 2,7 %. Et, pour qu’il soit encore plus tranquille, elle atteint seulement 1,8 % en Espagne et 1,4 % en Grèce, bien en dessous de celle de l’Allemagne (2,3 %).
Ces propos aussi sincères que maladroits tenus par le président de la Bundesbank ont le mérite de montrer avec la plus grande clarté ce qui est en train de se produire en Europe, et plus directement en Espagne.
L’Allemagne n’a pas retenu les leçons de Weimar
L’absence de vision et de sensibilité qu’ils trahissent nous rappelle l’aveuglement, au lendemain de la Première Guerre mondiale, de ces élites françaises qui avaient étouffé toute perspective de redressement et de croissance économique de l’Allemagne en lui imposant de ruineuses réparations de guerre. Aussi justes soient-elles sur le principe, puisque l’Allemagne était à l’origine du conflit, ces réparations ont contribué à alimenter un cocktail de populisme et d’irrédentisme qui devait déboucher sur le nazisme, puis la Seconde Guerre mondiale. Il reste étonnant que l’Allemagne, qui a parfaitement su surmonter son histoire nazie, n’ait pas su surmonter le souvenir de l’inflation qui fut la cause de l’effondrement de la république de Weimar. Il ne fait aucun doute que si l’euro ou la construction européenne en viennent à voler en éclats, ce sont des phrases comme celle-là que les historiens citeront pour expliquer les échecs et les erreurs de l’Europe.
Aujourd’hui, le gouvernement allemand, avec un aveuglement et une posture semblables (il faut que justice soit faite, quand bien même cela déboucherait sur l’apocalypse), met non seulement en péril la construction européenne mais nourrit aussi du même coup le sentiment germanophobe. Un seul exemple : si l’Espagne conserve globalement une bonne image de l’Allemagne, le dernier baromètre du Real Instituto Elcano montre que trois Espagnols sur quatre (73 %) estiment que Berlin ne tient pas compte des intérêts de Madrid ; et une écrasante majorité (87 %) considère que “l’Allemagne est le pays qui commande en Europe” – pas celui qui commande “le plus”, remarquez-le bien, mais celui qui commande, point final.
La France est d'une servilité indigne
L’heure est-elle venue de dire “basta” à Berlin ? Oui, absolument. Mais comment ? En coordonnant depuis Bruxelles le programme de réformes nationales avec le programme européen de croissance. Cela passe par une restauration des équilibres politiques et institutionnels en Europe, qui ont volé en éclats. D’une part, la Commission européenne, qui devrait s’exprimer au nom de tous les Etats-membres, a été exclue du jeu politique. Au début de son deuxième et dernier mandat, son président José Manuel Durão Barroso avait failli devenir un vrai leader. Puis, dès que les choses se sont corsées, il a lâché du jour au lendemain la stratégie de croissance durable qu’il défendait depuis des années.
D’autre part, la France, qui a toujours servi de contrepoids face à l’Allemagne, est aujourd’hui aux mains d’un homme de la trempe de Sarkozy, homme d’Etat de l’ordre de la Toison d’Or [distinction qui lui a été remise par Juan Carlos pour son rôle dans la lutte antiterroriste contre ETA], qui aujourd’hui compense l’échec de sa stratégie réformiste en France en pratiquant l’indigne et typique servilité du faible envers qui le domine (l’Allemagne) et l’arrogance du fort envers qui il domine (l’Espagne). Cette France méconnaissable en est venue à représenter un problème aussi grave pour l’avenir de l’Europe que le rigorisme en vigueur à la Bundesbank. Hollande, dès lors, pourrait bien être la purge tout indiquée pour la France, pour la Commission, mais aussi pour l’Allemagne elle-même.
l' Espagne dans la rue
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté le 29 avril 2012 en Espagne contre les mesures d'austérité qui prévoient de nouvelles coupes dans les dépenses sociales, la santé et l' éducation.
Avec le taux de chômage le plus élevé de la zone euro, 24,4 %, et plus de la moitié des moins de 25 ans sans emploi, le gouvernement conservateur du Premier ministre Mariano Rajoy a pris de nouvelles mesures d'austérité afin d'éviter que l'Espagne subisse le même sort que la Grèce, l'Irlande ou le Portugal, sauvé de la faillite par Bruxelles.
Lors d'un rassemblement, Rajoy, qui a annoncé vendredi une nouvelle série de hausses d'impôts pour l'année prochaine, a dit qu'il avait "pas d'autres alternatives". Il a ajouté que "l'Espagne n'a pas besoin de maquillages comptables, mais de profonds changements structurels."
Le législateur de la Gauche unie, Cayo Lara a déclaré lors d'un rassemblement à Madrid devant de nombreux manifestants que le gouvernement a l'intention d'utiliser la crise financière comme une excuse pour privatiser les services publics essentiels.
Malgré ses conséquences sociales et politiques, la Bundesbank et le gouvernement d’Angela Merkel continuent de prôner la rigueur appliquée depuis deux ans en Europe. Il est temps d’arrêter les dégats, s’insurge le politologue espagnol José Ignacio Torreblanca.
Pour Jens Weidmann, jeune économiste arrivé à la présidence de la Bundesbank après une fulgurante carrière politique menée dans l’ombre d’Angela Merkel, et à ce titre membre, certainement le plus influent, du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), des taux d’intérêt à 6 % ne sont pas “la fin du monde” et ne constituent pas une raison suffisante pour que la BCE cherche à alléger les pressions qui s’exercent sur l’Espagne sur les marchés de la dette. On se demande si Weidmann est bien conscient que l’Allemagne et l’Espagne font partie de la même union monétaire, et s’il partage l’inquiétude de voir de pareils écarts de taux remettre en question le sens et l’existence mêmes de cette union.
Nous pouvons imaginer que pour Jens Weidmann, dont les prérogatives ne comprennent ni la croissance ni l’emploi, mais seulement la stabilité des prix, une inflation à 6 % sonnerait bien, en revanche, la “fin du monde”. Heureusement, le président de la Bundesbank peut dormir tranquille, puisque l’inflation moyenne dans la zone euro est de 2,7 %. Et, pour qu’il soit encore plus tranquille, elle atteint seulement 1,8 % en Espagne et 1,4 % en Grèce, bien en dessous de celle de l’Allemagne (2,3 %).
Ces propos aussi sincères que maladroits tenus par le président de la Bundesbank ont le mérite de montrer avec la plus grande clarté ce qui est en train de se produire en Europe, et plus directement en Espagne.
L’Allemagne n’a pas retenu les leçons de Weimar
L’absence de vision et de sensibilité qu’ils trahissent nous rappelle l’aveuglement, au lendemain de la Première Guerre mondiale, de ces élites françaises qui avaient étouffé toute perspective de redressement et de croissance économique de l’Allemagne en lui imposant de ruineuses réparations de guerre. Aussi justes soient-elles sur le principe, puisque l’Allemagne était à l’origine du conflit, ces réparations ont contribué à alimenter un cocktail de populisme et d’irrédentisme qui devait déboucher sur le nazisme, puis la Seconde Guerre mondiale. Il reste étonnant que l’Allemagne, qui a parfaitement su surmonter son histoire nazie, n’ait pas su surmonter le souvenir de l’inflation qui fut la cause de l’effondrement de la république de Weimar. Il ne fait aucun doute que si l’euro ou la construction européenne en viennent à voler en éclats, ce sont des phrases comme celle-là que les historiens citeront pour expliquer les échecs et les erreurs de l’Europe.
Aujourd’hui, le gouvernement allemand, avec un aveuglement et une posture semblables (il faut que justice soit faite, quand bien même cela déboucherait sur l’apocalypse), met non seulement en péril la construction européenne mais nourrit aussi du même coup le sentiment germanophobe. Un seul exemple : si l’Espagne conserve globalement une bonne image de l’Allemagne, le dernier baromètre du Real Instituto Elcano montre que trois Espagnols sur quatre (73 %) estiment que Berlin ne tient pas compte des intérêts de Madrid ; et une écrasante majorité (87 %) considère que “l’Allemagne est le pays qui commande en Europe” – pas celui qui commande “le plus”, remarquez-le bien, mais celui qui commande, point final.
La France est d'une servilité indigne
L’heure est-elle venue de dire “basta” à Berlin ? Oui, absolument. Mais comment ? En coordonnant depuis Bruxelles le programme de réformes nationales avec le programme européen de croissance. Cela passe par une restauration des équilibres politiques et institutionnels en Europe, qui ont volé en éclats. D’une part, la Commission européenne, qui devrait s’exprimer au nom de tous les Etats-membres, a été exclue du jeu politique. Au début de son deuxième et dernier mandat, son président José Manuel Durão Barroso avait failli devenir un vrai leader. Puis, dès que les choses se sont corsées, il a lâché du jour au lendemain la stratégie de croissance durable qu’il défendait depuis des années.
D’autre part, la France, qui a toujours servi de contrepoids face à l’Allemagne, est aujourd’hui aux mains d’un homme de la trempe de Sarkozy, homme d’Etat de l’ordre de la Toison d’Or [distinction qui lui a été remise par Juan Carlos pour son rôle dans la lutte antiterroriste contre ETA], qui aujourd’hui compense l’échec de sa stratégie réformiste en France en pratiquant l’indigne et typique servilité du faible envers qui le domine (l’Allemagne) et l’arrogance du fort envers qui il domine (l’Espagne). Cette France méconnaissable en est venue à représenter un problème aussi grave pour l’avenir de l’Europe que le rigorisme en vigueur à la Bundesbank. Hollande, dès lors, pourrait bien être la purge tout indiquée pour la France, pour la Commission, mais aussi pour l’Allemagne elle-même.
l' Espagne dans la rue
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté le 29 avril 2012 en Espagne contre les mesures d'austérité qui prévoient de nouvelles coupes dans les dépenses sociales, la santé et l' éducation.
