mardi 31 janvier 2012

Le maintient de la Grèce dans l' euro coute de plus en plus cher , Bruxelles en plein Déni de réalité.



Le maintient de la Grèce dans l'euro coutera quinze milliards d'euro de plus aux contribuables européens. le parlement allemand pourrait opposer son véto.


Les politiciens européens perdent contact avec la réalité. La Grèce est brisé, et pourtant, Bruxelles veut envoyer à ce pays des milliards de nouveaux prêts, solution contre laquellle il ya une opposition croissante au sein du gouvernement de coalition à Berlin. Les efforts de sauvetage sont désespérément embourbés par les chamailleries habituelles des 27 membres.


Une crise de l'euro, un sommet de plus et un cordon de policiers anti émeutes devant le parlement à Athènes. Puis une bousculade de journalistes frénétiques, quand l'investisseur américain George Soros utilise des mots sombres pour parler de la zone euro. «L'alternative est tout simplement trop effrayante à envisager," soupire t il.


Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, membre de la coalition de la chancelière Angela Merkel, a une expression sombre. Il devient rapidement évident que Schäuble aurait préféré une tournure différente des évènements. Les négociations avec les créanciers privés d'Athènes vont bien, dit-il, et il souligne qu'il est très optimiste sur le fait que la Grèce puisse être sauvé.
Mais plus tard, Olli Rehn, commissaire de l'UE chargé des finances, délivre un message très différent aux journalistes. Il concède qu'Athènes a besoin d'argent encore une fois, mais qu'il ne peut pas encore révéler à quel point. Néanmoins, il ajoute, qu'il est probable que les pays donateurs devront revoir à la hausse leur contribution.


Une fois encore, l'Europe discute d'un plan de sauvetage de la Grèce, et le résultat ne sera pas différent de ce qu'il a été dans le passé. La chancelière allemande Angela Merkel s'oppose à prêter de l'argent à Athènes depuis le début 2010, mais le plan de sauvetage pour la Grèce finit quand même par etre mis en place. Un an plus tard, elle rechigne à nouveau, le second pret est malgrès tout adopté. Maintenant, elle essaie de protéger les coffres de la zone euro une fois encore, bien que personne à Berlin ou Bruxelles n'est prêt à parier qu'elle aura plus de succès cette fois ci.


Les politiciens européens continuent de batailler contre la réalité à coup de milliards fictifs qui finiront inexorablement par ètre monétisés par la BCE. Tout le monde sait que la Grèce ne peut pas rembourser ses dettes massives, s'élevant maintenant à plus de € 350 milliards. Mais au lieu de réduire efficacement son fardeau financier, les politiciens européens ont l'intention d'approuver de nouveaux prêts pour le gouvernement d'Athènes et de continuer à se battre contre la dette en emettant des dettes nouvelles. «Si la Grèce veut rester dans la zone euro, nous devons la soutenir» , a déclaré le chancelier autrichien Werner Faymann.


A Bruxelles rien de nouveau


Bien que les préteurs jurent en coeur leur amour de la rigueur germanique, la résistance se développe en Europe. À Athènes, les partis politiques et les citoyens se battent contre de nouvelles mesures d'austérité qui transformerait leur ralentissement économique en cauchemard recessioniste. Et en Allemagne, le principal pays donateur, les hommes politiques au sein des deux partis de la coalition Merkel, la CDU et le Parti libéral démocrate (FDP), ne croient pas que la majorité des parlementaires voteront pour une aide supplémentaire à la Grèce. "Notre position n'a pas changé», explique Horst Seehofer, le président du parti de la CDU bavaroise : "Il n'y aura pas de fonds supplémentaires sans réformes structurelles en grèce."


L'effort pour sauver la Grèce est clairement en train de tourner en rond, et il n'ya aucun signe du moindre progrès sur le terrain budgétaire.


Ironiquement, cela fait trois mois que les dirigeants européens ont cru que les choses étaient en voie d'améliortion. les créanciers privés de la Grèce étaient censés abandonner la moitié de leurs créances, et les pays de l'UE avaient prévu une autre aide de € 130 milliards. Ces efforts étaient censés ramener le niveau d'endettement du pays de plus de 160 % du PIB à un niveau plus tolérable de 120 % en 2020.


Mais ces espoirs ont été vite douchés. A l'automne l'économie grecque s'est contractée beaucoup plus vite que les politiciens européens l'avait cru, et maintenant le pays est à court de fonds une fois de plus. Les représentants de ce que l'on appelle la troïka, composé de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international (FMI), estime le manque à gagner à environ € 15 milliards, ce qui signifie que la Grèce doit désormais € 145 milliards au lieu des € 130 milliards initialement budgétés. "Nous ne pensons pas que les fonds supplémentaires puisse être recueillis uniquement auprès de créanciers privés», disent des sources au sein de la troïka : Doux euphémisme, aucun créancier privé après avoir été contraint d'abandonner près des trois quarts de ses créances ne prètera à la Grèce à nouveau sans garantie de la zone euro.


La seule autre option est de redistribuer le fardeau grec. Selon le programme actuel, le FMI est responsable pour environ un tiers de la dette grecque, et les Européens pour les deux tiers. Mais l'obtention de nouvelles lignes de trésorerie est de plus en plus difficile. Un grave conflit surviendra quand de l'argent supplémentaire sera demandé.




Le gouvernement allemand estime que le secteur financier devrait porter une grande partie de la charge supplémentaire. Si des fonds supplémentaires venaient à etre nécessaires, les banques devraient tout simplement contribuer davantage, or elle auraient déja fait faillite si la FED ne les avait pas recapitalisées fin 2011.