Avec le taux de chômage le plus élevé de la zone euro, 24,4 %, et plus de la moitié des moins de 25 ans sans emploi, le gouvernement conservateur du Premier ministre Mariano Rajoy a pris de nouvelles mesures d'austérité afin d'éviter que l'Espagne subisse le même sort que la Grèce, l'Irlande ou le Portugal, sauvé de la faillite par Bruxelles.
Lors d'un rassemblement, Rajoy, qui a annoncé vendredi une nouvelle série de hausses d'impôts pour l'année prochaine, a dit qu'il avait "pas d'autres alternatives". Il a ajouté que "l'Espagne n'a pas besoin de maquillages comptables, mais de profonds changements structurels."
Le législateur de la Gauche unie, Cayo Lara a déclaré lors d'un rassemblement à Madrid devant de nombreux manifestants que le gouvernement a l'intention d'utiliser la crise financière comme une excuse pour privatiser les services publics essentiels.
dimanche 29 avril 2012
Fukushima : La population s’organise face à la propagande gouvernementale
Le projet Citizen Radioactivity Mesuring Station effectue une veille active sur les mesures de radioactivité. Petit problème, les données qui y sont relevées par les citoyens tranchent particulièrement avec ce qu’il convient bien de qualifier de propagande gouvernementale.
Mais la propagande ne s’arrête pas à des mesures de radioactivité sous-estimées ou bidonnées, le gouvernement a même financé des spots publicitaires incitant les japonais à consommer des fruits et légumes ultras contaminés, provenant de la région de Tohoku. Dans ce spot publicitaire totalement surréaliste, c’est le chanteur d’un célèbre boys band local qui incite la population à consommer ces fruits et légumes, un geste patriote pour aider la région de Tohoku. Le chanteur du boys band que l’on peut voir dans ce clip a été hospitalisé il y a une dizaine jours. Ce même chanteur, véritable ambassadeur de la propagande, s’est rendu il y a peu à Tchernobyl dans le cadre du tournage d’un autre spot de propagande également financé par le gouvernement japonais, dans lequel il expliquait que Fukushima c’était comme Tchernobyl aujourd’hui, et qu’il n’y avait en gros aucun risque. Et dans ce clip, il y a d’ailleurs une perle. On peut y voir notre chanteur, muni d’un anthropogammamètre (whole body counter en anglais) servant à mesurer la contamination d’un corps humain. Pendant que la voix off parle on voit rapidement le résultat : 32bq/kilos… une dose impressionnante dont ce document vous donnera idée.
Une autre star locale, le bassiste du groupe Dragon Ash, âgé de 46 ans, est mort en début de semaine de complications cardiaques. Ces cas sont appelés à se multiplier, tout comme en Biélorussie où le nombre d’anomalies cardiaques a quadruplé depuis la catastrophe de Tchernobyl. Le syndrome est bien connu, il porte d’ailleurs le nom de Chernobyl Heart Disease
Sur cette vidéo, une personne relève une radioactivité supérieure à 344 microsieverts/h ! À titre de comparaison, la moyenne en Ile-de-France est de 0.12 microsieverts/h.
Mais la propagande ne s’arrête pas à des mesures de radioactivité sous-estimées ou bidonnées, le gouvernement a même financé des spots publicitaires incitant les japonais à consommer des fruits et légumes ultras contaminés, provenant de la région de Tohoku. Dans ce spot publicitaire totalement surréaliste, c’est le chanteur d’un célèbre boys band local qui incite la population à consommer ces fruits et légumes, un geste patriote pour aider la région de Tohoku. Le chanteur du boys band que l’on peut voir dans ce clip a été hospitalisé il y a une dizaine jours. Ce même chanteur, véritable ambassadeur de la propagande, s’est rendu il y a peu à Tchernobyl dans le cadre du tournage d’un autre spot de propagande également financé par le gouvernement japonais, dans lequel il expliquait que Fukushima c’était comme Tchernobyl aujourd’hui, et qu’il n’y avait en gros aucun risque. Et dans ce clip, il y a d’ailleurs une perle. On peut y voir notre chanteur, muni d’un anthropogammamètre (whole body counter en anglais) servant à mesurer la contamination d’un corps humain. Pendant que la voix off parle on voit rapidement le résultat : 32bq/kilos… une dose impressionnante dont ce document vous donnera idée.
Une autre star locale, le bassiste du groupe Dragon Ash, âgé de 46 ans, est mort en début de semaine de complications cardiaques. Ces cas sont appelés à se multiplier, tout comme en Biélorussie où le nombre d’anomalies cardiaques a quadruplé depuis la catastrophe de Tchernobyl. Le syndrome est bien connu, il porte d’ailleurs le nom de Chernobyl Heart Disease
Sur cette vidéo, une personne relève une radioactivité supérieure à 344 microsieverts/h ! À titre de comparaison, la moyenne en Ile-de-France est de 0.12 microsieverts/h.
Une attaque de l' Iran très loin de faire l'unanimité en Israel
Les Iraniens ont une fois de plus critiqué la présence de bases aériennes israéliennes en Azerbaïdjan.
La seule étape que nous n'avons pas entrepris contre l'Iran c'est la guerre, toutes les autres mesures ont déjà été prises. C'est ce qu'a déclaré le vice-président américain Joe Biden, lors d'une réunion à l'Université de New York.
Biden a depuis répondu au leader républicain Mitt Romney, qui affirme que les déclarations de Barack Obama au sujet d'une frappe militaire contre l'Iran ne sont pas crédibles.
«Le président Obama semble comprendre ce que Mitt Romney est incapable de comprendre - nous devons être fort et intelligent en même temps," - a déclaré M. Biden.
Toutefois, il a ajouté que l'Iran devrait accepter les demandes de la communauté internationale et ne pas tester la patience des États-Unis.
«Dans les mains de Barack Obama il y a un gros baton prèt à frapper sans hésitation" - a menacé M. Biden.
Le chef d'état-major le lieutenant-général Benny Gantz a déclaré que non seulement Israël est prêt à attaquer l'Iran, mais dispose également "d'autres forces". Il a toutefois refusé de dpréciser exactement à quoi il faisait allusion.
«Je crois que l'Iran ne pourra jamais développer des armes nucléaires, en raison de la dissuasion et des pressions de la communauté internationale sans compter la menace d'une attaque sur ses sites" - a déclaré Ganz.
La déclaration du Chef d'état-major israélien Benny Ganz, qui estime que le pouvoir en Iran est "tout à fait sain d'esprit", et que les chances que l'Iran se décide à construire une arme nucléaire sont très mince, a mis en colère le ministre de la Défense Ehud Barak.
En réponse à Ganz Barak, il a déclaré que les autorités iraniennes utilsent la ruse, et que les qualifier de "sains d'esprit", "au sens occidental du mot", n'a aucun sens.
De plus, le ministre de la Défense a déclaré qu'il est peu probable que l'Iran abandonne l'idée de fabriquer des armes nucléaires, tant que les sanctions demeureront inefficaces. «l'Horloge d'Israël avance plus rapidement que celle des Etats-Unis" - a déclaré Ehud Barak, faisant allusion au fait que la patience d'Israël pourrait ètre à bout dans un futur "très proche".
L'Azerbaïdjan a fourni à Israël Aune base aérienne dans le sud du pays, se référant aux données d'ex-militaires azerbaïdjanais, qui ont été forcés de quitter leur domicile locail à cause du transfert d'une base aérienne israélienne sur leur sol pour des raisons de sureté et de secret.
«Notre gouvernement s'est livré à la merci des puissances étrangères" - a déclaré un haut gradé de l'armée azerbaïdjanaise.
Située à 50 km de Bakou, la base est très facile à utiliser pour une attaque contre l' Iran.
Il a également noté que les autorités de l'Azerbaïdjan et d'Israël discutent actuellement de l'utilisation de quatre bases aériennes "orphelines", héritées de l'époque soviétique.
Rappelons que la semaine dernière, le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Elmar Mammadyarov a nié avoir des contacts réguliers avec le "Mossad" (servicres secrets d' Israel).
"Il est vrai que l'Azerbaïdjan soutient Israel» - a concédé le ministre.
«Mais l'Azerbaïdjan n'a pas besoin des services des bureaux de renseignement étrangers, y compris les services de sécurité d'Israël."
«Je ne suis pas au courant d'une action commune contre l'Iran, qui partirait d'Azerbaïdjan».
En déplacement à Bakou cette semaine, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a déclaré que la coopération entre Israël et l'Azerbaïdjan "relève de la science-fiction."
Selon lui, les auteurs de ces articles ont trop lu de romans d'espionnage. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté les allégations de la revue Foreign Policy qui, la première, a parlé de la coopération entre l'Azerbaïdjan et Israël.
En Iran, cependant, ont continue de faire allusion clairement à l'Azerbaïdjan et à sa "relation privilégiée" avec Israël.
Le 27 Avril 2012, l'ayatollah Kazem Juma Sadiq, en visite en Azerbaïdjan, a déclaré qu'il espèrait que le gouvernement de l'Azerbaïdjan n'avait pas l'intention de s'allier avec Israël.
"Tous les Etats voisins devraient réaliser qu'Israël est notre ennemi numéro un. Les intérêts des politiciens occidentaux sont contraires aux notres et à la spiritualité des peuples musulmans. Nous souhaitons que les gouvernements des pays de la région s'abstiennent de poser des problèmes à la république islamique d' Iran ».
Un ancien chef du Shin Bet, Yuval Diskin, parlant lors d'une conférence politique s'est livré à une déclaration peu flatteuse du Premier ministre Netanyahou et du ministre de la Défense Ehud Barak. Diskin a dit que Netanyahu et Barak se trompent en pensant qu'une attaque israélienne sur les installations nucléaires iraniennes pourrait empêcher la République islamique d'acquérir la bombe atomique.