Les représentants des banques sont en désaccord total. Ils ont déjà augmenté leur contribution à plusieurs reprises, et maintenant, ils soulignent que ce n'est pas seulement aux institutions privées qui détiennent des obligations du gouvernement grec d'éponger les pertes. La Banque centrale européenne, détiens jusqu'à € 55 milliards en titres grecs. "Pourquoi la BCE ne participerait elle pas également à une décote des obligations grecques ?" se demande le PDG de la Deutsche Bank, Josef Ackermann.


Mais les gardiens de l'orthodoxie monétaire de l'Europe rejettent avec indignation ces propositions : «Si nous faisions cela, nous prendrions en charge une portion de la dette d'un pays", explique un banquier central. "Et les traités européens nous empèchent de le faire."
Avec de tels arguments, les chiens de garde monétaires passent le "témoin indésirable" aux politiciens. Jeudi dernier, le commissaire des Affaires économiques et monétaires de l'Union européenne Olli Rehn a concédé que le "trou" dans le second plan de sauvetage ne pourrait être comblé qu'avec de nouveaux fonds publics. Cela n'a pas amusé Le gouvernement allemand du tout. "M. Rehn est complètement isolé" grognait un haut responsable du gouvernement à Berlin . Néanmoins, les dirigeants européens savent que les pays de la zone euro ne seront pas en mesure d'éviter de fournir de nouveaux fonds à la Grèce. "S'il n'ya pas d'autres options", dit le ministre luxembourgeois des Finances Luc Frieden, "le secteur public aura à fournir plus d'argent".


L'Europe poursuit sa folle stratégie de soutiens à la Grèce quel qu'en soit le coût potentiel. En attendant, il devient de plus en plus évident que cette méthode n'aide pas l'économie du pays à se remettre sur ses pieds. Bien que le gouvernement d'Athènes ait dépensé € 20 milliards de moins cette année qu'il ne l'a fait en 2009, son ratio d'endettement a encore grimpé, car l'économie grecque se contracte pour la cinquième année consécutive en 2012. Et presque tous les experts s'accordent à dire que le pays ne sera pas capable de se sortir de la crise par ses propres moyens.

dimanche 29 janvier 2012

2012 sera plus difficile que 2011 pour la Zone Euro

                                          Bruxelles ou la folie la plus couteuse depuis l' URSS


Croyez-vous que 2012 sera plus difficile pour l'économie mondiale que 2011 l'a été? Eh bien, c'est ce que la chancelière allemande Angela Merkel croit. La femme qui est devenue la politicienne la plus importante en Europe a récemment déclaré que 2012 «sera sans doute plus difficile que 2011".  
Malheureusement, la plupart ne comprennent pas à quel point l'Europe est interconnectée ou comment le système financier mondial est devenu vraiment "too big to fail". En fait, l'UE a une économie qui est presque aussi grande que l'économies des États-Unis et la Chine réunis. L'UE est également le siège des 500 entreprises le splus prospères et son système bancaire est beaucoup plus grand que le système bancaire américain. 


Toute personne qui ne croit pas que l'effondrement financier de l'Europe aura un impact dévastateur sur l'économie mondiale et en particulier américaine vit dans un monde fantastique. 


Le Stratégiste en chef de Citigroup , Tobias Levkovitch, a récemment fait la déclaration suivante ....
"L'Europe est susceptible d'avoir une récession significative en 2012"


* Christine Lagarde, la tête pensante du FMI, a déclaré récemment que l'on pourrait bientôt voir les conditions "qui rappellerait la grande dépression des années 1930" et qu'aucun pays sur terre ne sera à l'abri de la crise.


* Willem Buiter, économiste en chef chez Citigroup, a récemment déclaré ....
"Le temps est compté, je pense que nous avons peut-être quelques mois avant un risque important de défaut d'un pays comme l'Espagne ou l'Italie qui serait une catastrophe financière en faisant glisser le système bancaire européen et l'Amérique du Nord vers l'abime. "


* Même Paul Krugman du New York Times sest assez apocalyptiques dans son analyse
"A ce stade, je suppose que la flambée des taux de la dette italienne conduisra à une panique bancaire gigantesque, tant en raison de craintes de solvabilité sur les banques italiennes qu'en raison de la crainte que l'Italie finisse par quitter la zone euro et d'installer la nouvelle lire. Prochain arrêt, la France. "


Dors et déja des signes indiquent que la récession a commencé en Europe .....

                       Herman van Rompuy le poète, qui tel Neron danse devant l'Euro en flamme


L'activité manufacturière dans la zone euro a chuté pendant cinq mois consécutifs .


En Espagne , le taux de chômage est à son sommet depuis 15 ans .


-Les recettes publiques en Espagne n'ont pas été à la hauteur attendue. Le gouvernement espagnol vient d'annoncer que le déficit budgétaire pour 2011 va finir par être beaucoup plus grande que prévu.


-Malheureusement, il semble que pratiquement tous les secteurs de l'économie espagnole semble se figer....


La BCE (banque centrale européenne) a déclaré que les premiers indicateurs montrent que le tourisme espagnol, les exportations, les dépenses et les investissements ont été touchés au coeur, ce qui est susceptible de conduire le PIB espagnol à une sévère contraction au quatrième trimestre 2011.


L'une des choses les plus alarmante qui se passe en Europe est la contraction rapide de la masse monétaire. Il est presque impossible d'éviter une récession quand la masse monétaire se contracte sensiblement.


En ce moment, le reste de l'Europe se dirige vers le même chemin que la Grèce qui depuis plusieurs années a mené Athènes et sa ploutocratie à l'abime économique.
Aujourd'hui, la Grèce est essentiellement en faillite et connaît une récession à grande échelle. À ce stade, personne en Europe ne peut encore prétendre que le cas de la Grèce va bien se passer.