L'ancien chef des services de sécurité d' Israel est convaincu qu'une attaque militaire israélienne pourrait conduire à l'effet inverse : après l'attaque, l' Iran aurait la légitimité pour accélérer son programme nucléaire.
L'ancien chef du Shin Bet n'exclut pas l'option militaire, mais l'ancien chef du «Mossad», Meir Dagan a déclaré qu'il ne peut pas s'appuyer sur Netanyahou et Ehud Barak en la matière :
"J'ai connu ces gens personnellement, et je ne voudrais pas les voir au pouvoir si une telle guerre devait éclater".
Trop de politiciens israéliens jugent nécessaire de commenter les déclarations scandaleuses de l'ancien chef du Shin Bet, Yuval Diskin, qui fait l'objet de critiques sans précédent de la part du Premier ministre Netanyahu Benjamin et du ministre de la Défense Ehud Barak.
Le vice-Premier ministre Silvan Shalom («Likoud») a suggéré que Diskin allait regréter les mots qui «n'auraient pas du ètre prononcés." Shalom a déclaré que la situation autour de la question nucléaire iranienne est très délicate, et qu'Israel n'a pas besoin de ce genre de propos inacceptables.
Il a ajouté que la décision d'attaquer ou non, repose entièrement sur Netanyahou et Barak, qui supervisent de "la meilleure des façons possibles" le problème iranien.
"Le monde entier s'accorde à dire que l'Iran ne devrait pas être autorisé à acquérir des armes nucléaires - a déclaré Silvan Shalom.
Danny Danon, qui représente aussi «le Likoud," a déclaré que la loi devrait envisager la possibilité d'interdire légalement aux anciens fonctionnaires de faire des déclarations publiques sur des questions aussi crutiales que la sécurité d' Israel.
Le ministre Limor Livnat («Likoud») estime que les déclarations de Diskin , qui ont été largement reprises dans les médias internationaux ont causé des dommages importants aux intérêts israéliens et à l'image de l'Etat juif dans le monde.
Le ministre des Transports Yaakov Katz a qualifié le comportement de Diskin d'"inacceptable et extrêmement dommageable", et a ajouté que Diskin a exprimé "une opinion personnelle et en aucune manière une évaluation professionnelle" .
M. Lieberman a également critiqué les déclarations de Yuval Diskin les qualifiant de «sans fondement», et a exposé sa vision pour les questions de paix au Moyen-Orient.
La seule étape que nous n'avons pas entrepris contre l'Iran c'est la guerre, toutes les autres mesures ont déjà été prises. C'est ce qu'a déclaré le vice-président américain Joe Biden, lors d'une réunion à l'Université de New York.
Biden a depuis répondu au leader républicain Mitt Romney, qui affirme que les déclarations de Barack Obama au sujet d'une frappe militaire contre l'Iran ne sont pas crédibles.
«Le président Obama semble comprendre ce que Mitt Romney est incapable de comprendre - nous devons être fort et intelligent en même temps," - a déclaré M. Biden.
Toutefois, il a ajouté que l'Iran devrait accepter les demandes de la communauté internationale et ne pas tester la patience des États-Unis.
«Dans les mains de Barack Obama il y a un gros baton prèt à frapper sans hésitation" - a menacé M. Biden.
Le chef d'état-major le lieutenant-général Benny Gantz a déclaré que non seulement Israël est prêt à attaquer l'Iran, mais dispose également "d'autres forces". Il a toutefois refusé de dpréciser exactement à quoi il faisait allusion.
«Je crois que l'Iran ne pourra jamais développer des armes nucléaires, en raison de la dissuasion et des pressions de la communauté internationale sans compter la menace d'une attaque sur ses sites" - a déclaré Ganz.
La déclaration du Chef d'état-major israélien Benny Ganz, qui estime que le pouvoir en Iran est "tout à fait sain d'esprit", et que les chances que l'Iran se décide à construire une arme nucléaire sont très mince, a mis en colère le ministre de la Défense Ehud Barak.
En réponse à Ganz Barak, il a déclaré que les autorités iraniennes utilsent la ruse, et que les qualifier de "sains d'esprit", "au sens occidental du mot", n'a aucun sens.
De plus, le ministre de la Défense a déclaré qu'il est peu probable que l'Iran abandonne l'idée de fabriquer des armes nucléaires, tant que les sanctions demeureront inefficaces. «l'Horloge d'Israël avance plus rapidement que celle des Etats-Unis" - a déclaré Ehud Barak, faisant allusion au fait que la patience d'Israël pourrait ètre à bout dans un futur "très proche".
L'Azerbaïdjan a fourni à Israël Aune base aérienne dans le sud du pays, se référant aux données d'ex-militaires azerbaïdjanais, qui ont été forcés de quitter leur domicile locail à cause du transfert d'une base aérienne israélienne sur leur sol pour des raisons de sureté et de secret.
«Notre gouvernement s'est livré à la merci des puissances étrangères" - a déclaré un haut gradé de l'armée azerbaïdjanaise.
Située à 50 km de Bakou, la base est très facile à utiliser pour une attaque contre l' Iran.
Il a également noté que les autorités de l'Azerbaïdjan et d'Israël discutent actuellement de l'utilisation de quatre bases aériennes "orphelines", héritées de l'époque soviétique.
Rappelons que la semaine dernière, le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Elmar Mammadyarov a nié avoir des contacts réguliers avec le "Mossad" (servicres secrets d' Israel).
"Il est vrai que l'Azerbaïdjan soutient Israel» - a concédé le ministre.
«Mais l'Azerbaïdjan n'a pas besoin des services des bureaux de renseignement étrangers, y compris les services de sécurité d'Israël."
«Je ne suis pas au courant d'une action commune contre l'Iran, qui partirait d'Azerbaïdjan».
En déplacement à Bakou cette semaine, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a déclaré que la coopération entre Israël et l'Azerbaïdjan "relève de la science-fiction."
Selon lui, les auteurs de ces articles ont trop lu de romans d'espionnage. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté les allégations de la revue Foreign Policy qui, la première, a parlé de la coopération entre l'Azerbaïdjan et Israël.
En Iran, cependant, ont continue de faire allusion clairement à l'Azerbaïdjan et à sa "relation privilégiée" avec Israël.
Le 27 Avril 2012, l'ayatollah Kazem Juma Sadiq, en visite en Azerbaïdjan, a déclaré qu'il espèrait que le gouvernement de l'Azerbaïdjan n'avait pas l'intention de s'allier avec Israël.
"Tous les Etats voisins devraient réaliser qu'Israël est notre ennemi numéro un. Les intérêts des politiciens occidentaux sont contraires aux notres et à la spiritualité des peuples musulmans. Nous souhaitons que les gouvernements des pays de la région s'abstiennent de poser des problèmes à la république islamique d' Iran ».
Un ancien chef du Shin Bet, Yuval Diskin, parlant lors d'une conférence politique s'est livré à une déclaration peu flatteuse du Premier ministre Netanyahou et du ministre de la Défense Ehud Barak. Diskin a dit que Netanyahu et Barak se trompent en pensant qu'une attaque israélienne sur les installations nucléaires iraniennes pourrait empêcher la République islamique d'acquérir la bombe atomique.
L'ancien chef des services de sécurité d' Israel est convaincu qu'une attaque militaire israélienne pourrait conduire à l'effet inverse : après l'attaque, l' Iran aurait la légitimité pour accélérer son programme nucléaire.
L'ancien chef du Shin Bet n'exclut pas l'option militaire, mais l'ancien chef du «Mossad», Meir Dagan a déclaré qu'il ne peut pas s'appuyer sur Netanyahou et Ehud Barak en la matière :
"J'ai connu ces gens personnellement, et je ne voudrais pas les voir au pouvoir si une telle guerre devait éclater".
Trop de politiciens israéliens jugent nécessaire de commenter les déclarations scandaleuses de l'ancien chef du Shin Bet, Yuval Diskin, qui fait l'objet de critiques sans précédent de la part du Premier ministre Netanyahu Benjamin et du ministre de la Défense Ehud Barak.
Le vice-Premier ministre Silvan Shalom («Likoud») a suggéré que Diskin allait regréter les mots qui «n'auraient pas du ètre prononcés." Shalom a déclaré que la situation autour de la question nucléaire iranienne est très délicate, et qu'Israel n'a pas besoin de ce genre de propos inacceptables.
Il a ajouté que la décision d'attaquer ou non, repose entièrement sur Netanyahou et Barak, qui supervisent de "la meilleure des façons possibles" le problème iranien.
"Le monde entier s'accorde à dire que l'Iran ne devrait pas être autorisé à acquérir des armes nucléaires - a déclaré Silvan Shalom.
Danny Danon, qui représente aussi «le Likoud," a déclaré que la loi devrait envisager la possibilité d'interdire légalement aux anciens fonctionnaires de faire des déclarations publiques sur des questions aussi crutiales que la sécurité d' Israel.
Le ministre Limor Livnat («Likoud») estime que les déclarations de Diskin , qui ont été largement reprises dans les médias internationaux ont causé des dommages importants aux intérêts israéliens et à l'image de l'Etat juif dans le monde.
Le ministre des Transports Yaakov Katz a qualifié le comportement de Diskin d'"inacceptable et extrêmement dommageable", et a ajouté que Diskin a exprimé "une opinion personnelle et en aucune manière une évaluation professionnelle" .
M. Lieberman a également critiqué les déclarations de Yuval Diskin les qualifiant de «sans fondement», et a exposé sa vision pour les questions de paix au Moyen-Orient.
Fukushima : le pire est à venir
Dans l' illustration ci-dessous qui détaille la structure du réacteur de type Mark-1, on peut réaliser le risque d’un affaissement de la structure, un risque bien réel, craint par les autorités comme le relate le reportage d’ANN News.