"Avec des dettes s'élevant à 150% du PIB, la Grèce est de facto en faillite, même les principaux représentants de la zone euro ont finalement accepté ce fait -.. Après avoir affirmé le contraire un an auparavant»


La Grèce a désespérément besoin de soulager l'ensemble de cette dette, mais les autres nations de la zone euro ne veulent pas leur accord à cette solution de facilité car toutes les a utres nations en difficultés budgétaire demanderaient les mêmes faveurs de remboursement. Au lieu de cela, l'Allemagne va demander aux créanciers privés à prendre une encore plus de pertes sur la dette grecque que précédemment. et au premier rang de scréanciers ont retrouve les banqueqs françaises au bord du dépot de bilan, ou plutot de la nationalisation pure et simple.
"J'aime pas la finance mais je vais assummer ses dettes au nom de l'état français et je serai dégradé pour ça !" : bonne chance à F.Hollande...


 L'Allemagne est àen train d'étudier une proposition visant à réduire de 75% les obligations du gouvernement grec détenues par des créanciers privés dans le cadre d'un échange de dette prévues pour assurer une plus grande durabilité de la dette.
Si l'Allemagne finit par proposer publiquement cela, elle va briser ce qui reste dans de confiance dans les  obligations souveraines européennes.
                   Merkozy ou la pire gestion de crise depuis Hoover (la prospérité est au coin de la rue)


Il n' y a pas beaucoup de différence entre une "remise volontaire" de 75% et un défaut complet. Si les investisseurs sont contraints de perdre 75% sur la dette grecque, le monde financier commencera à se demander si c'est juste une question de temps avant que de nouvelle "remises" soit à l'ordre du jour pour la dette italienne, la dette espagnole, la dette portugaise et de la dette irlandaise, et ainsi de suite .


Espérons que l'Allemagne ne sera pas aussi stupide car cela ruinerai la réputation de l'Euro comme "monnaie solide" sur l'échiquier financier mondial.


Mais quelque chose doit être fait pour la Grèce. Actuellement, le FMI prévoit que la dette grecque atteindra 200% du PIB en 2012 si des changements radicaux ne sont pas adoptés.


Bien sûr, la Grèce pourrait réduire les dépenses publiques encore plus, mais les coupures qui ont déjà été faites ont poussé ce pays dans un cauchemar économique total.
La Grèce a été contraint d'augmenter les impôts et mettre en œuvre des mesures d'austérité brutale. Cela a causé à l'économie un fort ralentissement et une chute brutale des recettes fiscales. L'économie a ralenti encore plus et les recettes fiscales ont diminué de nouveau : le cercle vicieux qui ne résoud rien du tout et cause malheur et désolation sur le vieux continent. En Grèce, ce cycle a été répété plusieurs fois et maintenant la Grèce connaît une dépression économique terrible. 100 000 entreprises ont fermé et un tiers de la population vit dans la pauvreté. Mais maintenant, l'Allemagne et la France entendent imposer la «solution grecque" au reste de l'Europe.


La «solution» que l'UE et le FMI imposent à la Grèce ne fonctionne pas.


Alors pourquoi toutes les autres nations en difficulté dans l'Europe doivent ètre poussées sur le même chemin?


Il suffit de considérer les statistiques suivantes de la Grèce ....


* Le taux de chômage pour les moins de 24 ans est de 39%.


* Le nombre de suicides a augmenté de 40% en 2011.


Les vols et les cambriolages ont presque doublé entre 2010 et fin 2011.


Est-ce cela que nous voulons voir dans le reste de l'Europe? et en particulier en France récemment dégradée par Standard and Poor's


Ce chemin financier que l'Europe emprunte est désormais critiqué très durement ....


"Chaque gouvernement en Europe à l'exception de l'Allemagne se penche sur l'arrière pour prouver au marché qu'ils n'hésiteront pas à faire ce qu'il faut», a déclaré Charles Wyplosz, professeur d'économie à l'Institut universitaire de Genève. «Nous allons droit dans le mur avec ce genre de politique. C'est une pure folie. "


Oui, c'est une pure folie, reste à expliquer ça à Merkozy le duo autocrate qui a juré de défendre l'Euro jusqu'au dernier européen...

Scènes de guerre civile au Etats Unis : Occupy Oakland envahit l'hotel de ville et y brule un drapeau américain



Les manifestants d' " Occupy Oakland " à intérieur de l'hôtel de ville d' Oakland lors d'une manifestation en Californie


Sgt. Christopher Bolton du Département de police d' Oakland a déclaré que le nombre de manifestants arrêtés était probablement entre 200 et 300. "Nous sommes encore le train de faire le débriefing des arrestations", at-il déclaré. Il s'exprimait après la publication d'une déclaration sur le site de la ville d' Oakland qui a chiffré le nombre des arrestations à 200. "Ce chiffre est probablement sous estimé et nous n'avons pas encore le total éxact", précise le Sgt Bolton. 


Dans sa déclaration, publiée dans un fichier au format PDF, le maire Oakland, Jean Quan dénonce le mouvement : "Encore une fois, un groupe dissident du Mouvement violent "Occupy" est engagé dans des actions violentes contre la ville d'Oakland " La déclaration a également dit qu'il y avait eu des rapports de dommages à l'intérieur de l' Hôtel de Ville lors de la manifestation.


OAKLAND - La police a arrêté environ 300 personnes à Oakland du mouvement "Occupy" manifestants qui ont été contrecarrés quand ils ont essayé de "réquisitionner" un centre de congrès vacant et un YMCA (centre d'hénergement pour jeune hommes célibataires), mais plus tard, ils ont fait irruption dans l'hôtel de ville, où ils ont brûlé un drapeau pris à l'intérieur.