Ce ne serait plus le scénario du pire mais le scénario de la fin, comme dirait l’ingénieur nucléaire Hiroaki Koide. Dans ce cas, les 264 tonnes de combustible, privés de refroidissement, prendraient feu et cet incendie imposerait une évacuation immédiate de la centrale sous peine de mort rapide de tout le personnel. A partir de cet abandon du site, les évènements s’enchaîneraient, sans qu’aucun homme ne puisse y faire quoi que ce soit : un à un, les systèmes de refroidissement des ex-réacteurs et des 6 piscines de refroidissement restantes tomberaient en panne, faute de maintenance. Les incendies de combustible, et peut-être des réactions nucléaires « promptes », sorte de micro-explosions atomiques, se succéderaient alors, mettant en jeu au final dans l’atmosphère plus de 2400 tonnes de combustible (Pour mémoire, Tchernobyl avait envoyé 50 tonnes de combustible dans les airs).
Pour pallier un affaissement de la structure, TEPCO prévoit donc de pomper l’eau de la piscine afin de la rejeter… dans l’océan. La récupération des barres de combustible est prévue par l’entreprise pour 2013. La sécurisation de la structure quant à elle n’est pas prévue par TEPCO avant 2025 !
voilà la vérité, et elle fait froid dans le dos !
Les débris radioactifs, au lieu d’être traités dans la zone interdite, circonscrite dans un rayon de 20 kilomètres autour des réacteurs, sont envoyés aux quatre coins du pays pour être incinérés. Même si des filtres capturent une partie des particules de fumée radioactive, on se doute bien que celle-ci contamine tout le pays. Et il n’y a pas que les débris contaminés qui posent problème.
Ainsi, à Okinawa on a relevé une contamination. Des gens sont tombés malades, et ce n’est qu’après deux mois d’enquête que le pot aux roses a été découvert : une pizzeria du coin a continué d’acheter du bois pour son four à pizza à son fournisseur basé dans le Tohoku, précisément la région dans laquelle se trouve la préfecture de Fukushima. Le bois qui cuisait les pizzas était contaminé à hauteur de plus de 9000 becquerels par kilos !bien avoir eu un impact sur la structure de ce qu’il reste de la centrale. Les autorités se sont bien gardées de communiquer sur les effets de ces nouvelles secousses. Sur la carte ci-dessous, en regardant attentivement, on peut se rendre compte de la proximité de l’épicentre avec Fukushima. À Fukushima même, les secousses ont atteint une magnitude de 5,9 sur l’échelle de Richter. TEPCO en avait alerté le gouvernement japonais par le biais d’un fax… Le gourvernement japonais a préféré étouffer cette information.
Non sérieusement, il serait intéressant de préciser ce qui se passerait si le mur de la piscine s’effondrait, ou si elle se vidait, suite à une simple fuite, ou un tremblement de terre : les déchets prendraient feu, toute personne dans les alentours immédiat mourrait en quelques minutes. Approcher la centrale deviendrait humainement impossible sous peine de mort, et les 5 autres réacteurs qui sont toujours dans la balance devraient être abandonnés.
N’étant plus entretenus ni refroidis, ils prendraient feu à terme eux aussi.
Une immense partie de l’île verrait ses habitant mourir, presque tout le reste devrait être évacué d’urgence, Tokyo y compris. Tout dans un rayon de 250km au bas mot.
Les rejets seraient inimaginables, les cœurs se transformeraient en corium (pour ceux qui n’ont pas déjà partiellement fondus) et commenceraient à creuser leur chemin vers le centre de la terre. C’est le pire scénario jamais envisagé pour le nucléaire, et apparemment, un corium a déjà disparu à fukushima…
Si les coriums rencontre une nappe phréatique conséquente, la réaction serait immédiate : explosion monstrueuse avec propulsion de matière radioactive à des km de hauteur, pollution massive de la nappe et de la mer toute proche. Techniquement, un corium peut creuser son chemin jusqu’au centre de la terre.
Informations complémentaires sur la situation en France : notre gouvernement, après ses stress-test de parade, a demandé à EDF de produire des bénéfices à 2 chiffres. Quelle belle réponse à fukushima!
Ce documentaire est très instructif sur la situation critique du nucléaire français :
Et pour plus d’informations générales, sur fukushima mais aussi en France, ce site : http://fukushima.over-blog.fr/
P.S : Fassenheim a des incidents tous les ans, surtout dus à des erreurs commises par des sous-traitants.
Un certain nombre d’accidents nucléaire ont eu lieu en France (ou en angleterre, avec un panache qui a survolé tout le territoire sans que la population en soit jamais informée) avec même des fontes partielles de réacteurs.
Et la centrale de Fassenheim est située en zone sismique, et si un séisme endommage la digue du Grand Canal d’Alsace, la centrale aurait 1m d’eau dans tout le site. De plus, cette centrale est assise sur la plus grosse nappe phréatique d’occident, dont dépendent 6 MILLIONS de personnes.
Cette centrale n’a même pas de cuve de contention pour le corium! sa dalle en béton est épaisse d’1m, contre 3m à fukushima!
Et si cela ne suffisait pas à vous convaincre de la gravité d'un accident nucléaire, regardez ce reportage japonais qui montre "la mutation génétique" des pissenlit
La stratégie des marchés et de la finance après l' élection Présidentielle
Comment les libéraux espèrent que François Hollande "fasse passer la pillule" de la supression du CDI en France.
Nicolas Doisy, chef economiste à Chevreux (filiale de la branche spéculation du Crédit Agricole), évoque la stratégie des marchés financiers pour contraindre François Hollande à céder devant la City et Wall Street.
Une attaque spéculative sur la dette française dès le 7 mai
« Les marchés financiers regardent aujourd’hui d’un mauvais œil la marge de manœuvre qu’aura le prochain président de la République français, en particulier s’il s’agit d’un président socialiste disposant de la majorité dans les deux chambres. Ils craignent par dessus tout la pression que le peuple et la base socialiste pourraient exercer sur les dirigeants français. »
Le discours nous savons tous ici que notre plus grand ennemi est la finance.
Comment faire sinon revenir à un état régalien et non à de polichinelles dont les yeux sont rivés sur les bourses.
Commençons par identifier ces "actionnaires" qui n’actionnent rien si ce n’est leur compte suisse ;
Faire l’inventaire mobilier et immobilier de tous les français pour savoir qui gagne quoi ; et il y aura des surprises
Que la boite de chloroforme(télé et autres médias)soit mise sous tutelle(la liberté d’expression n’existe plus,regardez les Pujadas Pernaut et autre Calvi).
Il etait facile de prévoir le résultat des elections même sans sondage les peuples sont completement lobotomisés par l’education, les médias, les masses n’ont aucune culture economique et politique, Quand Mr Cheminade, ou Mr Dupont Aignan parlaient économie, sur le systeme monétaire qui fabrique des esclaves, les journalistes se moquaient ouvertement de ces theses car ils savaient que 80% de la population n’y comprendrait rien mais s’en remettrait beatement à un faux expert menteur comme ce personnage dénomé Mr lenglet avec ces mouvements de cils satisfaits.
Il brandissait ses graphiques absurdes que cette population conditionnée ne comprenait pas plus que le discourt des petits candidats. mais c’est un expert ?
Ces gens trahissant les intérêts de la France, ne peuvent-ils pas être poursuivis pour trahison ? les étrangers mains des marchés spéculant contre la dette française et semant la terreur, ne sont-ils pas des terroristes du 21ème siècle ?
Nicolas Doisy, chef economiste à Chevreux (filiale de la branche spéculation du Crédit Agricole), évoque la stratégie des marchés financiers pour contraindre François Hollande à céder devant la City et Wall Street.
Une attaque spéculative sur la dette française dès le 7 mai
« Les marchés financiers regardent aujourd’hui d’un mauvais œil la marge de manœuvre qu’aura le prochain président de la République français, en particulier s’il s’agit d’un président socialiste disposant de la majorité dans les deux chambres. Ils craignent par dessus tout la pression que le peuple et la base socialiste pourraient exercer sur les dirigeants français. »
Le discours nous savons tous ici que notre plus grand ennemi est la finance.
Comment faire sinon revenir à un état régalien et non à de polichinelles dont les yeux sont rivés sur les bourses.
Commençons par identifier ces "actionnaires" qui n’actionnent rien si ce n’est leur compte suisse ;
Faire l’inventaire mobilier et immobilier de tous les français pour savoir qui gagne quoi ; et il y aura des surprises
Que la boite de chloroforme(télé et autres médias)soit mise sous tutelle(la liberté d’expression n’existe plus,regardez les Pujadas Pernaut et autre Calvi).
Il etait facile de prévoir le résultat des elections même sans sondage les peuples sont completement lobotomisés par l’education, les médias, les masses n’ont aucune culture economique et politique, Quand Mr Cheminade, ou Mr Dupont Aignan parlaient économie, sur le systeme monétaire qui fabrique des esclaves, les journalistes se moquaient ouvertement de ces theses car ils savaient que 80% de la population n’y comprendrait rien mais s’en remettrait beatement à un faux expert menteur comme ce personnage dénomé Mr lenglet avec ces mouvements de cils satisfaits.
Il brandissait ses graphiques absurdes que cette population conditionnée ne comprenait pas plus que le discourt des petits candidats. mais c’est un expert ?
Ces gens trahissant les intérêts de la France, ne peuvent-ils pas être poursuivis pour trahison ? les étrangers mains des marchés spéculant contre la dette française et semant la terreur, ne sont-ils pas des terroristes du 21ème siècle ?
samedi 28 avril 2012
François Hollande élu : Un grand audit des comptes publics
Hollandreou c'est maintenant , la faute à Sarkozy le voleur.
François Hollande a confirmé lors d’une conférence de presse mercredi après-midi qu’il demanderait, s’il était élu, un audit sur l'état des comptes publics à la Cour des comptes.