La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des flash balls ainsi que des grenades assourdissantes dans l'après-midi contre les 2.000 manifestants qui ont tenté de démolir les clôtures autour d'une salle de congrés, le "Kaiser Convention Center", où ils espéraient établir leur nouveau camp. La police a prétexté que certains manifestants ont commencé à jeter des objets en direction des agents de police. Il y a eu au moins 19 arrestations dans l'après-midi.


Après 18 heures, la police anti-émeute a ciblé un groupe de manifestants qui s'étaient rassemblé près de la YMCA et refusaient de se disperser. La police a déclaré qu'environ 100 manifestants ont été arrêtés au YMCA.
Plusieurs manifestants du YMCA semblaient avoir été violemment jetés à terre par police, et au moins un manifestant avait son visage ensanglanté.
Les manifestants scandaient: «Laissez-nous protester démocratiquement", mais la police avait visiblement reçu des ordres stricts.
Certains manifestants ont affirmé qu'ils tentaient de fuir la police en parcourant le YMCA plutôt que de prendre d'assaut le bâtiment.


Plus tard dans la soirée, environ 100 policiers ont entouré l'hôtel de ville tandis que d'autres bratissaient l'intérieur de l'édifice.
La police a chargé peu après que les manifestants aient fait irruption dans l'hôtel de ville d'Oakland, aient volé un drapeau américain du conseil municipal pour finalement y mettre le feu. 
Auparavant, les manifestants s'étaient réunis à Frank Ogawa Plaza vers midi et se sont dirigé vers le centre ville dans l'espoir d'établir leur nouveau lieu de rencontre et de débat social.


Les responsables d'Oakland ont déclaré qu'environ 250 personnes étaient dans le groupe où la protestation a commencé, mais la foule a rapidement grossi à environ 2000 manifestants.
Plus tôt au cours de la manifestation l'un des organisateurs, Shake Anderson, a déclaré: «Nous sommes ici pour protéger les indignés et leur permettre d'exprimer leur choix de la désobeissance civile... Nous le faisons pour changer le monde, pas seulement aujourd'hui mais chaque jour."




Les manifestants marchaient à travers Laney College autour de 14h30 Certaines personnes portaient des bandanas sur la bouche et d'autres tenaient des pancartes disant: "Nous sommes les 99%." Une fanfare habillée en tutu rose et noir et des collants fluo était aussi dans la foule afin de souligner le coté démocratique et non violent des protestataires ; cela n'a pas empéché la police équipée comme des gladiateurs romains de multiplier les provocations.


La police dit qu'elle se tiens prête à arrêter ceux qui enfreignenraient la loi à nouveau : «La ville d'Oakland ne sera pas intimidé par les menaces de violence venant d'une activité illégale".


Ces épisodes ne sont pas sans rapeller les émeutes et manifestations qui avaient secoué les Etats Unis pendant la guerre du Viet-Nam.



samedi 28 janvier 2012

l'Iran Echange Son Pétrole Contre de l'Or Avec Pekin et New Delhi Et Fait vaciller Le Roi Dollar



L'Inde a déja acheté du pétrole iranien en utilisant de l'or à la place des dollars US (le fameux pétro dollar qui remplace le "dollars or" abandonné par Nixon en 1971), et c'est extrèmement significatif, parce que chaque année, l'Inde dépense 12 milliards de $ en pétrole iranien et maintenant Pekin dit aussi vouloir peut-être rejoindre New delhi pour aussi chercher une sorte d'accord avec l' Iran pour continuer à obtenir du pétrole .


New Delhi et Pekin comptent pour 40% des importations en pétrole iranien, l'Ue ne représente que 20%. mainfestement nous avons parlé toute de cet embargo sur le pétrole que l'UE a annoncé lundi vouloir mettre en place au 1er Juillet et si new delhi et pekin trouvent un moyen de continuer à échanger avec l'Iran utilisant l'or à la place des dollars US, ça porterai gravement atteinte à ce que l'Union Européenne et Washington essaient de faire contre Téhéran.


La Russie a aussi dit vouloir continuer les échanges avec l'Iran utilisant ses devises au lieu du dollar US, l'objet de l'embargo de l'UE sur le pétrole d'Iran serait de faire revenir la république islamique à la table des négociations sur son programme nucléaire.
l'Iran maintientque c'est un programme civil à but non militaire, mais l'occident pense qu'ils developpent en secret la mise au point d'une ou plusieurs bombes nucléaires adaptables sur leurs missiles inter-continentaux.


l'Iran a également menacé l'UE de la fermeture du détroit d'Ormuz, à travers lequel transite entre 20% et 30% du commerce du pétrole mondial, si l'embargo sur son pétrole était appliqué.


les USA ont répliqué qu'ils ne tolèreraient pas qu'un tel évènement se produise, en cachant à peine qu'ils pourraient faire appel à leur forces militaires pour débloquer le détroit.


Moscou a aussi affirmé que les sanctions sont une "forme obsolète de punition" à l'encontre d'un pays souverain, et que cela serait contre-productif.


Une autre chose interessante à noter est que si pekin et New Delhi continuent à échanger avec l'Iran en or cela va faire grimper le cours du métal jaune et précipiter la fin du "roi dollar" et de son dauphin "le prince Euro".


Les monnaies fiduciaires criblées de dettes toxiques valent bien une guerre mondiale.

vendredi 27 janvier 2012

La Troisième Guerre Mondiale : Un Front qui s'étendrait de l' Algérie en passant par l' Iran jusqu'au sud de la Chine ?