François Hollande a jeté le doute sur l’état réel des finances publiques en confirmant son intention, s’il est élu le 6 mai prochain à l’Élysée, de demander un audit à la Cour des comptes.
“Je demanderai un rapport bref sur l’état réel des comptes publics, sur ce qui a été promis durant la campagne par le candidat sortant et parfois dépensé”, a déclaré le candidat PS lors d’une conférence de presse. Selon lui, cet audit permettrait “de savoir quelle est l’exécution de la finance modifiée pour 2012” et, a-t-il précisé, “en fonction des conclusions de la Cour des comptes, fin juin, il y aura un collectif budgétaire sur les comptes 2012”.
Le candidat a souligné que si la situation était “plus difficile, il en tiendrait compte”.
Avant le premier tour de la présidentielle, alors que François Hollande avait évoqué cet audit, François Bayrou avait critiqué ce projet. “Cela veut dire : Je vous avertis à l'avance, je vais présenter une enquête qui me permettra d'expliquer que je ne tiendrai pas les promesses que j'ai faites”, avait ironisé le candidat centriste.
Mercredi matin, le directeur de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici, a estimé sur RTL que le candidat socialiste appartenait à la “gauche sérieuse” soucieuse de “responsabilité budgétaire” et que le déficit serait inférieur à 3 % du PIB en 2013. Quitte à démarrer le quinquennat par un éventuel tour de vis budgétaire si les résultats de l’audit commandé à la Cour des comptes s’avéraient décevants.
Hollandreou ou la gueule de bois de l' automne
Le nouveau Président de la République, le socialiste françois Hollande a formé le 6 juin 2012 un gouvernement caractérisé par l'arrivée de nouveaux cadres socialistes aux côtés d'anciens ministres chevronnés.
M. Hollande a créé quatre nouveaux ministères : environnement, énergie et changement climatique ; protection du citoyen ; finances ; infrastructures.
Rentrée 2012 :
A peine élu, Le nouveau gouvernement français a aussitôt lancé un grand audit des finances publiques qui se veut aussi le "bilan réel" de 10 ans de politique de droite irresponsable.
Le gouvernement socialiste découvre la réalité des finances publiques de la France.
Alors que la droite affichait un déficit officiel à 5 % du PIB, Michel Sapin révèle qu'il est en fait d' environ 10 %, si on compte les dépenses "hors bilan" de N.SARKOZY et les cadeaux fiscaux fait aux plus riches.
La Commission européenne exige une "enquête approfondie" pour expliquer ce décalage.
François Hollande propose alors son plan de rigueur qui doit aboutir à un retour sous les 3 % de déficit avant 2017. Il promet de baisser de 10 % les frais de fonctionnement de l'Etat, de geler les recrutements et les salaires des fonctionnaires ainsi qu'une hausse de la fiscalité.
"Il faut prendre en trois mois des décisions qui n'ont pas été prises depuis dix ans", assure le premier ministre de François Hollande.
Et de rapeller qu'entre 1997 et 2002 c'est J.Chirac qui s'était opposé au remboursement de la dette en initiant les manifs pour que la "cagnotte" (surplus budgétaire du à une exceptionnelle croissance) soit redistribuée au fonctionnaires.
"Ce sont des mesures douloureuses mais équitables." Le 14 décembre 2012, François Hollande a présenté son plan de réformes pour assainir les finances du pays, alors que la dette publique pourrait atteindre les 100 % du PIB en 2013. Le Président De la République socialiste a ainsi annoncé vouloir réduire de 10 % les dépenses de santé, taxer les bonus des banquiers à hauteur de 90 % et limiter les augmentations salariales pour les fonctionnaires.
"Un nouveau contrat social est à instaurer immédiatement. Nous devons changer ou sombrer", a-t-il ajouté, accusant la corruption et l'évasion fiscale, et surtout Nicolas Sarkozy, d'avoir conduit la france au bord du gouffre.
François Hollande a confirmé lors d’une conférence de presse mercredi après-midi qu’il demanderait, s’il était élu, un audit sur l'état des comptes publics à la Cour des comptes.
François Hollande a jeté le doute sur l’état réel des finances publiques en confirmant son intention, s’il est élu le 6 mai prochain à l’Élysée, de demander un audit à la Cour des comptes.
“Je demanderai un rapport bref sur l’état réel des comptes publics, sur ce qui a été promis durant la campagne par le candidat sortant et parfois dépensé”, a déclaré le candidat PS lors d’une conférence de presse. Selon lui, cet audit permettrait “de savoir quelle est l’exécution de la finance modifiée pour 2012” et, a-t-il précisé, “en fonction des conclusions de la Cour des comptes, fin juin, il y aura un collectif budgétaire sur les comptes 2012”.
Le candidat a souligné que si la situation était “plus difficile, il en tiendrait compte”.
Avant le premier tour de la présidentielle, alors que François Hollande avait évoqué cet audit, François Bayrou avait critiqué ce projet. “Cela veut dire : Je vous avertis à l'avance, je vais présenter une enquête qui me permettra d'expliquer que je ne tiendrai pas les promesses que j'ai faites”, avait ironisé le candidat centriste.
Mercredi matin, le directeur de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici, a estimé sur RTL que le candidat socialiste appartenait à la “gauche sérieuse” soucieuse de “responsabilité budgétaire” et que le déficit serait inférieur à 3 % du PIB en 2013. Quitte à démarrer le quinquennat par un éventuel tour de vis budgétaire si les résultats de l’audit commandé à la Cour des comptes s’avéraient décevants.
Hollandreou ou la gueule de bois de l' automne
Le nouveau Président de la République, le socialiste françois Hollande a formé le 6 juin 2012 un gouvernement caractérisé par l'arrivée de nouveaux cadres socialistes aux côtés d'anciens ministres chevronnés.
M. Hollande a créé quatre nouveaux ministères : environnement, énergie et changement climatique ; protection du citoyen ; finances ; infrastructures.
Rentrée 2012 :
A peine élu, Le nouveau gouvernement français a aussitôt lancé un grand audit des finances publiques qui se veut aussi le "bilan réel" de 10 ans de politique de droite irresponsable.
Le gouvernement socialiste découvre la réalité des finances publiques de la France.
Alors que la droite affichait un déficit officiel à 5 % du PIB, Michel Sapin révèle qu'il est en fait d' environ 10 %, si on compte les dépenses "hors bilan" de N.SARKOZY et les cadeaux fiscaux fait aux plus riches.
La Commission européenne exige une "enquête approfondie" pour expliquer ce décalage.
François Hollande propose alors son plan de rigueur qui doit aboutir à un retour sous les 3 % de déficit avant 2017. Il promet de baisser de 10 % les frais de fonctionnement de l'Etat, de geler les recrutements et les salaires des fonctionnaires ainsi qu'une hausse de la fiscalité.
"Il faut prendre en trois mois des décisions qui n'ont pas été prises depuis dix ans", assure le premier ministre de François Hollande.
Et de rapeller qu'entre 1997 et 2002 c'est J.Chirac qui s'était opposé au remboursement de la dette en initiant les manifs pour que la "cagnotte" (surplus budgétaire du à une exceptionnelle croissance) soit redistribuée au fonctionnaires.
"Ce sont des mesures douloureuses mais équitables." Le 14 décembre 2012, François Hollande a présenté son plan de réformes pour assainir les finances du pays, alors que la dette publique pourrait atteindre les 100 % du PIB en 2013. Le Président De la République socialiste a ainsi annoncé vouloir réduire de 10 % les dépenses de santé, taxer les bonus des banquiers à hauteur de 90 % et limiter les augmentations salariales pour les fonctionnaires.
"Un nouveau contrat social est à instaurer immédiatement. Nous devons changer ou sombrer", a-t-il ajouté, accusant la corruption et l'évasion fiscale, et surtout Nicolas Sarkozy, d'avoir conduit la france au bord du gouffre.
vendredi 27 avril 2012
Olivier Delamarche : Les Etats Unis un comateux sous perfusion et une reprise fictive
Olivier Delamarche (gérant Platinium Gestion) :
“Pour la croissance, c'est trop tard”
A qui vendrez vous ?
C'est l' austérité mondiale, plus personne n' achète !
Même la Chine tourne au ralenti.
Le risque systémique est "on"... Quel que soit le vainqueur en mai prochain, l'addition et le réveil vont être salés... L'Espagne a fait comme l'Angleterre, dérembourser une liste massive de médicaments et augmenter le prix des inscriptions universitaires... Au Portugal, le taux est à 12%. Olivier Delamarche dit dans cette vidéo du 24 avril que Draghi a injecté 2 mille milliards, ou 2 trilliards. Avec ce que la Fed a acheté en "stealth mode", ajoutez un autre trilliard et cela vous donne 3 mille milliards injectés dans le système européen depuis novembre 2011... Et cela pour éviter l'effondrement de ses banques...
La guerre pour le pétrole détruit l'Occident
Les décisions des autorités de l'Argentine et la Hongrie, de renforcer leur souveraineté nationale a une incidence négative sur la domination absolue de l'Occident.
Depuis quelques jours, le monde a été témoin de deux actes de manifestation de souveraineté nationale, qui sont destinés à contrecarrer gravement la domination absolue du "bloc atlantique" (OTAN), il est question ici des gouvernements de Buenos Aires et de Budapest.
Concernant l'Argentine, la décision d'expropriation prise par la présidente Cristina Kirchner de nationaliser partiellement la compagnie pétrolière espagnole Repsol est un coup dur pour les magnats mondiaux, les banques et les multinationales Occidentales , cela peut déboucher sur une nationalisation complète du secteur pétrolier en Argentine.
A propos de la Hongrie
Le groupe pétrolier hongrois Mol a souligné mardi les nombreuses incertitudes entourant le projet de gazoduc Nabucco, censé permettre aux Européens de réduire leur dépendance au gaz russe, et a laissé entendre qu'il pourrait s'en retirer, dans un communiqué diffusé mardi.
Il y a beaucoup d'incertitudes autour du projet Nabucco qui sont difficiles à ignorer, a affirmé Mol dans ce communiqué.
Aussi bien le financement que l'approvisionnement en gaz sont incertains, a ajouté la compagnie hongroise.
Cette annonce intervient un jour après que le Premier ministre hongrois Viktor Orban a évoqué le retrait de la firme du projet international.
"Je ne suis pas expert en la matière, mais je crois que même la société hongroise MOL quittera le projet", a-t-il déclaré lundi soir à Bruxelles, selon des propos rapportés par l'agence gouvernementale MTI. "Nabucco est en difficulté", a-t-il poursuivi.
Le projet de construction euro-atlantique de gazoduc Nabucco est appelé le projet "mort né" par Viktor Orban.
Cette décision, diplomatiquement coûteuse pour Budapest pourrait valoir à la Hongrie une certaine hostilité de la part de la «troïka»: l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le FMI, les trois Les structures, qui doivent fournir un soutien financier à l'économie hongroise.
l' Italie aussi
Il est ici indispensable de rappeler que c'est cette guerre secrète du pétrole anglo-américaine qui a conduit le premier ministre italien Silvio Berlusconi à la démission et son remplacement par un pur représentant de l'"Atlantisme" , Mario Monti, ex employé de Goldman Sachs.
La fragmentation du groupe national italien de l'énergie, a été l'une des premières décisions de Mario Monti.
C'est un autre visage de la guerre pour la conquête du pouvoir mondial. Il s'agit d'une guerre secrète qui est la suite de la «guerre ouverte» dans les Balkans, au Moyen-Orient en Libye, en Syrie, et à l'avenir, contre l'Iran.
Depuis quelques jours, le monde a été témoin de deux actes de manifestation de souveraineté nationale, qui sont destinés à contrecarrer gravement la domination absolue du "bloc atlantique" (OTAN), il est question ici des gouvernements de Buenos Aires et de Budapest.
Concernant l'Argentine, la décision d'expropriation prise par la présidente Cristina Kirchner de nationaliser partiellement la compagnie pétrolière espagnole Repsol est un coup dur pour les magnats mondiaux, les banques et les multinationales Occidentales , cela peut déboucher sur une nationalisation complète du secteur pétrolier en Argentine.
A propos de la Hongrie
Le groupe pétrolier hongrois Mol a souligné mardi les nombreuses incertitudes entourant le projet de gazoduc Nabucco, censé permettre aux Européens de réduire leur dépendance au gaz russe, et a laissé entendre qu'il pourrait s'en retirer, dans un communiqué diffusé mardi.
Il y a beaucoup d'incertitudes autour du projet Nabucco qui sont difficiles à ignorer, a affirmé Mol dans ce communiqué.
Aussi bien le financement que l'approvisionnement en gaz sont incertains, a ajouté la compagnie hongroise.
Cette annonce intervient un jour après que le Premier ministre hongrois Viktor Orban a évoqué le retrait de la firme du projet international.
"Je ne suis pas expert en la matière, mais je crois que même la société hongroise MOL quittera le projet", a-t-il déclaré lundi soir à Bruxelles, selon des propos rapportés par l'agence gouvernementale MTI. "Nabucco est en difficulté", a-t-il poursuivi.
Le projet de construction euro-atlantique de gazoduc Nabucco est appelé le projet "mort né" par Viktor Orban.
Cette décision, diplomatiquement coûteuse pour Budapest pourrait valoir à la Hongrie une certaine hostilité de la part de la «troïka»: l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le FMI, les trois Les structures, qui doivent fournir un soutien financier à l'économie hongroise.
l' Italie aussi
Il est ici indispensable de rappeler que c'est cette guerre secrète du pétrole anglo-américaine qui a conduit le premier ministre italien Silvio Berlusconi à la démission et son remplacement par un pur représentant de l'"Atlantisme" , Mario Monti, ex employé de Goldman Sachs.
La fragmentation du groupe national italien de l'énergie, a été l'une des premières décisions de Mario Monti.
C'est un autre visage de la guerre pour la conquête du pouvoir mondial. Il s'agit d'une guerre secrète qui est la suite de la «guerre ouverte» dans les Balkans, au Moyen-Orient en Libye, en Syrie, et à l'avenir, contre l'Iran.
La politique étrangère de la France grande absente de la campagne présidentielle
Bien que le pouvoir le plus notoire de la présidence française soit son contrôle sur la politique étrangère, la politique étrangère est remarquablement absente de la campagne présidentielle actuelle : la « politique étrangère ne fait pas recette dans la campagne ».
Ceci est d'autant plus remarquable que l'Europe est actuellement impliquée dans une crise financière qui dure depuis quatre ans et dans des guerres qui s'intensifient. La France est en guerre en Afghanistan et en Libye, elle soutient des forces de guérilla mercenaires contre le président syrien Bashar Al-Assad et fait partie de la coalition, menée par les États-Unis, menaçant d'attaquer l'Iran.
Quelque 76 pour cent de la population s'opposent au déploiement de la France en Afghanistan et 51 pour cent s'opposent à la guerre en Libye.
Et malgré cela, le candidat du Parti socialiste (PS) François Hollande, principal rival du président sortant Nicolas Sarkozy, a déclaré le mois dernier que s'il était élu, il ne reviendrait pas sur la décision de Sarkozy en 2009 de réintégrer la France dans le commandement militaire de l'OTAN.
Comme le laissent clairement entendre les déclarations de Hollande sur la réintégration de la France dans l'OTAN et l'absence de critiques à l'égard des guerres de Sarkozy, l'élite dirigeante entend poursuivre la politique de Sarkozy malgré l'opposition de l' électorat.
Elle signale tacitement son soutien au changement radical de politique étrangère opérée par Sarkozy par rapport à la politique de son prédécesseur, Jacques Chirac.
La présidence de Chirac de 1995 à 2007, première présidence à se dérouler entièrement après la chute en 1991 de l'URSS, fut marquée par la fin de la politique de Guerre froide de la France. Les appels de la France à un ordre mondial « multi-polaire », reflétés dans la critique des États-Unis, faite en 1998 par le ministre des Affaires étrangères Védrine, comme étant une « hyper-puissance », conduisirent à des heurts avec Washington, tout d'abord concernant les activités françaises en Iran, puis plus sérieusement, au moment où la France rejoignit l'Allemagne et la Russie contre l'invasion américaine de l'Irak en 2003.
La tentative de Chirac de développer la politique française en Europe échoua. Bien que la France fût l'un des douze pays à adopter la monnaie commune (euro) lors de son lancement en 2002, elle connut aussi une opposition croissante contre l'Union européenne (UE).
Chirac fut stupéfait lorsque l'opposition à un projet de Constitution européenne, sur fond de craintes justifiées que cela conduirait à un nivellement par le bas des salaires et des droits sociaux à travers toute l'Europe, mena à la défaite de ce projet lors d'un référendum en 2005 en France.
Le gouvernement Sarkozy qui lui succéda rétablit rapidement les relations avec Washington en envoyant des représentants visiter l'Irak sous occupation américaine et en menaçant l'Iran de guerre en 2007 avant de rejoindre pleinement l'OTAN en 2009. Mais la France rétablit des liens avec Washington au moment où les Etats-Unis eux-mêmes entraient dans une crise sociale profonde et durable.
Le krach financier américain de 2008 transforma les relations au sein de l'Europe. Tandis que l'Allemagne et la France s'unissaient pour imposer des mesures d'austérité féroces en Grèce, Espagne, Portugal et Italie, leurs relations se tendaient de plus en plus. En 2010, Sarkozy menaça de retirer la France de la zone euro pour contraindre l'Allemagne à financer des plans de sauvetage visant à renflouer les banques françaises qui avaient prêté de l'argent à la Grèce en proie à une crise grave. La France mit ensuite en place une alliance militaire avec la Grande-Bretagne, excluant l'Allemagne.
Avant tout, la France a réagi aux révolutions en Egypte et en Tunisie l'an dernier en se lançant dans une série de guerres et d'interventions en Libye, en Côte d'Ivoire et maintenant en Syrie et peut-être au Mali. Sarkozy a clairement fait entendre que ce serait une politique persistante.
En se lançant dans la guerre contre la Libye, une guerre qui s'est terminée par l'assassinat du chef d'Etat libyen Muammar Kadhafi, il a ouvertement dit : « Chaque dirigeant, et notamment (chaque) dirigeant arabe, doit comprendre que la réaction de la communauté internationale et de l'Europe sera désormais chaque fois la même. »
Le fait que des aspects fondamentaux de politique économique et militaire internationale ne soient pas traités durant la campagne électorale souligne le caractère frauduleux de cette campagne électorale. Et ne parlons pas du Front de Gauche et du Nouveau Parti anticapitaliste qui soutiennent ces guerres.
Tout comme aux États-Unis, les guerres à l'extérieur du pays seront utilisées pour attaquer les droits démocratiques et pour mettre en place des attaques encore plus dures contre le niveau de vie des plus faibles, au motif de budgets de la Défense en hausse.
Le coût pour les États-Unis des guerres en Irak, Afghanistan et Pakistan est estimé entre 3,7 et 4,4 mille milliards de dollars, soit un montant plus élevé que les dettes de la Grèce et de l'Espagne réunies.
Lors d'une conférence de presse à Paris le 5 avril, le président Sarkozy a déclaré que certains pays sont « Au bord d'un précipice... Nous ne pouvons pas refuser de faire le choix historique, compétitivité, innovation, investissement, réduction des dépenses publiques. La situation que connaissent aujourd'hui nos amis espagnols après celle qu'ont connue nos amis grecs, nous rappelle à des réalités. »
La déclaration de Sarkozy, largement passée sous silence, est une menace signifiant que si le président élu n'applique pas une politique suffisamment droitière, la France subira le traitement imposé par les banques à la Grèce et à l'Espagne, où la moitié des jeunes sont sans emploi, où les salaires ont été diminués de 30 à 50 pour cent, où le nombre de sans domicile fixe a grimpé en flèche et où les soins médicaux deviennent de plus en plus inaccessibles.