Le monde se rapproche rapidement d'une autre guerre majeure , qui a le potentiel de dégénérer en troisième guerre mondiale . Les causes de cette guerre sont plus profondes que la lutte pour les ressources pétrolières. Ils se situent sur le plan de la moralité et de la vision du monde postmoderne de la société occidentale. Les théoriciens et les analystes de centres universitaires aux Etats-Unis croient vraiment que le conflit mondial , va à court terme détourner l'attention des problèmes intérieurs du «monde occidental», mais sur le long terme - va renforcer l'influence des États-Unis. Il suffit de mentionner l'idéologue populiste, William Kristol ancien secrétaire adjoint à la Défense de Paul Wolfowitz.




 Les craintes légitimes apparues au premier trimestre 2011, malheureusement, sont en train de se concrétiser. Par ailleurs, ont surgi des facteurs destructeurs susceptibles de saper l'ordre international. Dans la zone "Afrique du Nord", l'instabilité durable est créee. La Libye a été réduite au niveau de l'Irak et de l'Afghanistan -soit une guerre civile sanglante. Récemment,  agissant depuis l'Irak, l'armée américaine au nombre de 12 000 personnes a débarqué dans le terminal pétrolier de la Libye - la ville de Marsa el-Brega. En un mois, ils ont pris le contrôle de tous les champs pétrolifères libyens. Les objectifs de l'opération militaire ont été respectés. Cependant, la région sera maintenu dans le giron occidental par une guerre civile qui est encore loin d'ètre terminée - mais l'avantage est que c'est moins cher et plus facile à contrôler territorialement.




Au niveau économique, le modèle élaboré en Irak est cher. Le coût minimal de maintien de la paix et de reconstruction en Irak, selon des analystes américains, serait de 100 milliards de dollars par an (en plus des coûts actuels).


La déstabilisation de l'Egypte et de la Tunisie sont également des éléments de la stratégie du «chaos géré». L'Egypte, avec la plus grande des force armée dans la région (environ 500 000 soldats et 500 000 réservistes)  peut créer des problèmes majeurs aux alliés occidentaux dans leur volonté de maîtrise du pétrole libyen, pour ne pas mentionner les opérations potentielles en Syrie et en Iran . L'Egypte s'approche rapidement de la guerre civile. L'élection le  23 Janvier  du président à la chambre basse du parlement d'un représentant des «Frères musulmans» n'apportera pas la stabilité loin de là. L'Économie égyptienne est en crise profonde et la région de la Haute-Égypte souffre de la faim.


Dans le même temps à côté, le Soudan en 2011, a été divisée en deux parties. La partie la plus pauvre à la frontière avec l'Égypte est celle qui a obtenu moins de 25% des ressources pétrolières, mais qui totalise plus des trois-quarts de la population - environ 31 millions de personnes. Au portes de l'Egypte, cette pression démographique est considérable.


L'effondrement du secteur du tourisme, le ralentissement de l'industrie et de la baisse continue de l'activité économique conduira au défaut et à l'hyperinflation avec toutes ses conséquences explosives.


Cependant, les alliés occidentaux ne devraient pas s'attendre à grand chose de la menace militaire de l'Egypte et du Soudan, même si elles propagent les idées de l'islam radical. Les voisins de la péninsule arabique, l'Arabie saoudite, le Qatar et les Emirats Arabes Unis, surveillent tout ça et sont les alliés des Etats-Unis, ils garantissent le pétro-dollar- qui a remplacé l'étalon Or abandonné par Nixon en 1971.


 Dans la région du moyen orient, les Américains ont aussi un fort allié militaire stratégique - Israël. A l'ouest, en Libye, déchiré par la guerre civile, les troupes américaines sont déjà là. Par ailleurs, dès que la situation en Égypte deviendra "hors de contrôle des autorités",  la zone du canal de Suez sera mise sous controle de l'OTAN et de l'ONU "pour assurer la sécurité de la navigation." L'occupation de la zone du canal a été mis en place en 1956. En utilisant un scénario semblable, Israël pourrait réoccuper la péninsule du Sinaï, qui ne serait guère en mesure de protester contre l'Occident.


Des agents américains dans la Ligue des Etats arabes - Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis - soutiennent activement l'idée d'introduire des troupes sur le territoire syrien. Les émeutes et les affrontements entre les troupes gouvernementales et rebelles s'intensifiant. Le scénario de la guerre civile est encore ici au coeur de la nouvelle géo-statégie de l'occident.


Les rebelles syriens ont des armes et des munitions et sont très bien équipés. Récemment les médias ont rapporté que des "déserteurs" engagent des combats avec les troupes gouvernementales dans la banlieue de Damas. Certaines sources estiment leur nombre à 3-5 mille. La question se pose si ces «déserteurs», comme l'affirment certains observateurs, sont des mercenaires afghans ou pakistanais, qui sont passé en Syrie.  
 Après tout, la frontière syrienne avec l'Irak est maintenant devenue une passoire, Damas ne contrôle pas le territoire du Kurdistan, et les Kurdes eux-mêmes rèvent de la création d'un Etat indépendant.


La Syrie - la clé du Moyen-Orient et de Irak fait l'objet d'un «Chaos contrôlé» : voici l'avenir prévu pour la région par l'OTAN : La Syrie servira de base pour l'attaque sur l'Iran, avec l'accès ultérieur au contrôle du pétrole de la mer Caspienne et des champs de gaz du nord, l'importance stratégique du Golfe Persique necessite de déstabiliser le Caucase et l'Asie centrale. Le résultat du ce "projet global" sera «un front des combats», qui s'étendra de l'Algérie à la Chine.


Le modèle décrit a une justification économique: contrôle des ressources énergétiques combinée avec l'acquisition de nouveaux marchés pour les multinationales occidentales ayant pour base idéologique le «rêve américain.