Le Financial Times a cité un économiste de la Bank of America Merill Lynch : « Je pense que le nouveau gouvernement français se verra accorder très peu de temps pour convaincre les marchés sur ses projets. »
Durant ces dix dernières années, l'économie française a perdu du terrain par rapport à l'Allemagne, son principal rival en Europe. En 2000, le coût du travail horaire en France était 8 pour cent plus bas qu'en Allemagne ; en 2012, il est 10 pour cent plus élevé.
De 1999 à 2008, le coût unitaire de main-d'oeuvre allemand a été réduit de 20 à 30 pour cent par rapport à d'autres pays de la zone euro, et les exportations allemandes ont explosé.
L'Allemagne a accompli sa supériorité économique en perpétrant les plus dures attaques contre les salaires depuis la Deuxième Guerre mondiale.
Le gouvernement social-démocrate (SPD)-Vert de Gerhard Schröder, en collaboration étroite avec les syndicats, a réduit de façon draconienne les dépenses sociales et les salaires, libéralisé le marché du travail et réduit les taxes des entreprises et des hauts revenus.
La droite française regarde avec convoitise de l'autre côté du Rhin. Elle veut imposer de pareilles coupes sociales en France.
La France est à la veille d'énormes grèves et luttes revendicatives (le troisième tour social promis par Mélenchon) contre l'austérité sociale.
Ceci est d'autant plus remarquable que l'Europe est actuellement impliquée dans une crise financière qui dure depuis quatre ans et dans des guerres qui s'intensifient. La France est en guerre en Afghanistan et en Libye, elle soutient des forces de guérilla mercenaires contre le président syrien Bashar Al-Assad et fait partie de la coalition, menée par les États-Unis, menaçant d'attaquer l'Iran.
Quelque 76 pour cent de la population s'opposent au déploiement de la France en Afghanistan et 51 pour cent s'opposent à la guerre en Libye.
Et malgré cela, le candidat du Parti socialiste (PS) François Hollande, principal rival du président sortant Nicolas Sarkozy, a déclaré le mois dernier que s'il était élu, il ne reviendrait pas sur la décision de Sarkozy en 2009 de réintégrer la France dans le commandement militaire de l'OTAN.
Comme le laissent clairement entendre les déclarations de Hollande sur la réintégration de la France dans l'OTAN et l'absence de critiques à l'égard des guerres de Sarkozy, l'élite dirigeante entend poursuivre la politique de Sarkozy malgré l'opposition de l' électorat.
Elle signale tacitement son soutien au changement radical de politique étrangère opérée par Sarkozy par rapport à la politique de son prédécesseur, Jacques Chirac.
La présidence de Chirac de 1995 à 2007, première présidence à se dérouler entièrement après la chute en 1991 de l'URSS, fut marquée par la fin de la politique de Guerre froide de la France. Les appels de la France à un ordre mondial « multi-polaire », reflétés dans la critique des États-Unis, faite en 1998 par le ministre des Affaires étrangères Védrine, comme étant une « hyper-puissance », conduisirent à des heurts avec Washington, tout d'abord concernant les activités françaises en Iran, puis plus sérieusement, au moment où la France rejoignit l'Allemagne et la Russie contre l'invasion américaine de l'Irak en 2003.
La tentative de Chirac de développer la politique française en Europe échoua. Bien que la France fût l'un des douze pays à adopter la monnaie commune (euro) lors de son lancement en 2002, elle connut aussi une opposition croissante contre l'Union européenne (UE).
Chirac fut stupéfait lorsque l'opposition à un projet de Constitution européenne, sur fond de craintes justifiées que cela conduirait à un nivellement par le bas des salaires et des droits sociaux à travers toute l'Europe, mena à la défaite de ce projet lors d'un référendum en 2005 en France.
Le gouvernement Sarkozy qui lui succéda rétablit rapidement les relations avec Washington en envoyant des représentants visiter l'Irak sous occupation américaine et en menaçant l'Iran de guerre en 2007 avant de rejoindre pleinement l'OTAN en 2009. Mais la France rétablit des liens avec Washington au moment où les Etats-Unis eux-mêmes entraient dans une crise sociale profonde et durable.
Le krach financier américain de 2008 transforma les relations au sein de l'Europe. Tandis que l'Allemagne et la France s'unissaient pour imposer des mesures d'austérité féroces en Grèce, Espagne, Portugal et Italie, leurs relations se tendaient de plus en plus. En 2010, Sarkozy menaça de retirer la France de la zone euro pour contraindre l'Allemagne à financer des plans de sauvetage visant à renflouer les banques françaises qui avaient prêté de l'argent à la Grèce en proie à une crise grave. La France mit ensuite en place une alliance militaire avec la Grande-Bretagne, excluant l'Allemagne.
Avant tout, la France a réagi aux révolutions en Egypte et en Tunisie l'an dernier en se lançant dans une série de guerres et d'interventions en Libye, en Côte d'Ivoire et maintenant en Syrie et peut-être au Mali. Sarkozy a clairement fait entendre que ce serait une politique persistante.
En se lançant dans la guerre contre la Libye, une guerre qui s'est terminée par l'assassinat du chef d'Etat libyen Muammar Kadhafi, il a ouvertement dit : « Chaque dirigeant, et notamment (chaque) dirigeant arabe, doit comprendre que la réaction de la communauté internationale et de l'Europe sera désormais chaque fois la même. »
Le fait que des aspects fondamentaux de politique économique et militaire internationale ne soient pas traités durant la campagne électorale souligne le caractère frauduleux de cette campagne électorale. Et ne parlons pas du Front de Gauche et du Nouveau Parti anticapitaliste qui soutiennent ces guerres.
Tout comme aux États-Unis, les guerres à l'extérieur du pays seront utilisées pour attaquer les droits démocratiques et pour mettre en place des attaques encore plus dures contre le niveau de vie des plus faibles, au motif de budgets de la Défense en hausse.
Le coût pour les États-Unis des guerres en Irak, Afghanistan et Pakistan est estimé entre 3,7 et 4,4 mille milliards de dollars, soit un montant plus élevé que les dettes de la Grèce et de l'Espagne réunies.
Lors d'une conférence de presse à Paris le 5 avril, le président Sarkozy a déclaré que certains pays sont « Au bord d'un précipice... Nous ne pouvons pas refuser de faire le choix historique, compétitivité, innovation, investissement, réduction des dépenses publiques. La situation que connaissent aujourd'hui nos amis espagnols après celle qu'ont connue nos amis grecs, nous rappelle à des réalités. »
La déclaration de Sarkozy, largement passée sous silence, est une menace signifiant que si le président élu n'applique pas une politique suffisamment droitière, la France subira le traitement imposé par les banques à la Grèce et à l'Espagne, où la moitié des jeunes sont sans emploi, où les salaires ont été diminués de 30 à 50 pour cent, où le nombre de sans domicile fixe a grimpé en flèche et où les soins médicaux deviennent de plus en plus inaccessibles.
Le Financial Times a cité un économiste de la Bank of America Merill Lynch : « Je pense que le nouveau gouvernement français se verra accorder très peu de temps pour convaincre les marchés sur ses projets. »
Durant ces dix dernières années, l'économie française a perdu du terrain par rapport à l'Allemagne, son principal rival en Europe. En 2000, le coût du travail horaire en France était 8 pour cent plus bas qu'en Allemagne ; en 2012, il est 10 pour cent plus élevé.
De 1999 à 2008, le coût unitaire de main-d'oeuvre allemand a été réduit de 20 à 30 pour cent par rapport à d'autres pays de la zone euro, et les exportations allemandes ont explosé.
L'Allemagne a accompli sa supériorité économique en perpétrant les plus dures attaques contre les salaires depuis la Deuxième Guerre mondiale.
Le gouvernement social-démocrate (SPD)-Vert de Gerhard Schröder, en collaboration étroite avec les syndicats, a réduit de façon draconienne les dépenses sociales et les salaires, libéralisé le marché du travail et réduit les taxes des entreprises et des hauts revenus.
La droite française regarde avec convoitise de l'autre côté du Rhin. Elle veut imposer de pareilles coupes sociales en France.
La France est à la veille d'énormes grèves et luttes revendicatives (le troisième tour social promis par Mélenchon) contre l'austérité sociale.
jeudi 26 avril 2012
L 'Europe mariée à un Euro qu'elle n'aime plus
L'élite politique européenne a du plomb dans l' aile.
Elle a très mal géré une crise profonde, trahissant toutes les nobles promesses d'union et de prospérité émises lorsque l'euro a été créé.
L'union monétaire peut survivre, mais, pour des millions de personnes, l'euro a déjà échoué dans sa mission d'assurer la croissance et maintenir la stabilité.
Comment en est on arrivé la ?
Zeus a abusé de la fille Europa. Il avait remarqué sa beauté, lorsqu’elle cueillait des fleurs non loin de la mer. Déguisé comme toro blanc il avait tenté de l’approcher. Quand elle avait surmonté sa peur et était montée sur son dos, il s’élança sur la mer et l’enleva.
Le Zeus d’aujourd’hui s’appelle le système bancaire à réserve fractionnelle. Au cours du temps, il crée des montants toujours plus grands dans les comptes bancaires. Ils naissent comme des prêts. Les banquiers prennent des intérêts sur ces montants. En fait, ils ne disposent que d’une petite fraction (3%) d’argent réel. Juste assez pour continuer cette chaîne Ponzi. Tout l’argent en circulation consiste de prêts. Ceux qui l’ont emprunté devront le rembourser avec des intérêts.
Les grecs, portugais, irlandais, et italiens sont ébranlés par l'austérité budgétaire - avec des compressions budgétaires et des impôts plus élevés pour très longtemps.
Cette politique va ralentir leur croissance, et celle du reste de l'Europe.
Mais ce n'est qu'une partie du problème. Le plus gros problème est le «surendettement» qui a contraint les gouvernements européens à ne pas regarder plus loin que leur réélection.
Il ya des parallèles étroits avec ce qui s'est passé aux États-Unis durant ces dernières années: de nombreuses familles se sont senti écrasées par leurs dettes, la consommation des ménages a dramatiquement chuté sans espoir de reprise à court terme. L'ajustement sera d'autant plus douloureux en Europe, en raison d'une crise de la dette souveraine qui a un effet déprimant sur tout le monde - les consommateurs comme les investisseurs.
Il ya un moyen simple de faire face à un surendettement: réduire les paiements en restructurant la dette.
Mais la restructuration de la dette n'est pas assez importante et arrive trop tard. Pourquoi ?
Dans les deux cas, l'argument principal est venu des banquiers, qui ont affirmé que cela créerait des ravages sur les marchés financiers pour deux raisons.
Premièrement, les banques sont les principaux créanciers , et les pertes importantes qu'ils subiraient en cas de restructuration pourrait déclencher un effet domino, qui ruinerait les perspectives des autres emprunteurs ».
Deuxièmement, les banques n'y survivraient pas car elles ont vendu de l'assurance contre le défaut - sous forme de credit default swaps. Si ces SWAP venaient à ètre activés, les banques pourraient "sauter". Menace ultime pour un politicien qui sait très bien que les défaut de banques en Allemagne, durant les années 30, ont amené Hitler au pouvoir.
Pour la Grèce, les banquiers internationaux ont fait valoir qu'une longue et difficile restructuration de la dette générerait une contagion à toute la zone euro - et peut-être pire encore !
Et pourtant, la Grèce n'avait guère le choix, restructurer sa dette, en abaissant la valeur des créances privées d'environ 75% par rapport à leur valeur nominale (même si cela n'est probablement pas suffisant pour rendre soutenable à long terme le fardeau de la dette du pays ).
Cela a été considéré comme un «événement de crédit», et des SWAP se sont déclenché : pour quiconque s'était assuré contre le défaut grec.
Avez vous vu l'enfer se déchainer sur l 'économie mondiale ? Il n'y a eu aucun effet dominos.
Mais ce n'est pas parce que les banques se sont préparées en augmentant leurs fonds propres. Bien au contraire, par rapport à leurs probables pertes futures, les banques européennes ont récemment levé relativement peu de capitaux - et encore, une grande partie de cet accroissement de capital est du à des "astuces comptables", plutôt qu'à une vrai recapitalisation.
Peut-être que le risque selon lequel une restructuration de la dette grecque entraînerait un effondrement du système financier a toujours été minime, et les marchés le savaient très bien.
Mais, dans ce cas, pourquoi tout ce tapage?
La réponse devrait être claire maintenant: des groupes d'intérêt politique et une vision du monde dictée par des élites politiques du passé imposent leur lois.
Même si le risque pour le système financier était minime, l'impact sur les banques et les détenteurs d'obligations a été considérable. Ils risquaient de perdre des milliards, et de nombreux employés du secteur financier risquait de perdre leurs emplois. Il n'est pas surprenant, que de grands banquiers aient fait pression à Bruxelles contre une restructuration de la dette.
Maintenant, la plupart des pertes que les banques doivent subir, sont assumé par le secteur public à travers diverses formes de soutien direct et d'actions exceptionnelles comme cette injection risquée de la Banque centrale européenne. L' ampleur des subventions accordées au secteur bancaire est sans précédent dans l' histoire économique moderne. Le résultat de cette politique "pro bancaire", si elle devait se prolonger et devenir une mode, serait de soutenir le "mode de vie" de la tranche supérieure de la population mondiale : les 1% les plus riches.
Le défaut de la Grèce a fait pschiit, pour l'armageddon il faudra repasser.
La leçon pour l'Europe - et donc pour les États-Unis aussi- est claire : il est temps d'arrêter d'écouter ce que les banques disent, et commencer à enqueter sur ce qu'ils font.
C'est une question élémentaire de démocratie sur laquelles chômeurs, ouvriers, employés, étudiants et Chefs d'entreprises, s'accordent.
Elle a très mal géré une crise profonde, trahissant toutes les nobles promesses d'union et de prospérité émises lorsque l'euro a été créé.
L'union monétaire peut survivre, mais, pour des millions de personnes, l'euro a déjà échoué dans sa mission d'assurer la croissance et maintenir la stabilité.
Comment en est on arrivé la ?
Zeus a abusé de la fille Europa. Il avait remarqué sa beauté, lorsqu’elle cueillait des fleurs non loin de la mer. Déguisé comme toro blanc il avait tenté de l’approcher. Quand elle avait surmonté sa peur et était montée sur son dos, il s’élança sur la mer et l’enleva.
Le Zeus d’aujourd’hui s’appelle le système bancaire à réserve fractionnelle. Au cours du temps, il crée des montants toujours plus grands dans les comptes bancaires. Ils naissent comme des prêts. Les banquiers prennent des intérêts sur ces montants. En fait, ils ne disposent que d’une petite fraction (3%) d’argent réel. Juste assez pour continuer cette chaîne Ponzi. Tout l’argent en circulation consiste de prêts. Ceux qui l’ont emprunté devront le rembourser avec des intérêts.
Les grecs, portugais, irlandais, et italiens sont ébranlés par l'austérité budgétaire - avec des compressions budgétaires et des impôts plus élevés pour très longtemps.
Cette politique va ralentir leur croissance, et celle du reste de l'Europe.
Mais ce n'est qu'une partie du problème. Le plus gros problème est le «surendettement» qui a contraint les gouvernements européens à ne pas regarder plus loin que leur réélection.
Il ya des parallèles étroits avec ce qui s'est passé aux États-Unis durant ces dernières années: de nombreuses familles se sont senti écrasées par leurs dettes, la consommation des ménages a dramatiquement chuté sans espoir de reprise à court terme. L'ajustement sera d'autant plus douloureux en Europe, en raison d'une crise de la dette souveraine qui a un effet déprimant sur tout le monde - les consommateurs comme les investisseurs.
Il ya un moyen simple de faire face à un surendettement: réduire les paiements en restructurant la dette.
Mais la restructuration de la dette n'est pas assez importante et arrive trop tard. Pourquoi ?
Dans les deux cas, l'argument principal est venu des banquiers, qui ont affirmé que cela créerait des ravages sur les marchés financiers pour deux raisons.
Premièrement, les banques sont les principaux créanciers , et les pertes importantes qu'ils subiraient en cas de restructuration pourrait déclencher un effet domino, qui ruinerait les perspectives des autres emprunteurs ».
Deuxièmement, les banques n'y survivraient pas car elles ont vendu de l'assurance contre le défaut - sous forme de credit default swaps. Si ces SWAP venaient à ètre activés, les banques pourraient "sauter". Menace ultime pour un politicien qui sait très bien que les défaut de banques en Allemagne, durant les années 30, ont amené Hitler au pouvoir.
Pour la Grèce, les banquiers internationaux ont fait valoir qu'une longue et difficile restructuration de la dette générerait une contagion à toute la zone euro - et peut-être pire encore !
Et pourtant, la Grèce n'avait guère le choix, restructurer sa dette, en abaissant la valeur des créances privées d'environ 75% par rapport à leur valeur nominale (même si cela n'est probablement pas suffisant pour rendre soutenable à long terme le fardeau de la dette du pays ).
Cela a été considéré comme un «événement de crédit», et des SWAP se sont déclenché : pour quiconque s'était assuré contre le défaut grec.
Avez vous vu l'enfer se déchainer sur l 'économie mondiale ? Il n'y a eu aucun effet dominos.
Mais ce n'est pas parce que les banques se sont préparées en augmentant leurs fonds propres. Bien au contraire, par rapport à leurs probables pertes futures, les banques européennes ont récemment levé relativement peu de capitaux - et encore, une grande partie de cet accroissement de capital est du à des "astuces comptables", plutôt qu'à une vrai recapitalisation.
Peut-être que le risque selon lequel une restructuration de la dette grecque entraînerait un effondrement du système financier a toujours été minime, et les marchés le savaient très bien.
Mais, dans ce cas, pourquoi tout ce tapage?
La réponse devrait être claire maintenant: des groupes d'intérêt politique et une vision du monde dictée par des élites politiques du passé imposent leur lois.
Même si le risque pour le système financier était minime, l'impact sur les banques et les détenteurs d'obligations a été considérable. Ils risquaient de perdre des milliards, et de nombreux employés du secteur financier risquait de perdre leurs emplois. Il n'est pas surprenant, que de grands banquiers aient fait pression à Bruxelles contre une restructuration de la dette.
Maintenant, la plupart des pertes que les banques doivent subir, sont assumé par le secteur public à travers diverses formes de soutien direct et d'actions exceptionnelles comme cette injection risquée de la Banque centrale européenne. L' ampleur des subventions accordées au secteur bancaire est sans précédent dans l' histoire économique moderne. Le résultat de cette politique "pro bancaire", si elle devait se prolonger et devenir une mode, serait de soutenir le "mode de vie" de la tranche supérieure de la population mondiale : les 1% les plus riches.
Le défaut de la Grèce a fait pschiit, pour l'armageddon il faudra repasser.
La leçon pour l'Europe - et donc pour les États-Unis aussi- est claire : il est temps d'arrêter d'écouter ce que les banques disent, et commencer à enqueter sur ce qu'ils font.
C'est une question élémentaire de démocratie sur laquelles chômeurs, ouvriers, employés, étudiants et Chefs d'entreprises, s'accordent.