Le faible niveau de vie dans les pays de la région et, par conséquent, un niveau élevé de protestation facilite grandement les affaires de cette oligarchie mondialiste


Cependant, la cohésion de la population iranienne et la détermination de ses dirigeants à défendre l'indépendance du pays sont très élevés. Au sein de l'Union européenne en même temps s'implante une solide crise financière et politique. Par conséquent, l'imposition de sanctions contre l'Iran va frapper en premier lieu, la Grèce, l'Espagne et le Portugal.


Cette percée de l'OTAN est capable de déchirer la fragile stabilité ainsi que la paix.

Nucléaire iranien : Téhéran devance les sanctions et ferme le robinet de pétrole vers l'Union Européenne



L'Iran a préparé une réponse à l'annonce récente d'un embargo de son pétrole par l'Union européenne.


Sans attendre que les Européens eux-mêmes refusent le pétrole iranien , Téhéran a décidé de stopper lui-même les livraisons en pétrole vers l'Europe.
En conséquence, l'Iran pourrait couper l'approvisionnement en pétrole à l'Union européenne (UE) dès la semaine prochaine, selon le vice-président du Comité de la sécurité nationale et de la politique étrangère Iranienne Hussein Ibrahimi.
D'après des responsables iraniens, le projet de loi sera examiné par les députés mezhlisa (parlement local) le Janvier 29th 2012.
Ibrahim a ajouté que le projet est susceptible d'être approuvé, depuis que l'UE a approuvé un nouveau paquet de sanctions contre l'Iran cette semaine, y compris - une interdiction des importations, l'achat et le transport du pétrole iranien et de produits pétroliers raffinés combiné à un gel de ses opérations financières.


Ces mesures devraient, pour les créateurs de ce concept, "tirer le tapis sous les pieds" de l'Iran et empècher le financement de son programme nucléaire , dont les travaux à Téhéran ne vont pas s'arrêter. ..


Plus tôt, en Décembre 2011, Les nouvelles sanctions contre l'Iran que les Etats-Unis ont adopté ont gonflé les prix du pétrole, et conduit à une crise monétaire en Iran. L'Iran est un pays exportateur majeur du pétrole de l'OPEP le deuxième plus grand après l'Arabie Saoudite. Le plus grand consommateur de pétrole iranien est la Chine (environ 20% des exportations totales), tandis que le deuxième consommateur - l'UE - représente un volume de livraisons légèrement inférieur à la Chine.

Le Financial Times voit en François Hollande une raison de dégrader la France "bien en dessous du double A"

Une vraie raison de déclasser France
           Pour le financial times François Hollande c'est le néant          
économique
Après avoir été villipendé au sein de son propre camp, voila maintenant la finance qui tombe sur le cuir de François Hollande, un ennemi nettement plus souhaitable...


Monsieur François Hollande , a désigné le monde de la finance comme son adversaire véritable, mais «il mord la main qui le nourrit". 


M. Hollande raisonne à l'envers. Le monde de la finance alimente l'appétit monstrueux des gouvernements à financer leurs programmes sociaux. Avec cette promesse, il va rendre le refinancement de la France plus difficile : qui voudrait prêter de l'argent à un emprunteur qui le déteste ?


Sa proposition de créer un ministère de la Vérité, un organisme gouvernemental qui serait une alternative aux agences de notation qui donnerait la note triple A aux obligations du gouvernement français, ne va pas aider non plus. 


Bien au contraire: le fait que ce représentant de la "gauche française loufoque" soit susceptible de devenir le prochain président français est une vraie raison de déclasser France bien en dessous du double A dont elle jouit actuellement.


Theo Vermaelen, Professeur de Finance, l'INSEAD, Fontainebleau, France

La troïka impose ses conditions à la Grèce : pas de second pret sans licenciements secs de fonctionnaires.





Pas d' euro sans souffrance en Grèce : L'UE la BCE et le FMI en ont assez des retards d' Athènes dans ses réformes de structures : Bruxelles ne versera pas le second pret promis sans réduction massive du secteur public.


Des licenciements secs dans Fonction publique sont demandé par la Troïka comme condition avant le versement du deuxième pret de 130 milliards.


Un ministre d'Etat et Kapsis Pantelis, porte parole du gouvernement Papademos, relatent que la troïka a appelé à des privatisations massives et à des licenciements secs dans le secteur public, dans une interview vendredi matin, après la publication des exigences de la troïka. 
Un nouvel accord entre Athènes et la Troïka (UE BCE FMI) en vue de l'octroi d'un prêt d'un montant de 130 milliards d'euros est à l'étude.


                                                                   rendez moi mon pays !


Dans le texte publié par la troïka est mentionné la méthode recommandé au gouvernement de Lukas Papademos : 




Serrage de vis sur le recrutement des fonctionnaires fondé sur la règle d'or du remplacement d'un fonctionnaire sur cinq partant à la retraite ; (en France c'est deux sur trois).


Des licenciements secs ciblés afin d'atteindre l'objectif fixé par Bruxelles de moins de 150 000 fonctionnaires en 2015.

Selon le texte de la Troïka, le programme fournira un calendrier détaillé des mesures à adopter qui comprendra des plans de recrutement et licenciements par secteurs afin d'atteindre l'objectif global convenu.

Jusqu'à maintenant les grecs voient leur économie fondre de plus de 5% par an, et le déficit public exploser.


Quand à la situation sociale elle est dantesque :
                           angela si tu savais, ta réformeuuu ta réformeuuu


- Explosions du mombres de chomeurs le taux officiel parle de 17%, mais les vrais chiffres tournent autour de 30%


- Plus inquiétant le nombre de suicides est en progression d'un tiers environ


Comme relaté dans cet article du Figaro, journal pourtant connu en France pour ètre plutôt libéral cette constatation alarmante du moral des grecs :


Parmi les faits divers qui ont choqué les Athéniens, un ancien homme d'affaires s'est défenestré, laissant un mot où il expliquait que la crise financière avait eu raison de lui. Un propriétaire d'un petit magasin a été retrouvé pendu sous un pont, avec une lettre où l'on pouvait lire : "ne cherchez pas d'autres raisons. La crise économique m'a conduit à ça".


Voila ce qui arrive quand on abandonne sa souveraineté monétaire à des pays plus puissants : en cas de pépin  ce qui arrive régulièrement en Grèce, on ne peut pas dévaluer et on applique la déflation, méthode honnie des peuples, qui historiquement à toujours été rejetée dans la contestation.

jeudi 26 janvier 2012

L'Euro à tout prix : La Grèce veut aussi une remise sur les milliards que l'UE lui a prété



La Grèce reprend les négociations tortueuses sur un échange de dette avec ses créanciers privés à Athènes , avec tous les yeux braqués sur la Banque centrale européenne, après en chef du FMI, Christine Lagarde a déclaré détenteurs de la dette grecque du secteur public devront assumer une perte (ou une décote volontaire) de leur dettes à l'encontre de la Grèce.
Athènes, qui a besoin d'un accord dans les prochains jours afin d'éviter un défaut en désordre. Quand au remboursement d'obligations dues en Mars, le flou demeure.
Les créanciers privés ont prévu de rencontrer le Premier ministre Lucas Papademos à Athènes pour discuter des détails techniques.
Le Directeur du Fonds Monétaire International, Christine Lagarde,  a décidé de faire pression sur la BCE, pour pousser les créanciers publics à accepter des pertes comme le secteur privé. A l'heure actuelle les mesures de remises sont insuffisantes pour alleger le fardeau de la dette de la Grèce à un niveau soutenable dans la durée.
Les créanciers du secteur privé veulent que les autres préteurs et en particulier la BCE, qui est créancier principal d'Athènes, à prendre également part à l'accord. "Nous sommes prêts à faire un effort si tout le monde (y compris la BCE) fait de même" déclare une source proche des négociations.
"Vous avez à traiter avec les politiciens de 15 gouvernements différents demandant des choses différentes, les discussions commencent aujourd'hui."

Rôle de la BCE?
Le taux d'intérêt sur ​​les nouvelles obligations a été la principale pierre d'achoppement dans les négociations avec le FMI, l'Allemagne et d'autres pays de la zone euro, insistant sur ​​le fait qu'il doit être suffisamment faible pour assurer que la dette de la Grèce sera de retour sur une voie plus soutenable en 2020.
Les pourparlers ont rencontré un obstacle après que les ministres de la zone euro  ait rejeté l'offre des créanciers pour un coupon de 4 % sur ​​les obligations nouvelles à émettre par Athènes.
Plusieurs médias grecs ont écrit le jeudi, sans citer leurs sources, que les créanciers privés avaient l'intention de faire une nouvelle offre de l'ordre de 3,75 %.
La BCE a exclu de prendre des pertes volontaires sur son portefeuille d'obligations grecques, mais est en train de débattre comment elle gérerait toutes les pertes forcées et étudie les possibilités juridiques pour devoir assumer un tel scénario.
Une source proche des pourparlers entre les décideurs de la BCE a déclaré que si France , l'Italie et le directoire de la BCE à Francfort étaient contre les pertes du secteur public, certaines banques centrales nationales, qui ont exprimé des réserves sur les achats d'obligations grecques depuis le début, admettent maintenant que les pertes sont inévitables.
"La BCE ne prendra pas des pertes sur ses portefeuilles d'obligations grecques volontairement ... mais il ya un débat houleux au sein de la BCE sur la façon de traiter les pertes forcées".
                     Comment les banques françaises survivront à la décote grecque                                                                                   sans ètre nationalisées ?                       
Le président de BNP Paribas, l'une des banques leader du comité des créanciers a suggéré mercredi que les détenteurs d'obligations ne seraient pas en mesure de se retirer de leur positions facilement. En effet, qui voudrait racheter ce genre d'actifs "hautement toxiques" ?
L'UE, le FMI et des responsables de la BCE sont en pourparlers avec le gouvernement grec en parallèle avec les pourparlers d'échange de dette, pour discuter également du deuxième plan de sauvetage de 130 milliards d'euros pour la Grèce. 
Mais l'Allemagne ne s'attend pas à ce que la troïka des prêteurs étrangers livre un rapport sur les progrès de la Grèce avant le sommet des dirigeants de l'Union européenne , un haut fonctionnaire allemand a déclaré, que cela signifiait que la Grèce ne serait pas en mesure de jouer un rôle majeur lors du  sommet des leaders de l'UE.

mercredi 25 janvier 2012

Nigel farage : le paquet sado monétariste de Bruxelles tue la démocratie en Europe



Nigel Farage n'a pas fait dans le détail lors de ses 3mn de discours au parlement européen. En voici l'intégralité :


"Il y a un vrai déni dans cette chambre ce matin, un refus total d'accepter que le projet de l'euro est un échec. la Grèce est sur le point de faire faillite, le fonds de sauvetage est grinçant, la crédibilité de la banque centrale européenne elle-même est désormais remise en question.
Tout est sur le point de foutre le camp, et pourtant, quand les agences de notations disent la vérité, vous prétendez qu'il ne se passe rien.
En effet M. Brok et d'autres ont laissé entendre que c'était un ignoble complot des américains, des britanniques et des anglo-saxons dans le but de faire baisser l'euro.
Les agences de notation ne sont rien de plus que le canari dans la mine. Ils vous disent la vérité quand ils affirment que la seule austérité ne marchera pas. Vous conduisez ces pays dans la dépression, juste pour sauver votre projet de l'euro. mais je dois reconnaitre que vous n'avez absolument rien perdu de vos pouvoirs de tromperie. C'est encore très d'actualité.


C'est Nick Clegg qui vous a donné l'idée : Clegg - un homme qui je pense est un peu plus populaire ici qu'il ne l'est chez nous. on a demandé à Clegg : "Faut il avoir un référundum sur le traité à venir ?"
Il a répondu "Oh non, il n'y a pas besoin de cela, parce que l'ensemble va ètre inclu dans les traités existants."
Et j'ai pensé, Mon Dieu de quoi parle t il ? Eh bien, maintenant j'ai appris. Mr Cohn Bendit a été clair : c'est la méthode communautaire, c'est la législation où quand vous avez obtenu une majorité dans ce parlement et que vous ètes dans la majorité qualifiée au Conseil, vous pouvez tout faire passer.
Et pourquoi le faire comme cela ? Eh bien c'est simple, n'est ce pas ? c'est pour éviter des référendums prce que vous savez que si un traité était soumis à l'Irlande et à de nombreux autres pays, la réponse serait "NON" !
Les peuples d'Europe ne veulent pas de ce paquet sado-monétariste.
les peuples d'Europe ont besoin, en particulier dans le cas du Sud, de sortir de l'euro, d'avoir une dévaluation et une chance de se rétablir à nouveau.
Vous leur refusez cette chance et en poussant la méthode communautaire jusqu'au bout,  vous détruisez la démocratie en Europe."

Spéculation et Faim Mondiale Internationale à Davos : les prix alimentaires vont encore grimper

                     la hausse des prix alimentaires : on survit ça va !


Unilever redoute une hausse des prix alimentaires et exhorte à des restrictions sur la spéculation.
Paul Polman, directeur exécutif d'Unilever, a appelé à mettre fin à la spéculation sur les marchés mondiaux des matières premières, il a averti que les prix alimentaires mondiaux continueraient d'augmenter.
                                 


Bien que la demande alimentaire devrait continuer à dépasser l'offre, M. Polman a déclaré qu'il n'y avait pas «panique malthusienne» et que de nouvelles approches de l'agriculture à la fois par les entreprises et les gouvernements, y compris des organismes comme les Nations Unies pourraient surmonter les inquiétudes croissantes sur la sécurité alimentaire.


"La partie spéculative doit être mise à part. Vous devez assurer aux marchés à terme des prix garantis, certains éléments ont besoin d'exister. Mais des quantités incroyables d'argent vont dans les matières premières et les valeurs mobilières, et c'est loin d'ètre toujours de la valeur ajoutée ", at-il déclaré dans une interview au Forum économique mondial de Davos 2012 .
                                              la spéculation des uns, la faim des autres...




M. Polman a dit qu'il pronait la transparence dans les marchés alimentaires pour aider à comprendre pourquoi les agents économiques entrent sur ce marché et quelle est la valeur qu'ils y apportent réellement.


M. Polman est le leader des efforts pour améliorer la sécurité alimentaire mondiale, y compris par une croissance plus durable et des méthodes agricoles renouvelées.


"La population mondiale est en croissance constante ainsi que son niveau de vie. Les gens consomment plus de produits laitiers et de viande. La pression sur la terre est en augmentation. Ce sont des changements importants, et ces changements, nous pouvons les gérer. Il n'ya pas à l'huere actuelle de panique malthusienne».
Mais ces changements sont de plus en plus apparent, a déclaré M. Polman, qui a dénonce un impact disproportionné sur les prix.


"Le temps de la nourriture bon marché est révolue", a déclaré M. Polman. "Si vous regardez le prix du panier alimentaire moyen mondial, il est loin d'ètre en baisse. Certaines personnes sautent sur un ou deux produits comme les céréales qui ont récemment baissé, mais globalement la tendance est haussière."


M. Polman a prédit une hausse de 2-3% par an dans l'avenir. Mais il essaye de rassurer quand même :
«Il n'ya pas de panique. Nous devons mieux nous organiser pour nourrir la population mondiale."

Le Royaume Uni écrasé sous le fardeau de sa bulle de dette s'enfonce de plus en plus



La Grande-Bretagne a sombré profondément dans sa dette. Trois ans après l'éclatement de la bulle de la City , le Royaume-Uni a à peine commencé à s'attaquer au fardeau écrasant laissé par Gordon Brown (le grand expert de la City). Le contraste avec les Etats-Unis est franchement choquant.


Le dernier rapport sur ​​la dette et et désendettement publié au royaume de la "perfide albion" montre que la dette totale publique et privée au Royaume-Uni est la plus élevée de tous les temps. Elle a augmenté de 487 % à 507 % du PIB.


En 1990 les dettes de la Grande-Bretagne étaient encore "seulement" à 220 % du PIB. Jamais un pays riche ne s'est endetté si vite en temps de paix.


C'est très différent aux États-Unis, où la lumière se dessine au bout du tunnel. La dette totale a chuté de 295 % à 279 % 
La dette totale américaine est déjà plus faible que celle de l'Espagne (363 %), de la France (346 %), ou de Italie (314 %), et même se rapprocher des niveaux allemands (278 %).


En conséquenses les taux américains pourraient revenir à un niveau plus normal, entre 2 % et 4p %, au cours des deux prochaines années. Si oui, cela viendrait comme un choc terrible pour les marchés obligataires et monétaires. Presque personne  n'est préparé à un tel événement.


Le nouveau krach boursier survenu cet été, condamne au mieux les pays biens notés de la zone euro au supplice du rocher de Sisyphe. Pour les autres, ce sera l'asphyxie économique pure et simple.